L’Association MOR GLAZ apprend ce jour  que  la situation des Marins Russes du navire « Vladimir LATYSHEV » battant pavillon russe serait enfin débloquée.

 

L’Association MOR GLAZ qui  avait dénoncé depuis un mois et demi cet « abandon » avec le concours du travail exemplaire effectué par Madame Laure TALLONNEAU 

 auront permis un résultat satisfaisant pour ces Marins !

La Banque BNP reprend sa mission et les fonds vont pouvoir lui être transférés par l’Armateur Russe permettant une sortie de l’incertitude  des Marins du navire « VLADIMIR LATYSHEV », l’Agent Portuaire, la Région Bretagne et les Autorités Portuaires » !

Cet aboutissement démontre une fois encore qu’à plusieurs nous sommes plus talentueux pour le bien être des Gens de Mer !   

Depuis trois ans ce navire est là le long du quai à Saint-Malo, ces Marins entretiennent le navire, ils sont devenus des Marins gardiens, des Marins qui ne prennent pas la Mer, tout ce que ne souhaite pas un Navigant ! La vie est certainement compliquée -«  mais ils le cachent bien et s’entendent bien » ! nous le savons pour être allés à bord !

La Banque BNP  vient de sortir ces Marins Russes d’une dramatique situation, qui serait devenue rapidement collective  !

Merci à celles et ceux qui se sont mobilisés afin d’arriver à cette conclusion que l’Association MOR GLAZ salue .

 Pour l’Association MOR GLAZ                         Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Landerneau le 27 février 2025 Lettre ouverte à Madame la Ministre Agnès PANNIER-RUNACHER Objet : Sécurité Maritime et travaux au Phare du Créac’h.

La Sécurité Maritime est, pour l’Association MOR GLAZ, l’un de ses principaux points de vigilance. C’est pourquoi, le vice-Président Bernard Le BIHAN ( au centre debout) était présent à la réunion publique qui s’est déroulée le 25 Février 2025 à Ouessant devant environ 200 personnes.

L’ordre du jour portait sur les travaux du Phare du Créac’h et notamment la vidange du mercure que les Autorités Administratives imposent d’ici 2030 –« initiative responsable que l’Association MOR GLAZ approuve » !.

 

Lors de cette réunion, Bernard Le BIHAN s’est adressé publiquement à Monsieur Eric VASSOR, Directeur adjoint, chargé de la Sécurité Maritime à la Direction Interrégionale de la Mer  Nord Atlantique Manche Ouest (DIRM NAMO)

en lui demandant de bien vouloir préciser les résultats de l’étude effectué par le Centre d’Etudes sur les Risques l’Environnement, la Mobilité et l’ Aménagement (CEREMA) et ses conclusions sur le feu MBR-300-R  initialement prévu pour remplacer le feu du Créac’h.

Sa réponse évasive et furtive sur le sujet ne peut satisfaire l’Association MOR GLAZ. En effet, les informations que nous disposons sur ce feu démontrent un manque de fiabilité pouvant engendrer à terme des conséquences graves pour la Sécurité Maritime et son Environnement.

La Commission Locale Nautique réunie par la Préfecture du Finistère et la DIRM NAMO a donné un avis favorable le 17 Janvier 2025. Cette dernière était-elle en possession de l’étude du CEREMA ? Plusieurs Personnes nous rapportent que la  Commission du 17 Janvier 2025 n’est pas fiable pour plusieurs raisons !

L’enlèvement du groupe électrogène du Phare du Créac’h par le service des Phares et Balises ces derniers jours aura pour conséquence son extinction en cas de panne de la centrale électrique d’Ouessant.  Une décision non cohérente que nous contestons également.

 La décision prise par la Commission des Phares de rétrograder le Phare du Créac’h (feu blanc) en Phare d’atterrissage secondaire et de transférer le Phare du Stiff (feu rouge)  en feu d’atterrissage principal constitue une ineptie pour les Marins que nous sommes.

Devant la gravité des faits relatés, Monsieur Eric VASSOR n’a pas répondu clairement aux interrogations du monde Maritime présent à Ouessant. Sa suffisance et sa méconnaissance de la navigation Maritime constituent un handicap dans le relationnel entre l’État et les professionnels de la Mer. Sur un sujet aussi important que la Sécurité Maritime nous vous demandons Madame la Ministre de bien vouloir assumer les responsabilités qui relèvent de votre Ministère et mettre en œuvre les différents moyens nécessaires à la Sécurité Maritime, afin qu’elle reste optimale pour les Marins et les Populations du Littoral.

Veuillez, agréer Madame la Ministre, l’expression de notre haute considération.

Rédacteur du texte Bernard Le BIHAN Vice-Président

Pour l’Association MOR GLAZ      Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

 

Le 21 février 2025, l’Association MOR GLAZ tenait une réunion des Membres disponibles du Bureau ! Lors de cette réunion plusieurs décisions furent prises, dont celle de nous rendre à l’île d’Ouessant le mardi 25 février 2025, afin de soutenir celles et ceux qui sont opposés à la réduction de la portée de la Sentinelle, bien utile qui se trouve sur l’île d’Ouessant, elle doit rester longtemps encore sécurisante et utile aux Marins du Monde  ! –« malgré certaines élucubrations, le Phare du Chréac’h doit garder son éclat et guider les Marins » !

 

 

L’Association MOR GLAZ sera représentée le mardi 25 février 2025 lors du débat par le Vice-Président Bernard Le BIHAN 06.12.87.31.01. Bernard connait parfaitement ces sujets pour de nombreuses raisons, il saura représenter avec éclat et clarté l’Association ! –« Il saura aussi  défendre l’utilité et l’intérêt de la portée du Phare du Chréac’h, en faisant fi de toute idéologie ou d’un effet mode !

Comme tant d’Autres y compris la Région Bretagne l’Association MOR GLAZ est opposée à la réduction de la portée du Phare du Créac’h : -« nous apportons tout notre soutien à celles et ceux qui sont opposés à cette « ubuesque » et dangereuse modification de la portée de ce Phare et autres projets du même type ! 

Le Phare du Créac’h à Ouessant,  l’un des plus puissants d’Europe est équipé d’une optique « unique au monde » avec ses quatre optiques sur deux niveaux, soit deux éclats blancs toutes les 10 secondes. Cette bonne mauvaise idée est portée par la Direction Interrégionale de la Mer Nord Atlantique-Manche Ouest (DIRM NAMO), mais aussi par des Personnes toujours d’accord entre-elles afin de nous faire croire, qu’elles sont utiles !

Pour L’Association MOR GLAZ : « le Phare de Créac’h est un repère essentiel en Mer, pour la Sécurité de la navigation » ! Celles et ceux qui prennent de telles décisions évoquent toujours une politique Ecologique, ou autres arguments qui ne prennent plus !

Pour l’Association MOR GLAZ      Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

DETENTION DU NAVIRE TURC « ERDEK » par le Centre de Sécurité des Navires de Brest , dans le Finistère en Bretagne. Et après ?  

 

Le navire « ERDEK » battant pavillon Turc armé par 20 Membres d’Equipage est toujours détenu par le Centre de Sécurité des Navires de Brest, pour des déficiences graves du moteur principal. Et bien d’autres encore…

Entre le port de Douarnenez et le navire « ERDEK » mouillé à environ 4 milles en baie de Douarnenez, les voyages sont incessants par les Représentants des Affaires Maritimes, et du Bureau VERITAS.

D’autres interrogations se posent : -«  Que peut bien transporter le navire » ?

-« Que sont les traces sombres qui s’échappent du navire ?

-« Pourquoi le port de Brest refuse-t-il que le navire vienne à quai ? Rappelons que des matières dites dangereuses sont débarquées sur le port de Brest qui va fêter ses 160 ans  en cette année 2025 » !

Le navire « ERDEK » lorsqu’il aura l’autorisation de reprendre son voyage après des rafistolages, ne devra présenter aucun danger, ni pour les Marins qui sont embarqués, ni pour les navires qu’il va croiser, ni pour l’Environnement !

Ces navires,  derrière lesquels se cachent des « pseudo-armateurs »  sont des plaies pour les Administrations Portuaires, les Affaires Maritimes,  les Agents  des Navires Portuaires et pour les défenseurs des Marins et de la Sécurité Maritime. Si ces navires étaient mieux contrôlés, puis sortis des registres des Sociétés de Classification, Assureurs, Affréteurs et autres, ils seraient bien moins nombreux sur les Mers. Quelles images négatives des Activés Maritimes !

Combien de navires passent entre les mailles du filet dans les ports Européens et Mondiaux ? Et pourtant ils sont très visibles. Une pensée pour les Marins du navire « FLAMURI »!

 

 Pour l’Association MOR GLAZ       Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Il ne faut pas le laisser prendre la mer », l’association Robin des Bois alerte sur le Flamuri, un cargo amarré à Saint-Malo

Le Flamuri photographié à Ashod en Israël en mai 2024. • © © Murziloid

Écrit par Séverine Breton

Publié le 08/02/2025 à 18h16

Depuis le 18 janvier, le Flamuri se trouve dans le bassin Vauban dans le port de Saint-Malo. A la suite d’un problème technique, la cargaison du navire a été souillée par les hydrocarbures. L’association Robin des Bois exige que des réparations soient effectuées sur le cargo.  Pas moins de 154 déficiences auraient été constatées à son bord.

« Cela faisait un moment qu’il n’avait pas pointé son étrave par ici, note Jacky Bonnemains, porte-parole de l’association de défense de l’environnement, Robin des Bois. D’habitude, il vogue en Méditerranée et en Mer Noire. » 

L’association a le bateau dans son viseur. « C’est un navire, très mal entretenu, s’indigne Jacky Bonnemains. Il a été construit en Chine en 2008, il n’est pas très vieux mais il souffre d’une très mauvaise maintenance. »

Selon l’association, depuis 2011, 154 problèmes auraient été constatés : « Un état structurel déficient, une absence de conformité à la Convention Marpol et de mauvaises conditions de vie pour les marins à bord, liste le porte-parole de Robin des Bois, manque de vivres, manque de chaloupes de sauvetage… etc etc…  »

Lire : Naufrage du Grande America : un « bateau presque poubelle » dénoncé par l’association Robin des Bois

Des hydrocarbures dans la cargaison de soja 

À la fin de l’année 2024, le Flamuri, long de 128 mètres, qui transportait des tourteaux de soja destinés à l’alimentation animale a connu des difficultés alors qu’il se trouvait au large de la cité corsaire. « A la suite d’une rupture de tuyauterie, une partie de la cargaison a été polluée par des hydrocarbures, » indique Robin des Bois dans un communiqué.

Le cargo est venu se mettre à quai le 18 janvier, une partie de la cargaison a été déchargée, une autre serait encore à son bord.

Un « valseur de pavillons »

Robin des Bois s’interroge  : le cargo, propriété d’un armateur turc est un « valseur de pavillons« . Il a tour à tour été immatriculé à Malte, au Panama, à Belize. Aujourd’hui, au Liberia.

« Son avenir n’est pas clair », s’inquiète Jacky Bonnemains. Il redoute que l’armateur promette d’effectuer des réparations quelque part et qu’on le laisse prendre le large.

« On souhaite qu’il soit réparé à Saint-Malo avant de rejoindre la Mer Noire. Le laisser partir serait prendre des risques pour l’équipage et pour la mer.  »

« Dans les années 2019, 2020, 2021, on a envoyé plein de navires se faire déconstruire dans des chantiers de démolition d’Inde ou du Bangladesh, constate-t-il. Mais il n’y a pas eu suffisamment de renouvellements de la flotte mondiale : les cargos qui restent sont très sollicités et cela pose des problèmes de sécurité. « 

Un autre navire « inquiétant » à la pointe du Finistère

Pour preuve, l’association Mor Glaz relaie l’appel d’un membre d’équipage de l’Erdek, bateau sous pavillon turc qui ferait route vers Brest. « Le bloc-moteur principal est fissuré, il fuit continuellement de l’huile et de l’eau et subit des surchauffes fréquentes, Le navire est repeint superficiellement pour tromper les inspecteurs… « 

« En 30 ans, explique l’association,  le transport maritime a augmenté en volume de plus de 430% dans le même temps son coût a baissé de 30%…… que se cache t-il entre ces deux chiffres diamétralement opposés ? De vieux navires, des marins sans statut et des pseudo-acteurs du transport maritime, moyen qui permet 90% des échanges mondiaux. »

 

DETENTION DU NAVIRE TURC « ERDEK » par le Centre de Sécurité des navires de Brest dans la Finistère en Bretagne.

Il y a quelques années un Armateur Français nous déclarait plus d’un 1/3 de la flotte Mondiale est dangereuse et ne respecte aucune règle, elle est une concurrence déloyale et dangereuse pour nous  !

D’après nos informations, le navire « ERDEK » battant pavillon Turc armé par 20 Membres d’Equipage est détenu par le Centre de Sécurité des Navires de Brest, pour des déficiences grave du moteur principal.

Le navire n’a pu être contrôlé avant ce jour par manque d’effectif du Centre de Sécurité des Navires de Brest. L’Association MOR GLAZ dénonce depuis des décennies le manque d’Inspecteur qualifiés sur l’ensemble du littoral Français, et plus largement en Europe ! Que répond L’Agence Européenne de Sécurité Maritime ?

Le navire « ERDEK » sera contrôlé lundi10 février 2025 « cette  contrevisite décidera s’il peut reprendre  la Mer en toute sécurité » !

L’Association MOR GLAZ et l’Inspectrice ITF/CGT Laure TALLONNEAU  espèrent  que les Inspecteurs n’auront aucune complaisance pour ce « pseudo-armateur ». Nous souhaitons que la Société de Classification le Bureau Véritas soit lui aussi très attentif à la qualité de ce navire, mais aussi à l’avenir les Assureurs, Affréteurs et autres Acteurs du transport Maritime !

Bien entendu nous allons suivre de près la suite de cette scandaleuse et « ubuesque » affaire……Dans ces affaires, il y a des Marins !

Combien de navires passent entre les mailles du filet dans les ports Européens et Mondiaux  !

 Pour L’Association MOR GLAZ     Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Pour la énième fois, l’Association MOR GLAZ attire l’attention sur la situation des Marins Russes du navire gelé depuis le 1er mars 2022 à Saint-Malo :

-« Ces Marins Russes vont-ils s’ajouter aux plus des 3200 Marins abandonnés « recensés » en 2024 dans le Monde » !

En février 2024 nous avions pu monter à bord et rencontrer l’Equipage du «VLADIMIR LATYSHEV » ! Nous déplorions déjà cette situation ! –« Que s’est-il passé depuis et notamment depuis peu pour que les banques Françaises refusent de recevoir les versements afin que soit payé l’Agent Portuaire à Saint-Malo » ?  

En effet, depuis le 1er février 2025, il n’y a plus d’Agent Portuaire pour avancer tous les frais en rapport avec la sécurité du navire bloqué « gelé » et le quotidien de l’Equipage ?
(Aucun swift de la Société Russe LLC ALPHA ne peut être livré aux banques Françaises). Allons-nous vers une irresponsabilité des banques et de l’Etat , qui porteront la responsabilité d’une atteinte aux droits fondamentaux de ces Marins Russes ? 

Et que fait l’Etat, à l’initiative du gel,  pour trouver une solution ? Ne plus garantir les virements essentiels, n’est-ce pas un détournement des sanctions qui doivent être « pleinement conformes aux obligations découlant du droit international et respecter les droits de l’homme et les libertés fondamentales ».

Selon la Convention du Travail Maritime 2006 l’Etat du Port deviendrait responsable des Marins et du navire.

Pour être concis -«  Les vivres, soutage et eau douce  devront être livrés avant la fin du mois de février 2025.

L’Association MOR GLAZ salue le travail effectué par Madame Laure TALLONNEAU, nous appelons les banques à être un peu moins zélées dans cette affaire et demandons aux Autorités compétentes de s’investir afin de trouver la meilleure solution pour ces Marins !

L’Association MOR GLAZ demande que nous nous unissions tel un Equipage dans la tempête –« il y a un sauvetage à effectuer, nous appelons nos Adhérents influents  à se mobiliser » !

Pour l’Association MOR GLAZ      Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Ce jour l’Inspectrice ITF/CGT TALLONNEAU a reçu la plainte d’un Marin embarqué à bord du navire  ERDEK    –  IMO n°  9175767  PAVILLON TURC. Ce tanker  construit en 1998 est dangereux  vous pourrez consulter le document .

Après avoir eu un refus d’escaler à Brest, ce navire se dirige vers la baie de Douarnenez.

Ce navire n’est pas un pavillon de complaisance, comme quoi il faut souvent éviter les amalgames! Les dérives sont partout et ces navires dangereux pour les Marins et l’Environnement sont omnipresents sur les Mer du Monde.

Parfois même , ces navires escalent et repartent sans le moindre souci !

L’Association MOR GLAZ, dénonce encore un fois une situation qui ne fait qu’empirer de plus en plus dans la première activité Mondiale qu’est le transport Maritime. Les «pseudo- armateurs». qui bafouent les règles Sociales sont de plus en plus nombreux. Le rapport de la Fédération Internationale des Ouvriers du Transport (ITF) est terrifiant et devient incontrôlable, les droits des Marins sont bafoués.

Pour l’Association MOR GLAZ ce navire risque de poser de sérieux soucis à nos Administrations Maritimes !!!

L’Inspectrice ITF/CGT Laure TALLONNEAU et l’Association MOR GLAZ saluons le courage du Marin qui a pris ses  responsibilities en déposant cette plainte, il en faudrait bien plus afin d’essayer  d’endiguer toutes ces dérives !

 Le navire est dans un état extrêmement médiocre : écrit l’un des Marin du « ERDEK » ! sa plainte est en ligne sur WWW.MORGLAZ.ORG

-« il y a une pénurie de provisions à bord et l’équipage est soumis à des heures de travail excessives ».

L’intégrité structurelle du navire est gravement compromise :

-« La structure en acier s’est considérablement affaiblie en raison de vibrations excessives.

Pour éviter une immobilisation aux Pays-Bas, la société a obtenu un document de son propre chantier naval affirmant que le navire est prévu pour des réparations.

Laure TALLONNEAU    0685655298

Pour l’Association MOR GLAZ     Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

.L’Association MOR GLAZ, dénonce encore un fois une situation qui ne fait qu’empirer de plus en plus dans la première activité Mondiale qu’est le transport Maritime.

Ce jour l’Inspectrice ITF/CGT TALLONNEAU a reçu la plainte d’un Marin embarqué à bord du navire  ERDEK    –  IMO n°  9175767  PAVILLON TURC. Ce tanker  construit en 1998 est dangereux  vous pourrez consulter le document.

Après avoir eu un refus d’escaler à Brest, ce navire se dirige vers la baie de Douarnenez.

Ce navire n’est pas un pavillon de complaisance, comme quoi il faut souvent éviter les amalgames! Les dérives sont partout et ces navires dangereux pour les Marins et l’Environnement sont omnipresents sur les Mer du Monde.

Parfois même , ces navires escalent et repartent sans le moindre souci !

L’Association MOR GLAZ, dénonce encore un fois une situation qui ne fait qu’empirer de plus en plus dans la première activité Mondiale qu’est le transport Maritime. Les «pseudo- armateurs». qui bafouent les règles Sociales sont de plus en plus nombreux. Le rapport de la Fédération Internationale des Ouvriers du Transport (ITF) est terrifiant et devient incontrôlable, les droits des Marins sont bafoués.

Pour l’Association MOR GLAZ ce navire risque de poser de sérieux soucis à nos Administrations Maritimes !!!

L’Inspectrice ITF/CGT Laure TALLONNEAU et l’Association MOR GLAZ saluons le courage du Marin qui a pris ses  responsabilités en déposant cette plainte, il en faudrait bien plus afin d’essayer  d’endiguer toutes ces dérives !

Le navire est dans un état extrêmement médiocre : écrit l’un des Marin du « ERDEK » ! sa plainte est en ligne sur WWW.MORGLAZ.ORG

-« il y a une pénurie de provisions à bord et l’équipage est soumis à des heures de travail excessives ».

L’intégrité structurelle du navire est gravement compromise :

-« La structure en acier s’est considérablement affaiblie en raison de vibrations excessives.

Pour éviter une immobilisation aux Pays-Bas, la société a obtenu un document de son propre chantier naval affirmant que le navire est prévu pour des réparations.

Laure TALLONNEAU       0685655298

Pour l’Association MOR GLAZ            Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

MESSAGE DE PLAINTE  D’UN MARIN Turc embarqué à bord du navire ERDEK    –  IMO n°  9175767  PAVILLON TURC; Ce navire fait route vers la baie de Douarnenez en Bretagne après une escale refusée  au port de Brest

 

Le 23 janvier 2025, nous avons jeté l’ancre au large de la côte de La Corogne, au Portugal, en raison d’une tempête alors que nous étions en route vers les Pays-Bas. Pendant ce temps, le moteur principal est tombé en panne en raison de segments de piston cassés et plusieurs incendies de récupération se sont produits. Nous avons cherché refuge à La Corogne, mais les rapports officiels ont faussement déclaré qu’il n’y avait pas de problèmes majeurs et que seul un remplacement de filtre était nécessaire. En réalité, les segments de piston du moteur principal ont dû être remplacés et les réparations nécessaires ont pris neuf jours pour être effectuées pendant que nous étions à la dérive en mer. Nous avons repris notre voyage le 1er février 2025.

Cependant le 2 février 2025 :

-« à 12h00, le turbocompresseur, un composant essentiel du moteur principal, a subi une panne grave et dangereuse, nous laissant une fois de plus bloqués. Nous sommes actuellement en route vers Brest, en France, où une équipe de réparation devrait nous aider.

Le navire est dans un état extrêmement médiocre :

-« Il y a de fortes vibrations dans tout le navire et les connexions par-dessus bord sont sévèrement corrodées, ce qui présente un risque important d’infiltration d’eau.

-« Le bloc moteur principal est fissuré, il fuit continuellement de l’huile et de l’eau et subit des surchauffes fréquentes ».

-« Pour tenter de dissimuler les problèmes, toute l’eau à l’intérieur du moteur principal est vidangée avant les inspections, créant la fausse impression qu’il n’y a pas de fuites ».

-« il y a une pénurie de provisions à bord et l’équipage est soumis à des heures de travail excessives ».

-« En prévision de la prochaine inspection du contrôle par l’État du port  aux Pays-Bas, nous avons été obligés de travailler 12 à 14 heures par jour au cours des 15 derniers jours sans repos adéquat.

-« Le navire est repeint superficiellement pour tromper les inspecteurs ».

-« L’état de l’équipement de sauvetage est critique. Les canots de sauvetage sont gravement détériorés et prennent l’eau. En cas d’urgence, ils couleraient probablement lors du déploiement. Actuellement, l’eau est vidangée manuellement tous les jours ».

-« De plus, le navire se livre à des rejets illégaux ».

-« Les boues sont pompées dans la mer via le réservoir d’eaux usées, qui a été nettoyé superficiellement pour masquer la contamination. Il y a aussi un grand réservoir d’eaux usées dans la salle de l’appareil à gouverner, qui était à l’origine un réservoir d’eau douce, mais qui est maintenant utilisé pour stocker et éliminer les boues et les déchets directement dans l’océan. Un test d’échantillon le confirmerait ».

L’intégrité structurelle du navire est gravement compromise :

-« La structure en acier s’est considérablement affaiblie en raison de vibrations excessives. Les vibrations de la salle des machines se propagent dans les cabines de l’équipage, rendant le repos et le sommeil impossibles. Sur le pont, les connexions critiques sont fortement corrodées, notamment les conduites d’huile et de carburant. Ces défauts sont temporairement masqués à l’aide de colliers pour tromper les inspecteurs ».

Pour éviter une immobilisation aux Pays-Bas, la société a obtenu un document de son propre chantier naval affirmant que le navire est prévu pour des réparations. Si le navire est immobilisé, ils ont l’intention de présenter ce document comme preuve que des travaux de maintenance sont déjà prévus, ce qui est entièrement faux et n’a pour seul but que d’échapper aux mesures d’application de la loi.