Quelques faits et chiffres sur le bilan de l’Abeille Flandre, dont l’hélice tribord est fixée a l’entrée du parc à chaines sur le port de Brest. L’hélice de ce navire est désormais un Symbole sur le port de Brest, merci à la Mairie pour ce choix

De septembre 1979 au 1er janvier 2000 l’Abeille Flandre a réalisé 759 missions au large d’Ouessant, évitant 1 142 000 tonnes de pollution au mazout aux côtes bretonnes.

Sur ce nombre :

– 195 navires étaient en effet en difficultés majeures. Pour notamment 12 pétroliers, 7 transporteurs chimiques et deux ferries, la catastrophe a été évitée de justesse, dans des conditions météo extrêmes.

– 187 missions d’escorte pour des navires en avarie. Parmi eux, 19 pétroliers et huit chimiquiers.

– enfin, à 279 reprises, et pour notamment 14 pétroliers et six chimiquiers, elle s’est aussi portée à proximité de navires, pour une mission dite d’alerte ou « stand-by ».

Le week-end du naufrage de l’Erika, 400 bateaux, dont 84 hors normes, empruntaient le rail d’Ouessant selon la Préfecture maritime.  Face à cette menace perpétuelle, le Préfet maritime dispose d’une arme valable dans les eaux territoriales, et même dans les eaux internationales si les intérêts de l’Etat côtier sont menacés : la mise en demeure. Dans les faits, le capitaine et l’armateur du navire sont sommés de faire cesser la situation de danger. Un délai de 1 h, 6 h ou 12 h est accordée, selon l’urgence et la gravité de la situation. S’ils n’obtempèrent pas, l’Etat se substitue à eux et décide d’amener le bateau vers le port, ou vers le large, aux frais de l’armateur.

Bilan 2005 :

– 825 opérations depuis 25 ans, dont 211 missions de secours à des navires en difficulté, 217 escortes pour navires en avarie, 294 opérations de mise en alerte à proximité des navires, 82 opérations diverses, 21 exercices pétroliers.

Toutes ces opérations représentent plus de 21 catastrophes équivalentes au naufrage de l’AMOCO CADIZ. Cette statistique est la dernière que j’ai transmise à la presse il y a quelques temps, largement reprise et diffusée par l’ancienne Présidente des Abeilles International Madame Samira DRAOUA et bien d’autres avant elle !!!! Jean-Paul Hellequin

 Le vrai faux naufrage de l’East-Sea

Dans la nuit du vendredi 16 au samedi 17 février 2001, le vraquier « East-Sea » sous pavillon cambodgien navigue cap à l’ouest au large des côtes varoises, la mer est belle et la surveillance du littoral absente. En effet, le week-end vient de commencer et le sémaphore de Saint-Jean Cap-Feret est mis en sommeil jusqu’au lundi matin !!!

Ceci dit, l’activation des sémaphores n’empêcherait pas un navire d’aller s’échouer volontairement en prenant un cap perpendiculaire à la côte. La manœuvre est rapide et la surveillance permettrait simplement d’activer les secours, évitant aux « naufragés » de quitter le navire pour aller réveiller les riverains afin d’alerter les secours, et qui sait, d’appréhender les trafiquants ! Le CROSS (Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage) ne risque pas de recevoir un appel de détresse de l’East-Sea, ce dernier ayant mis volontairement le cap sur la plage de Boulouris. Dans la précipitation à vouloir quitter le navire ou se fondre aux émigrants, l’équipage « voyou » a sous- estimé la dérive, loupant la plage d’une centaine de mètres et fracassant l’avant sur l’enrochement ouest, provoquant une brèche dans le bordé tribord avant sous la flottaison, le moteur laissé en marche avant à demi-puissance. Le vraquier trouve ainsi une position d’équilibre que j’entretiens en réglant la propulsion en avant très lente afin de limiter les contraintes sur la coque.

L’East-Sea naviguait « incognito » dans les eaux territoriales des 12 milles soit dans la zone économique exclusive des 200 milles, sous couvert de la convention internationale de Montego Bay (1982), risquant simplement un contrôle des garde-côtes sensibles à la contrebande (armes, drogue, alcool, tabac etc…), à l’ immigration clandestine, et le plus important, à la pollution (c’est ce qui se voit le plus sur les plages !).

Cette convention établit pour tous les navires un régime de « droit de passage inoffensif » dans les eaux territoriales. Le comportement devant être un transit normal, ne portant pas atteinte à la paix, à l’ordre et à la sécurité de l’état riverain et s’effectuant en conformité avec les règles de droit international. Toutefois un état peut réglementer dans certains domaines (sécurité à la navigation, préservation des ressources et protection contre la pollution) de façon raisonnable, sans imposer aux navires étrangers des restrictions à l’exercice du droit de passage inoffensif.

J’ignore dans quelle mesure « le passage incognito » est encore sous le régime du « droit de passage inoffensif anonyme », car compte tenu de la généralisation des systèmes de détection AIS (Automatic Identification System) cela permet de connaître en temps réel l’identification et tous les paramètres de navigation d’un navire (cap, vitesse et position). Il sera toujours facile de couper l’alimentation électrique de l’émetteur AIS pour interrompre l’envoi automatique des données.

Définir une politique communautaire serait peut-être une bonne approche pour endiguer le flux d’immigration clandestine, mais comment y parvenir ?

La France proposait à l’encontre des passeurs une amende de 5000 € par clandestin en cas d’accordement de l’asile ! Ainsi que de rendre responsable le transporteur, pas étonnant que de nombreux candidats au passage préfèrent payer à prix d’or un système organisé via des passeurs mafieux, que celui de monter discrètement à bord de cargos, au risque d’être jetés à la mer en pâture aux requins lorsqu’ils sont découverts… J’ignore aujourd’hui où nous en sommes, mais les sanctions étaient par exemple d’environ 750 000 € en Finlande, 3 000 € au Royaume Uni, 1 500 € en France et 75 € en Belgique… Belle harmonisation européenne. Le trafic de clandestins reste une affaire juteuse ; dans le cas de l’East-Sea cela coûtait environ 3 000 € par adulte et 1 000 € par enfant. Retirons le prix du navire, environ 120 000 € (valeur à la démolition), ça laisse encore environ 1,5 millions € aux organisateurs. L’âge moyen des trafiquants est de 35 ans et les peines de prison prononcées entre 8 et 10 ans par le tribunal correctionnel de Draguignan le 16/12/2008. 10 ans par défaut à Majeed Mohammad (Syrien), Abdulkader Houban (Syrien) Sali Lukman etc… presque tous syriens sauf le propriétaire du bateau, Wissam Abbas Al Rai (Libanais) condamné à 6 ans. La convention de Dublin (15/06/1990) précise qu’on ne peut demander l’Asile que dans le Pays où l’on est arrivé !

Les mineurs non expulsables sont placés en centre d’accueil et souvent les émigrés sont sans papiers, ce qui facilite pour certains une fausse déclaration sur l’âge, et surtout sur le pays d’origine, la règle étant de ne pas renvoyer un émigrant provenant d’un pays en guerre.

Dans le cas de l’East-Sea, les 900 Kurdes en provenance d’Irak, fuyant le régime de Saddam Husseim, provenaient en réalité de Syrie, une communauté Yazidie, consciente que la vérité sur leur provenance risquait de les faire reconduire chez eux. Malgré le fait que les Kurdes, qu’ils soient d’Irak, de Syrie ou de Turquie, sont amenés à fuir la répression. Ainsi les trois quarts ont obtenus l’APS (Autorisation Provisoire de Séjour).

 Ce vrai faux naufrage ne doit pas faire oublier les vrais :

-« décembre 1996, le « Yolam » au large de la Sicile : 300 morts

en 1997, au sud-ouest de la Turquie : 21 morts ;Tanger : 23 morts; Tarifa : 37 puis 30 morts ; Otrante : 16 ; Montenegro : 100 ; Otrante : 60 ; littoral Turc : 60 ; Sud Italie : 180 …plus récemment au large de la Lybie : 220 morts. Une liste interminable. En 2008, l’Italie compte 36 000 arrivées par mer en provenance d’Afrique du nord (dont 75% sont demandeurs d’asile).

Au delà du titre « Coques en Stock » un clin d’œil à Tintin « coke en stock » dans le trafic d’esclaves embarqués en fond de cale, je crains un autre type de trafic , celui de l’océanisation des vieilles coques dans les profondeurs des océans, avec des cargaisons douteuses du genre « déchets » nucléaires, réglant de fait le coût du retraitement, facile à faire, et je pense sans scrupules pour les mafias du monde, j’aimerai espérer que cela ne soit que de la fiction ou un mauvais rêve de ma part. 

Je termine par un rapport de mer amplifié puisque j’étais à bord de l’East-Sea.

RAPPORT de MER [version amplifiée]

 Je soussigné MOUNES Yves Capitaine de 1ère classe de la Navigation maritime, exerçant la fonction de « Salvage Master » à la société « Les Abeilles International « basé à Le Havre quai L’amandé, certifie:

 Samedi 17 février 2001, vers 08h45 M. Christian QUILLIVIC directeur d’exploitation de LAI m’informe par GSM de l’échouage du vraquier » East-Sea « près de St Raphaël au niveau de Boulouris et me demande de m’y rendre afin d’évaluer la situation. Après confirmation de la disponibilité de M. F.Ferrandiz maître d’équipage, nous faisons route vers le lieu de l’échouage que nous atteignons à llh15.Le navire est échoué à la position 43°25,02N & 006°49,5E Cap au 265° gîte bâbord entre 5° et 10°. Moteur principal en avant Demi, la coque en appui au niveau de l’étrave sur l’enrochement ainsi que le bordé sur l’avant tribord.

Les secours ont déjà installé des passerelles en bois ainsi qu’une coupée du navire reposant sur l’enrochement au tiers avant tribord, procédant au débarquement un à un des passagers. Il doit en rester environ la moitié à bord soit près de 500. A la passerelle je rencontre deux représentants des Affaires Maritimes, un maître Principal de la section antipol de Toulon et les responsables des Marins pompiers dirigeant cette opération.

En effet monsieur QUILLIVIC (L.A.I.) me confirme que nous ne sommes pas manager et mon rôle se limite à l’aspect consultatif, j’en informe le commandant du Mérou, m’en remettant ainsi à sa disposition.

J’effectue un examen de la cale principale, accessible par 3 panneaux de descente (1 à l’avant et 2 sur l’arrière ouverts pour ventiler la cale, les 2 panneaux de cale étant fermés.)

[ j’effectue la descente dans l’unique cale du navire en apnée, tellement l’odeur d’urine est forte, imaginez 908 personnes enfermées dans une cale sans panneaux ouverts, pendant une dizaine de jours, hommes, femmes et enfants, sachant que trois naissances y ont eu lieu dans ces conditions d’hygiène épouvantables] Un mélange composé de plusieurs centaines de couvertures, matelas et vêtements de toutes sortes abandonnés pêle-mêle commence à flotter sur le plafond de ballast, alimenté en eau de la fissure générée par le déchirement de la tôle sur une longueur horizontale d’environ un mètre, entre deux membrures légèrement au-dessus du plafond de ballast ainsi qu’une deuxième déchirure horizontale commençant à se former 80 cm plus haut. Ces fissures correspondent au point d’appui de la coque sur une protubérance rocheuse, qui sous l’effet des mouvements de la houle de SSE s’agrandit lentement mais inexorablement. Les pompiers tentent de colmater au mieux les fissures à l’aide de chiffons et coins de bois.

L’assiette positive du navire fait couler l’eau vers l’arrière, laissant accessible la préparation d’un batardeau qui ne sera rempli de ciment qu’à la fin du débarquement des passagers, une fois la propulsion stoppée.

En effet la position d’équilibre du navire est due à son appui sur les roches, son amarrage sur divers rochers à tribord et la poussée de l’hélice, la barre étant à zéro.

Je mets en garde les pompiers du fait que la présence des chiffons et couvertures flottant dans la cale entraverait le fonctionnement des pompes. Je m’entends répondre qu’il n’est pas nécessaire de retirer cet amas de couvertures, leur pompe étant adaptée.

Ce à quoi je fais remarquer que je n’ai jamais vu de pompe capable de fonctionner dans ce cas!] Afin de diminuer les contraintes de la coque sur la roche, je règle la vitesse du moteur principal au minimum sans le caler, la bouteille d’air tribord est vide et la pression de télécommande à Zéro. Le groupe électrogène bâbord est en service, mais l’embrayage de la pompe hydraulique attelée est hors d’état, d’où l’inutilisation des apparaux de pont. Aucun plan ni document des circuits machine n’est présent à bord, seuls certains volants et commutateurs possèdent des identifications en « arabe « . Vers 12h45 la remorque en polypropylène du Mérou est disposée par le chaumard central arrière et tournée sur 3 bittes, la connexion s’effectue avec prudence le moteur principal étant toujours en avant très lente. Le Mérou attend remorque molle la fin du débarquement.

Je demande aux remorqueurs s’ils possèdent des moto-pompes d’assèchement disponibles à nous transborder, le niveau d’eau augmentant doucement, laissant entrevoir un léger mouvement de carène liquide occupant un tiers de la surface de la cale. Les pompiers me font remarquer qu’il n’est pas envisageable de vouloir utiliser du matériel thermique dans une cale fermée, alors qu’ils vont disposer d’un système à flux hydraulique!

Vers 13h00 le Super Frelon dépose le groupe motopompe hydraulique  » Stanley » sur le panneau de cale ainsi que les pompes et flexibles. Les marins pompiers disposent leur matériel et commencent le pompage par le panneau d’accès bâbord arrière. La pompe est partiellement immergée dans un panier plastique pour limiter l’engorgement par les chiffons, pendant qu’un autre pompier essaye d’éloigner les objets flottants à l’aide d’une planche. Le débit de la pompe est même supérieur à celui de la brèche, le niveau commençant à diminuer lentement. J’avise les pompiers qu’une fois le navire à flot, le tirant d’eau avant et le débit augmenteraient, aussi il serait bon de prévoir une seconde pompe, afin de pouvoir faire route sur Toulon.

Vers 14h00 le débarquement des passagers est terminé, la coupée embarquée, huit pompiers, un maître principal antipol et deux LAI restent à bord. Les avaries dans la cale se sont un peu aggravées, les coups successifs de la coque sur la roche ont allongé les fissures de part et d’autre des deux membrures concernées. La pose du ciment prompt dans le batardeau améliore bien le colmatage de la brèche.

Vers 14h15 je stoppe la propulsion de l’East-Sea « , le Mérou monte progressivement en puissance, tractant le plus possible vers l’Est, un pâté rocheux se situant sur le travers bâbord. A 14h35 le navire a reculé de 2 mètres, et les trois bittes où était tournée la remorque se sont cisaillées. Vers 15h00 le GPD fait une plongée pour inspection de la coque pendant que nous recommençons la manœuvre de passage du même gréement, ceinturant la partie arrière tribord du pavois, le bâti du cabestan et la paire de bittes restante.

A 16h00 la remorque est parée, le Mérou remet progressivement en tension, jusqu’au déséchouage vers 16h15. L’East-Sea prend rapidement de l’erre en arrière, route vers le large, le Mérou diminuant sa traction. La gîte du navire se stabilise entre 5 et 10 degrés sur tribord, conduisant à l’interruption du pompage pour disposer l’aspiration sur tribord arrière. Les pompiers m’ayant assuré disposer d’une autonomie au moins égale à « H +24 « , le remorquage doit pouvoir s’effectuer sereinement. Vers 17h00 le Mérou est largué, pour connecter sur l’arrière une aussière en polypropylène plus légère de la Carangue. Le Mérou peut ainsi rentrer son matériel de déséchouage, et préparer la remorque de mer avec sa pantoire fusible.

La pompe hydraulique cale fréquemment, stoppant le groupe Stanley. La deuxième pompe hydraulique se semble pas être compatible, [en effet les raccords hydrauliques sont différents, donc pas adaptables, ce qui signifie que la deuxième pompe restera hors service] le pompage est donc interrompu, l’eau continuant à monter dans la cale, la gîte atteignant les 15 degrés.

Un va-et-vient est établi entre le gaillard du navire et le Mérou par l’intermédiaire des deux chaumards avant. Une fois la pantoire à bord, l’œil est capelé sur une paire de bittes. Il est 17h30 le Mérou peut entreprendre le remorquage dès le largage de la Carangue (Remorqueur affrété par l’Etat Français afin d’assurer la protection du littoral en Mer Méditerranée). 18h00 le pompage est toujours stoppé, le carburateur du groupe Stanley est démonté pour recherche de panne.

La gîte est passée à 20 degrés tribord, aussi je me fais confirmer par le commandant des marins pompiers, que la phase pompage est très sérieusement compromise. [où sont-ils les « H+24 »?] Après nouvel examen de la situation ,j’ observe que le mouvement de carène liquide occupe toute la surface de la cale, nous mettant dans le cas le plus défavorable de perte de stabilité (ce navire n’ayant qu’une seule cale) et considérant qu’un mouvement non prévisible dû à la houle, peut entrainer le chavirage du navire.[J’essaie d’expliquer aux marins pompiers que la perte de stabilité d’un navire diminue avec le carré de la surface liquide et que nous sommes dans le cas le plus défavorable d’un navire à une seule cale!

Aussi j’envisage avec certitude le fait que le navire coulera vers minuit, mais je ne puis prévoir à quel moment il risque de chavirer ! L’enfoncement continue sur l’arrière, l’eau atteint le niveau du faux-pont et sur l’avant, la brèche est immergée d’environ 1.5 à 2 m. Après avoir informé le Mérou de mes observations, il est envisagé une évacuation du navire. Les pompiers assurant le pompage seront transférés sur la Carangue par zodiac.[François, le bosco des « Abeilles » doit se résigner à devoir se faire hélitreuiller pour la première fois, car sa présence dans le zodiac semble créer le seuil de « surcharge » Je profite de la présence sur zone de la vedette Gendarmerie Maritime  pour lui demander de se rapprocher coté tribord afin  d’être parée à intervenir en cas d’homme à la mer et il m’ait répondu qu’il n’est pas question d’approcher la coque du navire afin d’éviter d’éventuelles avaries !!!

Vers 18h15 arrivée du Super Frelon, hélitreuillage du groupe Stanley, du bosco LAI, des deux officiers marin pompiers [laissant le super-frelon en « stationnaire au-dessus du navire, je redescends dans la cale afin de prendre les mesures de période de roulis en fonction de l’envahissement de l’eau dans la cale, observations utiles pour mieux anticiper les phénomènes de chavirages] et moi-même. Dernier survol de la zone avant de faire route vers la DZ de l’arsenal de Toulon où nous débarquons vers 18h45.

 19h30 rencontre au Centre Opérationnel de la Marine  avec l’amiral Habert pour débriefing. C’est toujours le week-end, il n’est donc pas prévu qu’un chauffeur de l’arsenal puisse nous raccompagner à ma voiture laissée à Boulouris, c’est donc un militaire en fin de quart qui se propose de nous ramener dans sa voiture et hors de son service !  20h00 retour vers Boulouris pour récupération de véhicule personnel 21h30  » fin de mission »

J’affirme ce rapport sincère et véritable me réservant le droit de l’amplifier si besoin est.

Marseille le 19/02/2001

L’East-Sea a sombré le 18/02 à 00h00 par 1000m de fond en position N43°25′.5 et E007°01′.47

 Le Commandant Yvon MOUNES est Membre de l’Association MOR GLAZ

Le samedi 29 juin 2024  à 18h00 à la PAM se tenait un vernissage un peu hors du commun, très humaniste. Intitulé « ECLAIREUSES D’HUMANITE, VISAGE DE FEMMES EN MEDITERRANEE ».

 

 

Les positions de MOR GLAZ le 6 octobre 2018/ 14 août 2021 et diverses déclarations sur le net.

Dans le prolongement de ce vernissage le 3 juillet 2024 à 18h30 se tiendra un débat au même endroit animé par François THOMAS Président de SOS Méditerranée.

Jean-Paul HELLEQUIN

Président de l’Association MOR GLAZ

Membre des 500 Personnalités #OnboardAquarius

Le navire Russe « SHTANDART » n’est plus souhaité dans aucun port Français, dommage pour le Commandant de ce navire et de son Equipage, tels des pestiférés !

Aucune Escale ne serait possible, y compris en cas de besoin d’assistance technique, qui sont celles et ceux qui osent et prennent de telles décisions ?

L’Association MOR GLAZ, ne fait pas de politique, (toutes et tous vous le savez) mais, qu’ont fait ces Marins  embarqués à bord de ce Grand Voilier Russe « SHTANDART » ,  des charpentiers pour bon nombre, pour mériter ce bannissement ? L’Association MOR GLAZ trouve cette manière de faire bien triste.

Lorsqu’un organisateur de rassemblements Maritimes s’exprime de la manière suivante  –«  On ne veut pas d’histoire, ni de bâton pour nous faire battre » cela est bien triste pour ces Marins, qui ne sont coupables de rien mais surtout pas de cet abominable conflit !

En cette période électorale, serions-nous tombés dans une xénophobie délirante et manipulatrice ? Pour l’Association MOR GLAZ les fêtes Maritimes doivent être ouvertes à tous les Marins, quel que soit leur Nationalité et le Pavillon du navire !

En février 2024  nous sommes montés à bord du navire Russe « VLADIMIR LATYSHEV » mais aussi sur des navires ou cohabitent des Marins Russes et Ukrainiens, ( 25 mars 2022 et 11 août 2023) quelle leçon de Paix et d’entente !

RAPPELONS : Sans les Marins Russes une partie des navires sous Registre  International  Français resteraient le long du quai !  Les 274.000 Marins Russes et Ukrainiens, représentent quasiment 15% des Marins du Monde ! Plus de 198.000 Russes et 76.000 Ukrainiens recensés, sans eux tout change, la circulation des produits de première nécessité et autres. Cela signifie que ces Equipages sont bien au-dessus des faiseurs de guerre, des pavillons de complaisance, des Armateurs complaisants et autres paradis fiscaux qui savent bien profiter durant cette période difficile, y compris certainement de ces Equipages qui assument et conduisent les navires à bon port ! Pourquoi s’attaquer de manière aussi « ZELEE » à ces Marins, alors que parfois ces mêmes Administrations sont inexistantes ou absentes sur les quais pour soutenir des Marins, contrôler les navires etc…!

Si le « SHANDART » transportait des marchandises jugées nécessaires ces mêmes donneurs d’ordre fermeraient-ils les yeux, comme cela s’est passé durant des mois dans le port de Brest et ailleurs . L’Association MOR GLAZ avait dénoncé  en avril en 2021 un boycott à géométrie variable. -« Le gazole rendait-il aveugle et plus clément ou alors le « gel »,  et l’immobilisation des navires serait-il appliqué selon les biens transportés ? Un flou administratif qui permettrait d’assouplir les consignes ?  « Le pétrolier Russe NS-Point suscitait quelques interrogations : il bat pavillon du Liberia mais est la propriété de la compagnie Russe SCF, filiale de la plus grande Compagnie Maritime Russe dans le transport d’hydrocarbures et partenaire de Total ».

Pour l’Association MOR GLAZ         

Le Président Jean-Paul HELLEQUIN …La Vice-Présidente Laure TALLONNEAU

Le 25 juin 2024 :L’Association MOR GLAZ  est donc satisfaite de la décision prise par le Secrétariat Général de la Mer » ! Monsieur Régis LERAT, n’a pas à se justifier plus que nécessaire, ces Marins de plusieurs nationalités vivent ensemble en Equipage, ils montrent qu’ils sont bien plus intelligents et tolérants que celles et ceux qui essaient de nous convaincre que cela serait impossible ! Ce navire aura dû cependant changer de pavillon, mais ce changement leur permettra d’être présents à Brest, à part quelques Rabat- joie  qui ne seront pas satisfaits par cette décision, nous, nous la saluons

*

Pourquoi la Première activité Mondiale, « ne peut-elle pas » « ne veut-elle pas » « ne se donne-t-elle  pas tous les moyens nécessaires » afin d’être un peu plus humaine envers ces « ses » Marins restés à bord du « DALI »

ce porte-conteneurs tombé en avaries le 16 mars 2024 sur le fleuve « PATAPSCO » à proximité du port de BALTIMORE (Lien: du 4 avril 2024)

L’activité essentielle bien plus que d’autres encore, ne fait pas tout ce qu’elle pourrait pour ces Marins, les maltraitances sont de plus en plus nombreuses à bord des navires, les effectifs de plus en plus réduits, les heures de travail sont largement dépassées, le moral des Marins est en berne, à bord du « DALI » mais aussi à bord de nombreux navires –« allez donc savoir pourquoi » ?

L’Armateur du « DALI » est basé à « SINGAPOUR », le navire bat ce pavillon. Cet Armateur est souvent épinglé pour des problèmes de Contrats de travail étendus, des Conditions de vie pas très respectueuses des Marins, pour nous il est important de le signaler, de le rappeler. Nos inquiétudes sont confirmées par ce qui suit :  quasiment deux  mois plus après la catastrophe, l’Equipage du navire est toujours coincé à bord » ! Pour l’Association MOR GLAZ cette situation est scandaleuse, cela donne une image déplorable des responsables des activités Maritimes et de toutes celles et ceux qui agissent de cette manière !

Les 21Marins, 20 Indiens et 1 Sri-lankais, se trouvent toujours à son bord du « DALI », d’après les informations recueillies, ne seraient pas près de rentrer chez eux, car les investigations se poursuivent. – « Le comble les téléphones de ces Marins ont été confisqué par le Bureau Fédéral d’Enquête (FBI). Ces Marins sont isolés de leurs Familles, de leurs Amis, isolés du Monde. Le DALI va-t-il devenir une galère des temps modernes pour ces 21 Marins, tous ces Marins ont-ils commis des fautes au point d’être punis avec cette sévérité si inhumaine. Seuls les « responsables » de cette catastrophe devront être punis, pas tout un Equipage ! La catastrophe du porte-conteneurs « DALI » est déjà responsable du deuil de plusieurs Familles, d’une catastrophe Sociale, Economique et Environnementale! Ce navire est-il équipé de Sécurité Passive Embarquée ? JLMD Ecologic Group | LinkedIn

-« Le moral des Marins ne peut que chuter ». L’Association MOR GLAZ demande conjointement avec les Syndicats Singapore Maritime Officers’ Union et Singapore Organisation of Seamen’s, la restitution immédiate des téléphones aux Marins « Il faut traiter tous les marins du Monde avec un grand respect » !

Le Gestionnaire du « DALI » reconnait le rôle essentiel de ces Marins à bord, c’est bien de le reconnaître, mais il faudrait peut-être leur accorder un plus grand intérêt dans la durée le temps !

–« Echanger des Milliards de marchandises chaque année sans eux est impossible » !  

L’Association MOR GLAZ soutient toutes celles et ceux qui Militent sur place pour ces Marins.

Pour l’Association MOR GLAZ   Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

 

 

 

 

Dans la nuit du 14 au 15 janvier 2021, le Chalutier « BREIZ » sombrait au large de Port-en-Bessin. Lors de ce remorquage le navire remorqué par un canot de la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) sombre ! Ce naufrage entrainera le décès du Patron du navire de Pêche et de deux Matelots, restés à bord du « BREIZ » durant le remorquage !

L’Association MOR GLAZ avait réagi sur ce drame de la Mer de manière très succincte par respect pour   les Familles endeuillées.

Depuis l’ouverture du procès le 2 avril 2024 au Tribunal Maritime du Havre, comme d’autres nous suivons ce procès avec intérêt, comme d’autres nous attendons le délibéré de ce jugement le 4 juin 2024 !

Dans pareil cas, l’Association MOR GLAZ dont la mission est de défendre les Marins et le Monde Maritime s’efforce de comprendre comment trois Marins ont pu périr dans des conditions aussi tragiques !

Nous essayons aussi de comprendre pourquoi ce Chalutier a pu avoir des dérogations répétées pour pouvoir naviguer, car la première interrogation est bien celle-là ! Comment un tel navire surnommé la baignoire et autres adjectifs peut-il être autorisé à sortir en Mer pour Pêcher ?

Une mauvaise habitude des Affaires Maritimes qui laissent naviguer des navires peu ou pas entretenus, dans ce cas l’Etat du Pavillon n’est pas dans un paradis fiscal. Pour l’Association MOR GLAZ, le début du drame est bien celui-là, laissé naviguer au Commerce ou à la Pêche des navires dangereux pour les Marins et l’Environnement !

L’Association MOR GLAZ souhaite que toute la lumière soit faite et que la vérité soit dite afin que les Familles des Naufragés sachent. L’Etablissement National des Invalides de la Marine, les Services Sociaux et les Assurances jouent leurs rôles au maximum !  -« Les Familles des Naufragés, doivent pouvoir un jour retrouver la paix » ?

Ce drame de la Mer devra aussi mettre en lumière toute la clarté sur ce remorquage :-« Chacun devra répondre à la hauteur de ses responsabilités, et, cela devra peut-être même remettre chacun à sa place » !

-« Le rendu du 4 juin 2024, pour l’Association MOR GLAZ est très attendu, il devra faire toute la lumière , afin d’éviter d’autres drames, pensons à celles et ceux qui restent et qui devront vivre avec ces souvenirs » !

L’Association   MOR GLAZ soutient dans sa peine la Famille des naufragés en espérant qu’elles puissent un jour retrouver la paix !

 Liens19 janvier 2021   : 10 janvier 202315 janvier 2023 

Pour l’Association MOR GLAZ     Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Les Associations MOR GLAZ et du Remorquage dénoncent une fois de plus le réflexe de certains armateurs de délocaliser les arrêts techniques de leurs navires à l’étranger sans état d’âme…..

Le 15 février 2024, deux Fédérations Syndicales allaient à l’abordage afin de dénoncer l’arrêt technique du Remorqueur « Abeille MEDITERRANEE » dans un Chantier de Réparation Navale Tunisien.

La Direction Générale de la Société Maritime « Les Abeilles INTERNATIONAL » explique tant bien que mal que cette démarche ne serait que consultative : – « de qui se moque-t-on » ?

Les Associations ne peuvent pas être d’accord avec de telles investigations « des délocalisations » vers des Chantiers implantés hors de France, chacun connait les Missions de ces navires emblématiques depuis août 1978. Le Remorqueur « Abeille Méditerranée » et les autres navires de la Flotte hormis le supply « Abeille HORIZON » sont affrétés à plein temps par l’Etat Français. Certaines années plus de 90% du Chiffre d’affaires provient de la poche du Contribuable, pour des Missions essentielles.  Effectuer l’arrêt technique du Remorqueur dans un Chantier Etranger est, n’avoir aucun respect pour l’Etat Français et les Contribuables !

Les Associations précitées dénoncent depuis des années cette idée de vouloir   délocaliser les arrêts techniques des navires souvent financés par les contribuables -« rappelons si cela est nécessaire que le Chiffre d’affaires de la Société Maritime « Les Abeilles INTERNATIONAL » est pour plus de 90% financé par les Contribuables. Rappelons « aussi » que la Société perçoit des aides importantes de l’Etat Français, comme d’autres Armateurs sans scrupule qui se gavent d’aides sans aucun retour. D’après ce qui nous est rapporté, les arguments de la Direction Générale des « Abeilles » sont pour nous qui connaissons bien l’entreprise et son Histoire « irrecevables » « incohérents » ils sont justes dans l’air du temps -« aller vers le moins coûteux et tant pis pour le reste, y compris pour les conditions des Salariés qui devront effectuer ces travaux »!

Mais, un changement de cap est possible, la Société Maritime « Les Abeilles INTERNATIONAL » est depuis peu dans le giron du Grand Groupe Maritime « BOLUDA » que nous connaissons depuis longtemps ! –« des Gens Sérieux par ce que nous savons » !

Dès le 5 décembre 2023 les Associations, avaient souhaité sans le citer nommément que le Groupe Maritime « BOLUDA » reprenne la barre des « Abeilles » ce souhait nous l’avions réitéré dans plusieurs communiqués de presse. Nous espérons pouvoir compter sur les Dirigeants de « BOLUDA » afin qu’ils fassent effectuer les arrêts techniques des Remorqueurs de haute Mer dans des Chantiers Français, un juste retour !    

 

Pour les Associations MOR GLAZ et du Remorquage, tous les arrêts techniques de ces Remorqueurs doivent être effectués en France, les raisons sont multiples, mais, aussi par respect pour les Financeurs et les Utilisateurs, n’ouvrons pas plus que nécessaire les écluses de la mondialisation ! .

 

Pour l’Association MOR GLAZ et du Remorquage

Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Nous avons la douleur de vous annoncer le décès de Maître Michel QUIMBERT.

 

Michel avait adhéré durant plusieurs années à l’Association MOR GLAZ, il reconnaissait notre militantisme, nos engagements communs contre les navires poubelles et autres sujets Maritimes mettant en danger l’environnement et les Marins !

Nous pouvons écrire que le Monde Maritime est endeuillé, Michel m’avait été présenté la première fois par mon Ami Roland ANDRIEU, puis à plusieurs reprises par les Dirigeants du Groupe Maritime  BOURBON !  Maître QUIMBERT était impressionnant par sa voix, ses « ces » gestuelles, Avocat Maritimiste de talent. Souvent nous avions croisé le verbe, mais, pour celles et ceux qui connaissaient Michel QUIMBERT, une banalité du quotidien !

Inscrit au barreau de Nantes depuis plus de cinquante ans.  L’avocat au franc-parler était spécialisé en droit maritime, aérien et des affaires. Un défenseur de notre Activité, il a largué les amarres trop tôt !

Maître QUIMERT était présent partout où il pouvait servir les causes des Marins.

Nous adressons nos plus vives condoléances à ses Proches, aux Membres du Cabinet, Avocats, Secrétaires et autres Personnels.

Michel, espérons que cet embarquement t’amènera vers un quai sur lequel t’attendront tes Amis, ceux du Monde Maritime mais bien d’autres encore. Merci pour ce que tu as réalisé pour notre Communauté celle à laquelle tu appartenais depuis des décennies.

Pour l’Association MOR GLAZ    Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Le Fleuron de la Flotte Océanographique en arrêt technique en Pologne !

 

 Le Pourquoi pas ?  navire « Amiral » de la flotte Océanographique Française en arrêt technique du mois de novembre 2024 au mois d’avril 2025 ! C’est plutôt une bonne nouvelle, mais, pour un chantier naval Polonais.  Le navire deviendra certes plus vert, plus moderne, répondra aux normes souhaitées !

L’Association MOR GLAZ regrette que la Direction de la Flotte Océanographique Française n’ait pas trouvé un chantier Français pour réaliser l’arrêt technique du Fleuron de sa Flotte qui va s’élever à plus de 25 Millions d’euros d’après les prévisions.

Un beau cadeau au chantier Polonais, ce n’est pas une première ( 3 février 2015) pour cet Armement que nous avons plutôt pour habitude de mettre en avant !

L’Association MOR GLAZ connait déjà le discours, vraisemblablement le même que celui du Dirigeant d’Orange Marine, de la Brittany Ferries et de bien d’autres encore, pour lesquels  la construction, les entretiens et la déconstruction des navires dont ils ont les responsabilités restent le moins disant Social.  –« Seul notre argent, subventions et autres aides les intéressent » . Surtout pas les chantiers Français même lorsque cela est possible !  Le seul critère le prix, lorsque les arguments sont aussi légers, nos oreilles devraient-elles tout entendre et accepter, non !

Cet arrêt technique est programmé en partenariat avec la Marine Nationale. A quand la construction de nos Frégates et autres navires stratégiques en Chine ou ailleurs !

Pour l’Association MOR GLAZ il y a de quoi s’étrangler : toutes ces décisions sont contradictoires et dénouées de bon sens, déconcertantes , alors que nous entendons ici et là qu’il faudrait redynamiser notre pays pour son indépendance !

Le navire Français de recherche Océanographique Pourquoi pas ?  appartenant à 100% à l’Etat en arrêt technique en Pologne ! Ubuesque et pourtant c’est bien confirmé et annoncé, qui s’offusque ? Un faux bon plan, une bonne mauvaise idée, une de plus, nous avons tout d’abord cru à une mauvaise blague. Après quelques contacts, la fausse mauvaise idée nous était confirmée par des Personnels de l’Armement GENAVIR , aucunement  surpris par cette décision, devenue une banalité, une habitude.

L’Association MOR GLAZ  constate comme trop souvent, qu’il y a un « abîme » « la Fosse des  Mariannes »   entre les déclarations et les pratiques de nos responsables Politiques, qui dans cette décision aurait pu « du » intervenir.

L’Association MOR GLAZ  constate, avec amertume, la timidité des uns et des autres à s’exprimer librement, sur le moins disant Social au sein de l’Union Européenne. Comment est-il possible de laisser partir des Contrats comme celui-là PAYES PAR LE CONTRIBUABLE  vers des chantiers qui ne pratiquent que le moins disant Social, et tarifaire mettant tôt ou tard en difficulté nos chantiers ?

Cette fois encore nous déplorons cette initiative qui ne glorifie pas les décisionnaires !

Pour l’Association MOR GLAZ       Le Président Jean-Paul HELLEQUIN