Quel avenir pour le « rafiot » GRANE et ses passagers aventuriers, au fait que sont-ils devenus depuis leur arrivée dans la Base Navale ?

 

 

 

L’Association MOR GLAZ souhaite au Préfet Maritime de l’Atlantique l’Amiral Jean-François QUERAT qui prend ses nouvelles fonctions le 1er septembre 2023 bienvenue à la pointe Bretonne. Pour l’Association MOR GLAZ, cette affectation pour un Amiral est certainement, la plus honorable qui soit, mais aussi l’une des plus convoitées, enviées, la plus exposée aussi. Il doit se sentir tellement responsable de la Sécurité Maritime et de celle de tous ces Marins qui croisent sur la large zone dont il a autorité. Nous le saluons avec respect, le Préfet Maritime de l’Atlantique est le Préfet de la Nation qui gère le plus grand territoire avec peu de moyens ! L’Association MOR GLAZ réitère la demande de moyens supplémentaires sous l’autorité du Préfet Maritime de l’Atlantique. La large zone du Golfe de Gascogne manque de moyens face à un accident Maritime.

Le 18 août 2023, le Remorqueur Abeille BOURBON au mouillage à Ouessant était envoyé par la Préfecture Maritime de l’Atlantique porter assistance au « Remorqueur » GRANE âgé de 71 ans. Ce Remorquage, ce sauvetage est passé sous les radars médiatiques et pourtant, il s’agit d’un vrai sujet Maritime. Combien de vieux rafiots « poubelles » comme celui-là passent et repassent devant notre littoral sans jamais être importunés. Des moyens sont insuffisants pour tous les prendre, des moyens inappropriés qui laissent les mailles du filet grandes ouvertes !  

Ce « GRANE » avait attiré l’attention d’un Cargo à quelques dizaines de Milles au nord d’Ouessant, le Commandant de ce navire a peut-être sauvé ces deux occupants et évité un naufrage et une pollution (tout navire qui sombre pollue).

Ce navire battant pavillon Suédois ou Guyanais (à définir) armé à la plaisance avec un certificat qui reste lui aussi à définir (plaisance ou pas) est occupé par deux Personnes un Hollandais de 69 ans propriétaire du rafiot, et un Marocain. Comment ces deux aventuriers ont-ils pu quitter la Base Navale peut-être même la France en laissant après eux ce qui deviendra rapidement un engin flottant. Souvenons-nous des Marins du cargo « OCEAN JASPER » et de la cavale de son Equipage qui eux aussi s’étaient échappés de la Base Navale en laissant derrière eux leur navire.

Pour l’Association MOR GLAZ, le nouveau Préfet Maritime doit régler cette situation au plus vite. L’Association MOR GLAZ  lui demande de ne pas laisser repartir ce rafiot.

Pour l’Association MOR GLAZ de laisser appareiller une telle coque serait un scandale, un comportement « ubuesque » nous le dénonçons pour la énième fois, la politique Maritime Européenne est  incohérente et dépassée, à plusieurs milles Nautiques des envolées lyriques.

Dès l’arrivée du rafiot à quai, les deux occupants ont été hospitalisés, puis se seraient volatilisés les Autorités Françaises auraient perdu de vue les deux aventuriers qui auraient quitté l’Hôpital et depuis que sont-ils devenus ?

Pour l’Association MOR GLAZ      Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Retour à Brest de l’Abeille Flandre : ils se souviennent des grands moments du remorqueur Article réservé aux abonnés Par Stéphane Jézéquel Le 29 septembre 2022 à 17h49

L’Abeille Flandre revient à Brest, vendredi 29 septembre, pour y être déconstruit. Ceux qui ont œuvré à bord du remorqueur emblématique ou côtoyé ses marins se souviennent.

Acteur incontournable de la sécurité dans le rail d’Ouessant pendant 25 ans, le remorqueur Abeille Flandre revient à Brest vendredi 30 septembre en vue de sa déconstruction. (Photo d’archive Eugène Le Droff)

L’Abeille Flandre revient ce vendredi 29 septembre à Brest, après un dernier voyage depuis Toulon. Pendant 25 ans, le remorqueur a assuré la sécurité du rail d’Ouessant. Beaucoup auront la gorge serrée, ce vendredi matin, quai Malbert, et se remémoreront les grands moments.

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Jean Bulot, capitaine emblématique

Pour le charismatique capitaine de l’Abeille Flandre, Jean Bulot, difficile de choisir un souvenir précis du bateau. « Il y a quand même la nuit où nous nous sommes portés à la hauteur de l’Alcor, un chalutier pêche arrière de Concarneau malmené dans des creux de plus de 15 m et force 12 à l’anémomètre. On a été bien secoués cette nuit-là, mais ce n’était rien à côté des marins qui étaient restés à bord et qu’on a ramenés à bon port à Brest. » Il se souvient : « J’avais des gars extraordinaires qui ne rechignaient jamais. Je les revois régulièrement batailler sur la plage arrière. Des images qu’on n’oublie pas ».

Jean Bulot a longtemps été capitaine de l’Abeille Flandre. (COR/Le Télégramme)

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Jean-Paul Hellequin, LE cuisinier de Landerneau

Jean-Paul Hellequin, syndicaliste et président de l’association Mor Glaz, est indissociable de l’histoire du remorqueur. Il animait « l’une des plus belles tables de Brest ! », disent encore les marins sur le port. Olivier de Kersauson ou Hervé Hamon peuvent attester qu’on mangeait plus que correctement à bord de la Flandre. Il fallait surtout soigner l’équipage toujours affamé dans le très gros temps. En véritable artiste des chaudrons, Jean-Paul Hellequin a joué de ses gamelles qu’il laissait mijoter par force 12 ! L’accueil des familles et des dizaines de milliers de visiteurs, au cours des portes ouvertes, a inscrit le navire dans le paysage brestois.

Jean-Paul Hellequin. (Photo archives Le Télégramme)

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Thierry Le Cerf, nettoyeur de machine devenu pilote de ligne

La Flandre a forgé des destins incroyables. Thierry Le Cerf embarque sur la Flandre à à peine 18 ans comme nettoyeur à la machine, au plus bas de l’échelle. Il passe second mécanicien avant de quitter les Abeilles pour devenir… pilote chez Air France ! « L’un de mes commandants de l’époque sur la Flandre nous avait raconté son expérience de pilote. Je suis devenu commandant de bord sur moyen et long courrier. »

Thierry Le Cerf, de l’Abeille Flandre à Air France (Photo Thierry Le Cerf)

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Bernard Perrot, LE bosco de Portsall 

Parmi les boscos qui ont marqué l’histoire des Abeilles, il y a le Portsallais Bernard Perrot, bien sûr ! Pas du genre à se mettre en avant, celui qui a officié dix ans à bord de ce remorqueur se souvient de « branlées mémorables » dans une ambiance d’équipage inoubliable. Il regrette que ce « bon navire, très bien construit » parte à la casse. « C’est dommage, son moteur doit encore tourner comme une horloge ! » Celui qui a officié comme bosco pendant une quinzaine d’années sur les Abeilles (la Languedoc et la Provence également) n’oubliera pas les copains bondissant sur le pont, entre deux déferlantes…

Hervé Hamon, l’écrivain résidant

Le commandant Charles Claden l’appelait à Paris : « Demain, va y avoir du temps pour toi ! ». Hervé Hamon sautait dans l’avion pour Guipavas puis pour Ouessant et rejoignait La Flandre. Entre 1997 et 1999, l’écrivain a multiplié les embarquements dans la tempête pour raconter la vie des équipages, la mer déchaînée, les manœuvres millimétrées. « 18 m de creux devant l’île Keller, face à Ouessant, ça ne s’oublie pas. » Le visage des marins, « des artistes dans leur domaine », non plus. « Beaucoup nous ont quittés. C’est surtout à eux que je pense aujourd’hui. »

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Christian Munier, ancien directeur général des Abeilles

« C’est le remorqueur sur lequel nous avons, de loin, le plus communiqué ! Il a fait connaître au grand public le métier des Abeilles avec la phrase qui l’a rendu célèbre : « Le bateau qui sort quand les autres rentrent ». C’est véritablement le bateau qui a matérialisé le désir de protection des côtes et du littoral français. Les équipages ont été remarquables, sous la direction de deux commandants qui ont marqué de leur empreinte ce bateau. Jean Bulot et Charles Claden, dans deux styles radicalement différents, mais les deux avec une redoutable efficacité. »

 

À lire sur le sujetCharles Claden. Vie de tempêtes

 

Jean-Jacques Augier, ancien président des Abeilles de 1991 à 1996

« C’était toujours un plaisir de venir à Brest rencontrer l’équipage. Je n’ai jamais participé au moindre remorquage mais passé d’excellents moments à quai. Jamais mangé de plateaux de fruits de mer ni d’huîtres aussi délicieuses que sur l’Abeille ! Le commandant Bulot a clairement renforcé le côté emblématique des Abeilles. C’était la noblesse du métier, un sens aigu de responsabilité et d’efficacité sur l’eau, avec des équipages qui savaient se préparer et gérer au mieux les temps faibles, à quai, pour donner le maximum le jour J. »

 

Laurent Mérer, préfet maritime de l’Atlantique de 2004 à 2006

« Ma première prise de contact opérationnelle avec la Flandre remonte au 30 octobre 2001 autour du naufrage du Ievoli Sun. » Alors préfet maritime de la Manche, il travaille pour la première fois aux côtés de Charles Claden qui commande le remorqueur. Alors qu’il est nommé préfet maritime de l’Atlantique en 2004, Laurent Mérer dispose de cet outil exceptionnel pour régler les situations urgentes autour du rail d’Ouessant. « C’est un outil formidable pour le préfet maritime, avec un délai d’appareillage minimum, des équipages entraînés et spécialement dédiés au remorquage, des gars vraiment talentueux… Une assurance et un navire emblématique indéniables ! »

Laurent Mérer, préfet maritime de l’Atlantique de 2004 à 2006. (L. Mérer)

Le cargo «  FREMANTLE HIGHWAY » en feu au large des Pays-Bas est bien arrivé sous  remorque au port d’EMS aux Pays Bas ! 

L’Association MOR GLAZ a eu raison de faire confiance aux Sauveteurs

Ainsi en a décidé le Ministre NEERLANDAIS des Infrastructures et des Eaux, Monsieur Mark HARBERS le mercredi 2 août 2023, belle et heureuse initiative.

Le port se trouve situé à 35 Milles Nautiques (64 kilomètres)  de la position où se trouvait « FRAMENTLE HIGHWAY ».

Le port d’EMS a les infrastructures portuaires, appropriées et nécessaires pour recevoir ce navire ! En accueillant ce navire, ce port tient à démontrer son savoir-faire, ainsi que les Autorités  et Administrations portuaires !

Une volonté de ne pas le laisser sombrer ou pis encore d’Océaniser  ce navire !  L’Association MOR GLAZ retiendra cette volonté de ne pas laisser sombrer le navire, tous les pays n’adoptent pas cette attitude. –« un bien pour la Faune et la Flore, une Image positive du Transport Maritime, des Marins et des Sauveteurs » !

Les leçons à en tirer : -« Attention à ce type de navire qui reste très dangereux.

Ces navires doivent avoir des Equipages performants, bien formés  en nombre suffisant.

Ces navires doivent être en bonne état, très contrôlés au moment du départ, et avoir un plan de chargement des plus rigoureux, chaque chose à sa place.

Ces navires doivent impérativement être équipés de Sécurité Passive Embarquée (remorque de secours qui pourrait être larguée avant l’abandon du navire, et forcément du For System JLMD qui serait bien utile lorsque le navire sera amarré.

Une des voitures électriques à bord pourrait être à l’origine de l’incendie, qui s’est déclenché dans la nuit du 25 au 26 juillet. Plus difficiles à éteindre, les feux de voitures électriques préoccupent le secteur du Transport Maritime après plusieurs incendies majeurs. Il faut donc rester vigilant, que l’Organisation Maritime Internationale (OMI), Armateurs, Assureurs, Sociétés de Classification, Chargeurs et autres Acteurs du secteur s’y intéressent sérieusement. L’Association MOR GLAZ attend le rapport d’expertise avec une certaine impatience !

Cette fois la Faune et le Flore s’en sortent, mais qu’en sera-t-il la prochaine fois. Bon courage aux Personnes qui devront prendre en charge ce navire à quai. Que sont devenus les Marins blessés lors de cet incendie, qu’ils retrouvent rapidement un embarquement après un peu de repos ?

 Pour l’Association MOR GLAZ       Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Le vendredi 28 juillet 2023 les Sauveteurs sont montés à bord du « FREMANTLE HIGHWAY » peut-être le pire sera évité pour la Faune et la Flore.

 

A thermal camera shows the cargo ship Fremantle Highway, on fire at sea on July 26, 2023. Coastguard Netherlands/Handout via REUTERS 

navire roulier en feu depuis le mardi 25 juillet peut-être le pire sera évité pour la Faune et la Flore. Il se trouve environ à 8,6 Milles Marins  de l’île de TERSCHELLING située au nord des Pays-Bas.

Sous Remorque le navire est maintenu stabilisé à l’écart du trafic Maritime, mais, tant que le navire ne sera pas au mouillage ou à quai la situation reste inquiétante. –« Faisons confiance aux Sauveteurs qui ont réussi à passer une remorque plus approprié, et plus robuste que la première ».

This handout photograph released on July 27, 2023 by the Dutch coastguards,  –

Ce navire transportait 3783 voitures neuves dont 498 voitures électriques. D’après les informations un de ces véhicule électrique serait la cause de ce dramatique  incendie. Après avoir contacté quelques Marins navigants à bord de ferries, ces véhicules sont particulièrement surveillés, et les recharges des batteries interdites durant leur présence à bord et de plus est durant les traversées.

L’Association MOR GLAZ salue les Armateurs  particulièrement attentifs à ce danger existant. La Compagnie Maritime Norvégienne « HAVILA KYSTRUTEN » elle va beaucoup plus loin que la surveillance, et a interdit les voitures électriques, mais aussi les hybrides et les véhicules à hydrogène sur plusieurs de ses ferries.

  Cette règle va-t-elle se généraliser chez tous les transporteurs ? « Tout navire qui sombre pollue forcément ». C’est pourquoi, ce navire peut désormais être remorqué rapidement, éloigné de la route maritime, mis en sécurité et ramené au port pour y être mis à quai dès que possible.

L’expertise sera importante, et toute la lumière devra être faite  sur ce drame.  Un Marin est décédé, plusieurs sont blessés ! L’enquête doit être menée par des Inspecteurs indépendants et sérieux. Sachons tirer des conclusions afin d’éviter d’autres drames de ce genre. L’Etat du pavillon du navire le Panama, l’Armateur, les  Assureurs et autres  devront  coopérer. Restera également à évaluer les pollutions atmosphériques et aquatiques dues aux fumées toxiques et aux rejets à la Mer des eaux d’extinction de l’incendie !  

D’après certains spécialistes, pour éteindre une voiture électrique en feu, il faudrait  environ 11.000 litres d’eau. Pour les véhicules à essence et diesel, il ne s’agit que de 1600 à 2000 litres d’eau. Cette quantité d’eau peut entraîner une gîte (c’est-à-dire une inclinaison transversale qui peut lui être fatale) extrêmement importante du navire, si elle ne pouvait pas s’écouler ou être pompée. Parallèlement, une seule voiture en feu est à peine accessible dans un pont de voitures complet, raison pour laquelle seul un unique système d’arrosage pourrait combattre l’incendie.

Bon courage et réussite aux Sauveteurs désormais responsables de cette coque !

Pour l’Association MOR GLAZ    Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

 

Un Marin est décédé à bord du navire type roulier (RoRo)  le « FREMANTLE HIGHWAY » et 16 autres Marins ont été  blessés en luttant contre un incendie qui s’est déclaré à bord.

Tous les Marins au nombre de 23 ont tous été évacués du navire, dans des conditions très difficiles pour certains, qui se seraient jetés par-dessus bord !

L’Association MOR GLAZ adresse toutes ses condoléances les plus sincères aux proches du Marin qui a perdu la vie et bon rétablissement aux autres Marins. Les Marins du Monde pratiquent tous à des niveaux différents un métier dangereux, celui de Marin. Le navire se trouve à 20 milles nautiques au large de l’île d’AMELAND située dans la Mer des WADDEN, au nord des Pays-Bas.

Le navire « FREMANTLE HIGHWAY »  IMO n° 9667344 battant pavillon du Panama transportait près de  3000 véhicules. L’Armateur est Japonais   :   Shoei Kisen KK (Shoei Kisen Kaisha Ltd) est propriétaire de  plus de 150 navires. !

-« Pauvres Marins, pauvres Mers et Océans, un drame, une pollution de plus. Cette Région fut déjà souvent polluée : »perte de conteneurs et naufrages, ces navires du type Roulier (RoRo)   sont des navires dangereux, ils ne transportent pas que des véhicules neufs, ce sont de grands garages flottants propulsés, la sécurité  à bord de ces navires doit être particulièrement pointue et toutes les conditions de préventions d’accidents optimales ! Le plus redouté est comme pour tous les navires l’incendie et la voie d’eau et plus particulièrement encore sur ces navires ! Chaque fois, ce sont des Marins qui meurent, ou qui sont traumatisés. Les Océans quant à eux  subissent les agressions de divers produits polluants et bien plus encore lorsque le navire sombre…..

-« Car tout navire qui sombre pollue forcément ».

Le moindre mal, si ces mots peuvent être écrits,  dans cette dramatique situation  serait que le navire puisse être remorqué vers une zone refuge puis ramené dans le port le plus proche pouvant l’accueillir et faire ainsi toute la lumière sur ce drame Maritime.

Pour l’Association MOR GLAZ, il faut éviter à tout prix le naufrage, la Mer en a assez de digérer tous ces déchets et autres pollutions !

L’Association MOR GLAZ félicite les Marins du « FREMANTLE HIGHWAY » qui ont essayé d’éteindre en vain cet incendie, certainement dans de pénibles et dangereuses conditions, les sauveteurs et les garde-côtes Néerlandais et toutes les personnes investies pour sauver les Marins et maintenant le navire afin  d’éviter des collisions dans cette zone très fréquentée !

Courage aux Familles des Marins qui étaient embarqués à bord de ce navire, que l’enquête révèle toute la vérité sur cet incendie qui permettra d’en éviter d’autres. Le pire serait de mettre en danger d’autres Marins et la Mer !

Si ce navire devait sombrer, ce qu’il faut éviter :-« il n’est pas équipé de la Sécurité Passive Embarquée for system JLMD,  ce qui est dommage.     

 Pour l’Association MOR GLAZ      Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Objet : dumping Social sur le Transmanche :  s’unir est une priorité afin de faire sombrer ces pirates du transport Maritime ici et ailleurs.

L’Association MOR GLAZ est toujours très attentive à ce qui se passe dans le transport Maritime International et forcément au plus près de chez nous !

Trop souvent les Activités Maritimes sont pilotées par des dirigeants « invisibles »  dont les Sociétés sont sagement installées dans des paradis fiscaux (qui abritent ces fameux pavillons de complaisance qui permettent d’échapper à toutes les règles de la concurrence et notamment Sociales.  Les premières victimes, les Marins du Monde, ces Marins sont traités trop souvent comme des sous-Hommes (documentaire sur le front du 16 janvier 2023).

Aux Assises Citoyennes de la Mer et du Littoral qui se tenaient  à Brest le 1er  décembre 2022 lors d’une table ronde, le Président de la Brittany Ferries (BAI)  Jean-Marc ROUE explique que la situation des Marins du cargo « CAPTAIN TSAREV » resté bloqué à Brest plusieurs années avait été pour lui le déclencheur des situations ubuesques et scandaleuses des Equipages et jusqu’où pouvait aller le dumping Social (documentaire « en rade » tourné lors de cet abandon !

Cet Armateur/ Paysan,  dirige la Société qui arme ses navires sous pavillon Français 1er Registre, il tient bon la barre de la Société Maritime qui permet les échanges et les évasions !

La Brittany Ferries (BAI)  est la Société Maritime Française qui emploie le plus grand nombre de Personnels Navigants Français, cette particularité, cette volonté ne peut que satisfaire et être partagée par l’association MOR GLAZ. Nous ne sommes pas toujours d’accord avec cet Armateur et ses façons de procéder, mais, cette fois la lutte est commune, une alliance obligatoire, pour les Marins, la Bretagne, la Normandie et plusieurs secteurs de notre économie.-« Prenons tous le même cap sous le même pavillon ».

Laisser ces « pseudo-armateurs » s’installer serait dangereux, dangereux pour tous les Personnels de la BAI mais pas uniquement, ne laissons pas ces pirates du transport Maritime couler le pavillon Français et ses Marins.

L’Association MOR GLAZ tire sans relâche contre la complaisance sur le transmanche et ailleurs, des positions claires et sans ambiguïté  les 24 août et 10 octobre 2022 etc..

Le dumping Social est la vague scélérate  qui risque à tout moment de faire giter puis sombrer les Sociétés Maritimes, de laisser définitivement les Marins sur le quai, car ne soyons pas dupes, les navires eux repartiront tôt ou tard.

Les Salariés et les Armateurs concernés unis comme un Equipage, dans un Monde qui change, en pleine mutation, certains changements,  habitudes peuvent surprendre, cela a déjà permis de gagner certains « combats ». L’Association MOR GLAZ sait appliquer parfois ces manières de faire, ces méthodes. L’Association MOR GLAZ  a appris depuis longtemps lors de ses nombreux « abordages » Sociaux  pour les Marins et les Activités Maritimes qu’il faut sauver le navire et l’Equipage !

Le 9 juin 2024 les Elections des Députés Européens : des mois de débats, sachons ensemble côte à côte mettre l’objet de ce communiqué au centre des débats ! Mais, ne soyons pas naïfs, « –Comment pouvoir compter sur des Elus qui laissent les Etats créer leur propre pavillon si près de la complaisance ?

–« Comment faire confiance dans ces conditions à celles et ceux qui auraient pu aider les activités Maritimes et les Marins ? –« Il y a quelques mois l’Action de l’Etat en Mer a affrété deux vieux navires sous pavillon du Panama et Danois afin de secourir les Migrants dans le Pas-de-Calais,  -« attention aux belles phrases et aux envolées lyriques » ! –« Sachons lancer la Touline dans la même direction » ! 

Pour l’Association MOR GLAZ   Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Enquête de Maïa Courtois et Simon Mauvieux pour le journal « Médiapart » sur les moyens mis en place dans le détroit du Pas de Calais afin de venir en aide aux Migrants.

MOR GLAZ le 15 juin 2023

Migrations Enquête

Dans la Manche, l’État sous-traite le sauvetage d’exilés à une société privée

Le ministère des armées a signé un marché avec l’entreprise SeaOwl, qui fournit, depuis le printemps, deux bateaux pour des missions de sauvetage au large de Dunkerque et de Calais. Une première. D’après nos informations, des questions émergent autour de la formation des équipages et des performances des navires.

Maïa Courtois et Simon Mauvieux

27 juin 2023 à 11h30

Accosté à un quai du port de Dunkerque, l’Esvagt Charlie se remarque de loin. Sa coque rouge de 40 mètres de long sur laquelle sont inscrits les mots « RESCUE ZONE » ne laisse aucun doute : il s’agit de l’un des deux nouveaux moyens de sauvetage déployés par la France dans la Manche. Sur le pont, quatre marins s’activent, avant de se murer dans le silence à la moindre question. La capitaine renvoie vers la préfecture maritime. Tous ont l’ordre de ne pas parler à la presse.

Les deux marchés conclus en mars et en avril 2023 entre le ministère des armées et l’entreprise SeaOwl, qui fournit ces bateaux et leur équipage, sanctionnent en effet de pénalités financières toute communication sans « accord préalable de l’autorité maritime ». Ce marché public est une première : jamais l’État français n’avait lancé d’appel d’offres en direction du privé pour une mission entièrement dédiée au sauvetage d’exilé·es.

Depuis 2019 et l’augmentation du nombre de passages par la mer, la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord coordonne en effet les opérations de sauvetage avec les moyens de la marine nationale, des douanes, de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), de la gendarmerie maritime ou des Abeilles, ces remorqueurs destinés aux bateaux de marchandises ou ferries. Parmi tous ces acteurs, seule la SNSM, une association d’utilité publique, est exclusivement dédiée  au sauvetage et composée de sauveteurs bénévoles.

En optant pour une société privée, l’État montre son incapacité à mobiliser ses propres moyens. « Dans le Pas-de-Calais, tout le système a été conçu pour le sauvetage des biens et des gros bateaux. Jamais personne n’a vu venir la question de la mort massive en mer », analyse Vincent Guigueno, historien spécialiste des enjeux maritimes et conférencier à Sciences Po Paris.

Deux bateaux ont ainsi été affrétés par SeaOwl : l’Esvagt Charlie, depuis début avril à Dunkerque ; et l’Apollo Moon, depuis début mai à Calais. Coût du marché, d’après nos informations : 4 millions d’euros par an pour chaque bateau, renouvelable au bout de quatre années.

Rachetée en 2021 par l’homme d’affaires Walter Butler, SeaOwl est spécialisée dans les technologies de défense maritime (drones flottants armés, surveillance, navire d’entraînement pour la marine) et propose des services de sécurité pour des plateformes offshore en Asie, en Afrique ou au Moyen-Orient.

Quand on fait les choses dans l’urgence, on fait n’importe quoi, n’importe comment.

Jean-Paul Hellequin, porte-parole des marins CGT du Grand Ouest

Ce recours au privé a été annoncé en décembre 2022 par la première ministre Élisabeth Borne, après qu’un naufrage a fait 27 morts et quatre disparus à la fin 2021, et dans la foulée de révélations du Monde sur l’attitude, ce jour-là, de certains militaires du centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) de Gris-Nez – sept militaires ont depuis été mis en examen pour « non-assistance à personne en danger ».

Mais si les spécialistes du monde maritime interrogés saluent le renforcement du dispositif de sauvetage, les interrogations se multiplient quant à l’efficacité opérationnelle des deux navires de SeaOwl, à l’heure où la capacité des embarcations d’exilé·es augmente jusqu’à 40 voire 60 personnes. « Il fallait vite mettre quelque chose en place. Sauf que quand on fait les choses dans l’urgence, dans le domaine du sauvetage, on fait n’importe quoi, n’importe comment », expose Jean-Paul Hellequin, marin à la retraite, porte-parole du syndicat des marins CGT du Grand Ouest et président de l’association de défense des marins Mor Glaz.

Ainsi, à l’arrivée de l’Esvagt Charlie, à la mi-avril, « il y avait zéro personne formée à bord », témoigne sous couvert d’anonymat l’un des membres d’équipage. « Il n’y en a pas un qui ait de l’expérience dans ce que ce bateau est censé faire : sauver beaucoup de gens à la fois. » À bord, ils sont six marins recrutés par SeaOwl, à alterner tous les quinze jours avec une autre équipe.

En plus de ces marins, les navires embarquent en permanence « des agents de sécurité, ni marins ni secouristes ». Embauchés eux aussi par SeaOwl, il s’agit d’« une équipe dite de protection, composée de trois personnes », confirme le secrétariat général de la mer, organe interministériel dirigé par l’ancien préfet de police de Paris, Didier Lallement, sous l’autorité de la première ministre. Mission : « Aider à prendre en charge et gérer les naufragés ».

Pas de formation en sauvetage de masse prévue dans l’appel d’offres

Mais avec quelle formation ? « Leur métier est la sécurité, ils ne sont pas là pour prendre soin… Ils sont là pour fouiller les naufragés, fustige le marin déjà cité. Cela relève d’un fantasme entourant ces gens qui traversent, comme s’ils pouvaient représenter un danger. » « Le cas échéant, [cette équipe] est en mesure de protéger l’équipage », soutient le secrétariat général de la mer.

Le cahier des clauses, consulté par Mediapart, reste vague quant aux exigences de formation de l’équipage. « Il n’existe pas de formation institutionnelle en matière de sauvetage de masse définie par l’organisation maritime internationale. Cela ne pouvait donc pas être intégré dans les prérequis de l’appel d’offres », justifie l’équipe de Didier Lallement. En renvoyant la balle au titulaire du marché : « Il [lui] appartient de prendre les dispositions requises pour que ses navires soient en mesure de réaliser la mission ordonnée dans de bonnes conditions. »

Pourtant, des formations sont organisées depuis janvier 2022 auprès de plusieurs administrations intervenant dans la Manche, comme la marine, les douanes, les affaires maritimes… Elles sont délivrées par Arnaud Banos, formateur pour la SNSM, l’une des rares personnes à pouvoir former au sauvetage de masse en France. Directeur de recherche au CNRS et sauveteur auprès d’ONG en Méditerranée, Arnaud Banos affirme avoir été contacté « début juin » par la préfecture maritime afin de former les équipages de SeaOwl. Mais aucune date n’a pour l’instant été fixée.

L’Esvagt Charlie est déjà intervenu sur quatre opérations de sauvetage (38 personnes le 18 mai, 17 dans la nuit du 27 au 28 mai, 45 le 12 juin, et 54 dans la nuit du 20 au 21 juin), et les semaines continuent donc de défiler sans équipage formé. « Le jour où un naufrage avec quelque chose de grave se passe, ça va être le gros merdier », craint un marin.

« Les opérations de sauvetage impliquant des dizaines de naufragés sont très complexes à mener et mettent en danger aussi bien les naufragés que les équipages », complète Arnaud Banos.

Un vieux navire censé jouer les ambulances

Par ailleurs, pour plusieurs experts interrogés, les caractéristiques techniques des bateaux ne sont pas à la hauteur des enjeux. L’Esvagt Charlie, un bateau vieux de presque 50 ans, ne dépasse pas les 10 nœuds (18 km/h) ; pas plus que son homologue l’Apollo Moon, ex-navire de pêche. À titre de comparaison, certains canots de la Royal National Lifeboat Institution (RNLI) anglaise ou de la SNSM atteignent les 25 nœuds (46 km/h), soit plus du double.

« On ne transforme pas en quelque temps des chalutiers ou de vieux navires en des ambulances de la mer », raille Jean-Paul Hellequin. « La rapidité d’intervention est primordiale », complète un acteur expérimenté du sauvetage dans la Manche, souhaitant pour sa part rester anonyme. « S’il y a une urgence vitale, dans une nuit très chargée, ils ne pourront pas agir dans la seconde », abonde Flore, responsable communication de l’association d’aide aux exilé·es Utopia 56. « En période hivernale, quand les personnes sont gelées, avec les risques d’hypothermie, il y a aussi un vrai enjeu à rentrer vite au port », s’inquiète-t-elle.

L’accord-cadre exige certes un tirant d’eau maximum (partie immergée du bateau) de 4,5 mètres, afin de pouvoir opérer dans les zones de petits fonds du détroit. Ceux des deux navires atteignent 4,20 mètres… Encore trop, selon le spécialiste du sauvetage interrogé sous anonymat : « En mer du Nord, il y a des bancs de sable partout, durs comme la pierre. À 4,20 mètres ça ne passe pas : s’ils les touchent, ils s’échouent et ne peuvent pas intervenir sur les embarcations. »

Enfin, le franc-bord (hauteur entre la ligne de flottaison sur l’eau et le pont principal) de l’Apollo Moon est très haut. « Même avec un franc-bord d’à peine un mètre, c’est déjà un défi de sortir les gens de l’eau », insiste cet acteur du sauvetage. L’Esvagt Charlie et l’Apollo Moon fonctionnent avec des zodiacs mis à l’eau par une grue. L’accord-cadre prévoit que les bateaux disposent d’une zone de sauvetage « abaissée » pour faciliter la remontée des naufragé·es depuis ces zodiacs. L’Esvagt Charlie en a une, mais pas l’Apollo Moon.

Son pont, situé à plusieurs mètres au-dessus de l’eau, rend donc impossible la remontée sans utiliser à nouveau les grues. Avec ce système, « on ne prend que quelques naufragés à chaque fois, pas 50. Cela peut durer longtemps : le problème de l’hypothermie arrive très vite, on risque de perdre du monde », avertit l’expert interrogé. « Je pense que les armateurs français auraient pu fournir des navires plus modernes et plus adéquats », conclut pour sa part Jean-Paul Hellequin.

« Obligation de moyens, pas de résultats »

D’autres experts sont plus nuancés. « La question, c’est les compétences de l’équipage. Les compétences s’articulent à l’outil technique que vous avez », recentre Vincent Guigueno. Les traversées dans la Manche sont « une situation neuve. La période d’adaptation est courte. L’État fait ce qu’il peut », relève aussi le marin interrogé sous anonymat.

En janvier dernier, lors de la présentation du bilan annuel de la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord, le préfet Marc Véran a déclaré que « l’État a une obligation de moyens, pas de résultats ». Et de comparer les risques encourus par les exilé·es à ceux liés aux avalanches pour les skieurs en hors-piste : « Les sauveteurs vont tout faire pour vous sauver, mais ils n’y arriveront peut-être pas. Nous, c’est pareil. » Ces deux nouveaux bateaux permettent donc à l’État de répondre à son obligation de moyens…

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29 janvier 2021

Alors que l’État va dépenser 550 millions d’euros reçus du Royaume-Uni (via un accord signé en novembre 2022) dans la sécurisation du littoral et l’interception des départs, aucun investissement n’est pour le moment prévu pour renforcer ses effectifs de sauvetage en mer. En revanche, 500 agents de police supplémentaires doivent être déployés, et un centre de rétention administrative (CRA) construit.

« Les différentes administrations se demandent sur qui va retomber la responsabilité dans le cas d’un nouveau naufrage », conclut l’historien Vincent Guigueno. « L’idée, c’est de mettre en place le storytelling, et de pouvoir dire : “On a mis des moyens supplémentaires”, si un nouveau drame se produit. »

Maïa Courtois et Simon Mauvieux

L’Action de l’Etat en Mer (AEM) vient d’affréter deux navires après un appel d’Offre plutôt simplifié et allégé ! Une urgence pour se donner bonne conscience face au flux migratoire en Manche Mer du Nord.

 

L’AEM et ses grands décideurs, sont d’habitude bien plus rigoureux lorsqu’il faut affréter des navires (12 ans pour changer les Abeilles Flandre et Languedoc). Ces deux navires pour secourir les Migrants seront sous l’autorité du Préfet Maritime de la Manche Mer du Nord.

Cet appel d’Offre a été obtenu par la Société Maritime SEA OWL. Appel d’Offre obtenue avant même d’avoir les navires, nouvelle pratique, plutôt curieuse. Autre curiosité, la qualité des navires pour des missions spéciales et humanitaires « humanistes » et très sensibles. L’Association  MOR GLAZ à souvent communiqué sur ces missions de sauvetage à risque. L’Association connait des Marins qui ont participé à ces opérations, des opérations de sauvetage de Personnes qui sont toujours difficiles physiquement et psychologiquement (certains Marins ne sont pas préparés à être confrontés à ce type de Missions).

Après avoir interrogé quelques Personnes nous pouvons écrire que l’attribution de ce « marché » soulève  des interrogations.

Sur l’appel d’Offre, sur l’attribution du « marché » et sur les qualités des navires :

Les navires « APOLLO MOON », et le « ESVAT CHARLIE » affrétés par la Société Maritime SEA OWL pour le sauvetage des Migrants dans la Manche, depuis le mois de mai 2023, sont-ils adaptés, et les Equipages  – SEA WOL devrait acheter  ces deux navires dans deux  2 ans. Comment  l’Etat Français accepte-t-il de telles manœuvres, rappelons que ces navires doivent se porter au secours de Personnes, qui devront être bien accueillies, par des Marins assistés eux-mêmes du corps médical, que ces navires doivent être en mesure de recueillir et d’accueillir  dans un certain confort ces pauves naufragés.

Apollo Moon : https://www.marinetraffic.com/fr/ais/details/ships/shipid:464949/mmsi:373169000/imo:9305829/vessel:APOLLO_MOON

Esvagt Charlie : https://www.marinetraffic.com/fr/ais/details/ships/shipid:156772/mmsi:219297000/imo:7432226/vessel:ESVAGT_CHARLIE

 

Pour l’Association MOR GLAZ        Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

L’Action de l’Etat en Mer (AEM) vient d’affréter deux navires après un appel d’Offre plutôt simplifié et allégé ! Une urgence pour se donner bonne conscience face au flux migratoires en Manche Mer du Nord.
L’AEM et ses grands décideurs, sont d’habitude bien plus rigoureux lorsqu’il faut affréter des navires (12 ans pour remplacer les Abeilles Flandre et Languedoc)
 Ces deux navires pour secourir les Migrants seront sous l’autorité du Préfet Maritime de la Manche Mer du Nord.
Cet appel d’Offre a été obtenu par la Société Maritime SEA OWL. Appel d’Offre obtenu avant même d’avoir les navires, nouvelle pratique, plutôt curieuse et si elle n’était pas nouvelle cela pourrait porter à confusion.
Autre curiosité, ou interrogation, la qualité des navires pour des missions spéciales et humanitaires « humanistes » et très sensibles. L’Association MOR GLAZ a souvent communiqué sur ces missions de sauvetage à risque. L’Association connaît des Marins qui ont participé à ces opérations, des opérations de sauvetage de Personnes qui sont toujours difficiles physiquement et psychologiquement (certains Marins ne sont pas préparés à être confrontés à ce type de Missions).
Après avoir interrogé quelques Personnes nous pouvons écrire que l’attribution de ce « marché » soulève des interrogations.
-« Sur les conditions de l’appel d’Offre, sur l’attribution du « marché » et sur les qualités des navires :
Les navires « APOLLO MOON », et « ESVAT CHARLIE » affrétés par la Société Maritime SEA OWL pour le sauvetage des Migrants dans la Manche, depuis le mois de mai 2023, sont-ils adaptés ?, et les Equipages ? – SEA WOL devrait acheter ces deux navires dans deux ans.
Comment l’Etat Français accepte-t-il de telles manœuvres ? Rappelons que ces navires doivent se porter au secours de Personnes, qui devront être bien accueillies, par des Marins assistés eux-mêmes du corps médical, que ces navires doivent être en mesure de recueillir et d’accueillir dans un certain confort ces pauvres naufragés.
Pour l’Association MOR GLAZ
Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

L’Association MOR GLAZ était forcément présente aux 20ème journées de la Médecine des Gens de Mer, qui se déroulaient les 8 et 9 juin 2023 à Brest. MOR GLAZ était  présente puisque le bien- être et le vivre mieux  des Gens de Mer étaient au centre des débats !

 

Le Métier des Navigants reste très difficile, physiquement et psychologiquement. Aller et travailler en Mer, n’est pas une activité humaine naturelle, il faut avoir des envies, du courage, cela peut devenir une vocation, cependant nous savons que plusieurs dizaines de milliers de Marins naviguent eux par obligation plus que part plaisir !

Nous devons tous « Associations, Administrations, Ministères, Syndicats, tous les Services Sociaux des Gens de Mer et Armateurs faire que les Activités liées à la Mer  redeviennent attractives, y compris pour les Marins d’ailleurs ! –« Attention à ne pas fragiliser un peu plus encore celles et  ceux qui permettent 90% des échanges Mondiaux –«  prendre le plus grand soin de leur santé est une priorité absolue, mais, pour ce faire : 22 Médecins des Gens de Mer et leurs Assistantes et Assistants  sont-ils suffisants pour surveiller la santé des 38.000 Navigants en France. Et comment sont surveillés les 1.850.000 Marins de la Marine de commerce  recensés dans le Monde. Le rôle de l’Etablissement National des Invalides de la Marine (ENIM) devrait peut-être lui aussi évoluer concernant certaines maladies professionnelles et les causes !

Vous trouverez joint l’ordre du jour de ces journées:  https://www.mer.gouv.fr/sante-securite-au-travail-et-aptitude-medicale-des-gens-de-mer#scroll-nav__8

Des débats bien organisés en la présence du Docteur Dominique JEGADEN ( au centre)  Président d’Honneur de la Société Française de Médecine Maritime (SFMM).

au centre : Docteur Dominique JEGADEN

Plusieurs intervenantes et intervenants de qualités, parfois à plusieurs milles nautiques des réalités et des difficultés rencontrés par les Marins, mais leurs regards sont néanmoins précieux.

 

Le Docteur Dominique JAGADEN et moi nous nous connaissions, nous avons mené le difficile  « combat » contre l’abus de consommation  d’alcool à bord des navires, nous nous apprécions.

Toutes celles et ceux qui s’intéressent au sujet du bien être des Gens de Mer devraient avoir dans leur bibliothèque « La Santé mentale des Gens de Mer » un ouvrage édité par la Société Française de la Médecine Maritime (SFMM) il permet de mieux comprendre les réelles difficultés de milliers de Marins.-«  le regard de scientifiques et autres permet  une approche différente et plus juste des problèmes de santé des Gens de Mer » !

« La prévention du harcèlement et des violences sexistes et sexuelles dans le milieu maritime ». Un sujet dans un milieu compliqué « différent »  il est inutile d’en rajouter évitons une course aux meilleures idées ! J’entends  cependant que le sexisme et le harcèlement au travail serait toute proportion gardée moins présent dans la Marine qu’ailleurs. L’Association MOR GLAZ prend note de cette bonne nouvelle, à bord d’un navire chacune est chacun doit pouvoir s’épanouir. Un navire reste un lieu de travail différent,  restreint et parfois hostile (conditions météorologiques, éloignement etc….) chacun doit s’adapter, cela est réalisable et doit se concrétiser pour le bonheur de toutes et de tous !

A bord d’un navire chacun doit savoir qu’il y a des mots, et comportements qui ne doivent jamais être employés ni utilisés, celles et ceux qui ne le sauraient pas n’ont pas de place à bord  d’un « du » navire, d’un Equipage (les temps changent, mais,  suis contre l’idée de c’était mieux avant), toute agression doit être réprimandée, condamnée si nécessaire y compris devant les tribunaux après une enquête sérieuse et impartiale. A ma question, ou commence le sexisme, agressions verbales et autres,  –« je n’ai eu aucune réponse » !

–« lorsque je cite des exemples sur des agressions en évoquant la consommation excessive d’alcool » -« aucune réponse » ! Des murmures dans l’amphi, ce sujet est bien toujours aussi sensible et tabou.

Lorsque le Marin  embarque, tous ses repères changent, il faut être quelqu’un d’autre de différent pour accepter cette vie. Les relations entre navigants sont le plus souvent limitées à la nécessité du bon fonctionnement du navire ! N’est pas Marin qui veut.  Cette Activité peut devenir une vocation, ces Marins-là sont plus performants,  plus aptes à l’éloignement de leurs proches, plus adaptés aussi à devenir un Membre de l’Equipage.  Le stress est  un facteur de risques, il faut savoir que le confort et Internet  à bord des navires n’a pas forcément rendu la vie des Marins plus agréable, plus sociale, ils auront peut-être tendance à s’isoler à avoir moins de relations, avec les moyens « modernes » plus de nouvelles déstabilisantes pour le Marin et sa Famille.

Le vendredi 9 au matin : -«  Prévention des risques professionnels maritimes ».

Cette matinée fut très enrichissante, plusieurs intervenants sur les risques, souvent dû à la fatigue à bord des navires, des  cadences soutenues, à bord de tous les navires et plus particulièrement à bord des navires transporteurs de passagers types « FERRY » et « CABOTEURS »  et à bord des navires de pêche avec des journées de travail en pêche qui pouvant parfois dépasser les 16 heures chaque jour souvent de manière continue et par mauvais temps !

Pour l’Association MOR GLAZ ces journées d’échanges sont utiles, utiles pour le bien être des Gens de Mer, notre présence était fondée.

Nous avons  également entendu les risques encourus par les Pilotes Maritimes et autres intervenants, nous confirmons qu’un autre regard sur nos Activités est nécessaire.

Merci aux Organisateurs, et aux Intervenants, pour l’Association MOR GLAZ, les Marins doivent être plus que jamais protégés afin d’éviter des accidents tant en Mer qu’au Port durant les escales, les Seamen’s Club seront de plus en plus indispensables lors des escales des navires, les Equipages y trouvent du réconfort et peuvent parfois créer des liens.

Pour l’Association MOR GLAZ     Le Président Jean-Paul HELLEQUIN