DETENTION DU NAVIRE TURC « ERDEK » par le Centre de Sécurité des Navires de Brest , dans le Finistère en Bretagne. Et après ?  

 

Le navire « ERDEK » battant pavillon Turc armé par 20 Membres d’Equipage est toujours détenu par le Centre de Sécurité des Navires de Brest, pour des déficiences graves du moteur principal. Et bien d’autres encore…

Entre le port de Douarnenez et le navire « ERDEK » mouillé à environ 4 milles en baie de Douarnenez, les voyages sont incessants par les Représentants des Affaires Maritimes, et du Bureau VERITAS.

D’autres interrogations se posent : -«  Que peut bien transporter le navire » ?

-« Que sont les traces sombres qui s’échappent du navire ?

-« Pourquoi le port de Brest refuse-t-il que le navire vienne à quai ? Rappelons que des matières dites dangereuses sont débarquées sur le port de Brest qui va fêter ses 160 ans  en cette année 2025 » !

Le navire « ERDEK » lorsqu’il aura l’autorisation de reprendre son voyage après des rafistolages, ne devra présenter aucun danger, ni pour les Marins qui sont embarqués, ni pour les navires qu’il va croiser, ni pour l’Environnement !

Ces navires,  derrière lesquels se cachent des « pseudo-armateurs »  sont des plaies pour les Administrations Portuaires, les Affaires Maritimes,  les Agents  des Navires Portuaires et pour les défenseurs des Marins et de la Sécurité Maritime. Si ces navires étaient mieux contrôlés, puis sortis des registres des Sociétés de Classification, Assureurs, Affréteurs et autres, ils seraient bien moins nombreux sur les Mers. Quelles images négatives des Activés Maritimes !

Combien de navires passent entre les mailles du filet dans les ports Européens et Mondiaux ? Et pourtant ils sont très visibles. Une pensée pour les Marins du navire « FLAMURI »!

 

 Pour l’Association MOR GLAZ       Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Il ne faut pas le laisser prendre la mer », l’association Robin des Bois alerte sur le Flamuri, un cargo amarré à Saint-Malo

Le Flamuri photographié à Ashod en Israël en mai 2024. • © © Murziloid

Écrit par Séverine Breton

Publié le 08/02/2025 à 18h16

Depuis le 18 janvier, le Flamuri se trouve dans le bassin Vauban dans le port de Saint-Malo. A la suite d’un problème technique, la cargaison du navire a été souillée par les hydrocarbures. L’association Robin des Bois exige que des réparations soient effectuées sur le cargo.  Pas moins de 154 déficiences auraient été constatées à son bord.

« Cela faisait un moment qu’il n’avait pas pointé son étrave par ici, note Jacky Bonnemains, porte-parole de l’association de défense de l’environnement, Robin des Bois. D’habitude, il vogue en Méditerranée et en Mer Noire. » 

L’association a le bateau dans son viseur. « C’est un navire, très mal entretenu, s’indigne Jacky Bonnemains. Il a été construit en Chine en 2008, il n’est pas très vieux mais il souffre d’une très mauvaise maintenance. »

Selon l’association, depuis 2011, 154 problèmes auraient été constatés : « Un état structurel déficient, une absence de conformité à la Convention Marpol et de mauvaises conditions de vie pour les marins à bord, liste le porte-parole de Robin des Bois, manque de vivres, manque de chaloupes de sauvetage… etc etc…  »

Lire : Naufrage du Grande America : un « bateau presque poubelle » dénoncé par l’association Robin des Bois

Des hydrocarbures dans la cargaison de soja 

À la fin de l’année 2024, le Flamuri, long de 128 mètres, qui transportait des tourteaux de soja destinés à l’alimentation animale a connu des difficultés alors qu’il se trouvait au large de la cité corsaire. « A la suite d’une rupture de tuyauterie, une partie de la cargaison a été polluée par des hydrocarbures, » indique Robin des Bois dans un communiqué.

Le cargo est venu se mettre à quai le 18 janvier, une partie de la cargaison a été déchargée, une autre serait encore à son bord.

Un « valseur de pavillons »

Robin des Bois s’interroge  : le cargo, propriété d’un armateur turc est un « valseur de pavillons« . Il a tour à tour été immatriculé à Malte, au Panama, à Belize. Aujourd’hui, au Liberia.

« Son avenir n’est pas clair », s’inquiète Jacky Bonnemains. Il redoute que l’armateur promette d’effectuer des réparations quelque part et qu’on le laisse prendre le large.

« On souhaite qu’il soit réparé à Saint-Malo avant de rejoindre la Mer Noire. Le laisser partir serait prendre des risques pour l’équipage et pour la mer.  »

« Dans les années 2019, 2020, 2021, on a envoyé plein de navires se faire déconstruire dans des chantiers de démolition d’Inde ou du Bangladesh, constate-t-il. Mais il n’y a pas eu suffisamment de renouvellements de la flotte mondiale : les cargos qui restent sont très sollicités et cela pose des problèmes de sécurité. « 

Un autre navire « inquiétant » à la pointe du Finistère

Pour preuve, l’association Mor Glaz relaie l’appel d’un membre d’équipage de l’Erdek, bateau sous pavillon turc qui ferait route vers Brest. « Le bloc-moteur principal est fissuré, il fuit continuellement de l’huile et de l’eau et subit des surchauffes fréquentes, Le navire est repeint superficiellement pour tromper les inspecteurs… « 

« En 30 ans, explique l’association,  le transport maritime a augmenté en volume de plus de 430% dans le même temps son coût a baissé de 30%…… que se cache t-il entre ces deux chiffres diamétralement opposés ? De vieux navires, des marins sans statut et des pseudo-acteurs du transport maritime, moyen qui permet 90% des échanges mondiaux. »

 

DETENTION DU NAVIRE TURC « ERDEK » par le Centre de Sécurité des navires de Brest dans la Finistère en Bretagne.

Il y a quelques années un Armateur Français nous déclarait plus d’un 1/3 de la flotte Mondiale est dangereuse et ne respecte aucune règle, elle est une concurrence déloyale et dangereuse pour nous  !

D’après nos informations, le navire « ERDEK » battant pavillon Turc armé par 20 Membres d’Equipage est détenu par le Centre de Sécurité des Navires de Brest, pour des déficiences grave du moteur principal.

Le navire n’a pu être contrôlé avant ce jour par manque d’effectif du Centre de Sécurité des Navires de Brest. L’Association MOR GLAZ dénonce depuis des décennies le manque d’Inspecteur qualifiés sur l’ensemble du littoral Français, et plus largement en Europe ! Que répond L’Agence Européenne de Sécurité Maritime ?

Le navire « ERDEK » sera contrôlé lundi10 février 2025 « cette  contrevisite décidera s’il peut reprendre  la Mer en toute sécurité » !

L’Association MOR GLAZ et l’Inspectrice ITF/CGT Laure TALLONNEAU  espèrent  que les Inspecteurs n’auront aucune complaisance pour ce « pseudo-armateur ». Nous souhaitons que la Société de Classification le Bureau Véritas soit lui aussi très attentif à la qualité de ce navire, mais aussi à l’avenir les Assureurs, Affréteurs et autres Acteurs du transport Maritime !

Bien entendu nous allons suivre de près la suite de cette scandaleuse et « ubuesque » affaire……Dans ces affaires, il y a des Marins !

Combien de navires passent entre les mailles du filet dans les ports Européens et Mondiaux  !

 Pour L’Association MOR GLAZ     Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Pour la énième fois, l’Association MOR GLAZ attire l’attention sur la situation des Marins Russes du navire gelé depuis le 1er mars 2022 à Saint-Malo :

-« Ces Marins Russes vont-ils s’ajouter aux plus des 3200 Marins abandonnés « recensés » en 2024 dans le Monde » !

En février 2024 nous avions pu monter à bord et rencontrer l’Equipage du «VLADIMIR LATYSHEV » ! Nous déplorions déjà cette situation ! –« Que s’est-il passé depuis et notamment depuis peu pour que les banques Françaises refusent de recevoir les versements afin que soit payé l’Agent Portuaire à Saint-Malo » ?  

En effet, depuis le 1er février 2025, il n’y a plus d’Agent Portuaire pour avancer tous les frais en rapport avec la sécurité du navire bloqué « gelé » et le quotidien de l’Equipage ?
(Aucun swift de la Société Russe LLC ALPHA ne peut être livré aux banques Françaises). Allons-nous vers une irresponsabilité des banques et de l’Etat , qui porteront la responsabilité d’une atteinte aux droits fondamentaux de ces Marins Russes ? 

Et que fait l’Etat, à l’initiative du gel,  pour trouver une solution ? Ne plus garantir les virements essentiels, n’est-ce pas un détournement des sanctions qui doivent être « pleinement conformes aux obligations découlant du droit international et respecter les droits de l’homme et les libertés fondamentales ».

Selon la Convention du Travail Maritime 2006 l’Etat du Port deviendrait responsable des Marins et du navire.

Pour être concis -«  Les vivres, soutage et eau douce  devront être livrés avant la fin du mois de février 2025.

L’Association MOR GLAZ salue le travail effectué par Madame Laure TALLONNEAU, nous appelons les banques à être un peu moins zélées dans cette affaire et demandons aux Autorités compétentes de s’investir afin de trouver la meilleure solution pour ces Marins !

L’Association MOR GLAZ demande que nous nous unissions tel un Equipage dans la tempête –« il y a un sauvetage à effectuer, nous appelons nos Adhérents influents  à se mobiliser » !

Pour l’Association MOR GLAZ      Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Ce jour l’Inspectrice ITF/CGT TALLONNEAU a reçu la plainte d’un Marin embarqué à bord du navire  ERDEK    –  IMO n°  9175767  PAVILLON TURC. Ce tanker  construit en 1998 est dangereux  vous pourrez consulter le document .

Après avoir eu un refus d’escaler à Brest, ce navire se dirige vers la baie de Douarnenez.

Ce navire n’est pas un pavillon de complaisance, comme quoi il faut souvent éviter les amalgames! Les dérives sont partout et ces navires dangereux pour les Marins et l’Environnement sont omnipresents sur les Mer du Monde.

Parfois même , ces navires escalent et repartent sans le moindre souci !

L’Association MOR GLAZ, dénonce encore un fois une situation qui ne fait qu’empirer de plus en plus dans la première activité Mondiale qu’est le transport Maritime. Les «pseudo- armateurs». qui bafouent les règles Sociales sont de plus en plus nombreux. Le rapport de la Fédération Internationale des Ouvriers du Transport (ITF) est terrifiant et devient incontrôlable, les droits des Marins sont bafoués.

Pour l’Association MOR GLAZ ce navire risque de poser de sérieux soucis à nos Administrations Maritimes !!!

L’Inspectrice ITF/CGT Laure TALLONNEAU et l’Association MOR GLAZ saluons le courage du Marin qui a pris ses  responsibilities en déposant cette plainte, il en faudrait bien plus afin d’essayer  d’endiguer toutes ces dérives !

 Le navire est dans un état extrêmement médiocre : écrit l’un des Marin du « ERDEK » ! sa plainte est en ligne sur WWW.MORGLAZ.ORG

-« il y a une pénurie de provisions à bord et l’équipage est soumis à des heures de travail excessives ».

L’intégrité structurelle du navire est gravement compromise :

-« La structure en acier s’est considérablement affaiblie en raison de vibrations excessives.

Pour éviter une immobilisation aux Pays-Bas, la société a obtenu un document de son propre chantier naval affirmant que le navire est prévu pour des réparations.

Laure TALLONNEAU    0685655298

Pour l’Association MOR GLAZ     Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

.L’Association MOR GLAZ, dénonce encore un fois une situation qui ne fait qu’empirer de plus en plus dans la première activité Mondiale qu’est le transport Maritime.

Ce jour l’Inspectrice ITF/CGT TALLONNEAU a reçu la plainte d’un Marin embarqué à bord du navire  ERDEK    –  IMO n°  9175767  PAVILLON TURC. Ce tanker  construit en 1998 est dangereux  vous pourrez consulter le document.

Après avoir eu un refus d’escaler à Brest, ce navire se dirige vers la baie de Douarnenez.

Ce navire n’est pas un pavillon de complaisance, comme quoi il faut souvent éviter les amalgames! Les dérives sont partout et ces navires dangereux pour les Marins et l’Environnement sont omnipresents sur les Mer du Monde.

Parfois même , ces navires escalent et repartent sans le moindre souci !

L’Association MOR GLAZ, dénonce encore un fois une situation qui ne fait qu’empirer de plus en plus dans la première activité Mondiale qu’est le transport Maritime. Les «pseudo- armateurs». qui bafouent les règles Sociales sont de plus en plus nombreux. Le rapport de la Fédération Internationale des Ouvriers du Transport (ITF) est terrifiant et devient incontrôlable, les droits des Marins sont bafoués.

Pour l’Association MOR GLAZ ce navire risque de poser de sérieux soucis à nos Administrations Maritimes !!!

L’Inspectrice ITF/CGT Laure TALLONNEAU et l’Association MOR GLAZ saluons le courage du Marin qui a pris ses  responsabilités en déposant cette plainte, il en faudrait bien plus afin d’essayer  d’endiguer toutes ces dérives !

Le navire est dans un état extrêmement médiocre : écrit l’un des Marin du « ERDEK » ! sa plainte est en ligne sur WWW.MORGLAZ.ORG

-« il y a une pénurie de provisions à bord et l’équipage est soumis à des heures de travail excessives ».

L’intégrité structurelle du navire est gravement compromise :

-« La structure en acier s’est considérablement affaiblie en raison de vibrations excessives.

Pour éviter une immobilisation aux Pays-Bas, la société a obtenu un document de son propre chantier naval affirmant que le navire est prévu pour des réparations.

Laure TALLONNEAU       0685655298

Pour l’Association MOR GLAZ            Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

MESSAGE DE PLAINTE  D’UN MARIN Turc embarqué à bord du navire ERDEK    –  IMO n°  9175767  PAVILLON TURC; Ce navire fait route vers la baie de Douarnenez en Bretagne après une escale refusée  au port de Brest

 

Le 23 janvier 2025, nous avons jeté l’ancre au large de la côte de La Corogne, au Portugal, en raison d’une tempête alors que nous étions en route vers les Pays-Bas. Pendant ce temps, le moteur principal est tombé en panne en raison de segments de piston cassés et plusieurs incendies de récupération se sont produits. Nous avons cherché refuge à La Corogne, mais les rapports officiels ont faussement déclaré qu’il n’y avait pas de problèmes majeurs et que seul un remplacement de filtre était nécessaire. En réalité, les segments de piston du moteur principal ont dû être remplacés et les réparations nécessaires ont pris neuf jours pour être effectuées pendant que nous étions à la dérive en mer. Nous avons repris notre voyage le 1er février 2025.

Cependant le 2 février 2025 :

-« à 12h00, le turbocompresseur, un composant essentiel du moteur principal, a subi une panne grave et dangereuse, nous laissant une fois de plus bloqués. Nous sommes actuellement en route vers Brest, en France, où une équipe de réparation devrait nous aider.

Le navire est dans un état extrêmement médiocre :

-« Il y a de fortes vibrations dans tout le navire et les connexions par-dessus bord sont sévèrement corrodées, ce qui présente un risque important d’infiltration d’eau.

-« Le bloc moteur principal est fissuré, il fuit continuellement de l’huile et de l’eau et subit des surchauffes fréquentes ».

-« Pour tenter de dissimuler les problèmes, toute l’eau à l’intérieur du moteur principal est vidangée avant les inspections, créant la fausse impression qu’il n’y a pas de fuites ».

-« il y a une pénurie de provisions à bord et l’équipage est soumis à des heures de travail excessives ».

-« En prévision de la prochaine inspection du contrôle par l’État du port  aux Pays-Bas, nous avons été obligés de travailler 12 à 14 heures par jour au cours des 15 derniers jours sans repos adéquat.

-« Le navire est repeint superficiellement pour tromper les inspecteurs ».

-« L’état de l’équipement de sauvetage est critique. Les canots de sauvetage sont gravement détériorés et prennent l’eau. En cas d’urgence, ils couleraient probablement lors du déploiement. Actuellement, l’eau est vidangée manuellement tous les jours ».

-« De plus, le navire se livre à des rejets illégaux ».

-« Les boues sont pompées dans la mer via le réservoir d’eaux usées, qui a été nettoyé superficiellement pour masquer la contamination. Il y a aussi un grand réservoir d’eaux usées dans la salle de l’appareil à gouverner, qui était à l’origine un réservoir d’eau douce, mais qui est maintenant utilisé pour stocker et éliminer les boues et les déchets directement dans l’océan. Un test d’échantillon le confirmerait ».

L’intégrité structurelle du navire est gravement compromise :

-« La structure en acier s’est considérablement affaiblie en raison de vibrations excessives. Les vibrations de la salle des machines se propagent dans les cabines de l’équipage, rendant le repos et le sommeil impossibles. Sur le pont, les connexions critiques sont fortement corrodées, notamment les conduites d’huile et de carburant. Ces défauts sont temporairement masqués à l’aide de colliers pour tromper les inspecteurs ».

Pour éviter une immobilisation aux Pays-Bas, la société a obtenu un document de son propre chantier naval affirmant que le navire est prévu pour des réparations. Si le navire est immobilisé, ils ont l’intention de présenter ce document comme preuve que des travaux de maintenance sont déjà prévus, ce qui est entièrement faux et n’a pour seul but que d’échapper aux mesures d’application de la loi.

 

Le 27 janvier 2025 deux Militants Dirigeants de l’Association Robin des Bois étaient présents à Brest. Ils étaient venus afin de soutenir Monsieur Claude MARZIN défenseur du blockhaus de la pointe du RAZ dans le Finistère !

 

Les Militants ont souhaité rappeler leur travail qui fut de recenser les sites « pollués » par l’enfouissement puis « l’ABANDON » de milliers de tonnes de mazout, de sable, galets et autres objets le triste résultat des naufrages de navires pétroliers et autres !

L’Association MOR GLAZ était conviée au point presse, mais nous avons plutôt souhaité être discret et écouter comme de simples invités.

Par ce communiqué l’Association MOR GLAZ souhaite apporter son soutien et une reconnaissance au travail effectué par l’Association Robin des Bois et aux Défenseurs de ce « Blockhaus » devenu un lieu attirant de nombreux visiteurs ! Ce lieu est désormais fermé depuis quelques semaines, la solution de facilité, et surtout sans aucun projet de dépollution à l’horizon sauf si des Citoyens en décidaient autrement ! La jolie carte postale en prend un coup !

Le 17 mars 2018, l’Association MOR GLAZ avait attiré l’attention sur les déchets cachés, enfouis, abandonnés en  Bretagne les réponses furent, nous nous en occupons !

L’Association MOR GLAZ sait  ce que cela signifie -« plusieurs décennies après ils sont toujours là » ! Pour nous les réponses –« il n’y a plus d’argent, ça va être compliqué ne sont pas des réponses et de plus est ne veulent rien dire, tous les sujets dérangeants font l’objet de la même réponse depuis quelques années » ! Ne nous laissons pas prendre par cette petite ritournelle, une manière de dire cette décision fut prise donc circuler il n’y a rien à voir ! l’Association MOR GLAZ ne se satisfera jamais de ces « arguments »  stériles nous aimons connaître le dessous des cartes !

L’extension du port de Brest avait entraîné dès le mois de novembre 2016, l’évacuation d’une partie des déchets. Une contestation sans relâche via la presse avait abouti à : « 40 000 tonnes de résidus furent acheminées par camion en Mayenne et par bateau en Hollande pour être retraitées, nettoyées et réutilisées pour faire des fondations dans la voirie ou pour des bâtiments » expliquait à l’époque le Directeur technique du projet de développement du port de Brest, comme quoi l’impossible !

Les résidus les moins pollués « d’après les spécialistes » sont encore enterrés sur place.

L’Association MOR GLAZ, ne peut pas accepter que le littoral reste un dépotoir, le Blockhaus de l’ancienne base Allemande doit être dépollué rapidement, et les autres sites pouvant devenir dangereux doivent être non plus seulement surveillés !   

Pour l’Association MOR GLAZ, il y en a assez de tous ces discours et des Administrations et Majorités qui se repassent les sujets sensibles en allongeant les procédures ! 

Pour l’Association MOR GLAZ             Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Le regard objectif d’un Expert et Adhérent de l’Association MOR GLAZ  Eric SLOMINSKI. Eric répond toujours à nos interrogations ! Ci-dessous son analyse sur le stockage des déchets suite aux Marées noires successives survenues  au large du littoral Breton et plus largement !   

Il faut bien partir du  fait que les milliers de tonnes d’hydrocarbures souillés ces 40 dernières années depuis l’Amoco Cadiz, auraient été traités industriellement et une autre partie, qu’il fallait stocker quelque part. Je ne juge pas, car il faut vivre ces évènements pour en comprendre l’ampleur.

Le 16 mars 1978, les images que je voyais étaient pour moi apocalyptiques. Jamais je n’aurais pu imaginer un tel scénario catastrophe, notamment lorsque je voyais ces gens, ces oiseaux, bref, le gigantisme des causes, aux effets du naufrage de ce navire.

J’en voulais à tous les armateurs du monde, j’avais 17 ans et j’allais commencer ma carrière maritime six mois plus tard. Quarante-sept ans plus tard et quelques tours d’hélices plus tard, mon analyse reste pragmatique.

Ferions-nous mieux aujourd’hui ? Non ! Surement pas, particulièrement après avoir suivi l’affaire du navire vraquier « RUBY » avec uniquement 20 000 tonnes de nitrates d’ammonium !

Tous seraient en « sueur froide à se regarder pour savoir qui prendra « la bonne ou pas » décision qui minimisera les dégâts. Quoi qu’il en soit, de nombreux sites ont été pollués par ces hydrocarbures, Ces produits restent essentiellement du pétrole brut non miscible à l’eau ONU 1267/ classe 3/ GE I/II ou III donc extrêmement polluant. Effectivement, il y a la consternation sur la gestion de l’époque, de toutes ces pollutions qui nous sont arrivées, mais il faut tout remettre dans son contexte.

L’association Robin des Bois en 2018 publie une carte sur laquelle sont référencés les différents sites en Bretagne en nous précisant que 366 000 t de pétrole brut des diverses catastrophes maritimes. Le naufrage de l’Amoco Cadiz a été la plus grande catastrophe que nous ayons connue. Dans l’urgence et avec les milliers de bénévoles à l’époque, il me semble que la gestion de cette catastrophe, comme je le précise plus haut, c’est relativement bien passée. Pour donner suite à cela, il a été créé le Centre de Documentation de Recherche et d’Expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux (CEDRE) . Un organisme de professionnels extrêmement compétents en la matière.

On ne fait pas disparaitre 366 000 t de terres souillées par du pétrole d’un claquement de doigt. Le premier point positif,  est que le CEDRE, nous informe, il a proposer ses services. La mission sera longue et complexe, mais les résultats apporteront les premiers éléments d’une lutte à apporter pour résorber ces stockages. Il faut être lucide, le coût de cette dépollution sera monumental et ne sera pas à négliger, nous pouvons toujours dire « pollueur payeur » mais bon ! Il me semble tout à fait logique de dénoncer le laxisme du manque de suivi du pétrole des marées noires. Nous connaissons le « notre » mode de fonctionnement, on en parle pendant trois mois, puis on passe à autre chose, c’est purement franco/Français et je déplore bien entendu cet état de fait.

Il y aura toujours des catastrophes maritimes de grande ampleur, nous avons pu le constater avec le vraquier « RUBY » ça a été limite sans le soutien et le professionnalisme des Britanniques, nous aurions pu arriver à une situation de crise ingérable avec des conséquences qui auraient pu être dramatiques.  Je ne suis absolument pas sûr que nous soyons préparés à ce genre d’évènement.

Pour conclure, nous avons la chance d’avoir en France  le CEDRE,  je suis persuadé, qu’il va sortir un rapport en toute intégrité. Il faudra ensuite analyser ce rapport avec eux et en ressortir un plan d’action de lutte qu’il faudra chiffrer. En attendant, la prévention est notre meilleure arme.

Le 3ième triste anniversaire des navires Russes « VLADIMIR LATYSHEV »  à Saint-Malo et du « VICTOR ANDRYHUKIN » à Marseille sera-t-il  celui de  la « célébration d’un abandon »

Pour l’Association MOR GLAZ et pour Madame Laure TALLONNEAU Inspectrice ITF/CGT  0685655298  n’en déplaise l’abandon se profile. Quel cadeau d’anniversaire pour ces marins Russes ! Malgré la légalité des virements bancaires entre la Russie et la France afin d’assurer les besoins essentiels et élémentaires des Marins sur des navires gelés depuis le 1er mars 2022 pour le « VLADIMIR LATYSHEV » à Saint-Malo, les Autorités Françaises bloquent les transferts bancaires prévus par le Règlement Européen !

Le 16 janvier 2025, le navire a échappé in extremis à un blackout ! MOR GLAZ se demande si dans cette situation l’Agent d’Escale va continuer à avancer les frais qui seraient d’après nos informations d’un arriéré de plus de 150.000€ !

Nous rappelons aux Autorités responsables du gel (l’Hôtel Matignon et le Ministère de l’Economie et des Finances) qu’un navire sans gasoil,  signifie que le navire n’aura plus d’alarme incendie, plus d’alarme en cas de voie d’eau, pas d’électricité signifie aussi plus de chauffage pour les marins embarqués ! Les marins ne seront plus en sécurité sur le navire mais également le port

Les Administrations concernées doivent sérieusement reprendre la main. Ces Marins ne peuvent pas, ne doivent pas se retrouver dans une situation d’abandon ! –« ils se retrouveraient à la charge de l’Etat Français, sur un territoire où ils n’ont pas de visa !  Les « TECHNOCRATES » doivent alléger les procédures bancaires et  cesser l’acharnement sur ces navires ?

Les Marins de Nationalités Russes qui se relèvent tous les 4 ou 5 mois à bord du navire  « VLADIMIR LATYSHEV » gelé dans le port de Saint-Malo en Bretagne seront ils condamnés à grelotter à bord de  leur navire et à aller mendier de la nourriture au Secours Populaire ou autres Associations  ?

Le 16 janvier 2025 nous écrivions : Pour l’Association MOR GLAZ : -« Une fois encore une situation « UBUESQUE » pour ces Marins qui sont embarqués à bord d’un navire bloqué le long d’un quai depuis le 1 mars 2022 par les Autorités Françaises ! Ces Marins ne sont coupables de rien !

Malgré les autorisations (conformes) des virements bancaires afin d’assurer les besoins essentiels des Marins et des navires gelés, prévues (normalement) par le Règlement Européen : – « Plus aucun transfert bancaire n’est accepté de la Russie vers la France » !

Dans quelques jours, le « VLADIMIR LATYSHEV », n’aura plus de gasoil pour les Groupes qui fournissent l’électricité, plus de vivres, « UBUESQUE » « SCANDALEUX »   la France pour son zèle Administratif va-t-elle laisser ces Marins devenir  « ABANDONNES » l’Association MOR GLAZ attire l’attention des Autorités et autres Administration afin qu’une solution rapide soit trouvée pour ces Marins qui ne sont coupables de rien ! Leur seul méfait être de Nationalité Russe !

La vie de ces Marins de cet Equipage est déjà suffisamment compliquée, il faut réagir rapidement pour eux !

Rappel :-« Pour l’Association MOR GLAZ, ces Russes sont tout d’abord des Marins, ils méritent comme tout Marin le plus grand respect ! Les Marins Russes et Ukrainiens représentent plus de 274.000 Navigants, ils représentent quasiment 15% des Marins du Monde ! Plus de 198.000 Russes et 76.000 Ukrainiens recensés, sans eux tout change, circulation des produits de première nécessité et autres Activités Maritimes ralentiraient, soyons particulièrement attentionnés envers ces emplois essentiels.

Cette immobilisation certainement longue pour les Equipages qui se relaient est due à la saisie du navire suite  à l’embargo décidé par l’Union Européenne, provoquée suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie !

L’Association MOR GLAZ était  montée à bord de ce navire le jeudi 15 février 2024.

Nous avions été accueillis par le jeune Commandant Andreï de 34 ans et son Second de 26 ans très vite, les deux Officiers nous présentèrent l’Equipage, un Equipage jeune, un Equipage qui reste là au bout d’un quai, en espérant pour ces Marins, qu’il ne devienne jamais le quai de l’oubli.

Ces Marins ne montraient pas leur lassitude, ils ont l’air de s’entendre et entretiennent parfaitement le navire d’une manière remarquable. Un navire de qualité, armé par des Marins visiblement confirmés. Cependant, cela ne doit pas être facile pour le Capitaine d’occuper un Equipage durant 5 à 6 mois le long d’un quai !    

Les Autorités Françaises déclarent qu’il n’y a pas d’urgence (sous-entendu tant que les factures sont payées). L’Association MOR GLAZ  quant à elle observe avec une attention particulière la situation de ces Marins, qui les  a transformé de  Marins Navigants en Marins Gardiens de navire !

Le « VLADIMIR LATYSHEV » est un navire de qualité le long d’un quai depuis pratiquement 3 ans, alors que tant et tant de navires dangereux pour les Marins et l’environnement naviguent !

Nous avons une pensée pour les Marins du « VICTOR ANDRYUKHIN » immobilisé lui aussi depuis le début de la guerre dans le port de Marseille, et plus largement pour tous les Marins se trouvant dans cette situation ainsi que pour leurs Familles !

Nous remercions Laure TALLONNEAU Inspectrice ITF/CGT  0685655298 vice-Présidente de l’Association MOR GLAZ pour sa vigilance et son soutien aux Marins du Monde !


        Pour l’Association MOR GLAZ       Le Président Jean-Paul HELLEQUIN