Le Fleuron de la Flotte Océanographique en arrêt technique en Pologne !

 

 Le Pourquoi pas ?  navire « Amiral » de la flotte Océanographique Française en arrêt technique du mois de novembre 2024 au mois d’avril 2025 ! C’est plutôt une bonne nouvelle, mais, pour un chantier naval Polonais.  Le navire deviendra certes plus vert, plus moderne, répondra aux normes souhaitées !

L’Association MOR GLAZ regrette que la Direction de la Flotte Océanographique Française n’ait pas trouvé un chantier Français pour réaliser l’arrêt technique du Fleuron de sa Flotte qui va s’élever à plus de 25 Millions d’euros d’après les prévisions.

Un beau cadeau au chantier Polonais, ce n’est pas une première ( 3 février 2015) pour cet Armement que nous avons plutôt pour habitude de mettre en avant !

L’Association MOR GLAZ connait déjà le discours, vraisemblablement le même que celui du Dirigeant d’Orange Marine, de la Brittany Ferries et de bien d’autres encore, pour lesquels  la construction, les entretiens et la déconstruction des navires dont ils ont les responsabilités restent le moins disant Social.  –« Seul notre argent, subventions et autres aides les intéressent » . Surtout pas les chantiers Français même lorsque cela est possible !  Le seul critère le prix, lorsque les arguments sont aussi légers, nos oreilles devraient-elles tout entendre et accepter, non !

Cet arrêt technique est programmé en partenariat avec la Marine Nationale. A quand la construction de nos Frégates et autres navires stratégiques en Chine ou ailleurs !

Pour l’Association MOR GLAZ il y a de quoi s’étrangler : toutes ces décisions sont contradictoires et dénouées de bon sens, déconcertantes , alors que nous entendons ici et là qu’il faudrait redynamiser notre pays pour son indépendance !

Le navire Français de recherche Océanographique Pourquoi pas ?  appartenant à 100% à l’Etat en arrêt technique en Pologne ! Ubuesque et pourtant c’est bien confirmé et annoncé, qui s’offusque ? Un faux bon plan, une bonne mauvaise idée, une de plus, nous avons tout d’abord cru à une mauvaise blague. Après quelques contacts, la fausse mauvaise idée nous était confirmée par des Personnels de l’Armement GENAVIR , aucunement  surpris par cette décision, devenue une banalité, une habitude.

L’Association MOR GLAZ  constate comme trop souvent, qu’il y a un « abîme » « la Fosse des  Mariannes »   entre les déclarations et les pratiques de nos responsables Politiques, qui dans cette décision aurait pu « du » intervenir.

L’Association MOR GLAZ  constate, avec amertume, la timidité des uns et des autres à s’exprimer librement, sur le moins disant Social au sein de l’Union Européenne. Comment est-il possible de laisser partir des Contrats comme celui-là PAYES PAR LE CONTRIBUABLE  vers des chantiers qui ne pratiquent que le moins disant Social, et tarifaire mettant tôt ou tard en difficulté nos chantiers ?

Cette fois encore nous déplorons cette initiative qui ne glorifie pas les décisionnaires !

Pour l’Association MOR GLAZ       Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

L’Annelies Ilena, un ogre des mers plus au service du surimi que des marins

9 février 2024 Par Elodie Hertu

L’Annelies Ilena, le plus grand chalutier du monde, au mouillage dans le Lough Swilly

La compagnie des pêches de Saint-Malo, en Bretagne, a récemment investi 15 millions d’euros pour implanter une usine de production de surimi sur l’Annelies Ilena, surnommé le « navire de l’enfer »…

Propriété de l’armateur hollandais, Parlevliet & van der Plas, lui-même actionnaire de la compagnie des pêches, l’Annelies Ilena, considéré comme le plus gros chalutier pélagique* du monde, remplacera le Joseph Roty II. Jean-Paul Hellequin, porte-parole de la CGT des marins et président de l’association Mor Glaz, estime qu’après 50 ans de carrière, le Joseph Roty II, seul bateau armé pour le surimi en Europe, a été « poussé jusqu’au bout, quitte à mettre les marins en danger ». Et aujourd’hui il s’inquiète de l’arrivée de son remplaçant. « Après le gigantisme des navires marchands, voici le gigantisme des navires dévastateurs des océans ! », titre d’ailleurs un communiqué de l’association.

Géant des mers

L’Annelies Ilena, construit en 2000, est si imposant qu’il ne passera pas les écluses malouines. Avec ses 145 m de long (90 m pour le Joseph Roty II), ce géant des mers livrera donc le merlan bleu, surgelé à bord sous forme de pâte à surimi, aux Pays-Bas. Chaque année, 3 000 tonnes de production devraient donc repartir par camions vers Saint-Malo, destination l’usine de fabrication du surimi où les 170 salariés devraient conserver leur poste. La trentaine de marins du Joseph Roty II en CDI, rejoindra l’Annelies Ilena « sous contrat français », assure un communiqué de la compagnie bretonne qui n’a pas donné suite à nos demandes d’entretien. Quid de l’impact carbone lié à ce transport routier ?

Jusqu’à 400 tonnes par jour

Comme Mor Glaz, l’association de défense des océans Bloom dénonce les capacités démesurées du navire à la mauvaise réputation. Surnommé le « navire de l’enfer » pour avoir pillé les eaux mauritaniennes, l’Annelies Ilena peut pêcher « jusqu’à 400 tonnes par jour, avec une capacité de stockage de 7 000 tonnes ». Un communiqué de Bloom alerte sur le fait que « le navire a été chassé après cinq ans de pillage puis racheté par Parlevliet & van der Plas en 2007 via sa filiale Viking Bank pour 30 millions d’euros et rebaptisé l’Annelies Ilena ».

Pour 2024, les quotas délivrés au navire battant pavillon polonais s’élèvent à 42 000 tonnes de merlan bleu en Atlantique Nord et dans le golfe de Gascogne. D’après la communication officielle de la compagnie malouine, la part des quotas apportée au projet correspond à celle du Joseph Roty II. L’Annelies Ilena, qui a ses propres quotas, conservera son activité de surgélation du merlan bleu entier. La Compagnie des pêches de Saint-Malo garantit qu’aucun bateau ou armateur ne sera lésé dans l’histoire et va même jusqu’à dire qu’en passant de deux bateaux à un, il y a une « optimisation des moyens de production ».

Vantés par les principaux intéressés, ces modèles « industriels et capitalistes de la pêche », selon les mots de Jean-Paul Hellequin, sont pourtant obsolètes si l’on en juge le dernier rapport de Bloom. L’association a notamment calculé « qu’un chalutier pélagique, par tonne de poisson débarqué, crée dix fois moins d’emplois qu’un navire de petite pêche. C’est donc aussi une question sociale », comme l’a indiqué à France Bleu, jeudi 8 février, Laetitia Bisiaux, chargée de projet.

Défenseurs de l’environnement inquiets

Quant aux techniques de pêche utilisées, la compagnie qui opère actuellement sa première campagne d’essai, informe qu’elles n’ont pas d’impact sur les fonds marins puisque la pêche pélagique se pratique comme son nom l’indique, entre deux eaux. Pour autant, les défenseurs de l’environnement sont inquiets. Jean Paul Hellequin qui a pratiqué pendant 10 ans la pêche à Terre-Neuve, témoigne de « pêche sans distinction ». Le matériel a progressé depuis, mais le militant reste sceptique. Jean-Noël Kerautret, chargé de communication de la compagnie malouine n’ayant pas répondu à nos messages, nous n’avons pas de précision quant aux éventuelles méthodes d’adaptation déployées par la compagnie pour améliorer la sélectivité.

« Ces gros bateaux affament les gens des littoraux dans certains pays africains »

Jean-Paul Hellequin, au chevet de la mer et des marins depuis 1968, se soucie aussi de savoir si ces prises à échelle industrielle ne subtiliseraient pas une partie des réserves des pêcheurs côtiers, « voire d’une partie du garde-manger des cétacés » que l’on tente de préserver actuellement dans le golfe de Gascogne. Il rappelle à ce titre que « ces gros bateaux affament les gens des littoraux dans certains pays africains ». Quant à la ressource en elle-même, si elle ne présente pas d’inquiétude particulière dans l’immédiat, sa surpêche devrait d’ores et déjà alerter les esprits.

*pêche entre la surface et le fond de l’eau

Ce patron pêcheur de Plougastel menacé d’être envoyé par le fond (LT.fr-6/02/24)

Claude Herry, patron pêcheur de Plougastel, est au bout du rouleau. De mauvaise fortune en mauvaise fortune, il est en passe de se faire saisir sa maison et incrimine ses financeurs institutionnels. Ceux-ci assurent pourtant ne pas lui fermer la porte.

Claude Herry ne pouvait pas se douter qu’en achetant un bateau vicié, plus de vingt ans de procédures anxiogènes s’ouvraient à lui. Il est aujourd’hui en «burn-out» (Le Télégramme / Steven Le Roy)

Par Steven LE ROY. : Le 6 mai 2024, la cour d’appel de Rennes dira s’il y a lieu de saisir la maison de Claude Herry pour pouvoir rembourser la dette qu’il a contractée auprès du Crédit Maritime. Une histoire à la fois ubuesque et tragiquement banale, dans un moment où le calvaire de Claude Herry peut se comparer sans forcer à celui de ces agriculteurs étranglés de dettes. Tout commence en 2004, quand « j’ai voulu acheter un bateau de série, neuf. Je sais qu’un bateau marche une cinquantaine d’années, je voulais voir venir ». Il emprunte 136 000 € et reçoit son « Mike Océane », un ligneur de 8,5 m, l’année suivante. Problème : le navire est truffé de malfaçons, incapable de voguer, ce qui est moche pour un bateau. La procédure va durer dix ans. Dix ans d’expertises et de contre-expertises pour aboutir à un arrêt de la même cour d’appel qui reconnaît les torts exclusifs des chantiers.

« J’ai l’impression d’avoir été victime d’un surendettement programmé »

Entre-temps, Claude Herry n’a pas pu utiliser son instrument de travail. Après un passage dans les champs de fraise et la location d’un bateau pour une saison afin de gagner sa vie, il prend le taureau par les cornes. En 2011, il contacte sa banque pour réaménager un prêt dans lequel figurent les réparations nécessaires pour que son bateau puisse faire le job. C’est le début de sa descente aux enfers. « J’en étais à un remboursement programmé de 2 700 € par mois, j’ai l’impression d’avoir été victime d’un surendettement programmé ».

Descente aux enfers

En 2015 toutefois, le patron pêcheur parvient à rembourser 200 000 € à la banque. « À la fin du procès, ils m’ont tout pris. Moi, j’aurais bien voulu en garder un peu à gauche », grince-t-il. Les traites baissent à 1 000 € par mois, il paye quelques mois « mais, fin 2019, je ne pouvais plus. Et la crise du covid est arrivée ».

Claude Herry, rejoint dans son combat par la CGT des Marins, affirme que la banque a gardé un silence de carpe jusqu’en 2022 où elle serait réapparue. Depuis, c’est la Bérézina. Le premier procès qui l’a opposé au Crédit Maritime pour le remboursement de la dette de 170 000 € environ a ordonné la saisie de sa maison. « C’est de leur faute mais pas que. Pour nous aussi, le prix du gazole a triplé. Et puis il faudra que l’on m’explique comment 30 kg de daurade s’achètent 27 € puis sont revendus quinze fois plus ».

La banque veut encore chercher des solutions

Emmanuel Siefer-Gaillardin, directeur de la communication Grand-Ouest de la BPO dont fait partie le Crédit Maritime, tempère : « Nous suivons M. Herry depuis de longues années. En 2011, nous avions à cœur de lui proposer des solutions pour maintenir son activité », dit-il. Pour autant, le banquier rappelle que « les engagements n’ont pas été tenus » et que de mises en demeure en mises en demeure « qui n’ont pas reçu de réponses », les solutions se sont éteintes. « Nous jouons notre garantie avec la saisie de cette maison » regrette-t-il en affirmant « que si nous pouvons trouver une autre solution, nous le ferons. Notre porte, plus que jamais, est ouverte ».

Source: https://www.letelegramme.fr/finistere/brest-29200/ce-patron-pecheur-de-plougastel-menace-detre-envoye-par-le-fond-6520300.php

URL de cet article: https://lherminerouge.fr/ce-patron-pecheur-de-plougastel-menace-detre-envoye-par-le-fond-lt-fr-6-02-24/

Après le gigantisme des navires marchands, voici le gigantisme des navires dévastateurs des Océans !

 

Le 28 mars 2020 l’Association MOR GLAZ dénonçait les Lobbies de la Pêche industrielle. Ces Lobbies ressemblent bel et bien à ceux qui appauvrissent nos Paysans et la Pêche Artisanale. Mêmes motivations, mêmes stratégies et mêmes résultats « ubuesques » et insensés ! Les Mêmes impuissances politiques et politiciennes des Eurodéputées et Eurodéputés !

Septembre 2024 à septembre 2025 « Année de la Mer » décrétée par le Président Emmanuel MACRON, et elle commence bien, – « le plus grand chalutier pélagique du monde arrive en France, en fait pas tout à fait –« tellement démesuré qu’il ne pourra pas accoster ses 145 mètres dans le port Saint-Malo pour livrer sa marchandise à l’usine qui fabrique le surimi» !

La « Compagnie des Pêches de Saint-Malo » a investi plus de 15 Millions d’Euros afin de pouvoir contribuer à l’exploitation du plus grand chalutier pélagique du monde, « L’ANNELIES ILENA » surnommé « Navire de l’Enfer » par les Pêcheurs Mauritaniens.

Cette usine flottante ciblera principalement le merlan bleu, un petit poisson vivant entre-deux-eaux et qui entre dans la composition du surimi industriel, les autres prises, serviront à fabriquer de la farine pour nourrir d’autres animaux. l’incohérence de la Pêche minotière et le surplus sera rejeté comme trop souvent par-dessus bord, pratique interdite pour d’autres ! Que vont penser les Marins Pêcheurs privés d’activité durant un mois dans le Golfe de Gascogne ?

Les Membres de l’Association MOR GLAZ sont divisés sur cette mesure, qui protège les Dauphins et empêche les Marins Pêcheurs de sortir en Mer et de pratiquer ainsi leur métier, en respectant au mieux les règles imposées. Ce destructeur remplacera le chalutier français « JOSEPH ROTY II » de 90 mètres d’ici la fin du mois de janvier 2024, mais le « JOSEPH ROTY II » si souvent passé entre les mailles des filets des Centres de Sécurité des Navires pouvait-il reprendre la Mer sans mettre en danger la vie des Marins qui y naviguaient…..l’Association MOR GLAZ en est convaincue.

Le navire « ANNELIES ILENA » est un navire qui peut prendre en ses filets 400 tonnes de poisson en 24 heures, avec une capacité de stockage de 7000 tonnes. Ce navire, un pavillon de complaisance dans toute sa splendeur, avec ses dérives, nommé « ATLANTIC DAWN» en 2002, il a pu être immatriculé en Irlande grâce à des manœuvres juridiques douteuses et très complaisantes , sa taille lui interdisait l’obtention d’un permis de Pêche dans les eaux Européennes en raison de sa capacité de Pêche. Afin de contourner les lois Européennes, il a été enregistré comme navire marchand et a reçu des licences de Pêche temporaires. –«  le continent des dérogations et des ententes ». Un accord de Pêche avait été conclu avec la Mauritanie en 2002, permettant une exploitation intensive de leurs eaux neuf mois par an. Ce navire nommé « Navire de l’Enfer » par les Pêcheurs Mauritaniens en raison de ses pratiques de pêche destructrices et ravageuses. Le navire avait été chassé après cinq ans de pillage.

Un accord de Pêche passé entre l’Europe et la Mauritanie coûte aux contribuables Européens plus de 57 Millions € par an afin de permettre, d’autoriser de vider la Mer et l’Océan. Des accords scandaleux dénoncés par l’Association MOR GLAZ  depuis si longtemps !

Après la course au gigantisme des navires marchands, la course des navires pilleurs des Océans est en route, –« devrons-nous aussi la subir » ?

L’Association MOR GLAZ dénonce ces activités frauduleuses sans respect pour l’Homme et l’Environnement ! Ces navires doivent certainement pêcher une partie du garde-manger des dauphins et autres cétacés !

 Pour l’Association MOR GLAZ    Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

 article du 9 février 2024 :L’Annelies Ilena, un ogre des mers plus au service du surimi que des marins

Chers Chères Amies et Amis, ce lien nous a été transmis par Brigitte BORNEMANN (Adhérente à MOR GLAZ)  Présidente et Directrice des Publications

De : Brigitte Bornemann
Envoyé : dimanche 21 janvier 2024 11:37
À : PATRICK. GUINAMANT Cc : Hellequin
Objet : « Indépendance énergétique : Comment sécuriser les parcs éoliens en mer » inscription en distanciel

Mer-Veille-Energie . La richesse intellectuelle de l’Association est notre différence, chacun doit pouvoir donner son avis.

Le sujet abordé est vaste !Objet : « Indépendance énergétique : Comment sécuriser les parcs éoliens en mer » inscription en distanciel

Cher Monsieur, Cher Jean-Paul

J’ai le plaisir de vous adresser, comme convenu, le lien ci-après pour vous inscrire directement au colloque en distanciel. Merci pour l’accueil très agréable que vous avez bien voulu me réserver et nous serons intéressés de recevoir vos réactions après le colloque pour un article ou une tribune à votre choix.

https://www.energiesdelamer.eu/2024/01/21/le-colloque-independance-energetique-comment-assurer-la-securite-des-parcs-eoliens-en-mer-sera-aussi-en-distanciel/

Je vous joins également le lien de la manifestation « Indépendance énergétique : Comment sécuriser les parcs éoliens en mer » dans le Business Directory.

Celui-ci vous permet, durant quelques jours » de télécharger gratuitement MerVeille Energie #12 le trimestriel d’energiesdelamer.eu.

Jean-Paul et Patrick, si vous souhaitez transmettre aux membres de Mor-Glaz et à vos contacts ce mail pour qu’ils puissent s’inscrire nous en serons honorés.

Monsieur Louis Le PENSEC a l’argué les aussières, d’autres l’attentent pour lui passer la TOULINE afin de lui trouver la meilleure place possible le long d’un quai ! L’ associations MOR GLAZ, l’association du REMORQUAGE  que je Préside et le Syndicat CGT des Marins du Grand Ouest présentent leurs condoléances à tous ses proches, à tous ses Amis et Compagnons !

 

(Photo by Gabriel BOUYS / AFP)

Louis Le PENSEC, n’était ni un Homme ni un Ministre ordinaire, il était engagé auprès des Marins, des Agriculteurs, des Gens tout simplement , Louis assumait ses responsabilités, il faisait au mieux ! Le Ministre vous recevait sur un appel téléphonique, il vous écoutait, la Société de Sauvetage « LES ABEILLES INTERNATIONAL » lui doit beaucoup ainsi que le renforcement des moyens mis à la disposition des Préfets Maritimes. -« Mais qui s’en souvient encore » ?

J’avais rencontré la première fois Louis Le PENSEC en 1978 après le naufrage du pétrolier « AMOCO CADIZ ». Cette rencontre s’était organisée sur l’initiative de Yves L’ELGOUALC’H du Syndicat CGT des Marins de Concarneau, les deux hommes étaient complices, visiblement ils se connaissaient bien, impressionnant pour le jeune Militant que j’étais, il tenait compte de tous les avis, un Elu au tutoiement facile !

A plusieurs reprises j’ai eu l’honneur de rencontrer Louis Le PENSEC, le Fils d’une Famille nombreuse, resté très proche des Gens malgré son ascension Sociale !

De temps en temps, nous nous croisions à l’aéroport de Brest Guipavas, il était resté d’une simplicité, il voulait toujours en savoir un peu plus sur les activités Maritimes, sur les comportements de certains Armateurs, la vie Sociale des Marins était l’une de ses préoccupations, il s’intéressait aussi au Groupe Maritime BOURBON et en avait un regard positif !

Le 26 janvier 1982, il organisa la Conférence de Paris sur la Sécurité Maritime entouré de treize Ministres des transports Européens, et des instances Internationales liées au transport. Son travail, sa persévérance avait abouti au « MEMORANDUM » de Paris instaurant un système harmonisé de contrôle des navires dans les ports des treize Etats signataires. Merci Monsieur le Ministre, vous aurez essayé. –«  Tout progrès passe en la matière par le respect des normes techniques des navires et l’amélioration du statut social des Marins.

Les Associations que je Préside, et le Syndicat que je représente garderont en mémoire vos combats, votre volonté d’avoir voulu faire changer les us et coutumes dans la première activité Mondiale !

Après avoir tiré sa révérence en 1983, car le Ministère de la Mer était remplacé par un Secrétariat, nous étions plusieurs à avoir essayé de le convaincre de regagner le navire mais en vain !

Le Ministre Louis Le PENSEC peut voyager tranquillement sur une Mer calme, il sera de ceux qui auront essayé de faire au mieux pour les Marins.

L’Association MOR GLAZ et toutes celles et ceux que je représente ne t’oublieront pas !

Pour les Associations précitées      Jean-Paul HELLEQUIN

Que d’argent mais aussi que de rêves !

                                                                         

Le lundi 7 janvier 2024 ils seront six Marins à prendre la Mer à bord de bolide des Mers: Armel, Eric, Charles, Tom, Anthony et Thomas. Ils n’embarqueront pas pour partir pêcher, transporter des marchandises, explorer les fonds Marins ou poser des câbles ou des éoliennes, ni pour un embarquement sur une frégate, un porte-avions, un sous-marin etc…. Ces six Marins vont prendre le large pour aller jusqu’au bout de leurs possibilités, de leurs endurances et montrer leurs capacités de Marins des temps modernes.  Ils vont tous réaliser un rêve et faire rêver et pas que des enfants, un seul ira plus vite que les cinq autres ! Pour celles et ceux qui ont un peu navigué, ils savent qu’en Mer rien n’est facile, qu’il faut tout négocier avec celle qui est souvent la plus forte «  la Mer » et celui qui peut surprendre « le vent » ! Seul à bord à plus de 40 nœuds il faut être un vrai stratège et prendre en temps réel la bonne décision, pour vous et le navire !

Les Membres de l’Association MOR GLAZ longtemps partagés sur ces traversées en solitaire reconnaissent que ces Marins font sans aucun doute avancer les technologies, dans plusieurs domaines, ils démontrent peut-être aussi que c’est l’Homme à bord qui prend toujours la dernière et la bonne décision.

Ces six Marins se sont mis depuis quasiment une semaine à la disposition des dizaines de milliers de visiteurs. S’ils ont fait rêver ne serait-ce qu’un moment, ils ont gagné.

Durant les échanges, plusieurs sujets ont été abordés « sans mauvais jeu de mots » le quart, la veille, l’hygiène etc…La veille qui doit toujours être assurée surtout dans des passages fréquentés, mais aussi dans des zones « tranquilles » il peut toujours y avoir un engin flottant non identifié, et ils sont de plus en plus nombreux sur les Mers et Océans !

Ces Marins prennent le large et en connaissent les risques ! – « N’est pas Marins qui veut, il faut pourtant tenter d’entraîner le maximum de personnes dans le sillage, et ces événements sportifs et populaires en sont les Pilotes » ! Le village quai du Commandant Malbert aura permis de faire découvrir les activités Maritimes.

L’Association MOR GLAZ remercie la ville de Brest pour ces initiatives autour de la Mer. Si cela pouvait donner des envies, des vocations pour devenir Marins, peu importe dans quelle Marine.

En 2023 le Navigateur Olivier de KERSAUSON écrivait – « MOR GLAZ Pour protéger la Mer qui nourrit nos corps et les plus beaux de nos rêves » ! Nous y sommes, à tous les six, bonne Mer et bravo à vos Equipages à terre qui vont veiller sur vous, tel l’Homme de quart qui doit tout repérer de sa passerelle et parfois anticiper .

Pour l’Association MOR GLAZ      Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

WWW.MORGLAZ.ORG

 

 

 

 

Les Dirigeants de la Société Maritime Orange Marine, ont-ils essayé « sciemment »  de cacher la quantité d’amiante contenue dans leur ancien navire câblier « RAYMOND CROZE » avant de l’expédier aux Turques ?

Landerneau le 27 décembre 2023

Le 19 décembre 2023 l’Association MOR GLAZ dénonçait le cadeau offert par la Filiale Marine du Groupe Orange au Chantier TURC de « ALIAGA » en lui confiant la déconstruction de son ancien poseur de câbles « RAYMOND CROZE ». Les propos scandaleux d’un haut Dirigeant de la Filiale étant « – ça coûte beaucoup moins cher » ! L’Association MOR GLAZ était alors plutôt choquée par ces « ses » propos. Ce « Dirigeant » connait-il les conditions de déconstruction sur ce Chantier et les conditions Sociales et Environnementales ! Ou alors considère-t-il que la Turquie serait un Pays qui pourrait sans se rebeller accepter nos déchets. D’après nos informations de ce jour, en Turquie des Elus commenceraient à s’inquiéter, et à se vexer par ces comportements !

Le convoi formé du Remorqueur « SEA VANQUISH » battant pavillon Néerlandais et du « RAYMOND CROZE » est sur le point d’arriver à ce que certains osent nommer un Chantier. 

Le convoi ne doit pas continuer sa route, il doit-être interdit d’entrer à « ALIAGA », les Elus qu’ils soient Français ou Turcs doivent se mobiliser et interdire la déconstruction de ce navire en Turquie. Comment la France si procédurière (à juste titre parfois) envers les Chantiers Français de déconstruction et de recyclage de navires peut-elle agir de la sorte ou pis encore ne pas vouloir voir la réalité des désastres sanitaires occasionnés par de telles lâchetés et dérives ?

Si la Filiale Maritime du Groupe d’Orange a « volontairement » caché la quantité du « Bitulatex et autres produits dangereux à bord de son navire », ses « ces » Dirigeants devront y répondre publiquement ! -« En Turquie les navires sont démolis sur les plages avec la pratique du « BEACHING » et ce, « sous le regard  peu ou pas inquiet » de l’Union Européenne et des mouvements Écologiques, si présents sur tous les sujets sociétaux !

Où est la logique ? Ce navire financé par les Contribuables Français, navire armé sous pavillon Français Economique, qui effectue ses arrêts techniques surtout pas en France et dont son remplaçant est construit dans un Chantier « Sri-Lankais » alors que des Chantiers Français avaient fait des propositions !

L’Association MOR GLAZ demande, que le Ministère de l’Environnement, de l’Urbanisme et du Changement climatique fasse toute la lumière sur cette expédition sournoise de ce déchet vers la Turquie. L’Association MOR GLAZ dénonce cette manière de faire, mais, elle garde beaucoup d’espoir pour cette activité Industrielle respectueuse de l’Homme, de l’Emploi et de l’Environnement en France et sur le port de Brest, mais les règles doivent -être les mêmes pour tous les concurrents !

Pour l’Association MOR GLAZ     Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

C/C : Ministères et Administrations concernés

Non au marchandage entre ce « pseudo-armateur » et nos Administrations ! Ce mardi 5 décembre 2023, les trois Marins Géorgiens du navire « SKY III » étaient enfin débarqués. Ces trois Marins ont touché leur modeste salaire, Bravo et respect à Laure TALLONNEAU pour son combat et cette première victoire pour les Marins !

Une seconde victoire devait être gagnée ! Ne pas laisser partir cet engin flottant amputé « privé » du tiers de son effectif, ces Marins son du Personnel Machine, plutôt utile sur un navire en si mauvais état, mais les Autorités elles, en ont décidé autrement !

Quelque part à Lorient, le 5 décembre 2023 des palabres étaient engagées entre le « pseudo-armateur » du « SKY III » et les Autorités Françaises.

Une situation « UBUESQUE » et « HONTEUSE » pour l’Association MOR GLAZ, une situation qui malheureusement n’est pas isolée.

Hier il a été confirmé, une victoire du droit du pavillon de « TANZANIE » sur celui du pavillon « FRANÇAIS ». La « TANZANIE » qui figure au (58ème rang sur les 66 immatriculations recensées).

Pour l’Association MOR GLAZ, le « SKY III » aurait dû rentrer à quai, faire l’objet d’une visite sérieuse, il va reprendre la Mer, pour un long voyage, et quel voyage. Les Autorités FRANÇAISES se sont cette fois encore cachées derrière des milles feuilles de textes qui se contredisent et qui donnent raison aux « pseudo-armateurs » !

L’Association MOR GLAZ dénonce pour la énième fois ces marchandages honteux entre nos Administrations et ces pavillons de complaisance ! Une fois encore des Marins lésés, abandonnés à leur triste situation !

Concrètement, quel est l’intérêt d’acheter un tel navire, et pour quel usage ?

L’un de nos Adhérents Expert Maritime et ancien Directeur d’une Société Maritime s’interroge, -« comment peut-on en si peu de temps contrôler « inspecter » un tel navire, le trouver conforme et de plus est avec un effectif réduit » ? Bon courage Marins la logique de certains, laisser  voguer la Galère !

Pour l’Association MOR GLAZ Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

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