Lors du naufrage des deux coques appartenant à l’armateur Danois MAERSK au large de la Bretagne le 21 et le 22 décembre 2016, il avait été reproché à l’association MOR GLAZ d’avoir été sévère à l’encontre du premier armateur mondial du transporteur maritime !

La lecture du rapport du Danish Maritime Accident Investigation Board (équivalent du Bureau Enquêtes Accidents Mer en France) démontre, révèle les circonstances diverses accumulées, non professionnelles ni respectueuses d’aucune règle de remorquage: des personnes responsables, qui en fait, l’ont si peu été !!

Des documents brouillons considérés comme définitifs, des transferts de responsabilité au remorqueur qui lui aussi est destiné à la déconstruction et qui remorque en couple des navires vers la Turquie.

Le remorqueur qui ne reçoit pas certains messages par manque de moyen de liaison. Le Capitaine du  » remorqueur  » essaiera d’avoir les bulletins météo par son téléphone portable. Pourquoi un Capitaine et un Equipage acceptent-ils la responsabilité de prendre la mer avec un tel convoi, dans de telles conditions ?

L’association MOR GLAZ avait attiré l’attention de la Ministre Madame Ségolène ROYAL sur la composition et la dangerosité de ce convoi : l’ armateur avait agi tel un amateur, et que son comportement dans cette affaire avait été semblable aux pires pseudo-armateurs. La réaction de la Ministre fut immédiate (moins de 24 heures), le 3 mars 2017 sur la demande de la Ministre de l’environnement, trois membres du bureau de l’association MOR GLAZ avaient été entendus à Brest par trois hauts fonctionnaires.

Comment l’Administration Danoise et certains experts ont-ils osé donner leur approbation pour un départ du port de Fredericia au Danemark. Le premier armateur mondial devrait s’interdire de telles pratiques, des défenses (entre les deux coques) non conformes (usagées et de toute façon illusoires) avec des chaines pour les tenir passant par dessus les rambardes. Plusieurs fois des solutions décidées non appliquées pour une question de coût, assureurs non informés d’après certaines sources…etc. Certaines photos montrent des pneus installés aux ailerons passerelle des navires à couple afin qu’ils ne se touchent pas, du bricolage inefficace pour un tel voyage. La démarche économique dans le sens le moins honorable aura été retenu, choisi, scandaleuse, inappropriée !! Ces faits sont gravissimes.

Pour les Administrations sensées faire respecter les textes, et tous ceux qui ont laissé partir le convoi, il y a plus ennuyeux: page 28 du rapport, il y a l’état des fluides à bord. Pour l’un des navires: 78 tonnes de sludge, 40 de fuel, 22 d’huile, 12 indiquée puisard, 6 fluide hydraulique et même 1 de cargo (huile). Moins sur l’autre navire, mais 95 t en tout. Pratique indiquée au rapport comme habituelle.

Il nous est donc permis de douter de l’authenticité du passeport vert qui avait été fourni aux autorités Françaises et à toute pollution écartée de ses deux coques qui reposent au large des côtes Bretonnes !

La législation Européenne impose que des navires qui partent vers un chantier de déconstruction sous remorque, soient vidés des hydrocarbures y compris les carters des moteurs.

L’association MOR GLAZ demande que ces deux coques soient remontées, nous nous interrogeons aussi sur le fait que le  » remorqueur  » n’est pas été détourné vers Brest par les autorités Françaises, comme cela se fait pour les pollueurs. Pourquoi les autorités Françaises n’ont-elles pas dépêché sur place un hélicoptère dès les premiers incidents.

 

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