Pourquoi avoir ramené le  » HC JETTE-MARIT  » à Brest dans un port qui n’est pas équipé pour débarquer ce genre de cargaison…. Pour l’association MOR GLAZ une affaire à suivre.

Une escale forcée pour le cargo  » HC JETTE-MARIT  » comme souvent lors de ces escales forcées dans le port de Brest ou ailleurs (enfin espérons) des manquements à la sécurité sont constatés sur les navires.

Hier 17 septembre 2015 vers 16h00 le cargo  » HC JETTE-MARIT  » sur décision du Centre de Sécurité des Navires (CSN) du port de Brest a été détenu pour des déficiences techniques graves (qui paraissent anodines pour certains et pourtant…).

L’association MOR GLAZ félicite les agents du (CSN) pour cette sage décision. Ce navire est immatriculé à Antigua et Barbuda, et classé par la société de classification Japonaise Nippon Kaiji Kyokai. Ce cargo du type  » vracquier  » ne serait pas censé pouvoir transporter du ferro silicium et du ferrochrome. La société de classification Nippon Kaiji Kyokai n’aurait pas classé le navire pour transporter ce type de cargaison, cela n’aurait pas dérangé le port de Vlissingen, port dans lequel a chargé le navire.

La qualité du navire est remise en cause, par des personnes qualifiées  » averties « , elles nous décrivent même le navire comme  » un navire en mauvais état  » donc dangereux pour les marins qui se trouvent à bord et pour l’environnement.

Que faire de ce navire et de cette encombrante cargaison ? Les autorités portuaires avaient-elles tous les éléments avant d’accepter  » d’accorder  » l’escale de ce navire à Brest.

Le Mardi 8 septembre 2015, le vracquier  » HC JETTE-MARIT  » est arrivé sur rade de Brest sous remorque, en avarie de machine.

Ce navire venait de Vlissingen (Pays-Bas) sans être inquiété par les autorités, il se rendait à la Nouvelle Orléans. En avarie de machine en Manche il avait été pris en remorque.

Dans un premier temps le convoi avait rejoint un mouillage en baie de Douarnenez pour des raisons de sécurité. Mouillage imposé (à juste titre par les autorités) par la nature de sa cargaison à risque, cependant l’équipage était resté à bord, à notre connaissance sans consigne particulière.

Pour l’association MOR GLAZ, le danger était moindre ou alors les marins Russes, Polonais, Ukrainiens et Philippins ne sont pas une priorité, peu de respect pour les marins.

Les ennuis de l’armateur du  » HC JETTE-MARIT  » ne sont pas terminés, 19 500 tonnes de ferro silicium et du ferrochrome (pour une valeur de 20M€) des minéraux utilisés en sidérurgie qui présentent un éventuel danger.

Le stockage et le transport pouvant dégager de l’hydrogène en présence d’eau, sur un navire ayant des problèmes de ballasts le danger est bien présent.

D’après nos informations, les ouvriers de la réparation navale Brestoise auraient refusé de monter à bord avant d’avoir des garanties sur leur sécurité et leur santé.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *