Assistance aux navires en détresse à vendre

 

Le 4 Mars 2024 par communiqué de presse la société « ECONOCOM » a fait savoir qu’elle s’apprêtait la compagnie de remorquage et de sauvetage française « Les Abeilles International » qu’elle avait achetées en 2020.

Le groupe « ECONOCOM » a annoncé qu’il était entré en négociation exclusive avec le groupe espagnol de remorquage et de navigation « BOLUDA » pour lui céder 100 % de ses parts qu’il détient dans la firme « Les Abeilles International ». Cette transaction est prévue arrivée à son terme dans le second trimestre de 2024 mais reste suspendu à la finalisation de l’accord et aux conditions suspensives habituellement applicables de la part des autorités françaises.

Cette vente renforcera la structure financière d’ « ECONOCOM » dans la perspective de son plan stratégique « ONE ECONOCOM » s’appliquant sur la période 2024 – 2028. Ce plan annoncé en Novembre dernier incluse l’autofinancement du futur plan d’extension organique et externe d’ « ECONOCOM ».

Le groupe « ECONOCOM » a acheté « Les Abeilles International » en 2020. A la fin de 2023, « Les Abeilles International » ont été reclassifiées comme « actif destiné à la vente », en application du « standard IFRS 5 » et en droite ligne du plan stratégique « ONE ECONOCOM ».

Jean-Louis BOUCHARD, Président Directeur Général d’ « ECONOCOM » a dit : « Nous sommes ravis de cette transaction avec le groupe « BOLUDA », un leader mondial dans les services de remorquage. Au travers de cette vente, Les Abeilles International » vont pouvoir bénéficier du soutien d’un acteur majeur pour ses développements futurs. Cette vente s’inscrit dans notre plan « ONE ECONOCOM » annoncé en Novembre dernier pour vendre certains actifs qui ne sont pas stratégiques pour notre cœur de métier.

Samira DRAOUA, Présidente des « Abeilles International » ajoute : « Depuis que nous avons acheté les Abeilles International en Septembre 2020, nous avons été enthousiastes dans le renforcement et le développement de cette compagnie maritime au sein de ses activités. Nous avons acheté et modifié deux des plus puissants remorqueurs au monde (Abeille Méditerranée & Abeille Normandie). Nous avons aussi diversifié nos activités avec l’achat de l’ Abeille Horizon puis renforcé notre expertise en créant l’ école d’entraînement des Abeilles International. Au travers de cette vente à « BOLUDA », Les Abeilles International seront en mesure de poursuivre et accélérer dans cette trajectoire.

Vicente BOLUDA FOS, Président Directeur Général de BOLUDA, ajoute : « Notre groupe est présent en France depuis 2007 et est y est profondément implanté. Notre engagement en faveur de l’emploi français et son développement a toujours été une caractéristique essentielle de notre identité. BOLUDA est un groupe familial qui a plus de cent d’existence. Désormais, le groupe a atteint un moment clé de son histoire en devenant un leader incontesté de l’industrie du remorquage. L’arrivée des « Abeilles International », avec son expertise opérationnelle, au sein de notre groupe est une nouvelle étape dans notre développement »

Le service de remorquage d’assistance en France :

Il s’agit de la version moderne du positionnement en station de sauvetage de remorqueur dédié à l’assistance de navires en détresse. Le positionnement de remorqueurs en station a débuté en 1975 suite à l’échouement du pétrolier « AMOCO CADIZ » qui a déversé 223 101 tonnes de pétrole sur les côtes françaises. Mais c’est en 1922 que remonte ce principe de remorqueurs en station sauvetage en France. Même avant cette date des remorqueurs puissants opérés par des compagnies françaises, dont la plus importante d’entre elles « LES ABEILLES » crées au Havre en 1864, étaient déjà présents en station en particulier à Brest. Ces remorqueurs étaient cependant souvent absents de leur lieu de station. Par conséquent les opérations d’assistance aux navires en détresse devaient s’effectuer avec des remorqueurs portuaires moins adaptés au gros temps. La conséquence était que la plupart du temps il n’y avait aucun remorqueur adapté pour les assistances aux navires en détresse. Un autre problème à l’époque était que la radiotélégraphie embarquée à bord des navires en était à ses balbutiements et que la plupart des bateaux n’en avaient pas à bord !

Henri CANGARDEL, Directeur de l’ « Union Maritime Française », fut très choqué par le naufrage en 1922 du paquebot « AFRIQUE » des Chargeurs Réunis lors d’une forte tempête suite à la perte de sa propulsion au large des Sables d’Olonne. Le paquebot qui avait 609 passagers et 135 membres d’équipage à bord qui ne réussirent pas à réparer la machine fût drossé sur les récifs et se brisa. Il n’y eu que 34 survivants dont seulement 3 passagers. Suite à cette catastrophe Cangardel initia la mise en station de remorqueurs de sauvetage à Brest, Marseille, Bordeaux et Saint-Nazaire. Compte tenu de ses liens étroits avec le gouvernement on pouvait d’ores et déjà considérer ses mises en station de moyens d’intervention comme une action de l’état en mer semi parrainée tout comme c’est le cas actuellement avec l’affrêtement des remorqueurs d’assistance. A part les remorqueurs de la Marine Nationale dépendant directement de l’état un navire spécialement adapté à la mission a été acheté à l’étranger. Renommé « IROISE », il fût stationné à Brest et devint célèbre sous le commandement du Commandant Louis MALBERT.

Durant un peu plus d’une décennie l’activité des remorqueurs d’assistance aux navires en détresse s’avéra fort utile mais en 1935 l’ « Union Maritime Française » cessa d’exister avec la vente du dernier remorqueur. Une des raisons de cette cessation d’activité de l’ « Union Française Maritime » (U F M) était qu’à partir du milieu des années 20 des remorqueurs étrangers des compagnies SMIT, BUGSIER & WIJSMULLER avaient commencé à fréquenter les ports français en se plaçant comme concurrent de l’ « U F M ».

La place laissée vacante par les remorqueurs de l’ « Union Française Maritime » fut prise par les remorqueurs de la compagnie « LES ABEILLES » du Havre mais seulement une partie de l’année car les éventuelles pertes financières cumulées pendant les périodes d’hiver en station devaient être compensées par des opérations de remorquage au long cours.

Le dernier remorqueur des Abeilles ayant opéré en station d’assistance en mer d’Iroise a été l’ « Abeille 26 » (3000 Cv – Construit en 1952). En 1958 sa carrière sous pavillon français s’arrêta avec sa vente au Canada. Après lui aucun remorqueur français n’assura la station à Brest. Le « Jean Bart » (2500 Cv) de la « Société Dunkerquoise de remorquage » fut positionné en station d’assistance aux navires en détresse dans le port de Boulogne sur Mer de 1956 à 1965. Le bilan financier s’avérant hélas déficitaire le navire fut vendu à la compagnie hollandaise « Wisjmuller » qui l’exploita sur le marché de l’affrêtement de remorquage au long cours.

A partir de là il n’y avait plus de remorqueur de sauvetage dédié disponible toute l’année pour protéger les côtes françaises des conséquences d’accidents maritimes.

AVERTISSEMENTS :

En 1966 le pétrolier « ANNE MILDRED BROVIG » de 40 195 Tonnes de Port en Lourd aurait pu alerter. En route vers Hambourg avec une cargaison de 39 000 tonnes de pétrole brut il entra en collision avec le navire anglais « PENTLAND » au large de l’ile d’ Heligoland. Les citernes explosèrent et le navire pris feu. Les remorqueurs de la compagnie « BUGSIER » tentèrent d’éteindre l’incendie en vain puisque le navire finit par couler. Une opération de sauvetage sous la direction de la société hollandaise « SMIT » a été engagée permettant de renflouer la partie avant du pétrolier après 50 jours d’efforts. Cette opération permit de récupérer une partie de la cargaison mais 15 000 tonnes de pétrole brut engendrèrent une grave pollution.

Un an plus tard, en 1967, la deuxième alerte eu lieu avec l’échouement du pétrolier « TORREY CANYON » suite à une erreur de navigation sur le « Pollard Rock » sur la côte sud-ouest de l’Angleterre. Durant de nombreux jours il déversa ses 119 328 tonnes de pétrole brut à la mer. En outre à la faveur de la météo et des courants de marée les côtes françaises furent touchées par cette pollution.

Le dernier avertissement sur ce qui attendait les côtes françaises arriva en Janvier 1976 quand le pétrolier neuf « OLYMPIC BRAVERY » s’échoua sur l’ile d’Ouessant suite à une avarie machine. Le navire se cassa mais comme il sortait juste des Chantiers de l’Atlantique pour se rendre dans un fjord en Norvège il n’y eu quasiment pas de pollution puisque le navire n’avait pas de cargaison.

LE GRAND JOUR :

Le 16 Mars 1978 le pétrolier chargé « AMOCO CADIZ » tomba en avarie d’appareil à gouverner à environ 7,5 milles au large d’Ouessant lors d’une tempête. Les autorités françaises ne furent pas averties de cette avarie bien que le pétrolier émît des messages à l’intention des autres navires sur canal 16 leur demandant de se tenir à l’écart. Les tentatives de réparation de l’appareil à gouverner échouèrent. L’ « AMOCO CADIZ » demanda alors l’assistance d’un remorqueur par radio. La station radio côtière relaya cette demande au seul puissant remorqueur disponible dans les environs qui n’était autre que le « PACIFIC » de la Compagnie Allemande « BUGSIER ». A ce moment la tempête faisait rage avec des vents soufflant à force 10 !

Quand le « PACIFIC » arriva à proximité de l’ « AMOCO CADIZ » il proposa à son Commandant un Contrat « No Cure No Pay » ce que ce dernier refusa préférant un contrat de remorquage à prix fixe. Les négociations durèrent une heure et demi. Un semblant d’accord fut trouvé mais chaque Commandant n’était pas en phase sur le type de contrat. Pendant ce temps la compagnie « AMOCO », propriétaire du navire, continuait à essayer de négocier un contrat au forfait en vain. Deux heures et demi plus tard « AMOCO » approuva le contrat Lloyd Open Form « No Cure No Pay ». Le mauvais sévissait toujours avec des vents de secteur NW à force 10 et une mer grosse provoquant des creux de 10 mètres. Quand le pétrolier s’échoua la remorque cassa. Quinze minutes plus tard un deuxième remorqueur BUGSIER arriva sur zone pour doubler la puissance du « PACIFIC ».

Avec une telle météo le pétrolier se cassa provoquant le déversement sur les plages environnantes des 227 000 tonnes de pétrole brut contenu dans ses cuves. Une énorme et couteuse opération de nettoyage due être mise en place par les autorités françaises.

L’origine de ce désastre est le résultat d’une accumulation d’erreurs et d’échecs. Cela commence par la conception de l’appareil à gouverner, suivi par l’absence d’informations aux autorités françaises, puis par le comportement du capitaine du pétrolier totalement sous la pression des règles que lui imposait la compagnie « AMOCO » et enfin l’échec de la stratégie de cette société tentant de grappiller les frais engendrés par la signature d’un contrat « No Cure No Pay ». Si le commandant de l’ « AMOCO CADIZ » avait dès le début informé les autorités françaises et accepté le Contrat Lloyd Open Form (No Cure No Pay)  proposé par le « PACIFIC » il y aurait eu de fortes chances que ce pollution n’aurait pas eu lieu. Le pétrolier aurait été un peu plus loin des côtes et l’autre remorqueur BUGSIER « SIMSON », plus puissant que le « PACIFIC », serait arrivé à temps pour écarter davantage l’« AMOCO CADIZ » des dangers.

les positions de l’Association MOR GLAZ :                                             22/12/2023…..22/02/20244…..04/03/2024

Article à suivre en Anglais dans le magazine « Tug e Zine » de Février – Mars 2024

 

Nous avons la douleur de vous annoncer le décès de Maître Michel QUIMBERT.

 

Michel avait adhéré durant plusieurs années à l’Association MOR GLAZ, il reconnaissait notre militantisme, nos engagements communs contre les navires poubelles et autres sujets Maritimes mettant en danger l’environnement et les Marins !

Nous pouvons écrire que le Monde Maritime est endeuillé, Michel m’avait été présenté la première fois par mon Ami Roland ANDRIEU, puis à plusieurs reprises par les Dirigeants du Groupe Maritime  BOURBON !  Maître QUIMBERT était impressionnant par sa voix, ses « ces » gestuelles, Avocat Maritimiste de talent. Souvent nous avions croisé le verbe, mais, pour celles et ceux qui connaissaient Michel QUIMBERT, une banalité du quotidien !

Inscrit au barreau de Nantes depuis plus de cinquante ans.  L’avocat au franc-parler était spécialisé en droit maritime, aérien et des affaires. Un défenseur de notre Activité, il a largué les amarres trop tôt !

Maître QUIMERT était présent partout où il pouvait servir les causes des Marins.

Nous adressons nos plus vives condoléances à ses Proches, aux Membres du Cabinet, Avocats, Secrétaires et autres Personnels.

Michel, espérons que cet embarquement t’amènera vers un quai sur lequel t’attendront tes Amis, ceux du Monde Maritime mais bien d’autres encore. Merci pour ce que tu as réalisé pour notre Communauté celle à laquelle tu appartenais depuis des décennies.

Pour l’Association MOR GLAZ    Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Le 15 février 2024 l’Association MOR GLAZ était aux côtés des Associations qui dénonçaient l’activité du Chalutier pélagique « ANNELIS ILENA ».

Lors des prises de paroles, l’Association MOR GLAZ avait rappelé que nous n’étions pas présents par idéologie, ni pour des raisons électorales, mais, que nous étions présents pour dénoncer une Pêche « dévastatrice », pour dénoncer les manières de laisser faire en regardant ailleurs ! L’Association MOR GLAZ défend depuis des décennies la Pêche Artisanale, celle qui Pêche sans détruire, celle qui essaie au mieux et à chaque sortie en Mer de préserver « ménager » les ressources !

Le Chalutier « ANNELIS ILENA » est l’exemple de ce qu’il ne faut surtout pas faire, ce Chalutier est celui de toutes les controverses, celui qui a affamé des Populations du littoral en Afrique, Pêcher sans compter, sans se soucier des lendemains avec des complicités locales, internationales même et sans s’inquiéter des conditions de vie des Marins. La règle laisser faire le business de la Pêche Industrielle. Communiqués des 28 janvier, 13 et 15 février 2024.  

36 Marins de la Compagnie des Pêches de Saint-Malo au chômage partiel : -« Scénario inquiétant, pour ces Marins, l’Association MOR GLAZ, n’est pas responsable de cette situation, nous la regrettons.  Pour nous, ces Marins certainement confirmés et habitués à une vie de Marin difficile devraient tous être reclassés par celles et ceux qui les ont entraînés vers ce possible abîme pour eux ».

Chantage aux emplois, les bonnes vieilles méthodes, il va falloir trouver des emplois stables pour ces Marins laissés sur le quai ! Et abandonner la pratique de Pêche avec ces chalutiers qui Pêchent souvent bien plus que nécessaire !    

Si l’Armateur compte sur le Secrétaire d’État de la Mer et de la Biodiversité, pour venir en aide aux Marins, il peut attendre ! 28 janvier 2024 ….13 février 202415 février 2024

Autre sujet de préoccupation pour l’Association MOR GLAZ : La triste mésaventure du Patron Pêcheur Claude HERRY de Plougastel Daoulas dans le Finistère. Le 1er février 2024 nous avions organisé un point presse en présence du Syndicat CGT des Marins du Grand Ouest. Ce Patron Pêcheur, lui, il n’a pas d’aides, il n’a que peu ou pas de solution, il n’a pas de Cabinet de lobbyistes, il essaie tout simplement de sortir la tête de l’eau, et la remontée est pénible. Où sont les organismes censés défendre les Pêcheurs Artisans. Lors d’un appel téléphonique samedi matin, nous avons estimé que l’aide de l’Association MOR GLAZ lui serait utile.

Claude voulait être son Patron, Pêcher raisonnablement, vendre son poisson au juste prix, et rembourser son Bateau de 8,50 mètres le « MIKE OCEAN II » acheté neuf en 2004, un navire de série. Et puis la catastrophe, le bateau est inutilisable, il entame une procédure, le Chantier est condamné ! La galère commence et quelle galère voire l’article du quotidien LE TELEGRAMME de Brest et sur le site MOR GLAZ à dater du lundi 25 mars 2024 !

Claude est de ces Marins qui affrontent les pires tempêtes y compris à terre ! Il a autour de lui des Amis, des Artistes, des Associations qui se sont mobilisés, l’Association du village de KERZIOU à Plougastel organisatrice du concert. Ce concert programmé le vendredi 29 mars 2024 de 18h00 à minuit, vous permettra d’apporter votre contribution, et aussi de mieux connaître Claude HERRY !

Pour l’Association MOR GLAZ, défendre ce Patron Pêcheur est une évidence, lui, il ne peut compter que sur lui et cette solidarité pour reprendre la Mer et pratiquer la Pêche en Rade de Brest ! Claude sait qu’il devra rembourser la Banque et que seul ce sera difficile, la Maison Familiale fait l’objet d’une saisie judiciaire ! L’Association MOR GLAZ sera présente, nous, nous défendons la Mer et les Marins !  Nous n’avons aucune arrière-pensée politicienne ou autres….

Pour l’Association MOR GLAZ     Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

L’Association MOR GLAZ et du Remorquage saluent le choix réalisé avec l’annonce du Groupe ECONOCOM de rentrer en négociation exclusive avec le Groupe Maritime BOLUDA pour le rachat de la Société « LES ABEILLES INTERNATIONAL ».

Peinture : Belbeoc’h       texte: Jean Bulot

Les fonds de pensions écartés, plutôt une bonne nouvelle pour les Salariés Sédentaires et Navigants de la Société « LES ABEILLES INTERNATIONAL », rassurant aussi pour les utilisateurs des navires que sont les Préfets Maritimes.

Le Groupe ECONOCOM vient par ce choix de montrer l’attachement qu’il avait pour la Société qu’il a gérée durant quelques années.

Le Groupe BOLUDA est le leadeur du Remorquage Mondial, cela ne peut que rassurer l’État Français pour celles et ceux qui connaissent l’historique de la protection du littoral en France  

communiqués du 5 décembre 2023 et du 22 décembre 2023

 Pour l’Association MOR GLAZ      Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

 

Les Responsables du Chantier Naval PIRIOU de Concarneau en Bretagne viennent de prendre une décision certes difficile, peut-être même douloureuse mais positive pour le Chantier, les Salariés et la France. L’Association MOR GLAZ ne peut que soutenir celle-ci ! Les navires de notre Défense Nationale doivent être construits en France pour des raisons évidentes et stratégiques ! -« D’ailleurs en France seul le Chantier PIRIOU, aucun autre Chantier ne construit des Remorqueurs Civils ou Militaires de cette taille, ni de cette complexité ».

Chaque jour les Françaises et les Français entendent que notre souveraineté serait une vraie priorité, annonce faite à plusieurs reprises par le Président de la République aux Assises de la Mer et autres lieux. En fait cette souveraineté est galvaudée, la réalité est toute autre, elle est au bord du naufrage et les secteurs se multiplient. Le cap du non-retour est peut-être même franchi, par un manque de volonté ou de concurrence déloyale !

L’Association MOR GLAZ est forcément inquiète, nous avons multiplié les « MAYDAY », immatriculations de notre Marine Marchande sous des pavillons colorés, les arrêts techniques des navires dans des Chantiers peu ou pas contraints par des normes Sociales et Environnementales équivalentes aux nôtres, de même pour la déconstruction des navires ! Toutes ces dérives sous l’œil complice ou peu attentif des Ministères et Administrations concernés qui lorgnent trop souvent sur le moins disant.

Tout serait de la faute de la crise sanitaire, de la guerre en Ukraine ! La faute est peut-être simplement de ceux qui n’ont aucune anticipation, trop enfermés dans une bulle technocratique, et ne retiennent que le moins disant Economique, Social et Environnemental, la faute du profit et de certains discours qui ne sont plus perceptibles, ceux qui les tiennent y croient-ils encore !

En 2019 d’importants marchés avaient été passés entre la Marines Nationale et les Chantiers PIRIOU de Concarneau ! mais, comme souvent les Responsables des Marchés de la 6ème Puissance Mondiale tire les prix vers le bas, nous parlons de Défense et de Stratégie Militaire. Certains programmes d’armement notifiés avant 2021 n’entrent plus dans les enveloppes budgétaires, dont 20 Remorqueurs portuaires et côtiers pour la Marine Nationale. D’autres Marchés sont-ils menacés ? Si les Dirigeants du Chantier de Concarneau, n’avaient pas su prendre cette initiative, nous pouvions imaginer le pire.  La 6ème puissance Mondiale va devoir garder ces « ses » vieilles unités, comme une habitude ! –« Pour l’Association MOR GLAZ, après certains Marchés qui n’aboutissent qu’après des décennies et maintes et maintes réflexions, la grande muette vient cette fois de prendre une torpille !

L’Association MOR GLAZ défendra comme à son habitude les Industriels portuaires respectueux des normes Sociales et Environnementales auxquelles nous tenons, bon courage pour les futures négociations, ces constructions doivent rester en France !  

 Pour l’Association MOR GLAZ     Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Les Associations du Remorquage et MOR GLAZ qui défendent les moyens de sauvetage sont satisfaites par l’efficacité et la réactivité de toutes celles et ceux qui veillent 24h/24h sur le trafic Maritime ici et ailleurs !

photo: reproduction interdite

Le 19 février 2024, le Remorqueur « ABEILLE BOURBON » après avoir été positionné et mis en alerte par le Préfet Maritime de l’Atlantique remorquait le plus grand porte-conteneurs jamais pris en remorque au large de la Bretagne, le porte-conteneurs « CONTI CHIVALRY » de 334 mètres de long !

photo : reproduction interdite

Les avaries de ces grands navires, seront de plus en plus fréquentes, la garde ne doit jamais faiblir, bien au contraire, elle ne doit surtout pas être revue à la baisse pour des raisons comptables ou pire encore par manque d’anticipation.

Les Associations restent vigilantes quant à la qualité  et aux effectifs des Navigants embarqués à bord de ces navires de sauvetage, mais aussi  sur la qualité de certains Equipages embarqués à bord de ces grands porte-conteneurs.

Les Associations du Remorquage et MOR GLAZ restons vigilants sur la capacité de traction de ces Remorqueurs, sera-t-elle suffisante par toutes les conditions météorologiques :

-« au mois de novembre 2022 le porte-conteneurs « CARTAGENA EXPRESS » long de 333 mètres tombait lui aussi en avarie et avait été ramené en baie de Douarnenez » ! Que peuvent bien transporter ces navires et quels dangers pour les Populations, la Faune et la Flore !

Les Associations du Remorquage et MOR GLAZ  demandent que tous ces navires un peu trop grands à notre avis soient armés par des Equipages bien formés, en nombre suffisant. Que ces navires fassent l’objet d’un regard particulièrement attentif lors des escales de la part des Inspecteurs des Centres de Sécurité des Navires partout dans le Monde.

L’Organisation Maritime Internationale OMI   doit imposer sur ces navires la Sécurité Passive Embarquée dont le  JLMD ecologic system défendue par les Association depuis des décennies ! Plusieurs grands Armateurs équipent leurs navires de Sécurité Passive Embarquée , nous les saluons pour cette démarche qui devrait être obligatoire.

Pour les Associations précitées    Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

L’Association MOR GLAZ était le jeudi 15 février 2024 à Saint-Malo. Nous souhaitions être auprès de l’Association BLOOM organisatrice de la manifestation avec quelques autres. MOR GLAZ voulait dénoncer l’absurdité des passe-droits et autres dérogations délivrés à la Pêche Industrielle ! –« armer un chalutier du type ANNELIES ILENA  est ubuesque, une ineptie si évidente, pour celles et ceux qui connaissent un peu le milieu et le métier !

 

L’Association MOR GLAZ défend depuis des décennies la Pêche Artisanale, et ses Marins ceux qui nourrissent  et ne pêche que le nécessaire en laissant ainsi les espèces se renouveler ! Nous défendons une Pêche raisonnée. Surtout pas celle qui est pratiquée par cet ogre des Mers, sa surpêche devrait déjà alerter les spécialistes !

Comme écrit dans nos diverses publications, le Chalutier Français « Joseph Roty II » aurait dû sortir de la flotte  depuis longtemps pour des raisons de sécurité -« comment a-t-il pu naviguer aussi longtemps 50 ans ? »  – « comment a-t-il pu passer tant de fois entre les mailles des filets des Centres de Sécurité des Navires ? »

Ce navire doit être déconstruit dans un Chantier de déconstruction Français :

Tous les Elues et Elus qui étaient présents hier et visiblement en Campagne électorale pour certains, doivent aussi soutenir la déconstruction de ce navire en France ! ils doivent aussi réviser les normes et dérogations accordées à certains chantiers notamment en Turquie.

L’Association MOR GLAZ ne regrette pas son déplacement, nous avons pu nous exprimer et faire connaitre ainsi nos positions face à cette Pêche dévastatrice et plus largement !

Nous devions être présents, rappeler notre fonctionnement et nos positions jamais, par pure idéologie, mais par nécessité face aux désastres devant les lobbies des Industriels de la Pêche qui vident les Océans sous l’œil trop souvent complice d’Elus Européens et Nationaux, des Administrations etc… !

-« Nous avons rappelé que les marques de franc-bord sont sous l’eau ! que nos « mayday »  et ceux des Pêcheurs qui respectent les règles doivent être entendus et traités avec respect avant le naufrage » !

–«  Du poisson débarqué aux Pays-Bas et acheminé par container jusqu’à l’usine malouine » est une ineptie, une mauvaise bonne idée.

Nos échanges et interventions ont été transparents, déterminés et applaudis ! D’autres rendez-vous ont été pris, à bientôt donc pour continuer ce et nos combats s’ils peuvent apporter à celles et ceux que nous défendons. Nous sommes  des Personnes tranquilles mais déterminées !

L’Association MOR GLAZ a rappelé (si cela était nécessaire)  qu’elle n’est ni influencée, ni politisée (la diversité de nos Adhérents le confirme) , nous essayons tout simplement de rester libre et de pouvoir dire et faire ! 

Pour L’Association MOR GLAZ       Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Le Fleuron de la Flotte Océanographique en arrêt technique en Pologne !

 

 Le Pourquoi pas ?  navire « Amiral » de la flotte Océanographique Française en arrêt technique du mois de novembre 2024 au mois d’avril 2025 ! C’est plutôt une bonne nouvelle, mais, pour un chantier naval Polonais.  Le navire deviendra certes plus vert, plus moderne, répondra aux normes souhaitées !

L’Association MOR GLAZ regrette que la Direction de la Flotte Océanographique Française n’ait pas trouvé un chantier Français pour réaliser l’arrêt technique du Fleuron de sa Flotte qui va s’élever à plus de 25 Millions d’euros d’après les prévisions.

Un beau cadeau au chantier Polonais, ce n’est pas une première ( 3 février 2015) pour cet Armement que nous avons plutôt pour habitude de mettre en avant !

L’Association MOR GLAZ connait déjà le discours, vraisemblablement le même que celui du Dirigeant d’Orange Marine, de la Brittany Ferries et de bien d’autres encore, pour lesquels  la construction, les entretiens et la déconstruction des navires dont ils ont les responsabilités restent le moins disant Social.  –« Seul notre argent, subventions et autres aides les intéressent » . Surtout pas les chantiers Français même lorsque cela est possible !  Le seul critère le prix, lorsque les arguments sont aussi légers, nos oreilles devraient-elles tout entendre et accepter, non !

Cet arrêt technique est programmé en partenariat avec la Marine Nationale. A quand la construction de nos Frégates et autres navires stratégiques en Chine ou ailleurs !

Pour l’Association MOR GLAZ il y a de quoi s’étrangler : toutes ces décisions sont contradictoires et dénouées de bon sens, déconcertantes , alors que nous entendons ici et là qu’il faudrait redynamiser notre pays pour son indépendance !

Le navire Français de recherche Océanographique Pourquoi pas ?  appartenant à 100% à l’Etat en arrêt technique en Pologne ! Ubuesque et pourtant c’est bien confirmé et annoncé, qui s’offusque ? Un faux bon plan, une bonne mauvaise idée, une de plus, nous avons tout d’abord cru à une mauvaise blague. Après quelques contacts, la fausse mauvaise idée nous était confirmée par des Personnels de l’Armement GENAVIR , aucunement  surpris par cette décision, devenue une banalité, une habitude.

L’Association MOR GLAZ  constate comme trop souvent, qu’il y a un « abîme » « la Fosse des  Mariannes »   entre les déclarations et les pratiques de nos responsables Politiques, qui dans cette décision aurait pu « du » intervenir.

L’Association MOR GLAZ  constate, avec amertume, la timidité des uns et des autres à s’exprimer librement, sur le moins disant Social au sein de l’Union Européenne. Comment est-il possible de laisser partir des Contrats comme celui-là PAYES PAR LE CONTRIBUABLE  vers des chantiers qui ne pratiquent que le moins disant Social, et tarifaire mettant tôt ou tard en difficulté nos chantiers ?

Cette fois encore nous déplorons cette initiative qui ne glorifie pas les décisionnaires !

Pour l’Association MOR GLAZ       Le Président Jean-Paul HELLEQUIN