Après avoir été membre du jury le 16 juin 2016 à l’ENIB, l’ Association MOR GLAZ de nouveau sollicitée pour un débat le 10 novembre 2016

Atelier 3 : la déconstruction des navires :  » les navires poubelles  » (3 heures) Approche systémique d’une problématique maritime : la déconstruction des navires

Intervenants : Jean Paul Hellequin, président de Mor Glaz, Laure Tallonneau inspectrice de la Fédération internationale des transports, Emmanuel Godillon président Waste Marine.

L’association MOR GLAZ remercie Madame Delphine TOQUET Professeur en Sciences Humaines pour l’Ingénieur, Responsable pédagogique Inter-semestre- Projets Ingénieur Honnête Homme .

Jeudi 31 mars de 9h00 à 12h00 (B)

L’association MOR GLAZ remercie Madame Delphine TOQUET Professeur en Sciences Humaines pour l’Ingénieur, Responsable pédagogique Inter semestre- Projets Ingénieur Honnête Homme .

L’Asie, un cimetière de navires bon marché, meurtrier et hors normes non respectueux de l’Homme ni de l’Environnement ! L’océanisation du cargo  » VICTOR  » en 2002 au large de Brest par 2000 mètres, et le retour du  » CLEMENCEAU  » le 17 mai 2006 à Brest avaient relancé le débat sur la déconstruction des vieux navires.

La majorité des navires de toutes tailles en fin de vie échouent en Asie dans le but d’être déconstruits. Chaque année, entre 800 et 1300 épaves de vieux navires rejoignent le Bangladesh, l’Inde, la Chine ou le Pakistan. Les règles de sécurité, moins strictes (voire inexistantes) qu’en Europe, sont jugées alarmantes, notamment pour les ouvriers exposés à des éléments radioactifs et à des substances mortelles, amiante et autres produits dangereux.

Avec 225 bateaux et 2.3 millions de tonnes de ferrailles traitées, le Bengladesh fut en 2015 le premier pays pour la démolition de navires. Il devance l’Inde (215 bateaux, 1.9 million de tonnes), le Pakistan (105 bateaux, 1.3 million de tonnes), la Chine (74 bateaux, 750 tonnes) et la Turquie (87 bateaux, 411.000 tonnes).

Subissant une mauvaise conjoncture, les vraquiers ont constitué la principale catégorie de navires à partir à la casse, 356 unités détruites pour 4.3 millions de tonnes de métal, les porte-conteneurs (80 navires, 896.000 tonnes), les tankers (97 navires, 876.000 tonnes) et les transporteurs de marchandises diverses (106 navires, 477.000 tonnes).

766 navires à la casse en 2015, soit un repli de -21% par rapport à 2014. Le tonnage de métaux traité a été de 7 millions de tonnes, pour 8 millions en 2014. Ce fut l’année la plus faible pour la déconstruction depuis 2010. Les prix d’achat des navires ont fondu. La tonne est passée de 400 $ début 2015 à moins de 300 $ en fin d’année dans le sous-continent indien. En Turquie, la baisse a atteint 40% ; en Chine, les prix ont été divisés par 2 et plafonnent à 140 $ pour les tankers.

Pavillons du dernier voyage: Au moins 125 navires (16%) ont été dépavillonnés avant leur dernier voyage: les pavillons préférés des armateurs et des courtiers pour effectuer le dernier voyage Saint-Kitts-et-Nevis devant les Comores, l’archipel de Palaos en Indonésie apparu en 2014, et en 2015 l’île de Niue, 1190 habitants, 260 km2, un pays du Pacifique sud reconnu par l’Organisation des Nations Unies et membre de l’Organisation Maritime Internationale. Niue est inscrit sur la liste noire des paradis fiscaux établie par l’Union Européenne en juin 2015.

Détention et Démolition : plutôt bon pour la sécurité maritime : les navires sous-normes continuent d’être poussés vers la sortie. 55% des navires démolis (423) avaient été préalablement détenus dans les ports du monde entier. Le taux de détention des transporteurs de divers est de 74% ; il est de 71% pour les vraquiers, 62% pour les chimiquiers, 45% pour les porte-conteneurs.

Le port le plus rigoureux, le plus sérieux en matière de contrôle des navires est le port de Newcastle en Australie, au nord de Sydney, spécialisé dans l’exportation de charbon. Il a procédé à 49 détentions parmi les navires partis à la casse. Il précède le port russe de Novorossiysk (33 détentions), Hong Kong (25 détentions) et un trio de ports européens, Rotterdam, Hambourg (21 détentions) et Anvers (19 détentions). Les ports anglais et français sont absents de ce tableau d’honneur et ce malgré tous les discours bien construits. Mademoiselle Laure TALLONNEAU répondra à vos questions sur les détentions des navires.

90% des navires envoyés tous les ans à la casse sont démolis en Asie, ces mêmes navires qui permettent 90% des échanges mondiaux soit 20 Milliards de tonnes de marchandise en 2015.

Sous prétexte que « L’Asie a besoin de ferraille qu’elle transforme », la tonne est « vendue environ 400 euros contre 200 euros en Europe. Dans ces chantiers de la honte et d’un autre temps, le coût de la main-d’œuvre est quasiment nul, le respect pour l’Homme et l’Environnement souvent mis entre parenthèse les règles de sécurité inexistantes, et la gestion des déchets est effectuée sans précaution. Ces navires, d’une moyenne d’âge de 30 ans, selon la demande et l’exigence du marché ne sont pas très bien entretenus, ils sont de véritables foyers pour l’amiante, le plomb, les boues d’hydrocarbures, les PCB (polychlorobiphényles) et bien d’autres types de déchets toxiques qu’il faut recycler, ou plutôt il faut s’en débarrasser et les expédier dans des pays pas très regardant, la question est pourquoi ne pas effectuer ces recyclages en Europe et pourquoi pas en France, certains industriels sont pourtant demandeurs.

Sur un pétrolier de 300 mètres, « il y a 24 tonnes de peinture toxique (antifouling) sur la coque extérieure » dont le but est d’empêcher les algues et coquillages de s’y fixer. Il y a également 2.000 tonnes de boues d’hydrocarbures et six à huit tonnes d’amiante dans ce type de navire. Cette industrie, autrefois concentrée dans les pays développés, comme en Espagne dans le port de Barcelone a été déplacée dans les années 1980 sur la côte du Pakistan, de l’Inde et du Bangladesh.

A ce jour et depuis quelques décennies le Bangladesh est devenu le leader mondial de la déconstruction de 27% des navires, suivi de l’Inde 22%, la Chine 19%, le Pakistan 16%, et la Turquie 7%… Les ouvriers chargés du recyclage des déchets sont exposés à des matières dangereuses, notamment à des risques d’asphyxie faute de ventilation dans les locaux de travail. Un mauvais dégazage des navires expose ces travailleurs malmenés et d’un autre temps à certaines maladies véhiculées par les rongeurs et insectes qui se trouvent à bord de ces navires. Ces chantiers sont les chantiers de la honte que les armateurs mondiaux alimentent, plus de 150 morts par an en Inde sur ces chantiers de déconstruction de vieux navires d’après une étude universitaire.

L’association MOR GLAZ réclame depuis plus de 10 ans un encadrement social, environnemental, et juridique à l’industrie  » l’activité  » la plus meurtrière du monde. Les armateurs mondiaux doivent se fixer des règles respectueuses de l’Homme et de l’Environnement, les Organismes Internationaux doivent exiger une moralité de la part des armateurs. Le parcours est semé de tempêtes, la mer sera agitée, les difficultés nombreuses, mais nous y arriverons tôt ou tard. Cette activité industrielle doit trouver sa place dans notre environnement industriel , certains industriels souhaitent la développer , voilà pourquoi la présence de monsieur Emmanuel GODILLON. Pour l’association MOR GLAZ il faut saisir les opportunités lorsqu’elles se présentent.

 

Le porte-conteneurs  » KALLIOPI RC  » fait route vers la baie d’ALANG pour y être déconstruit…. comme d’habitude les mêmes méthodes sournoises sont utilisées…pour l’ultime voyage. Le mardi 22 mars 2016 au matin il a repris sa route. Comment ce navire a-t-il pu quitter le port du Havre alors qu’il est hors norme. Le périple du porte-conteneurs vers les plages indiennes est semble-t-il loin d’être terminé, sauf si une administration courageuse décidait de ne pas le laisser repartir lors de sa prochaine escale !

Pour l’association MOR GLAZ Le porte-conteneurs  » KALLIOPI RC  » fait route vers la baie d’ALANG pour y être déconstruit…. comme d’habitude les mêmes méthodes sournoises sont utilisées…pour l’ultime voyage.

Le porte-conteneurs KALLIOPI RC, long de 294 mètres et battant pavillon du Libéria, est reparti le jeudi 17 mars 2016 du port du Havre (port dans lequel il avait été remorqué le 3 mars 2016 par l’ABEILLE LIBERTE suite à une avarie). Le KALLIOPI RC est parti en direction du Pirée par ses propres moyens.

L’association MOR GLAZ déplore tout comme l’ONG Robin des bois, le départ du navire vers la baie d’ALANG pour y être déconstruit, car ne soyons pas dupe !!. Le scénario est classique.

Pour l’association MOR GLAZ, le KALLIOPI RC appartient bien à un armateur Allemand, qui a choisi en toute impunité et de manière irresponsable d’envoyer son navire à la déconstruction en Inde. Comment ce navire a-t-il pu quitter le port du Havre alors qu’il est hors norme (pour preuve le KALLIOPI RC en passant le détroit de Gibraltar est tombé en avarie le lundi 21 mars 2016 dans l’après midi et a dérivé toute la nuit à 1,7 nœud dans cette zone que chacun sait très fréquentée) Le mardi 22 mars 2016 au matin il a repris sa route.

Le périple du porte-conteneurs vers les plages indiennes est semble-t-il loin d’être terminé, sauf si une administration courageuse décidait de ne pas le laisser repartir lors de sa prochaine escale !

Pour l’association MOR GLAZ, les vieux navires doivent être déconstruits au plus près pour diverses raisons : sociales, humaines, environnementales et industrielles.

Un reportage du Grand Reporter Marc de CHALVRON diffusé le 20 mai 2015 au 20h de France TV sur la 2, donne froid dans le dos… il devrait faire réfléchir. Ce sujet de plus de 5 minutes incontestablement est le meilleur depuis des années, dans ce reportage, nous découvrons la triste vérité sur la déconstruction des vieux navires qui appartiennent, ou ont appartenu à des armateurs Européens.

Voilà pourquoi l’association MOR GLAZ défend depuis plus de 10 ans la déconstruction des navires en France dès qu’une opportunité se présente, et il y en a des opportunités. Pour l’association MOR GLAZ, les vieux navires doivent être déconstruits au plus près lorsque cela est possible, et le rendre obligatoire pour les armateurs Européens (d’ailleurs notre position avait été soutenue par la Ministre Madame Ségolène ROYAL en 2014, et puis ?)

La Loi dite MACRON devait encourager et aider (si nécessaire) toutes les activités industrielles qui pourraient s’implanter sur les ports.

En France, tous les industriels ne sont pas à la recherche de subventions, ils sont à la recherche d’espaces sur les ports, afin de pouvoir exercer des activités jusque là boudées par la France, telle que la déconstruction des vieux navires. Ces industriels sont aussi demandeurs de moins de tracasseries administratives qui les découragent à vouloir s’implanter dans des lieux stratégiques pour leurs activités. Une demande d’implantation d’entreprise de démantèlement de navires sur le port de Calais depuis plusieurs mois, fait polémique car, trop de tracasseries administratives, non justifiées, inutiles, entre celles et ceux qui pourraient donner les autorisations rapides pour que l’activité de déconstruction de navires s’installe sur le port de Calais (dans ce port, dans un premier temps 10 navires pourraient être déconstruits, ce chantier créerait immédiatement 10 emplois, mais aussi un pouvoir d’achat pour 10 familles, et créerait forcément une activité de cabotage dans ce port, afin d’exporter la ferraille).

les vieux navires doivent être déconstruits au plus près

Pour l’association MOR GLAZ, il est préférable de développer les activités y compris la déconstruction des navires, sur les ports Français et Européens en créant une activité complémentaire à toutes celles existantes.

Assez de faire déconstruire tous ces navires au Bangladesh dont 20% des travailleurs ont de 12 à 14 ans.

Assez de tenir des discours incohérents du genre  » nous leur apportons du travail « .

Une chose est indiscutable, nous leurs exportons nos déchets, des vieux navires qui ont transporté nos richesses ( 90% des échanges mondiaux, 20 milliards de tonnes en 2015)

Nous leur exportons la mort sur ces chantiers d’un autre temps.

outes les conventions internationales, accords d’apparence ne changent pas grand-chose sur les pratiques au Bangladesh et ailleurs, aucune évolution en 40 ans. Pour l’association MOR GLAZ, toute implantation d’entreprise doit être encouragée sur un port, si celle-ci est respectueuse de l’Homme et de l’Environnement. Chaque emploi créé doit être perçu comme une victoire contre le chômage et la pauvreté. Sachons montrer le savoir faire Français dans tous les domaines, y compris dans celui de la déconstruction navale.

Assez de constater que les pays du Nord se débarrassent sous de futiles prétextes de leurs déchets (vieux navires) vers le Bangladesh, l’Afrique où ailleurs. Optons pour les activités diverses dans les ports Français et Européens, y compris pour déconstruire les vieux navires.Jean-Paul

Jean-Paul HELLEQUIN,     Président de l’association MOR GLAZ

COMMENT APPREHENDER LE GIGANTISME DES DERNIERES GENERATIONS DE PORTE-CONTENEURS Traduction d’un Article écrit par 2 Pilotes de Rotterdam dans la Revue  » Port Technology International « 

Le 16 décembre 2012 le  » CMA CGM MARCO POLO  » effectuait son escale inaugurale à Rotterdam. Ce porte-conteneurs (PC) d’une capacité de plus de 16 000 EVP (Conteneurs de 20 pieds de long) ainsi que ses sister-ship sont actuellement les plus grands au monde, mais d’ici quelques mois ils seront détrônés par la série des  » Triple E  » de la Compagnie danoise Maersk qui eux auront une capacité de 18 000 EVP ! Cette course au gigantisme dans le transport conteneurisé n’est pas un cas isolé puisque dans d’autres segments du transport maritime nous assistons à la même dérive (Chez les vraquiers il y a ceux que l’on appelle les  » Valemax « , chez les paquebots la sortie de la série  » Oasis of the seas  » dont les chantiers de l’Atlantique construiront le prochaine exemplaire à repousser toutes les limites et pour les gaziers même course au gigantisme avec les  » Q Max « ). Cette tendance met la pression sur tous les acteurs portuaires. Dans cet article les auteurs se focalisent sur l’impact de ces  » baleines  » dans l’environnement portuaire.

Caractéristiques des  » Ultra Large PC « 

Les navires de la série  » EMMA MAERSK  » (lancé en 2006) et ceux de la série  » MSC BEATRICE  » (lancé en 2009) ont désormais transité dans de nombreux ports. Les dimensions générales du  » CMA CGM MARCO POLO  » et ceux de la série  » Triple E  » diffèrent peu de celles de la série  » EMMA MAERSK  » dans les premières lignes du tableau ci-dessous. On notera que le  » MARCO POLO  » est moins large mais transport davantage de conteneurs que  » EMMA MAERSK « . Ceci s’explique par le nouveau concept de château déporté sur le 1/3 avant permettant de charger sans limite de visibilité derrière ce même château. En descendant plus bas dans le tableau quelques différences intéressantes apparaissent. Le déplacement de la série des  » Triple E  » est nettement plus important que le  » MARCO POLO  » mais leur puissance machine est de 20 % inférieure ! Cet écart est par ailleurs démontré lorsque l’on examine le rapport Puissance machine / Déplacement. Les  » Triple E  » ont 30 % de puissance en moins par tonne de déplacement que les 3 autres séries de navire. Cet écarts’explique par le souhait de Maersk de faire naviguer les  » Triple E  » à vitesse réduite (ndlr : Moins de vitesse = Moins de consommation avec plus de conteneurs chargés, business is business !). Puisque la vitesse n’est pas le critère retenu pour les  » Triple E  » la largeur est donc plus importante expliquant une fois encore sa plus grande capacité et son plus fort déplacement. La surface vélique des  » Triple E  » est également nettement plus importante mais le rapport Puissance des Propulseurs d’étrave / Surface vélique est quasi similaire pour les navires Maersk et meilleur que les 2 autres séries de navires (MARCO POLO et MSC Béatrice).

Sur la base de ces résultats on peut conclure que les capacités d’arrêt et de giration des  » Triple E  » sont plus réduites tandis que leur faculté à contrôler l’avant demeure intacte. Ce constat associé aux 22,5 % de surface vélique supplémentaire induit des conséquences non négligeables pour les remorqueurs lors des manœuvres portuaires.

Anticipation de la manœuvre de ces géants

Dans de nombreux ports la pratique courante est que les remorqueurs attendent à l’abri des digues. Une fois le remorqueur arrière croché, la maitrise du navire s’en trouve facilité. Toutefois comme la prise de remorque et son capèlement prend quand même quelques minutes l’aide des remorqueurs ne peut vraiment avoir lieu que lorsque le navire est déjà bien engagé à l’intérieur du port ! Les porte-conteneurs géants répondant plus lentement à la machine un nouveau  » timing  » s’impose : les remorqueurs doivent être crochés plus tôt. Pour certains ports cela signifie à l’extérieur des digues c’est à dire en zone de mer agitée. L’extension des digues est une solution au problème, mais préparer les remorqueurs, leurs équipages ainsi que les pilotes aux prises de remorque par mer agitée peut s’avérer plus économique. Les pilotes, les capitaines de remorqueurs ainsi que les commandants devront faire face aux challenges suivants avec l’arrivée de ces nouveaux géants :

– Les remorqueurs devront pouvoir crocher et travailler par mer agitée (cas d’Antifer)

– Les pilotes et les capitaines de remorqueur devront se familiariser avec la lenteur de réaction de ces grands PC.

– Ces grands PC s’avèrent être très vulnérables par fort vent Par conséquent mieux vaut pour ces acteurs impliqués dans la manœuvre d’être le mieux préparé.

EntrainementIl

est important que les pilotes et les capitaines de remorqueur soient bien préparés avant l’arrivée dans leur port de ces porte-conteneurs géants d’autant qu’une nouvelle approche de la manœuvre s’impose. Pour ce faire l’entrainement sur simulateur doit être combiné en impliquant à la fois le pilote embarqué sur le porte-conteneurs et le capitaine de remorqueur d’autre part, chacun étant dans un simulateur dédié. De cette façon les aspects techniques tel que d’une part le temps de réponse du remorqueur une fois l’ordre du pilote transmis et d’autre part l’aspect humain lors des communications entre les deux parties sont complètement analysés. La figure 1 montre des images d’un récent entrainement ou le pilote avait en charge un grand gazier LNG depuis la passerelle multi mission www.marin.nl , tandis que deux capitaines de remorqueur expérimentés étaient embarqués l’un sur le remorqueur avant et l’autre sur le remorqueur arrière depuis des simulateurs de manœuvre compact. Ces simulateurs compacts reproduisant la configuration de remorqueurs ASD avec la commande des treuils de remorque.

Lors de ces entrainements simulés, le rendu du monde virtuel se doit d’être aussi fidèle que possible du monde réel. Le retour qu’ont les pilotes hollandais de leurs clients passant sur simulateur confirme une fidélité très proche de la réalité ceci en raison de leur expérience en la matière depuis 30 ans. Toutefois les progrès constant en matière de numérisation rendront la simulation incontournable.

Efficacité du remorqueur par mer agitée et sécurité du remorqueur

Le passage de remorque et le travail du remorqueur par mer agitée soulèvent quelques questions tant sur le design du remorqueur que sur la conduite à tenir par son équipage. Des recherches pointues ont été menées par www.marin.nl sur ces points dans le cadre d’un projet commun intitulé  » SAFETUG « .

Un des points qui soulève le plus de questions lors du remorquage par mer agitée est la tension sur la remorque : des à-coups brutaux sur la remorque peuvent engendrer sa rupture. Cette rupture peut être évitée en installant un treuil de remorque actif ou passif amortissant les à-coups sur la remorque. Dans des conditions de mer pas trop agitée l’emploi de queue de remorque en nylon peut permettre également d’encaisser les surcharges. Une autre action peut être entreprise en minimisant les mouvements du remorqueur. Ce dernier point présente également l’avantage d’améliorer la sécurité et le confort de l’équipage du remorqueur présent sur le pont.

En dehors de l’aspect technique permettant d’améliorer prise de remorque et remorquage par mer agitée, l’effet des mouvements du remorqueur sur les performances de son équipage a également été scruté dans le cadre de  » SAFETUG « . Cette étude a été mené en effectuant un comparatif entre la simulation d’un remorquage fait depuis la plate-forme fixe du simulateur MARIN et le même exercice effectué sur le simulateur  » dynamique  » Desdemona. Le simulateur TNO Desdemona comprend une mini cabine de conception basique ne pouvant contenir qu’une personne à la fois (le capitaine de remorqueur). Dans cette cabine la scène est projetée sur 210°. Cette cabine est montée sur une plateforme dynamique (Voir figure 2). Le capitaine de remorqueur doit exécuter des manœuvres d’escorte de navire sous remorque et par mer agitée alors que la cabine remue de la même manière qu’un remorqueur en pareils circonstances dans la réalité. Afin de mesurer la charge de travail du capitaine de remorqueur ce dernier doit presser un bouton poussoir dès qu’un voyant rouge s’allume sur son pupitre.

L’un des premiers résultats obtenu par cette expérience montre que le capitaine le plus expérimenté assurait nettement mieux son travail de remorquage par mer agitée que le moins expérimenté. De manière générale les capitaines de remorqueur effectuaient un meilleur travail quand leur charge de travail était moindre. Par conséquent gagner de l’expérience par l’entrainement a un effet positif sur la fiabilité générale du remorqueur. Les résultats de  » SAFETUG  » ont également été utilisés pour améliorer notre simulateur. La réponse au remorquage par mer agitée ne peut être obtenue qu’en étant à l’écoute des essais effectués grandeur nature et www.marin.nl a en particulier la capacité de modéliser des cas complexes d’utilisation de treuils de remorque. Les compagnies de remorquage peuvent jouer sur les réglages du treuil de remorque et voir les effets induits sur la charge encaissée par la remorque lors d’interventions par mer agitée.

A l’heure actuelle www.marin.nl travaille sur un projet dont l’objectif est la sécurité du remorqueur et les scénarios possibles en situation d’urgence.

Force exercée par le vent

Un autre point à prendre en compte dans la manœuvre de ces nouveaux porte-conteneurs géants est la modélisation des forces exercées par le vent. Les forces exercées par le vent sur un navire sont habituellement calculées à 10 mètres de haut c’est à dire à la position du centre de gravité en prenant en compte des coefficients selon la dénomination de la force (latérale, frontale et moment giratoire) et la vitesse du vent. Ces coefficients sont souvent déterminés par mesures en soufflerie sur un profil type. Bien que cette méthode de calcul donne des résultats acceptables pour les navires situés au large, la même approche ne convient pas à la navigation en zone portuaire. Une zone soumise au vent dans un port est plus complexe à appréhender en raison des abris créés par exemple par les tanks d’hydrocarbure, les constructions hautes ou les autres navires alentours. En outre le vent agissant sur un navire n’est pas uniforme sur toute sa longueur et sur toute sa hauteur. Les variations de vitesse de vent sur la longueur d’un navire peuvent affectées sa manœuvre de manière non négligeable. Les essais effectués en soufflerie ne donnent pas de solution sur de tels effets de même que pour la façon de les prendre en compte en simulation.

La conséquence sur la manœuvre d’un navire peut se manifester de deux façons : surestimation ou sous-estimation de la force exercée par le vent. En appliquant une vitesse de vent uniforme agissant comme au large sur un navire, les effets de rugosité et d’abri évoqués plus haut ne sont pas pris en ligne de compte. Les études récentes entreprises par l’Université Technique d’Eindhoven pour le Port de Rotterdam montrent que les effets des obstacles sur la vitesse du vent à basse altitude sont non négligeables. Cela se remarque en particulier pour les terminaux à conteneurs ou le stockage de ces derniers à un effet sur la vitesse du vent rencontrée dans le bassin contiguë.

Applying results of such calculated wind fields……

 

 

Voilà plusieurs jours que l’association MOR GLAZ est informée d’une gestion technique dans certains armements qui nous parait inquiétante… elle nous parait suffisamment importante pour la diffuser.

EN BAS DE PAGE: traduction d’un article écrit par deux pilotes de Rotterdam dans la revue  » Port Technology International »

Cette nouvelle gestion technique des grands armements de porte-conteneurs prend un cap qui ne peut pas satisfaire l’association MOR GLAZ. En effet voilà plusieurs fois que l’association MOR GLAZ est alertée par des sentinelles, sur la réduction de puissance des moteurs des grands porte-conteneurs. Certains porte-conteneurs devraient ainsi prochainement passer en cale sèche en Asie pour modifier la forme des bulbes mais plus grave… pour réduire de façon drastique la puissance des moteurs principaux.

Un grand porte-conteneurs de 366 m de long , transportant 14 000 conteneurs avait à sa sortie du chantier en 2010 un moteur principal d’une puissance de quasiment 100 000 Cv.

La politique actuelle des grands armements est de réduire la puissance du moteur principal à environ 60 000 Cv, c’est à dire quasiment la puissance qu’avaient les grands porte-conteneurs il y a 15 ans mais qui eux transportaient 3 fois moins de  » conteneurs « . L’intérêt économique n’échappera à personne et ce, sous couvert de jouer la carte de la protection de l’environnement.

L’association MOR GLAZ met en garde ces armements sur la contrepartie préjudiciable que cela engendre sur le contrôle du navire en mer. Il faut de la réserve de puissance pour affronter des conditions météorologiques dégradées telles que du vent de travers, ainsi que sur la capacité d’arrêt de ces navires en zone portuaire…..Bref, à vouloir faire des économies sur le combustible, on risque de le payer cher sur la sécurité en mer et lors des escales !

Sous couvert de l’anonymat, un commandant nous avouait il y a quelques semaines, que sur un grand porte-conteneurs de 400 m de long, transportant 18 000 conteneurs pour seulement 87 000 Cv qu’il avait eu du mal à contrôler son navire avec 25 nœuds de vent de travers en Manche en raison de la faible puissance de la propulsion de son navire.

L’association MOR GLAZ comprend l’inquiétude des pilotes dans certains grands ports Européens, y compris à Rotterdam, pour eux rien ne justifie cette dérive, de la diminution de la puissance des moteurs sur ces grands navires de la part de certains grands armateurs.

L’association MOR GLAZ, demande aux pouvoirs publics, aux autorités portuaires, aux assureurs, à l’Organisation Maritime Internationale, à l’Agence Européenne de Sécurité Maritime, aux Sociétés de classification, et aux autorités civiles et militaires ayant en charge le sauvetage en mer de s’inquiéter et d’empêcher la diminution de puissance motrice envisagée sur ces navires de plus en plus gigantesques. Ces navires sont déjà suffisamment dangereux, par leur prise au vent, par leurs cargaisons, il ne faut pas tenter le diable.

traduction d’un article écrit par deux pilotes de Rotterdam dans la revue  » Port Technology International » CLIQUEZ….

Les  » géants des mers » peuvent ils être remorqués en cas d’avarie, par toutes les conditions météorologiques lorsqu’ils sont chargés en marchandise et en carburant ? La synthèse de l’exercice qui se passe en ce moment au large de la Bretagne nous le dira….des conséquences en seront forcément tirées….

En ce moment (le 1 mars 2016) un exercice de remorquage se déroule au large de la Bretagne avec le remorqueur  » ABEILLE BOURBON  » et le porte-conteneurs  » EMMA MAERSK « . Cet exercice est réalisé afin de vérifier si les moyens de remorquage sont suffisants pour maintenir au cap souhaité ces géants des mers s’ils rencontraient des difficultés.

L’association MOR GLAZ remercie la société maritime  » MAERSK  » comme nous l’avions fait le 9 mars 2013 lors de l’exercice avec le  » MARCO POLO  » de la  » CMA CGM «  les armateurs veulent savoir quels sont les moyens de sauvetages existants.

L’association MOR GLAZ tient à féliciter tous ceux qui ont permis  » organisé  » la réalisation de cet exercice et tous ceux qui en sont à l’initiative. Ces exercices sont utiles et ils devraient être plus fréquents, car la flotte mondiale a opté pour le gigantisme des navires. L’argent qui aura été utilisé aujourd’hui pour réaliser cet exercice aura été utilement dépensé, car c’est de la prévention…. pour tester les moyens, il faut les utiliser pour en tirer certaines conclusions.

Le gigantisme de ces navires reste cependant un danger, les Etats et les armateurs mondiaux doivent se rencontrer et trouver ensemble des solutions pour faire face aux dangers que représentent ces grands navires en mer et dans les ports.

En janvier 2007 les deux plus puissants remorqueurs d’Europe furent mobilisés pour faire face à l’accident du  » MSC NAPOLI  » qui se trouvait dans la Manche qui ne transportait que 2200 conteneurs dont certains représentaient 1700 tonnes de produits toxiques (recensés), 4000 m3 de fioul lourd pour sa propulsion et 142 m3 de gasoil.

Même si cet exercice est déjà un succès par sa réalisation, les moyens de sauvetage et d’intervention ne sont pas suffisants sur le littoral Atlantique.

Par ailleurs, si le  » EMMA MAERSK » avait été en difficulté ….vers quel endroit refuge puis vers quel port aurait il été remorqué ?

En cas de perte de conteneurs, quels sont les moyens mis à la disposition des Préfets Maritimes pour les récupérer. Contrairement à ce que nous avons parfois entendu, tout engin à l’eau… bois… conteneurs et autres engins… sont dangereux pour la navigation, et la mer n’est pas une poubelle.

Cet exercice, même s’il est utile, ne freinera en rien les rencontres de l’association MOR GLAZ afin d’obtenir plus de moyens…. des remorqueurs plus nombreux, plus puissants et plus modernes pour intervenir lorsque cela sera nécessaire.

La prévention depuis 1978 a évité plus de 21 catastrophes équivalentes à celle de  » AMOCO CADIZ « .

Jean-Paul HELLEQUIN Président de l’association MOR GLAZ

 

ABEILLE BOURBON remorque un chimiquier en panne de propulsion au large de la pointe du Raz ! Le 20 février 2016

L’équipage du chimiquier Turc après avoir essayé en vain de réparer sa panne de propulsion, a été mis en demeure de faire cesser tout danger.

L’association MOR GLAZ ne peut que saluer la décision prise par le Préfet Maritime de l’Atlantique.

Au moment de la mise en demeure, le navire se trouvait à 24 nautiques (44 kilomètres) à l’Ouest de la pointe du Raz, la mer était forte, et le navire dérivait vers l’Est.

Vers 17h00, l’Abeille Bourbon en alerte météorologique à Camaret s’est dirigée vers le navire en panne de propulsion. Le convoi est arrivé en rade de Brest le 21 février 2016 vers 1h30.

Ce navire appartient à l’Armateur Turc BESIKTAS SHIPPING GROUP qui possède 17 navires. Le BESIKTAS ORIENT a été inspecté en Suède en juin 2015 et ne présentait aucun problème

Pêche : Le Frein du Casier judiciaire supprimé !

Une avancée  » certes à la petite pêche « , les capitaines et les suppléants ne bénéficieront plus de prérogatives de puissance publique, on ne devrait ainsi plus exiger d’eux le respect des conditions de moralités autrement dit le bulletin n° 2 du casier judiciaire vierge. Le cas s’était posé cet été pour Cédric Lucas, qui ne pouvait pas devenir patron de son ligneur à Concarneau qu’après effacement de son casier (bulletin n°2). La forte mobilisation, sa victoire servira pour les suivants  » pour les autres « . Nous devrions tous en tirer des conclusions positives, s’unir pour réussir.

Monsieur Cédric LUCAS avait dû embaucher un Capitaine porteur pour faire naviguer son navire  » Le KENVAD « , la petite société n’avait pas survécu. L’association MOR GLAZ avait dénoncé le Zèle des Affaires Maritimes, puis la lenteur administrative pour obtenir l’effacement de son bulletin n°2, ainsi que pour obtenir le document le sésame obligatoire.

Lors d’une rencontre le 10 juillet 2015 avec Monsieur Patrick AUGIER Conseiller Mer au Cabinet du Premier Ministre, l’association MOR GLAZ lui avait accordé sa confiance pour faire progresser le dossier, il avait tenu ses engagements.

Cette situation était si ubuesque qu’elle avait provoqué l’émoi chez plusieurs de nos adhérents, certains allant jusqu’à proposer une pétition en ligne.

Afin d’obtenir gain de cause, l’association MOR GLAZ avait insisté sur la réinsertion. Tout mettre en œuvre pour réinsérer ceux qui auraient pu fauter ou dériver durant une période de leur vie, oui mais les millefeuilles administratifs (et les lenteurs administratives) contredisent trop souvent le beau discours sur la réinsertion et un texte interdisait toute réinsertion et progression sociale dans toutes les activités maritimes pour Cédric LUCAS et un grand nombre de marins.

L’association MOR GLAZ qui avait mobilisé (ainsi que les Syndicats CGT des Marins de Concarneau et du Grand Ouest et autres..) ne peut qu’être satisfaite de ce résultat, de cette réelle avancée et cette reconnaissance pour ceux qui souhaiteraient tirer un trait sur le passé, sur leurs erreurs, et progresser socialement dans ce beau métier de marin.

Cependant il faudrait que la mesure appliquée à la petite Pêche soit étendue à toutes les « activités maritimes  » y compris au commerce, à la plaisance etc.…..

22 marins sauvés d’un navire en détresse dans le Golfe de Gascogne secourus par des hélicoptères espagnols le 26 janvier 2016. L’association MOR GLAZ salue les sauveteurs. L’association MOR GLAZ salue la réactivité du Préfet Maritime.

Le « MODERN EXPRESS » immatriculé au Panama, ce navire de type roulier et d’une longueur de 164 mètres se situait dans le Golfe de Gascogne et dans la zone économique exclusive française au moment de l’abandon du navire.

En provenance du Gabon, le navire faisait route vers le port du Havre et se trouvait à la verticale au nord de la Corogne (Espagne) à hauteur de La Rochelle.

Le « MODERN EXPRESS «  transporte 3.600 tonnes de bois débité en fardeaux et des engins de travaux public.

le  » MODERN EXPRESS  » avait pris une très forte gîte  » 40 degrés  » pour une raison encore indéterminée et constituait un véritable danger pour la navigation dans cette zone maritime fréquentée par tous types de navires.

Le Préfet Maritime de l’Atlantique « avait mis en demeure l’armateur du navire de faire cesser le danger » avant ce jeudi matin. Pour l’association MOR GLAZ ce délai est trop long, car le navire est abandonné et donc livré à lui-même, ce type de navire peut chavirer rapidement selon les causes de sa gîte, sombrer et donc polluer.

L’association MOR GLAZ constate par ailleurs que le remorqueur Espagnol le  » DON INDA  » n’a pas participé au sauvetage d’un navire qui se trouvait dans sa zone, le plan Biscaye ne serait-il pas aussi efficace qu’il nous l’est présenté, la France ne pourrait-elle compter que sur ses moyens ?

L’association MOR GLAZ revendique plus que jamais un remorqueur de haute mer Français à plein temps dans le Golfe de Gascogne.

Même si nous constatons que les moyens mis à la disposition des Préfets Maritimes sont de mieux en mieux utilisés, nous demandons plus de moyens nautiques et des  » REMORQUEURS  » plus puissants, ayant plus de force de traction.

Lors du dernier coup de vent, le cargo  » BUSE TRIO  » battant pavillon Panaméen, appartenant à un armateur Turc était resté mouillé plusieurs jours en baie de Douarnenez, surveillé par le remorqueur ABEILLE BOURBON,

L’association MOR GLAZ après un certain scepticisme sur la solvabilité et le sérieux de l’armateur, doute désormais d’un proche départ du cargo  » BUSE TRIO « .

Les arriérés des salaires représentent à ce jour environ 15 900 dollars pour deux Marins Indiens et six Marins Turcs. L’association MOR GLAZ demande aux autorités de ne pas entrer dans un poker menteur avec cet armateur Turc, trop de Marins dans le monde sont victimes de ces  » pseudo-armateurs  » menteurs.

Certains Marins ne voient jamais leurs salaires après avoir navigué durant des mois. Ces situations existent de plus en plus, les Marins en sont toujours les victimes, alors réfléchissons ensemble et unissons nos efforts pour rendre meilleure les conditions de vie les Marins du Monde.

L’association MOR GLAZ demande au Centre de Sécurité des Navires de Brest et aux autorités portuaires de bloquer le navire tant que ces Marins n’auront pas perçu la totalité de leurs salaires.

L’association MOR GLAZ très sceptique sur la qualité du cargo  » BUSE TRIO  » remorqué ce 13 janvier 2016 vers le port de Brest, et sur le respect de la Maritime Labour Convention 2006.

Le cargo  » BUSE TRIO  » battant pavillon Panaméen appartenant à un armateur Turc qui est resté mouillé plusieurs jours en baie de Douarnenez, surveillé par le remorqueur ABEILLE BOURBON. Ce mouillage a fait l’objet de quelques critiques de la part de  » L’association Observatoire du Littoral des Iles et de la Mer d’Iroise  » elle se dit surprise de la décision des autorités maritimes d’avoir accordé un poste de mouillage à un cargo en panne de propulsion en fond de baie de Douarnenez, notamment dans sa partie Est, alors qu’un vent fort de Noroît soufflait sur la pointe du Finistère.

Pourquoi ce navire n’est-il pas rentré directement sur Brest : l’association MOR GLAZ croit quant à elle avoir la réponse. Il fallait au port de Brest, à la Région, à l’Agent maritime, et aux autorités des garanties financières au cas où l’armateur ne serait pas solvable.

Nous savons par plusieurs sources fiables, que certains marins du bord auraient des arriérés de salaire et que le navire serait limite pour naviguer en toute sécurité pour les marins du bord et pour l’environnement.

Encore un navire qui passe régulièrement entre les mailles de la sécurité, sauf que cette fois l’escale est un peu forcée et qu’elle va  » pourrait  » se compliquer pour l’armateur.

L’association MOR GLAZ demande que tous les marins soient payés rapidement,  avant même que commence les réparations, et que le navire soit remis en parfait étatavant son départ…. si cela est encore possible.