Le 10 mai est la journée nationale de la commémoration de l’esclavage, aujourd’hui et bien plus qu’hier la situation d’un trop grand nombre de Marins est gravissime !!!

L’association MOR GLAZ espérait beaucoup de la Maritime Labour Convention (MLC 2006), qui devait protéger tous les Marins, et notamment les plus isolés, nous doutons sérieusement de son efficacité, de la volonté sérieuse d’une mise en œuvre par les pays signataires. L’association MOR GLAZ est souvent triste pour les Marins du monde, nous encourageons les Armateurs à faire le ménage, les  » pseudo-armateurs  » n’ont pas  » plus  » leur place dans les activités maritimes y compris à la pêche.

Ces  » pseudo-armateurs  » créateurs de la misère des Marins et de leurs Familles, des concurrences sans limite entre des Marins issus pour un très grand nombre de régions et de pays pauvres !! (Madagascar, le Cap vert, l’Asie, de certains anciens pays du bloc de l’Est, des pays les plus pauvres de l’Union Européenne). L’esclavage, car il s’agit par certains comportements odieux d’esclavage des temps modernes. L’esclavage n’est plus seulement lié à la couleur de la peau, mais à la pauvreté du pays d’origine de ces Marins !

L’Organisation Maritime Internationale (OMI) doit mettre de l’ordre parmi ses adhérents et redéfinir le pavillon de complaisance. En 2012 le secrétaire Général de l’OMI Mr Koji SEKINMIZU déclarait  » que toutes les choses qui sont venues par la mer et sans lesquelles nous ne pourrions pas vivre, disait :  » merci, aux gens de mer « . L’association MOR GLAZ rappelle que le cap de 10 milliards de tonnes de fret sont passés par la mer en 2014, en 2020 il est prévu de passer ce volume au dessus des 15 milliards de tonnes, le métier de marin n’est donc pas aussi marginal que décrit par certains, mais trop souvent il reste obscure, sans loi, sans règle, invisible, bien caché depuis les normes de sécurité renforcées et imposées sur les ports du monde!

L’association MOR GLAZ, comme chaque jour, pense aux Marins qui vivent trop souvent dans des conditions difficiles. Après une enquête sur le transport maritime la journaliste Kattalin LANDABURU titrait dans un magasine spécialisé. « Aboli formellement le 20 décembre 1848, l’esclavage a pris de nouvelles formes sur les mers du globe ». Si le commerce du  » bois d’ébène  » fait parti d’un passé révolu, les navires continuent de transporter avec eux, un monde d’inégalité et de précarité sociale. Plus de 15 ans après la parution de cette enquête, l’association MOR GLAZ fait le constat, que le pavillon de complaise est trop souvent néfaste pour les Marins du monde, et notamment pour les moins organisés d’entres eux ! Que font les Etats membres pour protéger leurs gens de mer ?

Cependant, peut-être une lueur d’espoir, dans cette dédicace de l’armateur Philippe Louis-Dreyfus en 2014 :  » Aucune activité maritime ne serait possible sans les navigants, prêts à défier la Mer avec passion et respect. Merci donc à Mor Glaz, vigie attentive de leurs conditions de vie et de travail. Bon vent et bonne Mer à Mor Glaz « . Philippe Louis- Dreyfus

Pour l’Association MOR GLAZ Le Président

Jean-Paul HELLEQUIN

 



 

Objet : Audition des membres de l’association MOR GLAZ par l’inspection du Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable

Réunion du vendredi 03 Mars 2017 à 9h30 heures à l’Hôtel Restaurant des Gens de Mer 44, quai de la Douane à Brest Objet : Audition des membres de l’association MOR GLAZ par l’inspection du Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD) présidé par Monsieur Jean-Marc BERTHET Chargé de mission il était accompagné par Messieurs Rouchdy KBAIER Inspecteur Général de l’Administration du Développement Durable et Luc VEILLE pour l’Inspection Générales des Affaires Maritimes), au sujet du naufrage des navires Danois MAERSK SEARCHER et SHIPPER en mer celtique.

Réf : Lettre de mission de Madame Ségolène Royal, Ministre de l’Environnement et de la Mer, et du Secrétaire d’État chargé des transports

Synthèse des interventions

des membres de l’association MOR GLAZ Présents

Bernard Le Bihan  ( à doite)  membre de l’association MOR GLAZ

Point 1 : Notion de renseignements ou d’ informations, il s’agit là pour les services d’État en charge des affaires étrangères, ambassades et autres d’avoir une connaissance approfondie de la situation des navires (marchande-guerre-pêche et autres)et de leur utilisation au niveau des différentes nations.

Les lieux de stockage des différentes coques en voie de démolition doivent être identifiés, notamment dans la partie Europe du Nord. Nous savons que la démolition des navires dans les ports européens n’est pas une priorité et que nombre de navires sont aujourd’hui acheminés vers des ports étrangers où les mesures environnementales sont peu ou pas respectées.

A ce titre, au niveau français, européen, voir international l’établissement d’un fichier navires consultable par toutes les administrations devient une priorité absolue. Une fiche spéciale environnement incluant sur chaque navire, la nature, la quantité de combustible et des autres produits toxiques (ex : détergent de nettoyage etc. ..).

Le transport maritime nécessite une vigilance accrue et les naufrages précités démontrent une nouvelle fois l’absence de données fiables sur la nature des combustibles présents dans les soutes des navires.

– Point 2 : La France dans son dispositif de surveillance du trafic maritime Manche/Atlantique dispose de quatre Cross avec Gris Nez – Jobourg- Corsen et Etel. Je mentionne que le remorquage n’est pas une opération neutre et qu’il demande une attention particulière de la part des opérateurs de surveillance.

Néanmoins, je suis surpris que le navire tractant MAERSK BATTLER ait pu continuer sa route sans encombre vers la Turquie. Le communiqué de presse de la préfecture maritime de Brest en date du 22/12/2016 indique que c’est le CROSS Etel qui a reçu l’appel VHF du commandant du MAERSK BATTLER se trouvant au large de la chaussée de Sein. Ce communiqué mentionne également que c’est le Cross Corsen qui a pris la responsabilité de la coordination de cette opération.

Je note également qu’entre la déclaration de l’événement le 22/12/2016 à 01 heure 55 et le naufrage du MAERSK SHIPPER, il s’est écoulé plus de 04h30. L’envoi d’un hélicoptère de l’aéronavale sur zone aurait peut-être permis d’avoir une vision plus précise de la situation et de prendre les mesures nécessaires afin d’éviter le naufrage du supply MAERSK SHIPPER.

Devant un événement aussi important, les ordres dans les Cross doivent être clairs et je souhaite, dès à présent, le détournement systématique du navire en cause vers le port le plus proche pour audition et identification du commandant et de l’équipage par les autorités maritimes.

-Point 3 : Devant cet événement de mer, je demande que le remorquage à couple soit interdit dans les eaux territoriales française et européenne. La présence de personnel à bord des navires remorqués doit être rendue obligatoire. Je souhaite également que les deux supply soient renfloués et dirigés vers le port le plus proche, à savoir Brest. Dans un secteur de pêche fréquenté par de nombreux chalutiers du Guilvinec et d’ailleurs, le danger de croche sur ces épaves ne doit pas être exclu.

-Point4 : Bien que l’événement de mer se soit produit en dehors des limites du parc naturel marin d’Iroise, je précise que sous l’effet des vents dominants et des courants, le danger de pollution n’est pas à exclure dans une aire marine protégée au titre de la convention Oslo-Paris (OSPAR). Une grande partie de son périmètre est également classé au titre des directives habitats, faune-flore (directives Natura 2000) ainsi que réserve de biosphère par l’UNESCO.

Je fais également mention du navire Peter Siff qui a coulé le 15 Novembre 1979 à l’entrée de la baie de Lampaul (Ile d’Ouessant) avec à son bord 349 t de fuel lourd. Trente-huit années après le naufrage, des fuites sporadiques d’hydrocarbures sont toujours observées dans le parc naturel marin d’Iroise.

Intervention de Michel GLEMAREC Vice Président de l’association MOR GLAZ

La pointe de Bretagne et les eaux océaniques y atteignant ont subi des agressions incessantes liées au transport maritime. Il suffit de se rappeler le 1er grand accident celui du Torrey Canyon il y a exactement 50 ans. Les accidents sont différents, interviennent à des saisons variées, les produits le sont aussi et il est difficile d’anticiper sur les conséquences à venir. Les produits pétroliers légers en surface détruisent les œufs et larves de poissons, crustacés…les produits lourds sont les plus pérennes et les plus toxiques (cancérigènes) et portent atteintes aux potentiels biologiques de reproduction. Ceci peut se faire alors sur une longue échelle de temps.

La Bretagne et l’Etat ont fait beaucoup depuis les premiers évènements, rails de navigation, législation, pénalités juridiques, créations du Parc Naturel Marin d’Iroise après celui du Parc Naturel Régional d’Armorique, Zones Natura 2000, ZNIEFF….tout cela dans les eaux territoriales. Or tout ce qui proviendra des épaves englouties sera, un jour ou l’autre, ramené en surface ou charrié vers la côte. Etant donné la forte activité liée à l’exploitation des ressources vivantes soumises à de telles agressions de type écologiques peuvent être largement amplifiées sur le plan économique. L’atteinte à la qualité du milieu en est la première manifestation, nous sommes là dans le plus grand champ d’algues d’Europe et l’essor actuel des établissements de leurs transformations en produits à forte valeur ajoutée témoigne d’un dynamisme exemplaire. La pêche professionnelle, récréative, l’aquaculture sous différentes formes, le tourisme….sont autant d’activités menacées par une baisse de qualité de l’environnement. Point n’est besoin d’évoquer les concepts de biodiversité ou de perturbation de l’écosystème, le bon sens suffit !

Michel GLEMAREC Professeur Honoraire des Universités (Océanographie biologique). Vice-président MOR GLAZ, Témoin au procès de Chicago pour la défense des communes littorales touchées par l’Amoco Cadiz. Rédacteur des Cahiers d’Habitats côtiers (Directive européenne Habitats-Natura 2000)….

Intervention de Jean-Paul HELLEQUIN Président de l’association MOR GLAZ

Présentation rapide de l’association MOR GLAZ avec ses 300 adhérents citoyens y compris des Capitaines de remorqueur de haute mer et portuaire, des experts du monde maritime. L’association MOR GLAZ prétend pouvoir apporter ses réflexions sur ce naufrage et plus largement sur le métier du remorquage et les négligences concernant ce convoi. L’association peut aussi apporter son analyse sur la Sécurité Passive Embarquée qu’elle défend depuis plusieurs années, son analyse sur les faits, les conséquences sur le milieu marin !

Je suis en parfait accord avec tout ce qui vient d’être dit par Bernard et Michel. Pour avoir navigué 38 ans ,11 ans à la Grande Pêche et 27 ans à bord des remorqueurs de haute mer, pour avoir participé à plus de 100 opérations de remorquage et de sauvetage , avec mes collègues sur le pont, et pour avoir été embarqué à bord de l’ABEILLE FLANDRE en mer d’Iroise sous le Commandement de Jean BULOT (qui est membre de l’association), je peux quasiment vous affirmer, que, le remorquage des deux coques MAERSK SEARCHER et SHIPPER était voué à l’échec.

Deux coques remorquées à couple  » une erreur regrettable  » de la part d’un armateur aussi  » expérimenté « . Ces deux coques remorquées par un navire de type  » supply  » qui partait lui aussi se faire déconstruire en Turquie, une économie qui va ternir l’image du Groupe MAERSK.

Lors des remorquages hauturiers de ce type auxquels j’ai participé en Mer Méditerranée, pour remorquer dans les années 1977 et 1978 du Pirée à Barcelone pour la déconstruction des vieilles coques désarmées, des précautions particulières étaient appliquées, (visite du gréement de remorquage toutes les 3 heures par des marins du remorqueur, par mauvais temps, des visites plus régulières du gréement en laissant à bord du remorqué des marins si nécessaire). Ces règles, ces obligations doivent être réinstaurées, réimposées avant le départ par les autorités portuaires du port de départ, mais aussi, par les assureurs et autres autorisant le départ du convoi. Ces règles de sécurité doivent être respectées scrupuleusement par ceux qui effectuent ce type de remorquages. Le remorquage hauturier est un métier bien particulier, qui ne peut pas être de l’à peu près, ce métier est rigoureux et ne peut être effectué que par des professionnels (cette fois ce n’était pas apparemment pas le cas).

La manière de remorquer ces deux coques MAERSK SEARCHER et SHIPPER est d’un amateurisme qui fait sourire toute la communauté du remorquage maritime. Il est également inconcevable de faire remorquer des navires qui partent à la destruction par un navire de type  » supply  » qui lui-même était destiné à être déconstruit.

Le premier armateur mondial s’est comporté comme un amateur, nous remettons en cause cette façon de faire, ce manque de respect envers les professionnels du remorquage.

La conséquence de cet amateurisme a pour conséquence tout ce qui a été dit par Bernard et Michel. Dès leur construction, tous les navires doivent être équipés du système de pompage JLMD ECOLOGIC permettant de remonter les fluides des navires des cuves de carburant et de les nettoyer (Sécurité Passive Embarquée). D’autres grands armateurs dans le monde et les Français CMA CGM, LDARMATEURS et quelques autres font cet effort  » parier sur la prévention par respect de l’environnement en cas d’accident et de naufrage  » .

Afin d’éviter ces convois , il faut imposer que les vieux navires soient déconstruits au plus près, en Europe du Nord lorsque cela est possible, il faut interdire les remorquages à couple.

Pour l’association MOR GLAZ, ces deux coques doivent être renflouées, une surveillance de trois ans des coques par le Groupe MAERSK ne suffit pas. Il faut imposer une règlementation stricte afin que ces négligences ne puissent plus se produire, il faut que tous les acteurs de ce naufrage soient responsabilisés à leur niveau.

Jean-Paul HELLEQUIN Président de l’association MOR GLAZ

Certains Armateurs Français montrent leurs différences, CMA-CGM, LOUIS DREYFUS ARMATEURS (LDA) et quelques autres : pour les moyens innovants de propulsion et par une volonté d’installer à bord de leurs navires la  » Sécurité Passive Embarquée  » Mais aussi BRITTANY FERRIES, IFREMER, LES ABEILLES etc.…… qui privilégient le Pavillon Français Premier Registre, le renouvellement ou la modernisation de leur flotte qui mériterait pour grand nombre d’entrée dans la flotte stratégique.

Certains Armateurs Français montrent leurs différences, CMA-CGM, LOUIS DREYFUS ARMATEURS (LDA) et quelques autres : pour les moyens innovants de propulsion et par une volonté d’installer à bord de leurs navires la  » Sécurité Passive Embarquée « 

  Mais aussi BRITTANY FERRIES, IFREMER, LES ABEILLES etc.…… qui privilégient le Pavillon Français Premier Registre, le renouvellement ou la modernisation de leur flotte qui mériterait pour grand nombre d’entrée dans la flotte stratégique.

La newsletter d’Armateur de France du jeudi 9 février 2017 titrait : LE PAVILLON FRANÇAIS (LOUIS DREYFUS ARMATEURS) CHOISI PAR UN CHAMPION DANOIS DES EOLIENNES EN MER.

Le Groupe Louis Dreyfus Armateurs LDA est un acteur majeur des activités maritimes Françaises depuis plus de 160 ans, son redéploiement vers les énergies marines renouvelables, ne peut que satisfaire l’association MOR GLAZ.

En remportant ce marché pour opérer sur un champ éolien offshore au large de l’Allemagne, LDA Armateur Français vient de démontrer que rien n’est impossible, et qu’il faut rester confiant, persuasif, démonter que les Armateurs Français sont innovants et performants.

L’association MOR GLAZ depuis plus de 15 ans dénonce certaines dérives dans les activités maritimes, dénonce aussi la présence sur les marchés et dans les activités maritimes la présence de  » pseudo-armateurs  » qui ne fonctionnent qu’avec des investisseurs plus ou moins douteux, en bafouant toutes les règles sociales, de sécurité et autres…

L’association MOR GLAZ constate que la qualité paie (sans avoir toute fois tous les éléments de cet appel d’offres) durant des années, seul le prix comptait, ce fut une erreur qu’il ne faut pas renouveler. La qualité de l’Armateur, sa solidité financière, la qualité des navires fournis, l’Etat du Pavillon et la qualité des Equipages doivent être les seuls critères. De nouvelles activités telle-que les Energies Marines Renouvelables EMR ne peuvent s’effectuer  » se développer  »  » s’opérer  » qu’avec de bons opérateurs, en faisant valoir la compétence technique, la fiabilité des navires et des Equipages ainsi que les capacités à assurer les missions sur du long terme.

Les activités maritimes, ne peuvent se développer qu’avec une marine marchande hautement technologique. Le contrat obtenu par LDA avec l’énergéticien Danois Dong sur un appel d’offre face aux Britanniques, aux Danois, aux Hollandais et aux Allemands, démontrent qu’il faut rester confiant. Le devenir des activités maritimes Françaises Internationales et Nationales profiteront aux Armateurs Français sérieux ! Seul le cap sur la qualité compte y compris lorsque la mer économique est grosse !

Ce contrat avec Dong est un grand succès certes pour LDA, mais plus largement pour l’ensemble des Armateurs Français, y compris pour le pavillon Français celui-ci serait-il Registre International Français RIF ! Le 2 mars 2011 l’association MOR GLAZ décernait un carton vert à LDA pour son implication dans l’exploitation de l’autoroute de la mer Montoir-Gijon.

Le positionnement de l’Armateur LDA dans le secteur des EMR, mérite un nouveau carton vert, la réussite par la qualité et le sérieux. Félicitations à toutes les Equipes de LOUIS DREYFUS ARMATEURS, tous les personnels Sédentaires et Navigants qui se sont investis afin de faire reconnaître le savoir faire maritime Français et faire flotter le Pavillon tricolore sur les champs éoliens au large de l’Allemagne.

Bon vent et belle mer à ce navire de maintenance de champ éolien offshore et à ses Equipages.

Pour l’association MOR GLAZ Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Lettre ouverte adressée ce jour 4 janvier 2017 à Madame Ségolène ROYAL  » deux coques de navir

Objet : deux coques de navires abandonnées par l’armateur MAERSK par 80 mètres de fond à quelques milles de l’île de Sein à l’Ouest de la Bretagne.

Madame la Ministre,

Depuis le 22 décembre 2016, deux navires de type supply se trouvent par 80 mètres de fond à quelques milles de la pointe Bretonne. Ces deux coques étaient remorquées vers un chantier Turc pour y être déconstruites, le navire remorqueur du même type était lui aussi destiné à la déconstruction. Vous trouverez la chronologie des faits sur le site WWW.MORGLAZ.ORG .

Madame la Ministre, dans un communiqué les autorités maritimes ont essayé de rassurer, sauf que ces deux coques contiennent chacune plusieurs dizaines de mètres cube de fioul lourd. Ces navires ne remplissaient donc pas les conditions pour être remorqué vers un chantier de déconstruction, ni pour être déconstruits puisque les règles n’étaient pas respectées (le passeport vert).

Madame la Ministre de l’Environnement et de la Mer, l’association MOR GLAZ vous demande par ce courrier d’exiger du propriétaire de ces deux épaves, de les remonter, mais aussi de faire toute la lumière sur ce naufrage. Madame la Ministre, ces épaves ne peuvent pas rester là, la Mer n’est pas une poubelle, des  » les  » règles doivent être respectées, tant pis pour ceux qui y dérogent, dans ce cas il s’agit du premier armateur mondial !

Madame la Ministre, pourquoi les autorités maritimes Françaises n’ont-elles pas sommé le navire remorquant ces deux coques à se dérouter vers Brest suite au naufrage ? L’association MOR GLAZ aurait souhaité que le capitaine de ce navire laissant au fond de la Mer d’Iroise deux épaves soit entendu par les autorités Françaises.

Madame la Ministre de la Mer, nous souhaitons que vous preniez en charge ce dossier. Le premier transporteur maritime mondial qui devrait montrer l’exemple agit comme un  » pseudo-armateur  » lorsqu’il s’agit de déconstruire ses vieux navires.

Que va faire la cinquième puissance mondiale ? Communiquer pour rassurer, ou faire payer le pollueur imprudent. Pour l’association MOR GLAZ, il y a toujours des risques lorsque des vieilles coques sont remorquées et surtout à couple, et de plus est lorsque les trois coques sont vouées à la destruction, les risque sont majeurs.

Quand l’Organisation Maritime Internationale et les Assureurs rendront-ils enfin obligatoire la Sécurité Passive Embarquée à bord de tous les navires? elle serait bien utile ces prochains jours au large de la Bretagne.

Madame la Ministre de la Mer, en l’attente acceptez, nos plus sincères et respectueuses salutations.

Pour l’association MOR GLAZ      le Président Jean-Paul HELLEQUIN

 

Naufrage de deux coques de navires type Supply au large de la Bretagne, appartenant à l’armateur Danois MAERSK.

le 24 décembre 2016 – L’Association MOR GLAZ avait un sérieux doute sur les passeports verts de ces deux navires partant se faire déconstruire en Turquie, alors que ceux-ci auraient pu  » dû  » se faire déconstruire dans un chantier du Nord de l’Europe !!

Ces deux épaves sont au fond de la mer d’Iroise depuis deux jours, l’une contient 10m3 de fioul lourd, les déclarations des autorités :  » la pollution sera brassée « . Pour l’association MOR GLAZ la pollution ne sera plus visible certes, mais elle sera bien là et pour de nombreuses années !!! Exemple le cargo PETER SIF au fond de la baie de Lampaul à Ouessant depuis le 15 novembre 1979, laisse remonter de temps en temps du fioul à la surface.

L’association MOR GLAZ demande, que le propriétaire des deux coques assume toutes ses responsabilités. Il ne faut aucune clémence lorsque la mer est polluée, car elle l’est !

Depuis 48 heures reposent deux épaves au fond de la mer au large de la Bretagne. Le premier transporteur maritime mondial qui devrait montrer l’exemple agit comme un  » pseudo-armateur  » lorsqu’il s’agit de déconstruire ses vieux navires….que va faire la cinquième puissance mondiale, communiquer pour rassurer ou faire payer le pollueur imprudent.

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le 23 décembre 2016 – Naufrage de deux coques de navires type Supply au large de la Bretagne, appartenant à l’armateur Danois MAERSK. La France doit en savoir plus sur ce naufrage ! La mer n’est pas une poubelle, ni un parc à ferraille pour vieux navires !!

Les faits : le 22 décembre 2016 à 01h55, le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) d’Etel reçoit un appel VHF du supply MAERSK BATTLER, signalant un événement de mer et qu’il effectue le remorquage de deux coques de type Supply au large de la Bretagne.

Le Capitaine du MAERSK BATTLER informe qu’il remorque deux coques de type supply, le convoi fait route vers la Turquie. Les deux coques sont remorquées à couple l’une est le MAERSK SEARCHER et la seconde le MAERSK SHIPPER pour y être déconstruites en Turquie. Le Capitaine du MAERSK BATTLER signale une voie d’eau sur l’une des coques remorquées et qu’elle sombre à la position estimée : 48°04.6N-006°24.4W, à 60 milles dans l’ouest de l’île de Sein.

Quelques heures plus tard, le Capitaine du MAERSK BATTLER signale que le naufrage de la seconde coque, il s’agit du MAERSK SHIPPER à la position estimée : 48°00.9N-006°37.0W, à 70 milles dans l’ouest de l’île de Sein, qu’il n’y aurait aucune victime et pas de risque de pollution, le Capitaine du MAERSK BATTLER continue sa route vers la Turquie. : Pourquoi, le MAERSK BATTLER, n’a-t-il pas été détourné vers Brest, les autorités connaissaient-elles l’état de ce supply remorqueur, qui lui aussi est destiné à la déconstruction ?

Pourquoi les autorités Françaises sont-elles aussi frileuses envers ces grands armateurs mondiaux, qui ont les moyens de faire déconstruire leurs navires au plus près, et de les faire remorquer en toute sécurité ?

Pour l’association MOR GLAZ, il y a toujours des risques lorsque des vieilles coques sont remorquées et surtout à couple, et lorsque les trois coques sont vouées à la destruction, les risque sont majeurs.

L’association MOR GLAZ demande que le propriétaire des trois coques, assument toutes ses responsabilités. Il ne faut aucune clémence lorsque la mer risque d’être polluée, car elle le sera à cet endroit tôt ou tard. Depuis 24 heures, il y a danger de pollution et de croche à 60 et 70 milles au large de la Bretagne.

Pour l’association MOR GLAZ Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Les 8/9 novembre 2016, l’association MOR GLAZ était présente aux Assises de l’Economie Maritime, qui se tenait à La Rochelle.

Comme chaque fois qu’elle en a l’opportunité, l’association MOR GLAZ sait se faire entendre, créer des liens, provoquer les rendez-vous et cette année ils étaient de bons et hauts niveaux !

Une belle opportunité que nous savons toujours saisir, afin d’aborder nos priorités et préoccupations avec les personnalités, les responsables du milieu maritime.

En cette période, les priorités de l’association MOR GLAZ sont les suivantes :

. quels dispositifs mettre en place pour faire face au gigantisme des navires,

. quels types de Bâtiments de Soutien d’Assistance et de Dépollution (BSAD) l’Etat doit-il affréter ?

Pour l’association MOR GLAZ le prix d’affrètement des navires ne doit pas  » plus  » être le principal critère.

Lors du Comité Interministériel de la Mer présidé par le Premier Ministre Manuel VALLS à Marseille le 4 novembre 2016, et les Assises pour l’Economie de la Mer les 8 et 9 novembre 2016 à La Rochelle, les annonces pour le secteur maritime et la sécurité étaient nombreuses. L’association MOR GLAZ en a pris acte, maintenant il faut concrétiser toutes ces belles intentions qui ne peuvent pas être comme trop souvent éphémères, notamment en cette période électoraliste.

L’association MOR GLAZ a retenu les connaissances maritimes du Président de la République, et lui a remis un courrier manuscrit. Il y a quelques jours, l’association MOR GLAZ a reçu une réponse du Cabinet, notre message a été entendu, reste à obtenir rapidement un rendez-vous.

Concernant le remplacement des remorqueurs de sauvetage, l’association MOR GLAZ a acté, le remplacement des deux ABEILLES Flandre et Languedoc par deux nouveaux  » REMORQUEURS « .

Pour l’association MOR GLAZ, la protection du littoral doit être renforcée, repensée, y compris à terre avec des équipes d’intervention fiables, efficaces, comme cela avait été décidé et appliqué, à la fin des années 1980.

C’est pourquoi : l’association MOR GLAZ demande un choix rigoureux lors du renouvellement des contrats des Bâtiments de Soutien d’Assistance et de Dépollution (BSAD) : l’armateur qui sera retenu, doit être Français, il faut une clarté et une fiabilité financière de la société sur du long terme, l’Etat doit être certain de voir honoré les contrats jusqu’à leur terme et sans aucune surprise !!! Comme à bord des remorqueurs de sauvetage, les Marins doivent être de nationalité Française, le prix ne doit pas être le principal critère du choix. L’association MOR GLAZ, ne veut pas de protection du littoral ou de navires affrétés lowcost.

La flotte des remorqueurs et des BSAD comme tous les navires affrétés par l’Etat doivent être sous pavillon Français 1er Registre, il est par ailleurs impératif que tous ces navires entrent dans la flotte stratégique. Est-il nécessaire de rappeler que la protection du littoral qui sera décidée dans les mois à venir, et les contrats des BSAD sont des décisions sur du long terme, 35 à 40 ans pour les premiers 10 à 15 ans pour les seconds. Lors de l’Assemblée Générale Ordinaire de l’association MOR GLAZ, qui se déroulera en décembre 2016 à Brest, ces deux sujets seront largement évoqués.

Pour l’association MOR GLAZ Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Un cargo et un pétrolier en difficulté dans la Manche  » côté Anglais  » les moyens nautiques Français interviennent, sur la demande des autorités maritimes de Douvres !!

 

Le 20 novembre 2016 en matinée, sollicités par les autorités maritimes de Douvres (Grande-Bretagne), le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) de Gris-Nez et le Centre des Opérations Maritimes (COM) de la préfecture de la Manche et de la Mer du Nord ont coordonné une opération d’assistance du remorqueur d’intervention et d’assistance ABEILLE LANGUEDOC au profit de 2 navires en difficulté dans les eaux britanniques.

Le cargo SAGA SKY (IMO 9144354-Pavillon Hong Kong), peu manoeuvrant dans des conditions de mer difficiles, dérive vers Douvres et heurte une barge à ciment qui le stoppe, créant plusieurs brèches dans ses ballasts à eaux de mer pleines.

Le tanker COASTALWATER (IMO 9205158 – Pavillon hollandais), quant à lui, ne tient pas son poste de mouillage à 3,5 Milles Nautiques (6,5 kilomètres) de Douvres et dérive vers la côte britannique malgré ses deux ancres.

Priorité ayant été donnée au tanker par les autorités britanniques, le remorqueur ABEILLE LANGUEDOC a stabilisé le COASTALWATER à son poste de mouillage. Suite à l’amélioration des conditions météorologiques et observant sa bonne tenue au mouillage, les autorités britanniques ont réorienté leur demande de concours du remorqueur ABEILLE LANGUEDOC pour assister le SAGA SKY.

Compte tenu de l’amélioration météorologique, le cargo SAGA SKY a retrouvé une meilleure capacité de manœuvre et les autorités britanniques l’ont dirigé vers un point de mouillage à l’abri, accompagné par l’ABEILLE LANGUEDOC. Une équipe composée d’un pilote du port de Dunkerque et d’un membre d’équipage du remorqueur a été envoyé à bord du cargo pour évaluer ses brèches et sa capacité à rejoindre un lieu de réparation.

l’association MOR GLAZ était présente aux Assises de l’Economie Maritime, à Marseille en 2015

 

l’association MOR GLAZ sera présente aux Assises de l’Economie Maritime,

qui se tiendront cette année à La ROCHELLE.

Comme chaque fois qu’elle en a l’opportunité, l’association MOR GLAZ en  » profitera  » pour communiquer et créer de nouveaux liens, de nouvelles relations qui lui permettront de faire avancer les sujets maritimes, qu’elle croit être prioritaires pour tous les Marins et les activités maritimes.

Chaque année, les Assises de l’Economie Maritime sont pour l’association MOR GLAZ une belle occasion d’aborder avec les personnalités, les responsables du milieu maritime les sujets qui préoccupent l’Association, et notamment en cette période … quels dispositifs mettre en place pour faire face au gigantisme des navires.

Les liens créés depuis des années lors de ces Assises, permettent très souvent à l’association MOR GLAZ d’avoir des leviers importants pour faire aboutir plusieurs dossiers prioritaires et notamment sociaux. Nous remercions toutes celles et ceux qui adhérent à l’association MOR GLAZ et qui sont à nos côtés depuis plus de 15 ans.

La présence du Président de la République aux Assises le mardi 8 novembre 2016 à La ROCHELLE pourrait nous permettre de rencontrer un Conseiller du Cabinet de la Présidence, une demande de rendez-vous est en cours.

Pour l’association MOR GLAZ le Président Jean-Paul HELLEQUIN CONTACT@MORGLAZ.ORG

Le parquet de Brest qui réclame une amende d’1 million d’euros envers le  » pseudo-armateur  » a bien compris, que polluer est gravissime.

Le 24 février 2016 un Falcon 50 de la Marine Nationale détectait une pollution en mer. Le cargo responsable de cette pollution avait été dérouté vers Brest. Le cargo  » THISSEAS  » était resté plusieurs jours au mouillage en rade de Brest. Il avait repris la mer après s’être acquitté d’une caution de 500.000€.

Il y a quelques années ce type de pollution faisait la une de tous les médias et puis les années passent, et cela devient un simple fait divers, alors que polluer est grave, grave pour l’Homme et l’Environnement.

Le parquet de Brest qui réclame une amende d’1 million d’euros envers le  » pseudo-armateur  » a bien compris, que polluer est gravissime. Les 200.000 euros réclamés au Capitaine sont-ils justifiés, lorsque l’on connaît le fonctionnement des pavillons de complaisance et les paradis fiscaux ? Ce Capitaine qui ne connaît peut-être même pas son employeur, est comme d’autres Capitaines et Marins passé par une société de Manning implantée  » installée  » elle aussi dans un paradis fiscal…

Ce navire en provenance de Saint-Pétersbourg se dirigeait vers la Chine, cette escale forcée, mais aussi cette requête du parquet de brest qui cependant aurait pu être bien plus élevée devrait donner à réfléchir à d’autres armateurs récalcitrants  » pollueurs  » !

L’association MOR GLAZ, était la première à expliquer dès 2000 à la barre du Tribunal de Grande Instance de Brest, du Havre et de Marseille le fonctionnement obscure d’un certain transport maritime et de certains armateurs qui déshonorent la profession. L’association MOR GLAZ ne peut  » et ne veut  » pas accepter de pollution volontaire.

L’association MOR GLAZ sait  » constate  » que depuis quelques années les armateurs sérieux se sont disciplinés, ils ont fait le choix de ne plus polluer (ni ici, ni ailleurs pour certains !!), de traiter les déchets, et de les laisser dans les ports même si cela a un coût financier important. Certains ont opté pour le bon choix (aucune pollution volontaire), alors que d’autres ne polluent pas ici mais ailleurs, ne soyons pas dupes.

Ceux qui n’ont pas opté pour le bon choix de ne plus polluer, lorsque ces derniers se fond prendre ils doivent payer le prix fort, le maximum autorisé par la loi. L’association MOR GLAZ condamne toute forme de pollution volontaire, cependant il faut noter que certains navires sont tellement mal entretenus, que la pollution est inévitable malgré toute la volonté des équipages.

En 2002 l’association MOR GLAZ demandait  » suggérait  » que l’encaissement des condamnations soit utilisé afin de financer des moyens supplémentaires pour lutter contre les pollueurs des mers.

Pour l’association MOR GLAZ Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

C/c : Premier Ministre, Madame Ségolène Royal, Secrétaire d’Etat aux Transports, Direction des Affaires Maritimes, Secretariat Général à la Mer

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3 novembre 2016 au Tribunal de Grande Instance de BREST si la pollution volontaire est avérée, le pollueur doit payer le maximum….

Le 24 février 2016 un Falcon 50 de la Marine Nationale détectait une pollution en mer. Le cargo responsable de cette pollution a été dérouté vers Brest. Le cargo  » THISSEAS  » est au mouillage en rade de Brest depuis le 26 courant dans la soirée, il pourra reprendre son cap lorsque l’armateur Grecque se sera acquitté d’une caution fixée à 500.000€ par les autorités Françaises.

Il y a quelques années cette pollution aurait fait la une de tous les médias

Une nappe d’hydrocarbure constatée dans le sillage du vraquier le  » THISSEAS  » long de 225 mètres battant pavillon du Libéria. Ce navire en provenance de Saint-Pétersbourg se dirigeait vers la Chine, cette escale forcée devrait donner à réfléchir à d’autres armateurs récalcitrants  » pollueurs  » !

La pollution filmée par l’equipage du Falcon 50 serait de plus de 40 kms de long et de 50 mètres de large. Si cette pollution était avérée volontaire, les responsables devront payer le prix fort. L’association MOR GLAZ, était la première à expliquer dès 2000 à la barre du Tribunal de Grande Instance de Brest, du Havre et de Marseille le fonctionnement obscure d’un certain transport maritime et de certains armateurs qui d’déshonorent la profession. L’association MOR GLAZ ne peut pas accepter de pollution volontaire.

L’association MOR GLAZ sait  » constate  » que depuis quelques années les armateurs sérieux se sont disciplinés, ils ont fait le choix de ne plus polluer (ni ici, ni ailleurs), de traiter les déchets, et de les laisser dans les ports même si cela a un coût financier important. Certains ont opté pour le bon choix (aucune pollution volontaire), alors que d’autres ne polluent pas ici mais ailleurs, ne soyons pas dupes.

Ceux qui n’ont pas opté pour le bon choix de ne plus polluer, lorsque ces derniers se fond prendre ils doivent payer le prix fort, le maximum autorisé par la loi. L’association MOR GLAZ condamne toute forme de pollution volontaire, cependant il faut noter que certains navires sont tellement mal entretenus, que la pollution est inévitable malgré toute la volonté des équipages. Si les moyens pour traquer les pollueurs étaient plus importants, l’association MOR GLAZ est convaincue qu’il y aurait bien plus d’infractions flagrantes de relevée  » constatée  » contre les océans.

En 2002 l’association MOR GLAZ demandait  » suggérait  » que l’encaissement des condamnations soit utilisé afin de financer des moyens supplémentaires pour lutter contre les pollueurs des mers.

Le Président de l’association MOR GLAZ

C/c : Premier Ministre, Madame Ségolène Royal, Secrétaire d’Etat aux Transports, Direction des Affaires Maritimes, Secretariat Général à la Mer