1ère intervention de « l’ABEILLE FLANDRE » en Méditerranée. Un yacht le « LAND’S END » battant pavillon Britanique s’est échoué à deux Kms de la plage du Liamone, près de Sagone en Corse,

le 9 août 2005 laissant échapper en mer des hydrocarbures.

L’association MOR GLAZ demande

aux autorités maritimes, civiles et militaires de responsabiliser

les auteurs de cet accident.

Souhaitons que la faune et la flore

n’auront pas à souffrir de cet maladresse…….le 16 août 2005

Le 15 août 2005 COMMUNIQUE

Suite à l’échouage en Corse du Yacht le  » LAND’S END  » le 09 août 2005, l’association MOR GLAZ (dans un communiqué daté du 10 août 2005) se posait des questions sur l’efficacité de l’Etat français et des moyens face à ce genre de situation.

Pour l’association MOR GLAZ, les hommes, les moyens nautiques, les barrages flottants etc…manquent et ne sont pas au bon endroit.

Quelles sont les réels pouvoirs des autorités face au monde maritime, armateurs, affréteurs, assureurs etc……pour faire appliquer la mise en demeure de renflouer ce yacht devenu encore plus dangereux pour les hommes et l’environnement depuis qu’il a sombré

. La manière d’armer ce yacht de luxe ressemble de très près à la complaisance, immatriculé dans les îles Anglo-Normandes, (paradis-fiscal afin d’échapper à toutes les règles fiscales et sociales), capitaine britannique, les autres membres de l’équipage de la communauté internationale (vraisemblablement embauchés par une société de Manning).

Suite au naufrage du yacht  » LAND’S END  » l’association MOR GLAZ maintient la demande du renforcement des moyens en Méditerranée avec un navire d’intervention supplémentaire type  » Abeille Flandre  » basé en permanence dans les Bouches de Bonifacio et sollicite plus de moyens en hommes et en matériel de la part de l’Etat mis à la disposition du Préfet Maritime. Une autre zone d’ombre existe également entre le sud de la Sardaigne et les îles Baléares.

L’association MOR GLAZ demande aux autorités françaises de responsabiliser et de pénaliser sans complaisance tous les auteurs de cet échouage puis de ce naufrage.

Tous les naufrages occasionnent des pollutions qui ne sont jamais mineures, elles sont très destructrices de la faune et de la flore ( www.morglaz.org ).

L’association MOR GLAZ demande une sanction exemplaire à l’encontre de l’armateur, de l’agence de location du navire et de tous ceux qui n’ont pas su prendre une décision rapide pour évacuer ce navire. Les soutes (70 m3) représentent  » sont  » un danger pour l’environnement voire pour la population.

L’association MOR GLAZ écrit ce jour aux ministres concernés ( des transports, de l’environnement, de la défense et de l’intérieur) afin d’obtenir des explications sur un tel immobilisme face à cette situation.

Les réponses devraient être rapides et précises puisque :

*ce navire se trouve dans les eaux territoriales françaises,

*le navire bat le pavillon d’un Etat de l’Union Européenne,

*le capitaine est européen et de même nationalité que le pavillon du navire.

*l’armateur ?…..l’assureur ?……

L’analyse de l’association MOR GLAZ, à 1,08mille des côtes françaises les autorités ont plutôt des difficultés à faire appliquer la loi et à se faire respecter, mise en demeure ou pas…..

Pour l’association MOR GLAZ, ce naufrage ressemble bien à un naufrage comme les autres, des discutions interminables pour se mettre d’accord sur un prix pour renflouer le navire qui finit par sombrer, cela ressemble bien à un autre temps et pourtant…….

· Les autorités françaises doivent imposer à tout prix l’évacuation de cette épave après pompage des 70 m3 de carburant.

· Les autorités maritimes françaises devraient s’interroger sur le prix réel du navire et du montant de la prime d’assurance qui va être remboursée à l’armateur.

· Les autorités françaises doivent interdire la navigation à proximité des côtes à un certain type de navires dangereux pour les populations et l’environnement.

Espérons que l’enquête définisse les causes réelles du naufrage du LAND’S END.

Pour l’association MOR GLAZ, le président    Jean-Paul Hellequin

Dans la nuit du 2 au 3 août 2005, l’Abeille Bourbon a ramené à Brest sous remorque le cargo  » OKAPI » battant pavillon de Antiga et Barbuda aux Antilles.

Ce cargo était en avarie suite à un chalut qu’il avait pris dans son hélice, l’immobilisant à proximité du rail de Ouessant ( voix maritime par où transitent plus de 54 000 navires par an).

La Préfecture maritime de Brest a donné l’ordre à l’Abeille Bourbon d’appareiller à 8H15.

Ce dispositif d’aide aux navires en difficulté, mis en place en août 1978 après l’accident de l’Amoco Cadiz, aura encore une fois fait ses preuves.

L’association MOR GLAZ déplore la collision survenue le 2 août 2005 entre un porte conteneurs et un cargo au large des côtes Bretonnes sans victime ni pollution.

· Qu’est ce qui n’a pas bien fonctionné sur l’un des deux navires pour qu’il y ait eu abordage du porte conteneurs le  » SIERRA EXPRESS  » battant pavillon Grec par le cargo  » DOGGER  » battant pavillon Bahamas.

Le  » DOGGER  » (navire abordeur) est un vraquier de petite taille. Ce type de navire est des plus dangereux par leur conception ainsi que par les effectifs des équipages souvent réduits au minimum pour des raisons  » économiques « .

l’association MOR GLAZ a à plusieurs reprises attiré l’attention des pouvoirs publics sur les cadences de travail sur ces navires caboteurs.

Le  » SIERRA EXPRESS  » avait-il signalé sa position…… (43’22N 4’29W) et son arrêt pour effectuer des réparations…….dans cette zone très fréquentée par où transitent en moyenne chaque année plus de 142Millions de tonnes de marchandises à bord de plus de 54 000navires.

Tout navire stoppé représente un véritable danger pour la navigation. Un navire stoppé pour avarie dans cette zone devrait avoir l’obligation de se signaler et faire l’objet tant des autorités Britanniques que Françaises d’une attention toute particulière et rigoureuse y compris par beau temps.

L’association MOR GLAZ

demande que cette zone soit encore mieux surveillée

demande une meilleure formation des équipages internationaux

demande des effectifs suffisants sur tous les navires, et plus particulièrement sur les caboteurs.

Rappelons que dans ces zones dangereuses la législation internationale oblige le doublement du personnel de quart à la passerelle.

Pour une meilleur sécurité maritime, tous les moyens modernes et notamment le système anti-collision mis au point par la société Sea-On-Line devrait équiper tous les navires.

Le transport maritime reste un danger permanent dans cette zone au large de la Bretagne.

Le président de l’association Mor Glaz  Jean-Paul Hellequin

Dans la nuit du 2 au 3 août 2005, l’Abeille Bourbon a ramené à Brest sous remorque le cargo  » OKAPI » battant pavillon de Antiga et Barbuda aux Antilles.

Ce cargo était en avarie suite à un chalut qu’il avait pris dans son hélice, l’immobolisant à proximité du rail de Ouessant

( voix maritime par où transitent plus de 54 000 navires par an).

La Préfecture maritime de Brest a donné l’ordre à l’Abeille Bourbon d’appareiller à 8H15.

Ce dispositif d’aide aux navires en difficulté, mis en place en août 1978

après l’accident de l’Amoco Cadiz, aura encore une fois fait ses preuves.

ESPACE DES SCIENCES A MORLAIX: un débat sur les marées noires En présence de Michel GLEMAREC ancien délégué régional du C.N.R.S, l’un des experts à avoir défendu la Bretagne lors du procès de l’AMOCO CADIZ à Chicago et de J.P Hellequin, président de l’association MOR GLAZ et Consultant Maritime.

Texte de Michel GLEMAREC, professeur à l’UBO,

a exposé les dangers que font courir au monde maritime les marées noires.

Du Torrey-Canyon ( 1967) à l’Erika (1999) dans cette longue litanie d’accidents pétroliers chacun a apporté son lot d’enseignements quant à la dégradation puis à la restauration et à la restructuration des écosystèmes côtiers .

Les biologistes marins possèdent aujourd’hui un ensemble de connaissances qui permettent une comparaison des différentes perturbations et une prévision des temps de restauration.

La catastrophe de l’Amoco Cadiz reste à ce jour la plus grande perturbation apportée à l’écosystème marin, tant par la surface touchée que par le temps nécessaire à la restauration (5 à 6 ans) .

Lorsque l’essentiel de la faune est détruite, une faune de substitution s’installe et en triturant le sol contaminé par les hydrocarbures elle peut favoriser la dégradation du pétrole et laisser petit à petit la place aux espèces tolérantes puis plus tard aux espèces sensibles qui avaient disparu. Ce sont ces dernières qui assurent le véritable équilibre de l’écosystème restauré. Espèce par espèce, avec des cycles biologiques différents, dans la mesure où elles sont commerciales il est possible de savoir quelle(s)génération(s) ont été touchées. Le Tourteau a été plus sévèrement touché que l’Araignée par exemple….

En Alaska suite à l’Exxon Valdez , aucune recherche n’a permis d’expliquer pourquoi les stocks exploitables de hareng et de saumon se sont écroulés 3 et 4 ans après la marée noire. Dans le cas de cette dernière, l’analyse des compartiments les plus élevés, ou les plus proches de l’homme, les prédateurs comme l’Aigle marin, les Orques, les Loutres, les Oiseaux a révélé les interactions complexes qui existent dans les écosystèmes de ces hautes latitudes. En zone tempérée ces niveaux inférieurs n’existent pas ou ont disparu. Dans tous les cas, s’il n’est pas toujours possible de prouver que l’on a perdu une partie de la biodiversité. Il est devenu classique de voir ces événements profiter à des espèces opportunistes et communes au détriment d’espèces sensibles et rares. La fréquence des événements perturbateurs est donc la clé du problème, étant donné que ces perturbations accidentelles viennent s’ajouter à la perturbation chronique des zones côtières.

Une marée noire c’est avant tout un choc émotionnel très fort qui engendre très vite une catastrophe économique alors que la perturbation est relativement moins importante. La part de ces trois types de perturbations mérite d’être analysée. En Alaska on a assisté à de véritables changements sociologiques au sein des communautés indiennes, la baisse des activités de subsistance basée sur la chasse et la pêche, le déclin de la solidarité ont entraîné une véritable perte d’identité de ces populations « matures » qui sont devenues assistées devant la pénurie de la ressource.

En Bretagne, l’Amoco Cadiz ( et les autres) a accéléré le déclin d’activités vieillissantes….et les petites unités de pêche ont été remplacées par des armements puissants (le Conquet, Roscoff ….) l’effort de capture a ainsi été considérablement augmenté, plus rapidement que prévu. Certaines ressources sont aujourd’hui très amoindries.

Le transport pétrolier c’est aussi les dégazages responsables d’une partie de la pollution chronique, lorsque l’on évoque une norme de rejet inférieur à 15PPM (partie par million). Les américains en terme de toxicité parlent depuis l’Exxon Valdez, de dixième de partie par milliard (0,1 PPM)….. il devient alors totalement illusoire de respecter de telles normes !

Au 21ème siècle il n’est plus question de se comporter comme au 19ème siècle. Quant aux déballastages, ils sont responsables de la dissémination au travers des océans de formes enkystées de plancton végétal dont certaines sont toxiques. Une fois libérées en milieu marin elles sont ingérées massivement par des mollusques filtreurs, ce qui ne les tue pas, mais les rend impropres à la consommation. Ces explosions de Dinophysis, d’Alexandrium……ont des conséquences économiques sans précédent.

Toutes ces manifestations liées au transport pétrolier ont donc aujourd’hui des causes bien identifiées. Face au mal, il faudra bien que l’on accélère la mise au point des remèdes.

Jean-Paul HELLEQUIN, président de l’association MOR GLAZ

Les pollutions marines sont l’un des plus grands fléaux du XXème siècle

 » Torray Canyon »  » Amoco Cadiz »  » Tanio »  » Ievoli Sun » « Prestige » « Selendang Ayu » etc…..

Le débat organisé par l’espace des sciences du Pays de Morlaix dans le finistère a permis de faire le bilan humain, écologique et économique des pollutions marines visibles.

Les pollutions marines invisibles qui font aussi courir des dangers aux hommes et à la nature ne font pas pour le moment l’objet d’études scientifiques.

L’association MOR GLAZ va demander à l’Etat Français une étude sur ces pollutions invisibles.

Les dégazages et déballastages en mer sont des pollutions très dangereuses ( selon les sources de 6 à 8Millions de tonnes d’hydrocarbure sont rejetées chaque année à la mer )

Les marées noires ne représentent que 2 à 3% des pollutions par hydrocarbure.

La catastrophe de  » L’EXXON VALDEZ » en Alaska a certes bousculé le système écologique mais a changé les habitudes culturelle et alimentaire des populations dans ces régions, cela s’est résulté par une catastrophe humaine.

Très souvent, les accidents maritimes deviennent des catastrophes humaine, écologique et économique, la vie des populations du littoral en est profondément bouleversée.

le développement du cabotage,une priorité Européenne et Nationale pour l’Homme et l’environnement. lettre au Premier ministre

 

Monsieur le Premier ministre,

La mer, espace de liberté, de plaisir, de vacances mais aussi et surtout l’autoroute la plus fréquentée dans le monde puisque 90% des échanges mondiaux y transitent, les activités maritimes auraient mérité un ministère dans votre gouvernement.

Le transport maritime est l’une des premières activités mondiales. Le transport maritime, les activités liées au maritime sont globalement les premières activités internationales par les investissements réalisés ( plus de 90% des investissements sont privés), par les emplois générés embarqués (les marins) mais aussi à terre (un emploi de marin crée plusieurs emplois à terre de 7/9 selon les secteurs). L’association MOR GLAZ espérait avec d’autres professionnels du secteur maritime que ces éléments seraient favorables au maintien d’un secrétaire d’Etat chargé des activités dans le secteur maritime….cela aurait été un minimum.

Notre pays avec ses 3 façades maritimes, avec 70% du trafic maritime Européen et plus d’un tiers du trafic mondial qui passe devant les Côtes Françaises n’est pas pour vous une priorité…..surprenant, regrettable et inattendu, alors que les autoroutes de la mer sont une priorité par nécessité absolue.

Le développement du cabotage ( des autoroutes de la mer) est devenu obligatoire parce que les populations, les infrastructures routières ne peuvent plus supporter de voir circuler tout au long de l’année ces files incessantes de camions transportant souvent des produits dangereux pour l’homme et l’environnement. L’inquiétude de l’association MOR GLAZ est aussi de voir se développer le transport routier dans des conditions de sécurité et de dumping social critiquables. Ne laissons pas se développer le transport routier de complaisance à l’image de certains pavillons de complaisance dans le transport maritime.

Monsieur le Premier ministre, la mer est le seul moyen de désengorger les routes, créons les autoroutes de la mer évoquées depuis plusieurs années par tous les gouvernements successifs. Pourquoi les autoroutes de la mer ne sont-elles qu’un projet alors que cela est devenu une nécessité…..nationale et Européenne.

Faisons du chemin de fer, du transport routier et du transport maritime de véritables partenaires, vous devez donner des directives pour que ce projet du cabotage aboutisse dans l’intérêt de tous, de l’homme et de l’environnement.

Monsieur le Premier ministre, ces autoroutes maritimes doivent être mises en place pour durer…. avec de bons armateurs qui respecteront les normes sociales et les normes environnementales.

Pour appartenir au milieu maritime, je sais que des armateurs français attendent des signes forts du gouvernement pour s’investir et investir.

L’Union Européenne, la France, les régions et les départements doivent s’activer pour que ces autoroutes maritimes se mettent en place et se développent. Vous devez y intéresser tous ces interlocuteurs sans oublier la grande distribution.

L’actualité de ces derniers jours, avec le blocage d’un tunnel routier à montrer un véritable besoin de ces nouvelles voies maritimes.. rappelons, si cela est nécessaire que le réseau routier français supporte chaque jour de la frontière Espagnole à frontière Belge plus de 10 000camions.

Monsieur le Premier ministre, veuillez recevoir, mes sincères et respectueuses salutations.

 

Pour l’association MOR GLAZ, le président

Jean-Paul Hellequin

se tenait au Sénat dans le cadre  » carrefour des associations  » plusieurs tables rondes.

L’association MOR GLAZ ayant été conviée à ces tables rondes était présente. Je suis intervenu au nom de l’association sur deux sujets :

1) Les pollutions marines et le transport maritime

Les armateurs Français ont donné des ordres précis à leurs capitaines  » il est interdit de polluer partout dans le monde, ceci est inscrit dans la « charte bleue d’Armateurs de France  »

Pour l’association MOR GLAZ les us et coutumes doivent changer impérativement. Tous les intervenants et interlocuteurs sont tombés d’accord. Une avancée significative dans un milieu où les habitudes sont très ancrées (sans faire de jeu de mots). Je viens d’effectuer la traversée de Brest à Toulon à bord de l’Abeille Flandre, j’ai constaté par exemple le tri sélectif des déchets à la cuisine, ceci est assez nouveau.

2) Les autoroutes de la mer:

Les autoroutes de la mer sont devenues une obligation face au transport routier croissant. Plus de 10 000 camions traversent la France chaque jour du nord au sud. Cette situation ne peut continuer pour la sécurité routière, pour le réseau routier et pour la pollution due à ce moyen de transport.

Le moyen de remplacement est donc le transport des camions, des remorques par la mer: Pour cela il faut un véritable engagement des femmes et hommes politiques, des régions, des départements et des Etats concernés.

Le cabotage devra s’effectuer avec de bons armateurs  » et il y en a  » qui respecteront toutes les règles techniques et sociales.

J’ai proposé en tant que président de l’association MOR GLAZ notre aide aux armateurs présents pour mettre en place les autoroutes de la mer, et que cette idée devienne enfin une réalité avec les enjeux que nous pouvons imaginer.

a) enjeux humains

b) enjeux économiques

c) enjeux environnementaux

d) enjeux politiques pour les régions et les ports

 

L’association MOR GLAZ devient un interlocuteur, sachons montrer que nous sommes là pour construire et que nos objectifs sont réalisables.

 

Pour l’association MOR GLAZ Le président  Jean-Paul Hellequin

Lettre ouverte envoyée par fax ce jour à : Monsieur Didier LOMBARD Président de France Télécom

 

Monsieur le Président,

L’association MOR GLAZ a attiré votre attention les 30 mars et 2 avril 2005 sur le débarquement abusif d’un marin Malgache du navire  » Léon Thévenin  » navire de France Télécom Marine, filiale à 100% de France Télécom.

Cette injustice  » humaine  » n’est peut-être pas suffisamment importante pour vous, ces courriers sont restés sans réponse. L’association MOR GLAZ souhaite connaître votre position et les actions menées pour réintégrer ce marin.

Les réponses effectuées à travers les médias par la direction générale de votre filiale ne nous satisfont pas, les syndicats nous affirment qu’ils ne peuvent obtenir d’écrit sur la situation du marin malgache.

Nous avons donc enquêté à Madagascar et nous pouvons affirmer aujourd’hui que les formations de sûreté ne sont pas assurées à Madagascar. Ce marin ( toujours adhérent) à la même société de Manning n’a aucune garantie d’embauche de la part de France Télécom Marine.

L’association MOR GLAZ va donc continuer à mobiliser autour de cette affaire qui nous semble grave, pour les droits de l’homme et des marins de pays en voie de développement.

Ce marin ne peut se défendre comme des milliers de marins issus de pays pauvres car il y a toujours le risque pour lui d’être llisté comme élément ne remplissant pas les conditions de sagesse désirées.

C’est pourquoi, nous nous permettons d’intervenir à nouveau auprès de vous, afin de savoir ce qu’est devenu réellement ce marin débarqué 7 mois avant la fin de sa durée d’embarquement.

L’association MOR GLAZ vous demande de sommer le directeur Général de votre filiale France Télécom Marine de nous indiquer par écrit, et seulement de cette manière, la situation de ce marin.

· sa position par rapport à France Télécom Marine

· ses revenus actuels

· son devenir à France Télécom Marine.

Le motif évoqué pour débarquer de marin est erroné. L’association MOR GLAZ constate que le slogan de la direction Générale à France Télécom Marine est clair……silence, sinon attention  » aux représailles….. « , surtout si vous êtes un marin malgache.

En l’attente, nous vous prions de croire monsieur le président en nos sincères et respectueuses salutations

 

Pour l’association MOR GLAZ le président Jean-Paul Hellequin

 

 

c/c : Présidence de la République, Premier ministre, Secrétariat à la mer, Secrétariat chargé de la mer, Direction générale des affaires maritimes, Président du Sénat (pour l’ensemble des groupes parlementaires), Président de l’Assemblée Nationale(pour l’ensemble des groupes parlementaires), Président de la région Bretagne.

Sécurité maritime : Mor Glaz sur la brèche L’association Mor Glaz a tenu, samedi, son assemblée générale. Les promoteurs d’un système anti-collision intégrant l’optique, avaient été invités à intervenir.

Le collectif Mor Glaz, qui regroupe des citoyens de tous horizons préoccupés par le renforcement de la sécurité en mer, s’est constitué en association en juillet 2003 et compte 88 adhérents.

Présidée par Jean-Paul Hellequin, l’association avait invité à ses travaux l’an dernier la société JLMD Systèmes, qui a développé un dispositif sur les navires citerniers (par pré-positionnement de tuyaux), afin de remonter le produit en cas de naufrage, avec des gains de temps présentés comme significatifs par rapport à ce qui a pu se faire précédemment. « 19 pétroliers sont équipés aujourd’hui et ont d’ailleurs une réduction d’assurance de 20 % », explique Jean-Paul Hellequin.

Samedi, Mor Glaz a invité les représentants de Sea On Line, Bertrand Pinet et Philippe Waquet, dont la société se trouve actuellement à Ville-d’Avray (Hauts-de-Seine).

De loin et de près L’idée est d’intégrer aux équipements anti-collision existants, essentiellement radars et Arpa (Automatic radar flotting aid) de l’information optique. Ce capteur, sur 360 degrés, détecterait tous les navires en zone proche. L’objectif est à la fois d’avoir une portée de 10.000 m, mais aussi de pouvoir sur un conteneur s’apercevoir d’un changement de route d’un bateau de pêche se trouvant très proche. « Nous sommes partis d’un besoin et sommes allés vers les spécialistes », expliquent les représentants de la société, qui sont en contact notamment avec l’institut maritime de prévention de Lorient. Pour l’instant, le projet est en phase de développement, avec une commercialisation espérée en 2006, sur un niveau d’investissement correspondant à celui d’un radar.

Agence européenne: L’assemblée générale de samedi a redit, par ailleurs, son souhait de voir s’implanter à Brest une antenne régionale de l’agence européenne de sécurité maritime. L’association, par ailleurs, soutient les autoroutes de la mer et le développement d’un cabotage de qualité. Elle est opposée au RIF et affiche son soutien aux équipages de toutes nationalités qui rencontreraient des difficultés sociales.

Copyright © Le Télégramme 31/01/2005

Lettre ouverte envoyée par fax ce jour à : Monsieur Didier LOMBARD Président de France Télécom

Monsieur le Président,

L’association MOR GLAZ, qui à pour objet  » pour mission  » de défendre les marins notamment étrangers sur l’ensemble du territoire Français voire Européen, est sidérée, scandalisée par la mesure  » la sanction  » qui à été prise le 23 mars 2005 par la direction générale de votre filiale France Télécom Marine à l’encontre de monsieur ANDRIAMIALY Romuli marin malgache débarqué du navire  » Léon Thévenin « .

Notre association, vous demande d’intervenir ce jour pour faire réintégrer rapidement ce marin et faire annuler toute sanction. Si une solution rapide n’est pas trouvée l’association MOR GLAZ organisera dans les jours à venir une collecte pour ce marin pénalisé.

Nous craignons que l’image de France Télécom ne soit ternie par cette mesure disciplinaire d’un autre temps. Le prétexte évoqué par FTMarine pour sanctionner ce marin est une parade, une manière de faire passer un message auprès de leur personnel navigant. Chacun sait que ces codes internationaux de sûreté, sécurité, ISM et autres ne sont que des textes pour se donner bonne conscience.

Monsieur le président, nous comptons sur votre attention et votre efficacité pour remettre les choses en place.

Recevez, monsieur le président, nos salutations distinguées.

Pour l’association MOR GLAZ le président Jean-Paul Hellequin

c/c : Présidence de la République, Premier ministre, Secrétariat à la mer, Secrétariat chargé de la mer, Direction générale des affaires maritimes, Président du Sénat (pour l’ensemble des groupes parlementaires), Président de l’Assemblée Nationale(pour l’ensemble des groupes parlementaires), Président de la région Bretagne.