Le transport maritime n’a jamais fait naufrage, d’ailleurs cela est impossible !

Landerneau le 10 janvier 2017

Que penser en cette période, du devenir du transport maritime International. Quel avenir pour les petits Armateurs ou ceux qui ne pratiquent qu’une seule activité  » le transport « . L’association MOR GLAZ, souhaite partager son analyse sur la situation, y apporter sa réflexion sur ce vaste sujet. La première activité Internationale est sans aucun doute en pleine restructuration ! Les grands décideurs mondiaux sont :

Les banques et  » le transport maritime pilier de la mondialisation  » et quelques autres. Il suffit pour cela d’être un peu curieux, et d’essayer de comprendre le commerce, les échanges et la pression que peuvent exercer les grands Armateurs mondiaux sur les pays qui possèdent des ports (structures portuaires, dragage et investissements importants.. etc.)

Dès le 16 septembre 2016 l’association MOR GLAZ était inquiète sur  » pour  » le devenir des salariés du premier Armateur de Corée du Sud HANJIN (7ème Armateur mondial), qu’ils soient navigants ou sédentaires. Avec une dette de près de 5 milliards de dollars, l’Armateur Coréen a fini par être lâché par les banques et les fonds de pensions. Une mauvaise stratégie de la part des banquiers ou un manque de visibilité de la part de l’Armateur, ou tout simplement un transport maritime en pleine mutation! Le septième Armateur mondial (plutôt ses banquiers) souhaite vendre rapidement ses  » ces  » navires au plus offrant. A-t-il sombré parce qu’il n’était que le 7ème transporteur de marchandise par conteneurs ? Le transport maritime sera-t-il prochainement dans le giron de 4 ou 5 Groupes financiers (Armateurs) pour les échanges Internationaux ?

Moins d’échanges commerciaux poussent les Armateurs qui le peuvent à se restructurer, le social ayant déjà subi des restructurations pénibles au début des années 1980 avec les Pavillons économiques, les Armateurs vont devoir se réorganiser stratégiquement.

La faillite du Coréen HANJIN aura été le coup de corne, qui a fait réagir les plus grands Armateurs mondiaux, où peuvent-ils encore effectuer des économies afin de transporter plus de marchandises. Le rythme reprendra, le transport maritime est cyclique, un conflit, un pays en difficulté, une politique plus protectionniste des continents, une reprise de la consommation, un pouvoir d’achat en berne etc.… peuvent changer rapidement l’activité et la fragiliser momentanément. Certains Armateurs dont c’est le métier s’en sortiront bien mieux que les  » amateurs  » qui disparaitront. Un vrai chamboulement est en marche dans le transport maritime (des marchandises et des biens), un nouveau cap vient d’être pris.

Les porte-conteneurs géants et autres navires vont-ils rester à l’ancre, moteurs à l’arrêt durant des mois comme les pétroliers en Grèce dans les années 70, l’association MOR GLAZ n’y croit pas !

Lorsqu’il était reproché en 2015 à l’association MOR GLAZ d’utiliser le terme  » la course effrénée au gigantisme des navires  » avions-nous raison, nous pensons que oui, pour des raisons de sécurité. Par contre, cela était vraisemblablement utile pour des raisons économiques et stratégiques des grands Armateurs !

Depuis des décennies, les Armateurs mondiaux surfent sur une croissance phénoménale des échanges (en 2016 les échanges atteignent les 10 Milliards de tonnes). Il n’est pas besoin d’être un grand expert pour deviner que cela ne pourrait pas durer, pour des raisons évidentes !

Lorsque la Chine était en pleine croissance  » développement  » économique, un navire coûtait environ 15.000 dollars par jour à l’Armateur et pouvait rapporter près de 200.000 dollars dans la même journée (le phénomène était semblable dans l’offshore pétrolier). Les marges de certains Armateurs auraient reculé de 9 à 10 % sur un an.

Ces marges colossales ont attiré des banques et des fonds d’investissement anglo-saxons. Ceux-ci ont financé massivement des constructions de navires, créant des surcapacités dans tous les domaines:  » le transport par conteneurs, le transport de matières premières, le vrac sec, et celui de produits pétroliers ».

Cette surabondance de vraquiers, de méthaniers et de porte-conteneurs a fini par envoyer les prix du fret par le fond. Comment les  » spécialistes  » les » économistes  » les  » analystes  » se sont trompés à ce point !

Pour rester compétitif, les alliances vont se multiplier dans le secteur maritime du transport. L’Armateur Français CMA-CGM s’est offert NOL, un Armateur Singapourien, il a ainsi renforcé sa position de second Armateur mondial. L’an passé, CMA CGM a observé une croissance de 7% en volume transporté et a réalisé 600 millions de dollars de chiffre d’affaires. L’avenir des armements Internationaux se trouve dans la stratégie commerciale et dans les alliances, pour anticipé l’avenir !

Les deux grandes entreprises Chinoises COSCO et CSCL ont fusionné pour former la 4ème compagnie de porte-conteneurs du monde. Inspirés par les compagnies aériennes, les grands Armateurs ont aussi noué des alliances. Les Armateurs moyens non professionnels sont voués à disparaître, comme dans le transport terrestre, il n’y a plus de place pour les faibles, triste constat. Il devrait ainsi rester dans quelques années que les meilleurs opérateurs avec de bons navires et une faible moyenne d’âge. Cependant il faut être attentif que ceux qui resteront n’instaure pas des  » leurs  » monopoles sociaux, de concurrences et de sécurité !!!

L’indépendance d’un pays dépend de ses Armateurs nationaux. Ces Armateurs doivent certes être aidés, ils doivent privilégier le Pavillon national, et les emplois nationaux. Ce secteur est stratégique, mais pas à n’importe quel prix et sans contreparties.

L’association MOR GLAZ reste convaincue que le transport maritime, même si momentanément la période est difficile pour certains Armateurs, saura se remettre à flot, avec des stratégies innovantes. Nous pensons que seuls les grands Armateurs survivront à cette crise dans un secteur qui permet 90% des échanges mondiaux. Cette période serait-elle moins florissante qu’elle nous est présentée par certains experts pessimistes comme un mayday !

Le transport maritime n’a jamais fait naufrage, d’ailleurs cela n’est pas possible pour des raisons géopolitiques !!

Pour l’association MOR GLAZ Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Lettre ouverte adressée ce jour 4 janvier 2017 à Madame Ségolène ROYAL  » deux coques de navir

Objet : deux coques de navires abandonnées par l’armateur MAERSK par 80 mètres de fond à quelques milles de l’île de Sein à l’Ouest de la Bretagne.

Madame la Ministre,

Depuis le 22 décembre 2016, deux navires de type supply se trouvent par 80 mètres de fond à quelques milles de la pointe Bretonne. Ces deux coques étaient remorquées vers un chantier Turc pour y être déconstruites, le navire remorqueur du même type était lui aussi destiné à la déconstruction. Vous trouverez la chronologie des faits sur le site WWW.MORGLAZ.ORG .

Madame la Ministre, dans un communiqué les autorités maritimes ont essayé de rassurer, sauf que ces deux coques contiennent chacune plusieurs dizaines de mètres cube de fioul lourd. Ces navires ne remplissaient donc pas les conditions pour être remorqué vers un chantier de déconstruction, ni pour être déconstruits puisque les règles n’étaient pas respectées (le passeport vert).

Madame la Ministre de l’Environnement et de la Mer, l’association MOR GLAZ vous demande par ce courrier d’exiger du propriétaire de ces deux épaves, de les remonter, mais aussi de faire toute la lumière sur ce naufrage. Madame la Ministre, ces épaves ne peuvent pas rester là, la Mer n’est pas une poubelle, des  » les  » règles doivent être respectées, tant pis pour ceux qui y dérogent, dans ce cas il s’agit du premier armateur mondial !

Madame la Ministre, pourquoi les autorités maritimes Françaises n’ont-elles pas sommé le navire remorquant ces deux coques à se dérouter vers Brest suite au naufrage ? L’association MOR GLAZ aurait souhaité que le capitaine de ce navire laissant au fond de la Mer d’Iroise deux épaves soit entendu par les autorités Françaises.

Madame la Ministre de la Mer, nous souhaitons que vous preniez en charge ce dossier. Le premier transporteur maritime mondial qui devrait montrer l’exemple agit comme un  » pseudo-armateur  » lorsqu’il s’agit de déconstruire ses vieux navires.

Que va faire la cinquième puissance mondiale ? Communiquer pour rassurer, ou faire payer le pollueur imprudent. Pour l’association MOR GLAZ, il y a toujours des risques lorsque des vieilles coques sont remorquées et surtout à couple, et de plus est lorsque les trois coques sont vouées à la destruction, les risque sont majeurs.

Quand l’Organisation Maritime Internationale et les Assureurs rendront-ils enfin obligatoire la Sécurité Passive Embarquée à bord de tous les navires? elle serait bien utile ces prochains jours au large de la Bretagne.

Madame la Ministre de la Mer, en l’attente acceptez, nos plus sincères et respectueuses salutations.

Pour l’association MOR GLAZ      le Président Jean-Paul HELLEQUIN

 

Lettre ouverte adressée ce jour 4 janvier 2017 à Madame Ségolène ROYAL par Mail et courrier

Madame la Ministre,

Depuis le 22 décembre 2016, deux navires de type supply se trouvent par 120 mètres de fond à quelques milles de la pointe Bretonne, près du Parc Naturel Marin d’Iroise.

Depuis la lettre ouverte que l’association MOR GLAZ vous avait adressée le 4 janvier 2017, et votre prompte réaction, le navire JIF XPLORER, navire spécialisé, affrété par la Direction Générale de l’Armement (DGA) s’est positionné durant plusieurs jours au dessus des deux épaves abandonnées au large de la Bretagne par l’armateur MAERSK.

Nous pouvons donc supposer, que les autorités Françaises et la société MAERSK possèdent des éléments sur l’état des coques et sur les risques de pollution, car ne soyons pas dupe, il y aura tôt ou tard pollution.

L’association MOR GLAZ, souhaiterait que les résultats des prospections effectuées par le ROV du JIF XPLORER depuis 15 jours soient connus des citoyens, et qu’il n’y ait aucune clémence envisagée envers les pollueurs des Océans.

Les galettes de fioul retrouvées le 16 janvier 2017 sur la plage de Plounéour – Brignogan -Plages, proviendraient-elles des deux coques?

Qu’en pensent d’ailleurs les Maires du littoral, la Région Bretagne, le Comité Régional des Pêches, et tous ces prétendants au fauteuil de Président de la République et autres, qui sillonnent la Bretagne, et le littoral à la recherche d’électeurs (seul le Député du Finistère Gilbert LE BRIS est intervenu)!!!

Le sujet ne serait-il pas suffisamment important, au pays organisateur de la COP 21, et des grands discours sur la protection des Océans !

Madame la Ministre de l’Environnement et de la Mer, l’association MOR GLAZ réitère sa demande d’exiger du propriétaire de ces deux épaves, de les remonter, mais aussi de faire toute la lumière sur ce naufrage et sur les conditions voire les autorisations du départ de ce convoi du Danemark. Ces épaves doivent être évacuées et tant pis pour le premier armateur mondial, la Mer n’est pas une poubelle !

L’association MOR GLAZ ne trouve ni convenable ni  » acceptable  » que la France se réfugie derrière des textes, qui lui aurait interdit de dérouter vers Brest un navire qui laisse derrière lui deux déchets. L’association MOR GLAZ croit avoir la réponse, ne pas encombrer le port de Brest d’une coque supplémentaire, sauf que celle-là avait un propriétaire bien connu ! Tous ceux qui ont permis l’appareillage de ce convoi du Danemark doivent être entendus par les autorités Françaises et Danoises.

laisse derrière lui deux déchets. L’association MOR GLAZ croit avoir la réponse, ne pas encombrer le port de Brest d’une coque supplémentaire, sauf que celle-là avait un propriétaire bien connu ! Tous ceux qui ont permis l’appareillage de ce convoi du Danemark doivent être entendus par les autorités Françaises et Danoises.

Madame, nous comptons sur votre dynamisme et vos engagements pour protéger les Océans et la sécurité maritime, pour faire condamner ces dérives inacceptables. Madame la Ministre, vous devez piloter ce dossier, avec le Secrétaire Général de la Mer et toutes les autorités maritimes compétentes, le premier transporteur maritime mondial a agi le 22 décembre 2016 comme un  » pseudo-armateur « .

Madame la Ministre de la Mer, en l’attente, acceptez nos plus sincères et respectueuses salutations.

Pour l’association MOR GLAZ

Le Président  Jean-Paul HELLEQUIN

C/C : Secrétaire Général de la Mer, Direction des Affaires Maritimes, Ministère des Transports et de la Mer.

 

 

 

 

Naufrage de deux coques de navires type Supply au large de la Bretagne, appartenant à l’armateur Danois MAERSK.

le 24 décembre 2016 – L’Association MOR GLAZ avait un sérieux doute sur les passeports verts de ces deux navires partant se faire déconstruire en Turquie, alors que ceux-ci auraient pu  » dû  » se faire déconstruire dans un chantier du Nord de l’Europe !!

Ces deux épaves sont au fond de la mer d’Iroise depuis deux jours, l’une contient 10m3 de fioul lourd, les déclarations des autorités :  » la pollution sera brassée « . Pour l’association MOR GLAZ la pollution ne sera plus visible certes, mais elle sera bien là et pour de nombreuses années !!! Exemple le cargo PETER SIF au fond de la baie de Lampaul à Ouessant depuis le 15 novembre 1979, laisse remonter de temps en temps du fioul à la surface.

L’association MOR GLAZ demande, que le propriétaire des deux coques assume toutes ses responsabilités. Il ne faut aucune clémence lorsque la mer est polluée, car elle l’est !

Depuis 48 heures reposent deux épaves au fond de la mer au large de la Bretagne. Le premier transporteur maritime mondial qui devrait montrer l’exemple agit comme un  » pseudo-armateur  » lorsqu’il s’agit de déconstruire ses vieux navires….que va faire la cinquième puissance mondiale, communiquer pour rassurer ou faire payer le pollueur imprudent.

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le 23 décembre 2016 – Naufrage de deux coques de navires type Supply au large de la Bretagne, appartenant à l’armateur Danois MAERSK. La France doit en savoir plus sur ce naufrage ! La mer n’est pas une poubelle, ni un parc à ferraille pour vieux navires !!

Les faits : le 22 décembre 2016 à 01h55, le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) d’Etel reçoit un appel VHF du supply MAERSK BATTLER, signalant un événement de mer et qu’il effectue le remorquage de deux coques de type Supply au large de la Bretagne.

Le Capitaine du MAERSK BATTLER informe qu’il remorque deux coques de type supply, le convoi fait route vers la Turquie. Les deux coques sont remorquées à couple l’une est le MAERSK SEARCHER et la seconde le MAERSK SHIPPER pour y être déconstruites en Turquie. Le Capitaine du MAERSK BATTLER signale une voie d’eau sur l’une des coques remorquées et qu’elle sombre à la position estimée : 48°04.6N-006°24.4W, à 60 milles dans l’ouest de l’île de Sein.

Quelques heures plus tard, le Capitaine du MAERSK BATTLER signale que le naufrage de la seconde coque, il s’agit du MAERSK SHIPPER à la position estimée : 48°00.9N-006°37.0W, à 70 milles dans l’ouest de l’île de Sein, qu’il n’y aurait aucune victime et pas de risque de pollution, le Capitaine du MAERSK BATTLER continue sa route vers la Turquie. : Pourquoi, le MAERSK BATTLER, n’a-t-il pas été détourné vers Brest, les autorités connaissaient-elles l’état de ce supply remorqueur, qui lui aussi est destiné à la déconstruction ?

Pourquoi les autorités Françaises sont-elles aussi frileuses envers ces grands armateurs mondiaux, qui ont les moyens de faire déconstruire leurs navires au plus près, et de les faire remorquer en toute sécurité ?

Pour l’association MOR GLAZ, il y a toujours des risques lorsque des vieilles coques sont remorquées et surtout à couple, et lorsque les trois coques sont vouées à la destruction, les risque sont majeurs.

L’association MOR GLAZ demande que le propriétaire des trois coques, assument toutes ses responsabilités. Il ne faut aucune clémence lorsque la mer risque d’être polluée, car elle le sera à cet endroit tôt ou tard. Depuis 24 heures, il y a danger de pollution et de croche à 60 et 70 milles au large de la Bretagne.

Pour l’association MOR GLAZ Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

comme chaque année durant l’été, l’Association du Remorquage organise avec grand succès des visites du remorqueur Abeille Bourbon. Le droit de visite étant fixé à 3 euros, l’ensemble des bénéfices de ces visites sont redistribuées en direction d’associations à but humanitaire.

 

Ce samedi, le président de l’association du Remorquage, Jean-Paul Hellequin, avait ainsi convié les différents partenaires et participants de ces opérations pour la remise d’un chèque de 8 200 euros au professeur Tristan Pontier pour ses recherches contre la mucoviscidose.

Étaient également présents sur la passerelle de l’Abeille Bourbon :

Le Professeur Tristan PONTIER qui représentait le Professeur Claude FEREC

Le Président Pierre STEFF, et le délégué Général Régional Frédéric COSTIA du Groupe HUMANIS (notre partenaire depuis plus de 10 ans)

Frédéric RAVELEAU (Délégué Départemental pour la SACEM)

Les représentants du Groupe (LES MARIN D’IROISE)

Le Commandant Thierry CHOQUET et son Equipage, les bénévoles Danielle HELLEQUIN et Dominique KERRIEN qui représentaient les autres bénévoles absents.

La réunion annuelle du bureau de l’association MOR GLAZ s’est tenue le 14 décembre 2016 à 11h30 à Brest au 85, quai Eric TABARLY :

Présents :

Jean-Paul HELLEQUIN (Président)

Michel GLEMAREC (Vice Président)

Laure TALLONNEAU (Trésorière excusée)en négociation pour arriérés de salaires à Roscoff à bord du cargo  » CORONEL  » battant pavillon Antigua Barbuda.

Danielle HELLEQUIN (Trésorière adjointe)

Christian BUCHER (Vice Président)

Ce navire le « CORONEL » battant pavillon ANTIGUA et BARBUDA venait de HAMBOURG, d’après nos informations : l’inspection dans ce port aurait été très succincte, comme souvent, pour ne pas déranger le  » pseudo-armateur  » ni déranger le port Allemand, et tant pis pour les Marins. Ce  » pseudo-armateur  » avait oublié de verser les salaires à certains membres de son équipage.

La vice Présidence et Trésorière de l’association MOR GLAZ, Mademoiselle Laure TALLONNEAU, était absente lors de la réunion du bureau de l’association qui se déroulait à Brest le 14 décembre 2016.

L’activité professionnelle de Mademoiselle Laure TALLONNEAU est Inspectrice du Syndicat International du Transport (ITF).

Le 14 décembre, Laure était en inspection à bord d’un navire dans le port de Roscoff en Bretagne. Ce cargo le  » CORONEL » transportait du colza en tourteau.

Ce navire battant pavillon ANTIGUA et BARBUDA venait de HAMBOURG, d’après nos informations : l’inspection dans ce port aurait été très succincte, comme souvent, pour ne pas déranger le  » pseudo-armateur  » ni déranger le port Allemand, et tant pis pour les Marins. Ce  » pseudo-armateur  » avait oublié de verser les salaires à certains membres de son équipage. Comme d’habitude lors de ces situations, l’Etat du pavillon  » ANTIGUA et BARBUDA  » est aux abonnés absents, il ne fait respecter aucune règle, son seul but étant d’immatriculer le plus grand nombre de navires, « la complaisance dans toute sa  » splendeur « …y compris de la part des inspecteurs Allemands qui auraient pu  » dû  » détenir ce navire !

L’association MOR GLAZ salue le comportement du représentant de la société de transport MESGUEN, agent du cargo. Ce représentant a fait ce qu’il pouvait, afin que les conditions de vie des 9 Marins (1 Russe et 8 Lithuaniens) soient un peu moins pénibles.

Mademoiselle Laure TALLONNEAU a quant à elle, fait ce qu’elle a pu pour les Marins : Salaires d’octobre et novembre payés, un nouveau frigo embarqué.

Cependant le navire a appareillé sans air conditionné, et sans chambre froide pour conserver les légumes, les fruits et les produits laitiers.

Il a été prescrit que lors de la prochaine escale du  » CORONEL  » à ROTTERDAM, que certains membres de l’équipage seront rapatriés, que les matelas, les oreillers et une machine à laver pour vêtements de travail seront changés.

L’association MOR GLAZ constate que les Inspecteurs du Centre de Sécurité des Navires de Brest, se sont rendus sur place que tardivement (3heures avant l’appareillage du navire).

. Pourquoi le Centre de Sécurité des Navires n’a-t-il pas arrêté le  » CORONEL  » ?

. Pour l’association MOR GLAZ, il y avait suffisamment de matière pour détenir le  » CORONEL  » et rendre ainsi la qualité de vie meilleure pour ces 9 Marins.

L’association MOR GLAZ constate,

que le nombre d’inspecteurs en Bretagne est insuffisant!

Les 8/9 novembre 2016, l’association MOR GLAZ était présente aux Assises de l’Economie Maritime, qui se tenait à La Rochelle.

Comme chaque fois qu’elle en a l’opportunité, l’association MOR GLAZ sait se faire entendre, créer des liens, provoquer les rendez-vous et cette année ils étaient de bons et hauts niveaux !

Une belle opportunité que nous savons toujours saisir, afin d’aborder nos priorités et préoccupations avec les personnalités, les responsables du milieu maritime.

En cette période, les priorités de l’association MOR GLAZ sont les suivantes :

. quels dispositifs mettre en place pour faire face au gigantisme des navires,

. quels types de Bâtiments de Soutien d’Assistance et de Dépollution (BSAD) l’Etat doit-il affréter ?

Pour l’association MOR GLAZ le prix d’affrètement des navires ne doit pas  » plus  » être le principal critère.

Lors du Comité Interministériel de la Mer présidé par le Premier Ministre Manuel VALLS à Marseille le 4 novembre 2016, et les Assises pour l’Economie de la Mer les 8 et 9 novembre 2016 à La Rochelle, les annonces pour le secteur maritime et la sécurité étaient nombreuses. L’association MOR GLAZ en a pris acte, maintenant il faut concrétiser toutes ces belles intentions qui ne peuvent pas être comme trop souvent éphémères, notamment en cette période électoraliste.

L’association MOR GLAZ a retenu les connaissances maritimes du Président de la République, et lui a remis un courrier manuscrit. Il y a quelques jours, l’association MOR GLAZ a reçu une réponse du Cabinet, notre message a été entendu, reste à obtenir rapidement un rendez-vous.

Concernant le remplacement des remorqueurs de sauvetage, l’association MOR GLAZ a acté, le remplacement des deux ABEILLES Flandre et Languedoc par deux nouveaux  » REMORQUEURS « .

Pour l’association MOR GLAZ, la protection du littoral doit être renforcée, repensée, y compris à terre avec des équipes d’intervention fiables, efficaces, comme cela avait été décidé et appliqué, à la fin des années 1980.

C’est pourquoi : l’association MOR GLAZ demande un choix rigoureux lors du renouvellement des contrats des Bâtiments de Soutien d’Assistance et de Dépollution (BSAD) : l’armateur qui sera retenu, doit être Français, il faut une clarté et une fiabilité financière de la société sur du long terme, l’Etat doit être certain de voir honoré les contrats jusqu’à leur terme et sans aucune surprise !!! Comme à bord des remorqueurs de sauvetage, les Marins doivent être de nationalité Française, le prix ne doit pas être le principal critère du choix. L’association MOR GLAZ, ne veut pas de protection du littoral ou de navires affrétés lowcost.

La flotte des remorqueurs et des BSAD comme tous les navires affrétés par l’Etat doivent être sous pavillon Français 1er Registre, il est par ailleurs impératif que tous ces navires entrent dans la flotte stratégique. Est-il nécessaire de rappeler que la protection du littoral qui sera décidée dans les mois à venir, et les contrats des BSAD sont des décisions sur du long terme, 35 à 40 ans pour les premiers 10 à 15 ans pour les seconds. Lors de l’Assemblée Générale Ordinaire de l’association MOR GLAZ, qui se déroulera en décembre 2016 à Brest, ces deux sujets seront largement évoqués.

Pour l’association MOR GLAZ Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Un cargo et un pétrolier en difficulté dans la Manche  » côté Anglais  » les moyens nautiques Français interviennent, sur la demande des autorités maritimes de Douvres !!

 

Le 20 novembre 2016 en matinée, sollicités par les autorités maritimes de Douvres (Grande-Bretagne), le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) de Gris-Nez et le Centre des Opérations Maritimes (COM) de la préfecture de la Manche et de la Mer du Nord ont coordonné une opération d’assistance du remorqueur d’intervention et d’assistance ABEILLE LANGUEDOC au profit de 2 navires en difficulté dans les eaux britanniques.

Le cargo SAGA SKY (IMO 9144354-Pavillon Hong Kong), peu manoeuvrant dans des conditions de mer difficiles, dérive vers Douvres et heurte une barge à ciment qui le stoppe, créant plusieurs brèches dans ses ballasts à eaux de mer pleines.

Le tanker COASTALWATER (IMO 9205158 – Pavillon hollandais), quant à lui, ne tient pas son poste de mouillage à 3,5 Milles Nautiques (6,5 kilomètres) de Douvres et dérive vers la côte britannique malgré ses deux ancres.

Priorité ayant été donnée au tanker par les autorités britanniques, le remorqueur ABEILLE LANGUEDOC a stabilisé le COASTALWATER à son poste de mouillage. Suite à l’amélioration des conditions météorologiques et observant sa bonne tenue au mouillage, les autorités britanniques ont réorienté leur demande de concours du remorqueur ABEILLE LANGUEDOC pour assister le SAGA SKY.

Compte tenu de l’amélioration météorologique, le cargo SAGA SKY a retrouvé une meilleure capacité de manœuvre et les autorités britanniques l’ont dirigé vers un point de mouillage à l’abri, accompagné par l’ABEILLE LANGUEDOC. Une équipe composée d’un pilote du port de Dunkerque et d’un membre d’équipage du remorqueur a été envoyé à bord du cargo pour évaluer ses brèches et sa capacité à rejoindre un lieu de réparation.