Ces Cargos qui effectuent des traversées Transatlantiques Commerciales à la voile, pourraient passer sous pavillon de complaisance 

avec toutes les conséquences que cela «engendreraient »,  pour les emplois et pour le pavillon tricolore. Le moyen de propulsion de ces navires n’est pas « écolo » comme nous avait pu le lire ici et là mais -« un moyen innovant, recommandé et salué y compris par celles et ceux qui veulent les  supprimer par une mesure fiscale torpilleuse » !

Cette innovation Technique d’avenir non polluante est un moyen de développer cette flotte construite par les Chantiers PIRIOU. La flotte TransOcanic Wind Transport  est la propriété des Armateurs Brestois Guillaume Le GRAND et  de la Colombienne Diana MESA, la Société Maritime est installée au Havre !

Une fois encore les « TECHNOCRATES » de Bercy se sont mis devant leur ordinateur sans trop se soucier des conséquences, pour cette Société Maritime qui continuera son activité sans notre pavillon « serait-il déjà au Registre International Français RIF » !

L’Association MOR GLAZ avait en mai 2024 soutenue la Société TOWT, lorsqu’elle fut lâchée par l’Union Européenne !

De la même manière, l’Association MOR GLAZ dénonce cette « UBUESQUE » ineptie de la part de celles et ceux qui :   vantaient la « venteuse » et innovante filière vélique qu’ils viennent peut-être de condamner sous pavillon tricolore en France » !

Le Gouvernement Français doit affaler toutes les voiles, les Elus du littoral doivent se mobiliser , et ainsi nous démontrer qu’ils sont capables de mieux que des effets de manche aux tribunes !

Pour l’Association MOR GLAZ                            Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Ernst Russ AG  ARMEMENT ALLEMAND DU SOLONG

 Le mar. 11 mars 2025 à 13:50, LAURE CGT ITF <laureitfcgt@gmail.com> a écrit :

ROYAUME UNI OCTOBRE 2024

Certificat et documentation – Certificats de navire Moteur Certificat international de prévention de la pollution atmosphérique 1
Appareils de sauvetage Bouées de sauvetage 1

IRLANDE JUILLET 2024 /

Alarmes UMS
Contrat d’emploi des marins (SEA)
Communications/compas du poste de pilotage d’urgence
Portes dans le navire principal
Défauts liés à l’ISM
Dispositions d’embarquement pour les embarcations de sauvetage
Préparation opérationnelle, maintenance et inspections
Manuel de formation/d’instruction
Politiques de sécurité et de santé au travail du navire et
Station de traitement des eaux usées

ROTTERDAM SEPTEMBRE 2023

Sécurité incendie Installation fixe d’extinction d’incendie 1
Sécurité incendie Equipement individuel – lutte contre l’incendie 1
Sécurité incendie Disponibilité immédiate du matériel de lutte contre l’incendie 1
ISM ISM, déficiences associées 1
Communications radio Installation radio MH/HF 1
Conditions structurelles Réservoirs de carburant de ballast et autres

IRLANDE 2022

Liste de contrôle des systèmes d’urgence 1
Sécurité incendie Fonctionnement des systèmes de protection incendie 1
ISM ISM, déficiences connexes 1
Engins de sauvetage Dispositions de mise à l’eau pour canots de sauvetage 1
Engins de sauvetage Fonctionnement des engins de sauvetage 1
Engins de sauvetage Manuel de formation/d’instruction 1
MLC, 2006 Hébergement, installations de loisirs, alimentation et restauration Séparation des aliments 1
MLC, 2006 Protection de la santé, soins médicaux, sécurité sociale Zones dangereuses 1
MLC, 2006 Protection de la santé, soins médicaux, sécurité sociale Équipement individuel 1
Autre Type de déficience Autre déficience 1
Étanchéité à l’eau/aux intempéries Passerelles de garde-corps 1

Le 10 mars 2025 un navire se faisait abordé par un autre navire en Mer du Nord à quelques Milles de l’estuaire du HUMBER :- « un Matelot du «  SOLONG » perdait le vie, l’Association MOR GLAZ à une pensée pour sa Famille, ses Amis et les Marins embarqués avec lui, courage au Commandant et à l’Equipage » !

Le porte-conteneurs « SOLONG » qui bat pavillon Portugais, a abordé le tanker « STENA IMMACULATE » battant pavillon des USA.

Le « STENA IMMACULATE » était au mouillage, par déduction le navire n’était pas manœuvrant, les résultats de l’enquête devront cependant déterminer les responsabilités de l’abordeur ! –« manque de veille,  défaillance technique ou manque de communication efficace à bord » !

L’Association MOR GLAZ  constate que la fiche tant Sociale que Technique  du « SOLONG » n’est pas très reluisante ! ( 11 déficiences concernant les contrats d’engagement des Membres d’Equipage, les communications d’urgence dans le poste de pilotage etc.. !

Le « STENA IMMACULATE » transportait un carburant d’aviation notamment utilisé par les Militaires. Ce carburant a la particularité d’inclure des additifs antistatiques chimiques comme des organophosphorés. Il peut être mortel en cas d’ingestion et de pénétration dans les voies respiratoires, et provoquer une irritation cutanée.  Il est toxique pour les organismes aquatiques et entraîne des effets néfastes à long terme.

Pour le moment, le bilan humain est incertain, pauvres Marins comme toujours très « trop » exposés , au moins 32 victimes ont été transportées à terre mais on ne connaît pas leur état, le décès d’un Marin du « SOLONG » fait de cet abordage une tragédie !

L’Association MOR GLAZ quant à elle craint une pollution de la flore de la faune et Atmosphérique, plusieurs conteneurs à bord du « SOLONG » étant endommagés, certains contenaient des matières dangereuses sous forme de gaz ou de liquide.

L’Association MOR GLAZ souhaite que les navires soient éloignés rapidement de cette zone !

Il y aura forcément de la pollution, peut-être même invisible, la pire. Le « HUMBER » est un site d’hivernage d’importance Internationale pour des Oiseaux menacés, Avocettes et les Pluviers dorés. Jusqu’à 140.000 Oiseaux peuvent s’y reposer et s’y nourrir. L’estuaire abrite la plus grande colonie de Phoques gris d’Angleterre et sa protection est d’importance mondiale.

Pour l’Association MOR GLAZ la situation restera durant des années, préoccupante dans cette zone !

L’Association MOR GLAZ réitère sa demande d’équiper tous les navires de JLMD Ecologique.

Pour plus de Sécurité afin d’éviter les abordages il faut à bord des navires –« des Marins en nombre suffisant , bien formés, avec des statuts adéquats !

Pour l’Association MOR GLAZ   Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

 

Laure Tallonneau, inspectrice de la Fédération internationale des ouvriers du transport, veille sur les marins du cargo russe. | Ouest-France           Janice BOHUON.       Publié le 04/03/2025 à 07h19

 

Voilà trois ans que Laure Tallonneau franchit, chaque mois, le pont du Vladimir Latyshev. À bord de ce cargo russe, immobilisé à Saint-Malo une semaine après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, six marins se relaient tous les quatre à six mois. Leur quotidien est rythmé par des tâches d’entretien du bateau et de contrôle des machines.

Plongés, malgré eux, au cœur des sanctions contre la Russie, les marins n’ont que très peu d’interlocuteurs. Laure Tallonneau en fait partie. À chacune de ses visites, l’inspectrice de la Fédération internationale des ouvriers du transport (ITF) vérifie les stocks de nourriture, d’eau, de gasoil. Elle en profite pour savoir comment ils vont.

« Mon métier est un mélange d’inspection du travail et de délégué syndical », explique la professionnelle, âgée de 39 ans. Elle contrôle les conditions d’emploi des marins sur les navires, et notamment sur ceux ayant des pavillons de complaisance (quand la propriété réelle du navire est basée dans un autre pays que l’État du pavillon). Elle négocie en leur nom auprès des armateurs, des autorités portuaires et étatiques pour faire valoir leurs droits. L’objectif ? Éviter le « stade ultime » : l’abandon des marins.

La défense de tous les marins

Enfant, Laure Tallonneau ne rêve pas de « sauver » les marins. Le milieu de la mer n’est pas son dada. « Je ne viens pas d’une famille de marins », confie l’inspectrice. Diplômée d’un master en droit social à Nantes (Loire-Atlantique), elle fait ses premiers pas dans le milieu maritime grâce à son mémoire « sur l’ITF ». Puis, employée par l’Université, elle se consacre à un projet d’étude sur les femmes travaillant dans le maritime. « J’ai fait plusieurs interviews, dont une d’une inspectrice ITF », se rappelle la juriste. Les étoiles s’alignent alors. Son contrat se termine, et l’inspectrice qu’elle a précédemment interviewée démissionne. « Ma candidature est proposée et retenue », relate Laure Tallonneau. La Vendéenne déménage à Brest (Finistère) en 2011.

Quatorze ans plus tard, Laure Tallonneau connaît le droit maritime sur le bout des doigts. Et sillonne les ports bretons, de Brest à Saint-Malo en passant par Douarnenez, Lorient et Le Légué. « Nous, les inspecteurs, sommes essentiels. Sans nous, personne ne s’occupe des marins », souligne-t-elle, pugnace.

Faut-il mettre des détecteurs d’alcool et de stupéfiant pour les chauffeurs dans les transports publics ?

À chaque droit bafoué, l’inspectrice monte au créneau. Une question de « justice sociale » et « d’État de droit ». « Les marins participent à l’économie française. Ce sont eux qui rapportent les biens de consommation, insiste-t-elle. C’est un scandale s’ils viennent dans nos ports et ne sont pas payés. »

Salaires non versés, absence de contrats, journées à rallonge, manque de vivres… Laure Tallonneau pointe, tantôt les armateurs, tantôt les autorités du doigt. « Et ce sont les marins, au milieu, qui trinquent », s’offusque-t-elle. Les armateurs, des « surpuissants », ne sont, eux, « jamais » sanctionnés financièrement. « On n’aura un contrôle réel que si l’État de l’armateur est le même que l’État du pavillon », revendique l’inspectrice, conformément aux valeurs de la Fédération internationale des ouvriers du transport, fondée en 1896.

La situation inédite des cargos russes

Avec les années, Laure Tallonneau a plusieurs batailles à son compteur. Des abandons de navire, dont un à Saint-Malo en 2015, des grèves de 50 jours… Et le Vladimir Latyshev. « La situation est inédite », reconnaît l’inspectrice.

Le 1er mars 2022, quelques jours après le début de la guerre en Ukraine, le Vladimir Latyshev est gelé par les autorités françaises. Parti de Saint-Pétersbourg, en Russie, le 21 février – avant l’invasion de l’Ukraine – il devait décharger de la magnésie pour l’entreprise Phosphea, une filiale du groupe Roullier. « Quand les marins sont arrivés, ils ne savaient pas qu’il y avait la guerre », se remémore Laure Tallonneau. À Lorient (Morbihan), un autre cargo est, lui aussi, immobilisé. Contrairement au Vladimir Latyshev, le Pola Ariake repartira un mois plus tard.

Le 1er mars 2022, une opération des douanes a eu lieu à bord du cargo russe, le Vladimir Latyshev. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

« La première chose que nous devions faire, c’était de rassurer les marins », confie Laure Tallonneau. Les marins parlent peu anglais. Elle ne parle pas russe.

« Au début, il y avait des contestations en justice. Elles n’ont rien donné », retrace l’inspectrice. Les problèmes se sont intensifiés. Chaque relève de marins se complique, faute de visas délivrés par le consulat de France à Moscou. Et l’ambiance à bord est, parfois, difficile. « Ils ne font pas grand-chose de leur journée », admet Laure Tallonneau. Deux agressions entre des personnes de l’équipage lui ont été signalées. « Un dimanche soir, un des marins m’a appelée. Il m’a dit “le commandant va me tuer” », témoigne la juriste. Si ces évènements appartiennent aujourd’hui au passé, Laure Tallonneau avoue avoir redouté « une escalade de violence ».

Sa carte de visite circule entre les mains des marins. « L’important, c’est qu’ils sachent à qui s’adresser en cas de problème », assure l’inspectrice. Comme une dernière bouée de sauvetage.

Les avitaillements reprennent

Dernier problème en date pour le Vladimir Latyshev  : les transferts d’argent de l’armateur russe, Alpha LLC, vers la France étaient bloqués « par les banques » jusqu’à ce lundi 3 mars 2025. La banque BNP Paribas assurera désormais les transferts.

Depuis l’immobilisation du navire, ces sommes permettent au groupe Roullier, l’agent local du navire qui avait en charge la cargaison à son arrivée, d’effectuer les avitaillements en vivres et en essence pour l’équipage. Faute de transfert, l’agent local a, un temps, versé des avances, mais il n’a pas été remboursé. « Le 15 janvier, l’État a été notifié que l’agent local se désistait. Nous avons dû faire pression pendant un mois et demi pour obtenir des réponses » , regrette Laure Tallonneau.

Le cargo russe Vladimir Latyshev est désormais au pied des remparts de Saint-Malo. | OUEST-FRANCE

Pour remédier à la situation et sauver l’équipage, l’inspectrice a multiplié les appels et les rendez-vous. « J’essayais d’utiliser le levier diplomatique, d’interpeller Bercy, le ministère de la Mer », énumère-t-elle. Sa peur ? Que le navire soit, un jour, abandonné.

« Nous sommes rassurés. Les avitaillements vont recommencer. Mais, maintenant, se pose la question des visas », ajoute, avec ironie, Laure Tallonneau. Car, comme dans chaque dossier, « les problèmes se succèdent ». Deux marins souhaitent être rapatriés en avril et en mai. « J’espère que les visas de ceux qui vont les remplacer seront faits rapidement », souffle l’inspectrice.

Là où beaucoup auraient pu abandonner, la question ne se pose pas pour Laure Tallonneau. « Ce sont les marins qu’il faut plaindre, pas moi », assure-t-elle. En attendant de gagner la bataille du Vladimir Latyshev, elle reconnaît : « Mon métier est un combat permanent avec les autorités. »

L’Association MOR GLAZ apprend ce jour  que  la situation des Marins Russes du navire « Vladimir LATYSHEV » battant pavillon russe serait enfin débloquée.

 

L’Association MOR GLAZ qui  avait dénoncé depuis un mois et demi cet « abandon » avec le concours du travail exemplaire effectué par Madame Laure TALLONNEAU 

 auront permis un résultat satisfaisant pour ces Marins !

La Banque BNP reprend sa mission et les fonds vont pouvoir lui être transférés par l’Armateur Russe permettant une sortie de l’incertitude  des Marins du navire « VLADIMIR LATYSHEV », l’Agent Portuaire, la Région Bretagne et les Autorités Portuaires » !

Cet aboutissement démontre une fois encore qu’à plusieurs nous sommes plus talentueux pour le bien être des Gens de Mer !   

Depuis trois ans ce navire est là le long du quai à Saint-Malo, ces Marins entretiennent le navire, ils sont devenus des Marins gardiens, des Marins qui ne prennent pas la Mer, tout ce que ne souhaite pas un Navigant ! La vie est certainement compliquée -«  mais ils le cachent bien et s’entendent bien » ! nous le savons pour être allés à bord !

La Banque BNP  vient de sortir ces Marins Russes d’une dramatique situation, qui serait devenue rapidement collective  !

Merci à celles et ceux qui se sont mobilisés afin d’arriver à cette conclusion que l’Association MOR GLAZ salue .

 Pour l’Association MOR GLAZ                         Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Landerneau le 27 février 2025 Lettre ouverte à Madame la Ministre Agnès PANNIER-RUNACHER Objet : Sécurité Maritime et travaux au Phare du Créac’h.

La Sécurité Maritime est, pour l’Association MOR GLAZ, l’un de ses principaux points de vigilance. C’est pourquoi, le vice-Président Bernard Le BIHAN ( au centre debout) était présent à la réunion publique qui s’est déroulée le 25 Février 2025 à Ouessant devant environ 200 personnes.

L’ordre du jour portait sur les travaux du Phare du Créac’h et notamment la vidange du mercure que les Autorités Administratives imposent d’ici 2030 –« initiative responsable que l’Association MOR GLAZ approuve » !.

 

Lors de cette réunion, Bernard Le BIHAN s’est adressé publiquement à Monsieur Eric VASSOR, Directeur adjoint, chargé de la Sécurité Maritime à la Direction Interrégionale de la Mer  Nord Atlantique Manche Ouest (DIRM NAMO)

en lui demandant de bien vouloir préciser les résultats de l’étude effectué par le Centre d’Etudes sur les Risques l’Environnement, la Mobilité et l’ Aménagement (CEREMA) et ses conclusions sur le feu MBR-300-R  initialement prévu pour remplacer le feu du Créac’h.

Sa réponse évasive et furtive sur le sujet ne peut satisfaire l’Association MOR GLAZ. En effet, les informations que nous disposons sur ce feu démontrent un manque de fiabilité pouvant engendrer à terme des conséquences graves pour la Sécurité Maritime et son Environnement.

La Commission Locale Nautique réunie par la Préfecture du Finistère et la DIRM NAMO a donné un avis favorable le 17 Janvier 2025. Cette dernière était-elle en possession de l’étude du CEREMA ? Plusieurs Personnes nous rapportent que la  Commission du 17 Janvier 2025 n’est pas fiable pour plusieurs raisons !

L’enlèvement du groupe électrogène du Phare du Créac’h par le service des Phares et Balises ces derniers jours aura pour conséquence son extinction en cas de panne de la centrale électrique d’Ouessant.  Une décision non cohérente que nous contestons également.

 La décision prise par la Commission des Phares de rétrograder le Phare du Créac’h (feu blanc) en Phare d’atterrissage secondaire et de transférer le Phare du Stiff (feu rouge)  en feu d’atterrissage principal constitue une ineptie pour les Marins que nous sommes.

Devant la gravité des faits relatés, Monsieur Eric VASSOR n’a pas répondu clairement aux interrogations du monde Maritime présent à Ouessant. Sa suffisance et sa méconnaissance de la navigation Maritime constituent un handicap dans le relationnel entre l’État et les professionnels de la Mer. Sur un sujet aussi important que la Sécurité Maritime nous vous demandons Madame la Ministre de bien vouloir assumer les responsabilités qui relèvent de votre Ministère et mettre en œuvre les différents moyens nécessaires à la Sécurité Maritime, afin qu’elle reste optimale pour les Marins et les Populations du Littoral.

Veuillez, agréer Madame la Ministre, l’expression de notre haute considération.

Rédacteur du texte Bernard Le BIHAN Vice-Président

Pour l’Association MOR GLAZ      Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

 

Le 21 février 2025, l’Association MOR GLAZ tenait une réunion des Membres disponibles du Bureau ! Lors de cette réunion plusieurs décisions furent prises, dont celle de nous rendre à l’île d’Ouessant le mardi 25 février 2025, afin de soutenir celles et ceux qui sont opposés à la réduction de la portée de la Sentinelle, bien utile qui se trouve sur l’île d’Ouessant, elle doit rester longtemps encore sécurisante et utile aux Marins du Monde  ! –« malgré certaines élucubrations, le Phare du Chréac’h doit garder son éclat et guider les Marins » !

 

 

L’Association MOR GLAZ sera représentée le mardi 25 février 2025 lors du débat par le Vice-Président Bernard Le BIHAN 06.12.87.31.01. Bernard connait parfaitement ces sujets pour de nombreuses raisons, il saura représenter avec éclat et clarté l’Association ! –« Il saura aussi  défendre l’utilité et l’intérêt de la portée du Phare du Chréac’h, en faisant fi de toute idéologie ou d’un effet mode !

Comme tant d’Autres y compris la Région Bretagne l’Association MOR GLAZ est opposée à la réduction de la portée du Phare du Créac’h : -« nous apportons tout notre soutien à celles et ceux qui sont opposés à cette « ubuesque » et dangereuse modification de la portée de ce Phare et autres projets du même type ! 

Le Phare du Créac’h à Ouessant,  l’un des plus puissants d’Europe est équipé d’une optique « unique au monde » avec ses quatre optiques sur deux niveaux, soit deux éclats blancs toutes les 10 secondes. Cette bonne mauvaise idée est portée par la Direction Interrégionale de la Mer Nord Atlantique-Manche Ouest (DIRM NAMO), mais aussi par des Personnes toujours d’accord entre-elles afin de nous faire croire, qu’elles sont utiles !

Pour L’Association MOR GLAZ : « le Phare de Créac’h est un repère essentiel en Mer, pour la Sécurité de la navigation » ! Celles et ceux qui prennent de telles décisions évoquent toujours une politique Ecologique, ou autres arguments qui ne prennent plus !

Pour l’Association MOR GLAZ      Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

DETENTION DU NAVIRE TURC « ERDEK » par le Centre de Sécurité des Navires de Brest , dans le Finistère en Bretagne. Et après ?  

 

Le navire « ERDEK » battant pavillon Turc armé par 20 Membres d’Equipage est toujours détenu par le Centre de Sécurité des Navires de Brest, pour des déficiences graves du moteur principal. Et bien d’autres encore…

Entre le port de Douarnenez et le navire « ERDEK » mouillé à environ 4 milles en baie de Douarnenez, les voyages sont incessants par les Représentants des Affaires Maritimes, et du Bureau VERITAS.

D’autres interrogations se posent : -«  Que peut bien transporter le navire » ?

-« Que sont les traces sombres qui s’échappent du navire ?

-« Pourquoi le port de Brest refuse-t-il que le navire vienne à quai ? Rappelons que des matières dites dangereuses sont débarquées sur le port de Brest qui va fêter ses 160 ans  en cette année 2025 » !

Le navire « ERDEK » lorsqu’il aura l’autorisation de reprendre son voyage après des rafistolages, ne devra présenter aucun danger, ni pour les Marins qui sont embarqués, ni pour les navires qu’il va croiser, ni pour l’Environnement !

Ces navires,  derrière lesquels se cachent des « pseudo-armateurs »  sont des plaies pour les Administrations Portuaires, les Affaires Maritimes,  les Agents  des Navires Portuaires et pour les défenseurs des Marins et de la Sécurité Maritime. Si ces navires étaient mieux contrôlés, puis sortis des registres des Sociétés de Classification, Assureurs, Affréteurs et autres, ils seraient bien moins nombreux sur les Mers. Quelles images négatives des Activés Maritimes !

Combien de navires passent entre les mailles du filet dans les ports Européens et Mondiaux ? Et pourtant ils sont très visibles. Une pensée pour les Marins du navire « FLAMURI »!

 

 Pour l’Association MOR GLAZ       Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Il ne faut pas le laisser prendre la mer », l’association Robin des Bois alerte sur le Flamuri, un cargo amarré à Saint-Malo

Le Flamuri photographié à Ashod en Israël en mai 2024. • © © Murziloid

Écrit par Séverine Breton

Publié le 08/02/2025 à 18h16

Depuis le 18 janvier, le Flamuri se trouve dans le bassin Vauban dans le port de Saint-Malo. A la suite d’un problème technique, la cargaison du navire a été souillée par les hydrocarbures. L’association Robin des Bois exige que des réparations soient effectuées sur le cargo.  Pas moins de 154 déficiences auraient été constatées à son bord.

« Cela faisait un moment qu’il n’avait pas pointé son étrave par ici, note Jacky Bonnemains, porte-parole de l’association de défense de l’environnement, Robin des Bois. D’habitude, il vogue en Méditerranée et en Mer Noire. » 

L’association a le bateau dans son viseur. « C’est un navire, très mal entretenu, s’indigne Jacky Bonnemains. Il a été construit en Chine en 2008, il n’est pas très vieux mais il souffre d’une très mauvaise maintenance. »

Selon l’association, depuis 2011, 154 problèmes auraient été constatés : « Un état structurel déficient, une absence de conformité à la Convention Marpol et de mauvaises conditions de vie pour les marins à bord, liste le porte-parole de Robin des Bois, manque de vivres, manque de chaloupes de sauvetage… etc etc…  »

Lire : Naufrage du Grande America : un « bateau presque poubelle » dénoncé par l’association Robin des Bois

Des hydrocarbures dans la cargaison de soja 

À la fin de l’année 2024, le Flamuri, long de 128 mètres, qui transportait des tourteaux de soja destinés à l’alimentation animale a connu des difficultés alors qu’il se trouvait au large de la cité corsaire. « A la suite d’une rupture de tuyauterie, une partie de la cargaison a été polluée par des hydrocarbures, » indique Robin des Bois dans un communiqué.

Le cargo est venu se mettre à quai le 18 janvier, une partie de la cargaison a été déchargée, une autre serait encore à son bord.

Un « valseur de pavillons »

Robin des Bois s’interroge  : le cargo, propriété d’un armateur turc est un « valseur de pavillons« . Il a tour à tour été immatriculé à Malte, au Panama, à Belize. Aujourd’hui, au Liberia.

« Son avenir n’est pas clair », s’inquiète Jacky Bonnemains. Il redoute que l’armateur promette d’effectuer des réparations quelque part et qu’on le laisse prendre le large.

« On souhaite qu’il soit réparé à Saint-Malo avant de rejoindre la Mer Noire. Le laisser partir serait prendre des risques pour l’équipage et pour la mer.  »

« Dans les années 2019, 2020, 2021, on a envoyé plein de navires se faire déconstruire dans des chantiers de démolition d’Inde ou du Bangladesh, constate-t-il. Mais il n’y a pas eu suffisamment de renouvellements de la flotte mondiale : les cargos qui restent sont très sollicités et cela pose des problèmes de sécurité. « 

Un autre navire « inquiétant » à la pointe du Finistère

Pour preuve, l’association Mor Glaz relaie l’appel d’un membre d’équipage de l’Erdek, bateau sous pavillon turc qui ferait route vers Brest. « Le bloc-moteur principal est fissuré, il fuit continuellement de l’huile et de l’eau et subit des surchauffes fréquentes, Le navire est repeint superficiellement pour tromper les inspecteurs… « 

« En 30 ans, explique l’association,  le transport maritime a augmenté en volume de plus de 430% dans le même temps son coût a baissé de 30%…… que se cache t-il entre ces deux chiffres diamétralement opposés ? De vieux navires, des marins sans statut et des pseudo-acteurs du transport maritime, moyen qui permet 90% des échanges mondiaux. »

 

DETENTION DU NAVIRE TURC « ERDEK » par le Centre de Sécurité des navires de Brest dans la Finistère en Bretagne.

Il y a quelques années un Armateur Français nous déclarait plus d’un 1/3 de la flotte Mondiale est dangereuse et ne respecte aucune règle, elle est une concurrence déloyale et dangereuse pour nous  !

D’après nos informations, le navire « ERDEK » battant pavillon Turc armé par 20 Membres d’Equipage est détenu par le Centre de Sécurité des Navires de Brest, pour des déficiences grave du moteur principal.

Le navire n’a pu être contrôlé avant ce jour par manque d’effectif du Centre de Sécurité des Navires de Brest. L’Association MOR GLAZ dénonce depuis des décennies le manque d’Inspecteur qualifiés sur l’ensemble du littoral Français, et plus largement en Europe ! Que répond L’Agence Européenne de Sécurité Maritime ?

Le navire « ERDEK » sera contrôlé lundi10 février 2025 « cette  contrevisite décidera s’il peut reprendre  la Mer en toute sécurité » !

L’Association MOR GLAZ et l’Inspectrice ITF/CGT Laure TALLONNEAU  espèrent  que les Inspecteurs n’auront aucune complaisance pour ce « pseudo-armateur ». Nous souhaitons que la Société de Classification le Bureau Véritas soit lui aussi très attentif à la qualité de ce navire, mais aussi à l’avenir les Assureurs, Affréteurs et autres Acteurs du transport Maritime !

Bien entendu nous allons suivre de près la suite de cette scandaleuse et « ubuesque » affaire……Dans ces affaires, il y a des Marins !

Combien de navires passent entre les mailles du filet dans les ports Européens et Mondiaux  !

 Pour L’Association MOR GLAZ     Le Président Jean-Paul HELLEQUIN