COLLECTIF DE LA DIGUE DU « LABER »

                       

Roscoff le 23 Septembre 2023

Communiqué de presse :

Objet : Dégradation de la digue du « LABER »

Suite aux constatations de fragilisation de la digue du « LABER », une cinquantaine de riverains des quartiers du RUGUEL et du LABER se sont réunis samedi après-midi au café de LABER à Roscoff.

A l’invitation des résidents du quartier, plusieurs membres de l’association MOR GLAZ ont également participé à ce débat sur l’avenir de cette digue.

En cause, l’entretien d’une digue édifiée par nos anciens pour protéger une zone d’habitation où il fait bon vivre et que les résidents locaux ne sont pas du tout disposés à abandonner.

En effet, le 01 Septembre 2023, lors de la marée d’un coefficient 112, par une météo clémente, des infiltrations importantes ont été observées et filmées par des riverains. Suite aux constatations, les services techniques de la commune de Roscoff ont été informés de la situation. A ce jour, aucune réponse n’a été apportée par la commune sur ce sujet.

Après une présentation brève de l’association MOR GLAZ son président Jean-Paul HELLEQUIN    a rappelé que l’association n’est ni politisée ni conflictuelle, mais, que la fragilité de cette digue est visiblement très préoccupante. Suite aux interventions des Vice-Présidents Bernard Le BIHAN et Michel GLEMAREC. -« Les principales questions: qui est le propriétaire de la digue ? qui  a la charge de l’entretien ?  L’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, la Communauté de Communes ou la Commune de Roscoff, le Département, ou la Région Bretagne… Ces questions ont été posées à certaines de ces entités Administratives par quelques Résidents présents mais les réponses sont plutôt évasives, peu ou pas rassurantes !

A l’issue de cette réunion un collectif a été créé par plus de 40 personnes, il s’appelle « le collectif de la digue du LABER ». Avec le soutien de MOR GLAZ, dans les prochains jours, des contacts auront lieu avec les diverses collectivités. Ce rempart historique du quartier de LABER doit conserver toute son efficacité afin que les jeunes générations puissent vivre en pleine sécurité.

Le collectif de la digue du LABER :     0785700510

Une nouvelle opération de Remorquage effectué le 21 septembre 2023 par le Remorqueur « ABEILLE BOURBON ». Les Associations MOR GLAZ et du Remorque félicitent le Commandant du Remorqueur et son Equipage !

Après avoir consulté la fiche sur « EQUASIS » du cargo « AURORA ONE », nous sommes assez inquiets sur l’état technique et Social de ce navire. En espérant que cette fois, les Administrations et autres Services Français ne laisseront pas repartir le navire qu’après des contrôles sérieux, y compris sur le statut des Marins qui bourlinguent sur ce navire. Bien plus sérieux que parfois le dernier en date le rafiot « GRANE » ! Comme trop souvent la fosse des Mariannes entre le discours et la manière de faire !

Une opération de routine peut-être diront certains ! Nous, nous notons un exercice « grandeur nature » les Associations retiendront aussi la mise en demeure appliquée par le Préfet Maritime de l’Atlantique.

-« La mise en demeure est l’arme Administrative absolue afin de contraindre au vue du danger les Capitaines lorsqu’ils sont parfois récalcitrants à prendre une remorque ». Nous félicitons le Préfet Maritime, ses Equipes (Equipages), le Centre Régional Opérationnel de Sécurité et de Sauvetage Corsen et toutes celles et ceux qui ont accueilli ce navire qui est toujours sur Rade de Brest.

Ce navire immatriculé sous pavillon Marshallais, doit être particulièrement surveillé avant de reprendre sa route vers le port de Skagen au Danemark. Les Affaires Maritimes, et le Centre de Sécurité des Navires de Brest devront être très attentifs. Ce navire un vracquier de 119 mètres de long fait partie des navires qui naviguent tout le temps, ces navires sont rapidement usés, car ils sont confrontés à une cadence très soutenue.

Ce navire fait des allers-retours incessants entre le port de Saint-Pétersbourg et Bayonne, nos deux Pays auraient-ils passé de nouveaux accords commerciaux ?

Voir  les articles des 26 février 2022 et 11 avril 2023 sur l’ambiguïté du boycott selon, les ports, les marchandises etc……

Pour les Associations  MOR GLAZ, Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Comment, une petite bande composée de quelques individus dont le Maire de l’île de Sein dans le Finistère peuvent-ils couper l’aussière d’un navire de la Société Maritime « PENN-AR-BED », y avait-il des Marins ou d’anciens Marins qui composaient cette bande ? 

L’Association MOR GLAZ qui défend les Marins, ne peut que soutenir et féliciter les Personnels Sédentaires et les Navigants (Marins) du navire « MOLENEZ ». –« Tout n’est pas permis y  compris et surtout pas sur les îles ».

Ce navire cargo de la Société Maritime est le lien indispensable, nécessaire entre le Continent l’île de Sein et d’autres, leur travail devrait plutôt être plus reconnu …Faire valoir le droit de retrait des Salariés dans une Entreprise est suffisamment rare et grave pour qu’il soit souligné.

Le navire « MOLENEZ » cargo de la Société Maritime « PENN-AR-BED » approvisionne plusieurs îles (Ouessant, Sein, Molène…). Les Marins de ce cargo sont suffisamment confrontés aux conditions météorologiques, car ces « ses » Marins connaissent la priorité de leur mission de service publique, évacuation des déchets de plus en plus nombreux sur les îles et autres services.

Être accueilli de cette manière est honteuse de plus lorsque le Maire y participe, cet accueil cacherait-il d’autres raisons !

-«  Couper l’aussière d’un navire n’est pas un geste anodin, un acte certainement condamnable. En tout cas cette action est condamnée par l’Association MOR GLAZ » !

Ces comportements envers des Marins sont inacceptables.

Total soutien de l’Association MOR GLAZ aux Salariés et à la Direction de la Société « PENN-AR-BED » !

 Pour l’Association MOR GLAZ  Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

WWW.MORGLAZ.ORG

 

Ce 15 septembre 2023, une  Sentinelle de l’Association MOR GLAZ, nous signalait deux « galettes blanches et visqueuses » et quelques autres traces blanches sur la grande plage de Primel Trégastel dans le Finistère. Pollution ou Méduse ?

 

L’Association demande aux Autorités d’envoyer la Gendarmerie afin d’effectuer des prélèvements, et de les rendre publics. Vous pouvez si vous le souhaitez appeler cette Sentinelle de l’Association MOR GLAZ 06.63.77.51.65. qui vous informera de la situation et de l’endroit exact.

Merci de votre attention

Pour l’Association MOR GLAZ     Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Photos WWW.MORGLAZ.ORG

Ce 13 septembre 2023 un petit Comité sur le port de Brest remettait l’Hélice du Remorqueur Abeille Flandre au Maire de Brest.

Quel beau cadeau pour la Ville, offert par le Groupe « RECYCLEURS BRETONS » « NAVALEO »

et la Société Maritime « LES ABEILLES INTERNATIONAL » en présence de sa Présidente Madame Samira DRAOUA, qui a rappelé avec modestie le choix du Chantier de Brest, et le choix de faire recycler les deux Abeilles, en écartant avec raison les idées les plus folles, non réalisables ! Sa Présence montre aussi tout l’intérêt qu’elle porte à la Société Maritime !

La présence des Membres de l’Équipage de l’Abeille BOURBON. Sauf quelques Marins excusés la vigilance et la veille obligent d’assurer « Les Grandes Oreilles » 24 heures sur 24 heures !

Comme l’a rappelé La Présidente de la Société Maritime « LES ABEILLES INTER NATIONAL » filiale du Groupe « ECONOCOM. – « Les Marins de l’Abeille Bourbon sont discrets, mais, Présents » ! Madame DRAOUA, à rappelé les plus de 630 Sauvetages réalisés à la Pointe de la Bretagne plus 135 opérations en Mer Méditerranée depuis 2005,  rien que par l’Abeille Flandre durant son activité.

-« Combien de Marins, et  biens sauvés,  et de pollutions écartées » !

Le Président Pierre ROLLAND Président Directeur Général de NAVALEO filiale du Groupe « RECYCLEURS BRETONS » a salué la confiance accordée par la Société Maritime « LES ABEILLES INTERNATIONAL » afin  de  Recycler « ses »  ces deux Remorqueurs Abeilles Flandre et Languedoc.

Pierre a tenu aussi à rappeler, que les règles Sociales et Environnementales n’étaient pas les mêmes pour tous, faisant certainement référence à des Chantiers moins rigoureux et pas qu’à l’extérieur de l’Union Européenne. L’Association MOR GLAZ, continuera de défendre cette activité à Brest : -« Une activité industrielle comme les autres, elle doit cependant avoir des marchés et les appels d’Offre doivent aussi respecter les règles défendues par l’Association MOR GLAZ.

François CUILLANDRE Maire de Brest quant à lui a su rappeler avec force la nécessité d’avoir ces Remorqueurs puissants positionnés à Brest et sur le littoral , après le naufrage du pétrolier « AMOCO CADIZ » en mars 1978 au large de la Bretagne.

Il a aussi rappelé, tout ce qui lie Brest aux évènements Maritimes et Internationaux, les liens qui unissent la Société Maritime « LES ABEILLES  INTERNATIONAL » et Brest, au Quai du Commandant Malbert et à la Mer d’Iroise.

Enfin, il ne souhaite pas que cette Hélice soit exposée dans n’importe quel endroit. Il nous a rappelé qu’elle sera à un endroit prestigieux et visible pour le plus grand nombre le plus près possible de l’Abeille Bourbon et du Quai auquel elle s’amarrait fréquemment. François CUILLANDRE espère aussi pouvoir donner à une rue ou une impasse le nom de l’Abeille Flandre.

Un petit comité était invité : quelques représentants du port de Brest, de la Région Bretagne et du Département du Finistère, l’Adjoint du Préfet Maritime de l’Atlantique.

Monsieur Dominique CAILLE Directeur Général de la Société « LES ABEILLES INTERNATIONAL » et deux de ses Adjoints.

Pour les Associations MOR GLAZ et du Remorquage

Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Ce 4 septembre 2023 jour de rentrée, mais aussi celle de la sortie puisque le rafiot « GRANE » a pris la Mer ce matin vers les 9h00.

Ce « rafiot » et les « aventuriers » si la destination est la même devront parcourir plus de 2000 Milles Nautiques, ceux qui ont largué les amarres doivent avoir ceci à l’esprit, l’Association MOR GLAZ comprend mieux pourquoi tant et tant de vieux navires « circulent » sur les Mers et les Océans –« Responsables de toutes ces conséquences et dérives Sociales et humaines » ! 

Dans un communiqué daté du 29 août 2023 l’Association MOR GLAZ titrait : – « quel avenir pour le « rafiot » GRANE et ses passagers aventuriers, au fait que sont-ils devenus depuis leur arrivée dans la Base Navale ?

Le 18 août 2023, le Remorqueur Abeille BOURBON au mouillage à Ouessant était envoyé par la Préfecture Maritime de l’Atlantique porter assistance au « Remorqueur » GRANE âgé de 71 ans. Ce Remorquage, ce sauvetage est passé sous les radars médiatiques et pourtant, il s’agit d’un vrai sujet Maritime. Combien de vieux rafiots « poubelles » comme celui-là passent et repassent devant notre littoral sans jamais être importunés. Des moyens insuffisants pour tous les prendre, des moyens inappropriés qui laissent les mailles du filet grandes ouvertes ! –« Nous pourrions rajouter une seule volonté,  les aider à repartir sans que cela ne fasse de vague »!  

Ce « GRANE » avait attiré l’attention d’un Cargo à quelques dizaines de Milles au nord d’Ouessant, le Commandant de ce navire a peut-être sauvé ces deux occupants et évité un naufrage et une pollution (tout navire qui sombre pollue). Ce paragraphe est important !

Lorsque le 19 août 2023 le « GRANE » est arrivé sur rade, aucun des Prestataires du port de Commerce n’avait accepté de le servir ce « GRANE » avait même été interdit de port par la Région Bretagne qui n’en avait  pas voulu le long d’un quai. Conduit à la Base Navale, ce navire était sous bonne garde ainsi que ses « ces » aventuriers.

A quel moment la boussole a-t-elle perdu le Nord et les décisions se sont-elles emballées ?

Quel est le service qui a pris la décision de laisser voguer la galère, qui sont les aventuriers cette fois ! ce « rafiot » ?

Lorsque les services de l’Etat le veulent, ils savent prendre les décisions seraient-elles douteuses.

Si ce navire et ses « ces » aventuriers rencontraient des difficultés, quel service serait incriminé ? Les Affaires Maritimes, le Centre de Sécurité des Navires, les Douanes, Société de classification, Assureurs et autres !!! ou alors celui qui a laissé faire ?   

A Son arrivée en Base Navale, ce rafiot battait un pavillon Suédois peut-être, armé à la plaisance avec un certificat qui reste lui aussi à définir, et occupé par deux Personnes un Hollandais de 69 ans propriétaire du rafiot, et un Marocain. L’Association MOR GLAZ, n’imaginait pas une telle efficacité de la part du nouveau Préfet Maritime et de ses équipes !

Pour l’Association MOR GLAZ

Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Jean-Baptiste Luccioni : « Pietrosella mise en examen, c’est dur à entendre » Article dans Corse Matin du 31 août 2023 

Caroline Marcelin cmarcelin@corsematin.com : Article dans Corse Matin du 31 août 2023 publié il y a 20 heures (1 septembre 2023).

Jean-Baptiste Luccioni s’étonne de la décision du juge d’instruction de mettre en examen sa commune. Florent Selvini

Pietrosella – Pitrusedda

La commune est mise en examen pour homicide involontaire dans l’affaire du naufrage en 2020 d’un bateau de plaisance. Son maire, Jean-Baptiste Luccioni, explique la difficile gestion des zones de mouillage organisé

La commune de Pietrosella a été mise en examen, en juin 2022, dans l’affaire du naufrage du Be-Bop, du nom de ce voilier qui, le 25 septembre 2020 s’est échoué sur un récif. Deux personnes ont perdu la vie. L’équipage s’était préalablement amarré à une bouée du mouillage géré par votre municipalité (lire ci-dessous). Avez-vous été surpris par cette mise en cause ?

Ce qui s’est passé ce soir-là est un drame. Des familles en ont été profondément marquées mais je ne comprends pas pourquoi la justice cherche la responsabilité de la commune. Ces plaisanciers pris dans la tempête et qui n’avaient pu trouver de places dans le port d’Ajaccio avaient fait le choix de venir s’amarrer à une bouée de notre mouillage organisé sans que nous en soyons avertis. Il a de plus été établi que le bateau s’était décroché du mouillage en raison d’une défaillance de leurs amarres et non de notre matériel. J’espère que la juridiction compétente fera droit aux arguments que nous apporterons. Mais très franchement, cette mise en examen pour homicide involontaire ne nous engage pas à renouveler la gestion du mouillage. Cette affaire souligne aussi la lourde responsabilité pénale des maires : la mise en examen concerne la commune mais puisque j’en suis le maire, c’est mon nom qui est également cité. Tout cela est assez dur à entendre, d’autant que nous avions récupéré la gestion du plan d’eau à la place de l’État pour améliorer les choses.

→ A lire aussi : Naufrage de Porticcio : l’association Mor-Glaz veut faire « toute la lumière »

MOR GLAZ:  20 octobre 20203 novembre 20209décembre 2020

L’État pousse les communes à gérer des mouillages organisés. Pitrusedda fut l’une des premières en Corse à accepter cette responsabilité. Pourquoi ?

Nous avons pris cette concession en 2008. En 2004-2005, le conseil municipal avait fait le choix de gérer directement son plan d’eau car une entreprise privée avait fait part à l’État de sa volonté de prendre une concession pour organiser des mouillages sur une bonne partie du golfe d’Ajaccio. L’État a alors consulté toutes les communes concernées en nous expliquant que nous étions prioritaires. Nous avions alors un gros mouillage sauvage chaque été autour d’Isolella. Le conseil municipal redoutait par ailleurs que la gestion par un privé entraîne l’exclusion des petits plaisanciers locaux. Pour éviter les conflits d’usage, nous avons donc accepté de créer et gérer le mouillage organisé et avons signé une autorisation d’occupation temporaire (AOT) du domaine public maritime de quinze ans.

Combien la commune a-t-elle dépensé pour organiser ce mouillage ?

La zone de mouillage fut à la fois difficile à réaliser en raison des nombreuses études à mener et très coûteuse puisque nous n’avons reçu aucune aide. Ni de l’État : l’agence de l’eau n’a pas voulu nous verser 600 000 euros de subventions au motif que nous avions utilisé des installations qu’elle n’avait pas validées or nous n’avions eu d’autres choix que de placer, dans des zones sableuses, des corps-morts plutôt que des ancres à vis. Ni de l’agence de tourisme de la Corse. L’État, qui incite les communes à prendre ces concessions, oblige, celles qui les acceptent, à faire le travail que lui-même n’a jamais réalisé : nous avons dû ainsi nettoyer les fonds pour un coût de 300 000 euros. En tout, 1,2 million d’euros ont été déboursés par la commune, entre le nettoyage et la création de nouveaux mouillages. Il faut y ajouter le coût de l’entretien (entre 50 000 et 80 000 euros par an) et de l’AOT (30 000 euros par an). Nous avions fait un emprunt sur 15 ans. Mais nous n’avons jamais fait supporter cet effort financier aux contribuables : nous avons remboursé par le biais des redevances des usagers de mai à octobre. Aujourd’hui, avec 280 000 euros de recettes annuelles, la zone de mouillage et d’équipements légers (ZMEL) est à l’équilibre : elle ne génère pas de bénéfice mais n’engendre pas de surcoût à la commune.

Regrettez-vous d’avoir pris cette concession et comptez-vous la renouveler ?

Il y a beaucoup de points positifs : nous avons pu organiser l’utilisation de l’espace maritime, limiter les conflits d’usage ainsi que l’impact environnemental, réguler l’accès à la mer : les bateaux sont placés à 50 m de la plage et aucun mouillage n’est autorisé en dehors de la Zmel. Nous avons pu préserver ainsi 12 km de côte en réduisant le mouillage à 1 km. Les points négatifs sont que cette gestion entraîne de grosses contraintes et responsabilités. Comme celles de nettoyer le site terrestre en cas d’échouage d’un bateau ou, beaucoup plus lourde, celle pénale, à laquelle nous sommes aujourd’hui confrontés. Le conseil municipal attend de savoir, si la commune sera finalement condamnée, pour envisager de renouveler ou non cette concession, prolongée jusqu’en 2024. Si le jugement entraîne de lourdes conséquences financières pour notre petite commune, nous serons amenés à nous interroger sur la pertinence de continuer à assumer cette compétence qui, à l’origine, n’est pas la nôtre.

 

Quel avenir pour le « rafiot » GRANE et ses passagers aventuriers, au fait que sont-ils devenus depuis leur arrivée dans la Base Navale ?

 

 

 

L’Association MOR GLAZ souhaite au Préfet Maritime de l’Atlantique l’Amiral Jean-François QUERAT qui prend ses nouvelles fonctions le 1er septembre 2023 bienvenue à la pointe Bretonne. Pour l’Association MOR GLAZ, cette affectation pour un Amiral est certainement, la plus honorable qui soit, mais aussi l’une des plus convoitées, enviées, la plus exposée aussi. Il doit se sentir tellement responsable de la Sécurité Maritime et de celle de tous ces Marins qui croisent sur la large zone dont il a autorité. Nous le saluons avec respect, le Préfet Maritime de l’Atlantique est le Préfet de la Nation qui gère le plus grand territoire avec peu de moyens ! L’Association MOR GLAZ réitère la demande de moyens supplémentaires sous l’autorité du Préfet Maritime de l’Atlantique. La large zone du Golfe de Gascogne manque de moyens face à un accident Maritime.

Le 18 août 2023, le Remorqueur Abeille BOURBON au mouillage à Ouessant était envoyé par la Préfecture Maritime de l’Atlantique porter assistance au « Remorqueur » GRANE âgé de 71 ans. Ce Remorquage, ce sauvetage est passé sous les radars médiatiques et pourtant, il s’agit d’un vrai sujet Maritime. Combien de vieux rafiots « poubelles » comme celui-là passent et repassent devant notre littoral sans jamais être importunés. Des moyens sont insuffisants pour tous les prendre, des moyens inappropriés qui laissent les mailles du filet grandes ouvertes !  

Ce « GRANE » avait attiré l’attention d’un Cargo à quelques dizaines de Milles au nord d’Ouessant, le Commandant de ce navire a peut-être sauvé ces deux occupants et évité un naufrage et une pollution (tout navire qui sombre pollue).

Ce navire battant pavillon Suédois ou Guyanais (à définir) armé à la plaisance avec un certificat qui reste lui aussi à définir (plaisance ou pas) est occupé par deux Personnes un Hollandais de 69 ans propriétaire du rafiot, et un Marocain. Comment ces deux aventuriers ont-ils pu quitter la Base Navale peut-être même la France en laissant après eux ce qui deviendra rapidement un engin flottant. Souvenons-nous des Marins du cargo « OCEAN JASPER » et de la cavale de son Equipage qui eux aussi s’étaient échappés de la Base Navale en laissant derrière eux leur navire.

Pour l’Association MOR GLAZ, le nouveau Préfet Maritime doit régler cette situation au plus vite. L’Association MOR GLAZ  lui demande de ne pas laisser repartir ce rafiot.

Pour l’Association MOR GLAZ de laisser appareiller une telle coque serait un scandale, un comportement « ubuesque » nous le dénonçons pour la énième fois, la politique Maritime Européenne est  incohérente et dépassée, à plusieurs milles Nautiques des envolées lyriques.

Dès l’arrivée du rafiot à quai, les deux occupants ont été hospitalisés, puis se seraient volatilisés les Autorités Françaises auraient perdu de vue les deux aventuriers qui auraient quitté l’Hôpital et depuis que sont-ils devenus ?

Pour l’Association MOR GLAZ      Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Quel avenir pour le « rafiot » GRANE et ses passagers aventuriers ?

 

Le 18 aout 2023, le Remorqueur Abeille BOURBON au mouillage à Ouessant était envoyé par la Préfecture Maritime de l’Atlantique porter assistance au « Remorqueur » GRANE âgé de 71 ans. Ce Remorquage, ce sauvetage est passé sous les radars médiatiques et pourtant, il s’agit d’un vrai sujet Maritime. Souvenez-vous du petit cargo « EBBA VICTOR » devenu gênant dans pays du Nord, racheté par « pseudo-armateur » et expédié avec complaisance vers le « CAMEROUN ». Combien de vieux rafiots « poubelles » comme ceux-là passent et repassent devant notre littoral sans jamais être importunés. Sauf lorsque les Douanes Maritimes Françaises qui flairent les trafiquants et autres voyous des Mers s’en occupent, mais les moyens sont insuffisants pour tous les prendre, des moyens inappropriés qui laissent les mailles du filet grandes ouvertes !

Ce « GRANE » avait attiré l’attention d’un Cargo à quelques dizaines de Milles au nord d’Ouessant, le Commandant de ce navire a peut-être sauvé ces deux occupants et évité un naufrage et une pollution (tout navire qui sombre pollue).

Ce navire battant pavillon Suédois ou Guyanais (à définir) armé à la plaisance avec un certificat qui reste lui aussi à définir (plaisance ou pas) est occupé par deux Personnes un Hollandais de 69 ans propriétaire du rafiot, et un Marocain.

Pour l’Association MOR GLAZ, ce rafiot est celui de tous les dangers pour les deux Hommes qui sont à bord, et pour les autres usagers de la Mer, pour les Sauveteurs qui doivent les secourir et prendre des risques pour monter à bord, mais aussi pour l’Environnement ! Comment ce navire a-t-il pu quitter le port de « LAUWERSOOG » au Pays-Bas, pays réputé pour sa politique et sa rigueur Maritime (un moyen peut-être d’évacuer un déchet).

Ce Rafiot n’avait pas été identifié depuis le 4 juin 2023 par son Automatic Identification System (AIS), obligatoire et notamment lorsqu’une traversée de plus de 2000 Milles Nautiques est envisagée et ce avec des instruments de navigation rudimentaires, les occupants souhaitaient se rendre en Mauritanie, l’Association MOR GLAZ ici à Brest. Pour l’Association MOR GLAZ de laisser appareiller une telle coque serait un scandale, un comportement « ubuesque » nous le dénonçons pour la énième fois, la politique Maritime Européenne incohérente et dépassée, à plusieurs milles Nautiques des envolées lyriques .

L’Association MOR GLAZ demande aux autorités Civiles et Militaires de ne pas laisser repartir ce rafiot. Un navire de tous les dangers, un guindeau qui ne fonctionne pas, ces aventuriers sont des dangers pour les autres. Il n’y a aucun courage à prendre de tels risques ! Ces Aventuriers sont tout, sauf des Marins.

Dès l’arrivée du rafiot à quai, les deux occupants ont été hospitalisés, d’après nos renseignements, les Autorités Françaises auraient perdu de vue les deux aventuriers qui auraient quitté l’Hôpital et depuis que sont-ils devenus ?

Pour l’Association MOR GLAZ     Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Retour à Brest de l’Abeille Flandre : ils se souviennent des grands moments du remorqueur Article réservé aux abonnés Par Stéphane Jézéquel Le 29 septembre 2022 à 17h49

L’Abeille Flandre revient à Brest, vendredi 29 septembre, pour y être déconstruit. Ceux qui ont œuvré à bord du remorqueur emblématique ou côtoyé ses marins se souviennent.

Acteur incontournable de la sécurité dans le rail d’Ouessant pendant 25 ans, le remorqueur Abeille Flandre revient à Brest vendredi 30 septembre en vue de sa déconstruction. (Photo d’archive Eugène Le Droff)

L’Abeille Flandre revient ce vendredi 29 septembre à Brest, après un dernier voyage depuis Toulon. Pendant 25 ans, le remorqueur a assuré la sécurité du rail d’Ouessant. Beaucoup auront la gorge serrée, ce vendredi matin, quai Malbert, et se remémoreront les grands moments.

À lire sur le sujet L’emblématique remorqueur Abeille Flandre va être déconstruit à Brest

Jean Bulot, capitaine emblématique

Pour le charismatique capitaine de l’Abeille Flandre, Jean Bulot, difficile de choisir un souvenir précis du bateau. « Il y a quand même la nuit où nous nous sommes portés à la hauteur de l’Alcor, un chalutier pêche arrière de Concarneau malmené dans des creux de plus de 15 m et force 12 à l’anémomètre. On a été bien secoués cette nuit-là, mais ce n’était rien à côté des marins qui étaient restés à bord et qu’on a ramenés à bon port à Brest. » Il se souvient : « J’avais des gars extraordinaires qui ne rechignaient jamais. Je les revois régulièrement batailler sur la plage arrière. Des images qu’on n’oublie pas ».

Jean Bulot a longtemps été capitaine de l’Abeille Flandre. (COR/Le Télégramme)

À lire sur le sujet Marins dans la tempête en pays de Brest : Jean Bulot, force 12 au large d’Ouessant

 

Jean-Paul Hellequin, LE cuisinier de Landerneau

Jean-Paul Hellequin, syndicaliste et président de l’association Mor Glaz, est indissociable de l’histoire du remorqueur. Il animait « l’une des plus belles tables de Brest ! », disent encore les marins sur le port. Olivier de Kersauson ou Hervé Hamon peuvent attester qu’on mangeait plus que correctement à bord de la Flandre. Il fallait surtout soigner l’équipage toujours affamé dans le très gros temps. En véritable artiste des chaudrons, Jean-Paul Hellequin a joué de ses gamelles qu’il laissait mijoter par force 12 ! L’accueil des familles et des dizaines de milliers de visiteurs, au cours des portes ouvertes, a inscrit le navire dans le paysage brestois.

Jean-Paul Hellequin. (Photo archives Le Télégramme)

À lire sur le sujet Mor Glaz milite pour un retour à Brest du vieux remorqueur Abeille Flandre

 

Thierry Le Cerf, nettoyeur de machine devenu pilote de ligne

La Flandre a forgé des destins incroyables. Thierry Le Cerf embarque sur la Flandre à à peine 18 ans comme nettoyeur à la machine, au plus bas de l’échelle. Il passe second mécanicien avant de quitter les Abeilles pour devenir… pilote chez Air France ! « L’un de mes commandants de l’époque sur la Flandre nous avait raconté son expérience de pilote. Je suis devenu commandant de bord sur moyen et long courrier. »

Thierry Le Cerf, de l’Abeille Flandre à Air France (Photo Thierry Le Cerf)

À lire sur le sujetThierry Le Cerf : de nettoyeur machine sur l’Abeille Flandre à pilote chez Air France

 

Bernard Perrot, LE bosco de Portsall 

Parmi les boscos qui ont marqué l’histoire des Abeilles, il y a le Portsallais Bernard Perrot, bien sûr ! Pas du genre à se mettre en avant, celui qui a officié dix ans à bord de ce remorqueur se souvient de « branlées mémorables » dans une ambiance d’équipage inoubliable. Il regrette que ce « bon navire, très bien construit » parte à la casse. « C’est dommage, son moteur doit encore tourner comme une horloge ! » Celui qui a officié comme bosco pendant une quinzaine d’années sur les Abeilles (la Languedoc et la Provence également) n’oubliera pas les copains bondissant sur le pont, entre deux déferlantes…

Hervé Hamon, l’écrivain résidant

Le commandant Charles Claden l’appelait à Paris : « Demain, va y avoir du temps pour toi ! ». Hervé Hamon sautait dans l’avion pour Guipavas puis pour Ouessant et rejoignait La Flandre. Entre 1997 et 1999, l’écrivain a multiplié les embarquements dans la tempête pour raconter la vie des équipages, la mer déchaînée, les manœuvres millimétrées. « 18 m de creux devant l’île Keller, face à Ouessant, ça ne s’oublie pas. » Le visage des marins, « des artistes dans leur domaine », non plus. « Beaucoup nous ont quittés. C’est surtout à eux que je pense aujourd’hui. »

À lire sur le sujet[Courant d’ère] À quoi servent les écrivains ?

 

Christian Munier, ancien directeur général des Abeilles

« C’est le remorqueur sur lequel nous avons, de loin, le plus communiqué ! Il a fait connaître au grand public le métier des Abeilles avec la phrase qui l’a rendu célèbre : « Le bateau qui sort quand les autres rentrent ». C’est véritablement le bateau qui a matérialisé le désir de protection des côtes et du littoral français. Les équipages ont été remarquables, sous la direction de deux commandants qui ont marqué de leur empreinte ce bateau. Jean Bulot et Charles Claden, dans deux styles radicalement différents, mais les deux avec une redoutable efficacité. »

 

À lire sur le sujetCharles Claden. Vie de tempêtes

 

Jean-Jacques Augier, ancien président des Abeilles de 1991 à 1996

« C’était toujours un plaisir de venir à Brest rencontrer l’équipage. Je n’ai jamais participé au moindre remorquage mais passé d’excellents moments à quai. Jamais mangé de plateaux de fruits de mer ni d’huîtres aussi délicieuses que sur l’Abeille ! Le commandant Bulot a clairement renforcé le côté emblématique des Abeilles. C’était la noblesse du métier, un sens aigu de responsabilité et d’efficacité sur l’eau, avec des équipages qui savaient se préparer et gérer au mieux les temps faibles, à quai, pour donner le maximum le jour J. »

 

Laurent Mérer, préfet maritime de l’Atlantique de 2004 à 2006

« Ma première prise de contact opérationnelle avec la Flandre remonte au 30 octobre 2001 autour du naufrage du Ievoli Sun. » Alors préfet maritime de la Manche, il travaille pour la première fois aux côtés de Charles Claden qui commande le remorqueur. Alors qu’il est nommé préfet maritime de l’Atlantique en 2004, Laurent Mérer dispose de cet outil exceptionnel pour régler les situations urgentes autour du rail d’Ouessant. « C’est un outil formidable pour le préfet maritime, avec un délai d’appareillage minimum, des équipages entraînés et spécialement dédiés au remorquage, des gars vraiment talentueux… Une assurance et un navire emblématique indéniables ! »

Laurent Mérer, préfet maritime de l’Atlantique de 2004 à 2006. (L. Mérer)