Le jeune patron pêcheur Cédric LUCAS du quartier de Concarneau vit depuis quelques jours une situation ubuesque, provoquée une fois encore par un excès de zèle administratif, par une application rigoureuse d’une loi qui contredit le discours politique sur la réinsertion. Tout mettre en œuvre pour réinsérer ceux qui auraient pu fauter ou dériver durant quelques temps, oui mais les millefeuilles administratifs se contredisent, et interdisent toute insertion et progression sociale dans les activités maritimes.
Une loi qui empêchera à certains jeunes de devenir des marins, puis des capitaines. Une loi sanction signée par Madame Christiane TAUBIRA, Ségolène ROYAL et du Premier Ministre, ubuesque, dans un pays qui prône la réinsertion, dans un pays qui manque et cherche des marins pêcheurs.
L’association MOR GLAZs’insurge une fois encore contre la décision des Affaires Maritimes de Concarneau et condamne cette décision qui empêche un jeune marin pêcheur (même si celui-ci a pu commettre par le passé des erreurs l’amenant devant les tribunaux) de pouvoir exercer un métier qu’il aime et nécessaire pour reprendre un nouveau cap, nécessaire aussi pour faire vivre sa famille.
Cédric LUCAS, 28 ans, jeune matelot pêcheur depuis six ans a envi de refaire sa vie, de tourner la page de la délinquance, d’oublier son passé en choisissant ce métier difficile et dangereux. Cédric LUCAS qui a commis une erreur de jeunesse il y a 7 ans, condamné, il a payé et s’est racheté une conduite depuis, sérieux, sobre, serviable et travailleur, de l’avis de tous. Ce jeune marin pêcheur devenu Capitaine aurait du faire la une des médias pour démontrer que la réinsertion est possible, devenir Capitaine 200 n’est pas donné à tous, il faut travailler et il n’a pas fait le choix le plus facile, la pêche.
D’après nos renseignements, Cédric LUCAS est dynamique et volontaire, après six mois de formation au Centre de Formation Européen de Formation Continue Maritime de Concarneau, il est reçu avec succès le 18 juin 2015 au brevet de capitaine 200. Cette formation l’autorisait et lui permettait de devenir patron de pêche salarié sauf que l’administration des affaires maritimes en a décidé autrement au vu d’un nouveau décret récent du 2 juin 2015 » lui interdisant de sortir pêcher en mer en tant que patron pêcheur » parce qu’il a été condamné. Si les lois étaient aussi sévèrement appliquées envers les armateurs voyous, que la vie serait douce pour les marins du monde.
Un mauvais départ dans la vie doit-il vous pénaliser à jamais, pour l’association MOR GLAZ, Cédric LUCAS doit retrouver sa dignité et le droit de commander. Les autorités maritimes sont parfois bien moins regardantes pour délivrer des dérogations à tout va qui autorisent l’appareillage de navires douteux » socialement et techniquement » dangereux pour les marins et l’environnement, trop souvent en sous effectif sur tout type de navire et de navigation.
L’association MOR GLAZ demande à ceux qui ont pris cette mauvaise décision contre Cédric LUCAS de rectifier le cap afin qu’il puisse prendre rapidement la mer, cette décision serait saluée par plusieurs, y compris par l’association MOR GLAZ qui défend la mer, les marins et les activités maritimes.