Le collectif Mor Glaz, qui regroupe des citoyens de tous horizons préoccupés par le renforcement de la sécurité en mer, s’est constitué en association en juillet 2003 et compte 88 adhérents.
Présidée par Jean-Paul Hellequin, l’association avait invité à ses travaux l’an dernier la société JLMD Systèmes, qui a développé un dispositif sur les navires citerniers (par pré-positionnement de tuyaux), afin de remonter le produit en cas de naufrage, avec des gains de temps présentés comme significatifs par rapport à ce qui a pu se faire précédemment. « 19 pétroliers sont équipés aujourd’hui et ont d’ailleurs une réduction d’assurance de 20 % », explique Jean-Paul Hellequin.
Samedi, Mor Glaz a invité les représentants de Sea On Line, Bertrand Pinet et Philippe Waquet, dont la société se trouve actuellement à Ville-d’Avray (Hauts-de-Seine).
De loin et de près L’idée est d’intégrer aux équipements anti-collision existants, essentiellement radars et Arpa (Automatic radar flotting aid) de l’information optique. Ce capteur, sur 360 degrés, détecterait tous les navires en zone proche. L’objectif est à la fois d’avoir une portée de 10.000 m, mais aussi de pouvoir sur un conteneur s’apercevoir d’un changement de route d’un bateau de pêche se trouvant très proche. « Nous sommes partis d’un besoin et sommes allés vers les spécialistes », expliquent les représentants de la société, qui sont en contact notamment avec l’institut maritime de prévention de Lorient. Pour l’instant, le projet est en phase de développement, avec une commercialisation espérée en 2006, sur un niveau d’investissement correspondant à celui d’un radar.
Agence européenne: L’assemblée générale de samedi a redit, par ailleurs, son souhait de voir s’implanter à Brest une antenne régionale de l’agence européenne de sécurité maritime. L’association, par ailleurs, soutient les autoroutes de la mer et le développement d’un cabotage de qualité. Elle est opposée au RIF et affiche son soutien aux équipages de toutes nationalités qui rencontreraient des difficultés sociales.
Copyright © Le Télégramme 31/01/2005