Un point presse s’est tenu le 7 juin 2023 au Restaurant « LE REMORKEUR » en présence de Madame Germaine APPERE et de ses deux Fils. Ces généreuses personnes ont offert la maquette du Remorqueur « Abeille Flandre » à l’Association MOR GLAZ, qui a souhaité  en faire « profiter » l’Association Des Œuvres Sociales de la Marine.

La maquette du Remorqueur  « Abeille Flandre »  qui est exposée depuis le 30 novembre 2022 au restaurant  « LE REMORKEUR » au port de commerce à Brest vient d’être vendue : achetée par Monsieur Gilles IZOULET le Maître des lieux qui l’a acquise « obtenue » pour 800€. Ces 800€ seront intégralement reversés à l’Association Des Œuvres Sociales de la Marine ADOSM.

La Maquette a été réalisée par un passionné du Remorqueur mythique  « Abeille Flandre » surnommé Dédé, décédé en janvier 2012. La veuve Madame Germaine APPERE, avait souhaité  l’offrir à l’Association MOR GLAZ. Nous avions aussitôt décidé de la vendre au profit de l’Association Des Œuvres Sociales de la Marine.

Cette maquette de l’Abeille est la reconstitution du Remorqueur en septembre 1979 lors de son arrivée à Brest. Dans la cheminée le P  qui était le logo de la Société Maritime de « PROGEMAR » le Groupe propriétaire du Remorqueur jusque dans la fin des années 80,  et de la totalité des remorqueurs portuaires en France métropolitaine, en outre-mer,  et dans plusieurs grands ports de l’Afrique occidentale …..

Cette maquette a donc une dimension sentimentale  exceptionnelle, d’où le manque de certains éléments qui n’existaient pas lorsque le maquettiste a décidé de la construire. Monsieur APPERE avait commencé la construction au milieu des années 90  jusqu’en  2002 (même si pour lui elle n’était pas tout à fait terminée) son Fils Dominique me disait :

–« je pense qu’il serait fier de savoir que sa maquette vous intéresse, parce-que vous avez navigué à bord et qu’elle va aider une Association ».

Pour l’Association MOR GLAZ      Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

L’association des remorqueurs de haute mer fait escale à Perros-Guirec Publié le 29 mai 2023 à 15h21 Petite escale perrosienne pour les membres de l’association des remorqueurs de haute mer, lundi 29 mai 2023.

La mer n’est jamais loin pour l’association des remorqueurs de haute mer. Ce lundi, l’association qui compte 165 adhérents, faisait escale à Perros-Guirec. Présidée depuis 2005 par Jean-Paul Hellequin, l’association du Remorquage a organisé durant des années les visites des remorqueurs Abeilles sur le littoral Français, et notamment celles des Abeilles Flandre (remplacée depuis juillet 2022 par l’Abeille Méditerranée), Languedoc (remplacée depuis juin 2022 par l’Abeille Normandie), Liberté et Bourbon à Brest.

Ces visites ont permis de reverser plus de 500 000 € de dons en quinze ans à la recherche contre la mucoviscidose, à l’association des œuvres sociales de la Marine, à des associations caritatives aidant des enfants, comme Petit prince du soleil, ce qui est son objectif premier.

« Les visites devraient reprendre en septembre 2023, au profit de l’Association pour les œuvres sociales de la Marine, mais il va falloir recréer les contacts avec des partenaires qui nous permettent d’œuvrer », anticipe Jean-Paul Hellequin.

le télégramme

Assemblée Générale de l’Association du  Remorquage  26 mai 2023

 

C’est à Lannion que se sont retrouvés les membres de l’Association du Remorquage en cette jolie fin de mois de mai 2023.

Le petit vent d’ « Amont » n’a pas réussi à refroidir l’ambiance chaleureuse et conviviale de cette rencontre annuelle.

Jean-Paul HELLEQUIN, président de l’Association a tout d’abord accueilli les nouveaux Adhérents présents Sidy et Benoit  puis a évoqué l’arrivée du Remorqueur  « Abeille Flandre » à Brest le 30 septembre 2022.

Une réussite possible par l’aide apportée de  certains membres de l’Association, merci à Sidy, Danielle, Benoit, Franck, François, Dominique, Bernard, André, deux membres de l’Equipage de l’Abeille Flandre et du Remorqueur « Abeille Bourbon » à quai ce jour-là. Merci aussi aux Recycleurs Bretons et aux Lamaneurs du port de Brest, au Bagad ADARRE de Plougastell !

Une minute de silence a permis ensuite d’avoir une pensée en hommage aux membres de l’Association disparus au cours de l’année écoulée.

Jean-Paul HELLEQUIN  a ensuite rappelé le déroulé d’activités de cette année qui fut  riche en événements. Il a précisé que l’Association vit essentiellement des cotisations de ses 165 Adhérents et ne bénéficie d’aucune aide publique.

L’organisation des visites du Remorqueur « Abeille Bourbon » permettent par la participation des visiteurs et la vente d’objets divers de récolter des sommes reversées intégralement aux Œuvres Sociales de la Marine (ADOSM) et d’aider les recherches contre les maladies infantiles et la mucoviscidose. Le retour du mythique « Abeille Flandre » aura permis de reverser 4530€ en décembre 2022 à l’ADOSM !

2023 devrait permettre de renouer avec ces visites toujours très appréciées du public.

2024 sera l’année de l’organisation de la grande fête maritime de Brest du 12 au 17 juillet. Des partenariats sont en cours de constitution.

Nous souhaitons qu’ils puissent aboutir pour nous permettre d’être présents et actifs à l’occasion de cet événement majeur. Rouen accueille « la Grande Armada » en juin prochain  mais nous nous heurtons à des difficultés d’organisation et de moyens.

Jean-Paul HELLEQUIN souligne à ce propos que la réunion de l’Association MOR GLAZ qui défend la Mer, les Marins, la faune et la flore maritimes avec l’Association du Remorquage depuis trois ans  a été très bénéfique et permet déjà d’envisager plus sereinement notre participation à « Brest 2024 » Nous pourrions travailler sur la présentation d’un thème spécifique par jour, ce qui fut le cas en 2016.

Le Président rappelle que nous sommes prêts à participer à toute initiative évoquant la Mer, les bateaux et la vie des travailleurs de la Mer.

Il évoque également l’ action permanente pour que les anciens des « Abeilles »  puissent continuer de bénéficier d’une Mutuelle protectrice et aussi pour les plus jeunes,  la nécessaire pédagogie à mettre en œuvre pour faire comprendre que les acquis en matière de protection sociale sont le fruit de négociations soutenues et ne « tombent pas du ciel ». Une rencontre est prévue au Havre en septembre 2023.

Enfin, Jean-Paul HELLEQUIN  rappelle la disponibilité de l’Association pour participer ou animer des rencontres, conférences comme  en 2022 avec  IFREMER/GENAVIR, clubs nautiques etc…….

Les échanges qui ont suivi ont permis de préciser les divers points abordés. Les cotisations restent inchangées et ce depuis 12 ans, l’Association se porte bien, nous remercions le Groupe ECONOCOM et le Comité Economique et Social de la Société Maritime « LES ABEILLES INTERNATIONAL » pour leur contribution, sans celle-ci, l’Association aurait des difficultés et ce lien Social risquerait de faire  rapidement naufrage.

Compte rendu : Alain BOHERE Secrétaire de séance

quotidiens : 

L’éloge il y a quelques jours que Monsieur  Bernard MAZUEL successeur de Monsieur Claude GRESSIER à l’Académie de Marine, un grand spécialiste des ports et du monde Maritime. Claude était Adhérent à l’Association MOR GLAZ. Dès le départ de Claude, son Epouse Fanny a pris le relais au sein de l’Association en y adhérent, nous la remercions pour cette délicate attention !

 

Claude Gressier (1943-2018)

 

Depuis sa disparition le 7 janvier 2018, de nombreux hommages ont été rendus à Claude Gressier. Celui de l’Académie de Marine intervient bien tard, plus de cinq années après son décès, la pandémie ayant mis à mal le programme de travail d’ordinaire bien huilé de l’Académie. Je me suis largement inspiré de ces vibrants hommages pour rédiger celui de notre Académie.

Claude, Marie, Edmond GRESSIER est né le 2 juillet 1943 à Valenciennes d’un père, Robert GRESSIER, ingénieur des mines et Directeur de société, et d’une mère, née Lucienne FALCE, ingénieur-chimiste.

Il étudie au Collège Notre-Dame à Valenciennes, à l’Oratory School à Woodcote en Grande-Bretagne, puis à l’Ecole Sainte-Geneviève de Versailles et à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris.

Brillant élève, il intègre l’Ecole Polytechnique en 1963 et quitte l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées en 1968.

Il épouse le 23 juin 1967 Mlle Fanny DANSET, Normalienne et Agrégée de lettres, Universitaire. Ensemble ils auront 5 enfants : Alexis, Ambroise, Aurélien, Agathe et Violaine, dont deux sont présents ainsi qu’Alban, l’époux de Violaine ; et 16 petits-enfants : Chantal et Antoine ; Eleonore, Jean-Baptiste, Timothée, Martin et Anne-Charlotte ; Valentine, Sibylle et Côme ; Augustin, Juliette et Clément ; Georgia, Anouk et Ysé, dont trois sont ici présents.

Jeune ingénieur des ponts et chaussées, il découvre tour à tour le métier d’ingénieur d’arrondissement à la direction départementale de l’équipement (DDE) de la Somme de 1968 à 1971, celui de l’administration centrale comme chargé du bureau des voiries urbaines de 1971 à 1974, puis de la sous-direction des études et des programmes de 1974 à 1976 à la Direction des Routes.

Il devient conseiller technique au cabinet de Vincent Ansquer, alors ministre de la qualité de la vie, en 1976, avant d’être nommé l’année suivante Directeur du centre d’études des transports urbains au Ministère des Transports, poste qu’il occupera jusqu’en 1982. C’est lors de cette période qu’il publie en 1978  avec Jean-Louis Deligny, « Mieux se déplacer dans votre ville » aux éditions du Moniteur.

Il est nommé en 1982 Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées et rejoint le Conseil Régional d’Île-de-France comme chargé de mission pour les transports jusqu’en 1984, puis comme Directeur des Transports et de la Circulation jusqu’en 1986.

Ainsi, en à peine quinze ans s’est-il initié aux problématiques des routes, des transports urbains, aux amorces des politiques environnementales et connaît aussi bien les travaux opérationnels, l’administration centrale et les services techniques, que les collectivités locales.

La période des transports terrestres (1986-1993)

Claude Gressier est nommé en 1986 Directeur des Transports Terrestres au Ministère des Transports, poste qu’il occupera jusqu’en 1993. À la tête de la Direction des Transports Terrestres, Claude Gressier veille aussi bien sur les transports routiers, les transports ferroviaires, et sur les transports collectifs urbains que sur les voies navigables ; il dispose aussi d’une solide sous-direction des affaires sociales, d’une sous-direction des affaires économiques et internationales et réunit régulièrement les missions du Tunnel sous la Manche et des matières dangereuses.

 

Claude Gressier sera sur presque tous les fronts : peu après sa prise de fonction pendant l’hiver 1986- 1987, les cheminots mènent leur plus long mouvement de grève depuis la création de la SNCF en 1937, du 18 décembre 1986 au 15 janvier 1987. La RATP en sera aussi affectée du 22 au 24 décembre 1986. Il sera notamment très impliqué dans l’élaboration de la directive relative au développement des chemins de fer communautaires qui initie, par leur séparation comptable, le processus de séparation de la gestion de l’infrastructure ferroviaire et de l’exploitation des services de transport des entreprises ferroviaires, et qui ouvre à la concurrence les transports combinés internationaux de marchandises.

Sur cette même période 1986-1993, il est également membre du Conseil d’Administration de la Régie Nationale des Usines Renault.

L’entrepreneur ferroviaire et routier (1993-1997)

En février 1993 et pendant plus d’un an, Claude Gressier rejoint la SNCF comme Directeur Adjoint en charge du secteur « Europe et marché » puis il est nommé en juin 1994 Président du groupe CTT SCETA dont, il poursuit la restructuration en profondeur, amorcée une dizaine d’années auparavant. Le 20 décembre 1995 la compagnie générale Calberson absorbe les sociétés Bourgey Montreuil, SCETA Transport et SCETA International et adopte la nouvelle dénomination de Groupe Geodis qui devient alors le premier groupe français de transport routier. Claude Gressier devient, dès sa création en décembre 1995, Président de ce nouveau géant français du transport. Sous sa présidence, le groupe est privatisé le 20 août 1996 et se restructure en quatre branches d’activités : la Logistique, l’Overseas, la Messagerie et la Route, structure qui perdure encore aujourd’hui.

A la tête de Géodis qu’il va rapidement développer, Claude Gressier va également – et ceci touche aux activités de l’Académie – perpétuer le contrat de sponsoring initié sous SCETA, permettant ainsi au navigateur Christophe Auguin de remporter le 17 février 1997 le Vendée Globe, course autour du monde en solitaire sans escale ni assistance, sur « Géodis », un 60’ Imoca en carbone, et d’établir par la même un nouveau record du monde en 105 jours. Géodis est l’ex-Sceta-Calberson remis à niveau avec notamment la mise en place d’une quille pivotante, innovation dont Géodis est le premier 60 pieds à profiter avec le PRB d’Isabelle Autissier.

Cette victoire contribuera grandement à la notoriété auprès du grand public du tout jeune groupe Géodis, Claude Gressier se révélant à cette occasion un excellent communicant.

Le temps de l’aventure portuaire (1998-2001)

Un an plus tard, en février 1998, notre confrère va découvrir un nouveau pan du secteur des transports : Il retourne en administration centrale comme Directeur des transports maritimes, des ports et du littoral et il est à ce titre nommé en mai 1998 Commissaire aux transports maritimes. Il assume également sur cette même période la Vice-Présidence du Conseil Supérieur de la Marine Marchande, le CSMM. Il occupera ces trois fonctions jusqu’en 2001.

Claude Gressier a abordé le monde portuaire en bénéficiant de sa large expérience du fret. Il co-produira plus tard un rapport sur la modernisation des ports autonomes décrivant les transformations à y opérer pour rendre ce secteur plus compétitif, rapport qui servira de base à la réforme portuaire de 2008.

Son expérience du secteur des transports enrichie des secteurs maritimes et portuaire, aucun des modes de transport ne lui aura été étranger.

Le Président de la section économie du conseil général des ponts et chaussées (CGPC) (2001- 2009)

 En 2001, Claude GRESSIER est nommé Président de la section Economie et Transports du Conseil Général des Ponts et Chaussées qui deviendra en 2008 le CGEDD, le Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable. Il le restera 8 ans, jusqu’en 2009, tout en siégeant en parallèle au Conseil d’Administration de la SNCF d’août 2006 à février 2013 et pendant près de dix ans à celui d’Air-France KLM, de 2004 à 2013.

Tout en présidant cette section, Claude Gressier produit vingt rapports dont dix sous sa seule signature. Ses thèmes de prédilection sont à la fois l’économie des transports et notamment la couverture des coûts des infrastructures routières, mais aussi les grandes infrastructures de transport ferroviaires : LGV Lyon-Chambéry, LGV Sud-Europe-Atlantique, autoroute ferroviaire Perpignan-Bettembourg. Il conduit également un audit des grands projets d’infrastructure et une démarche de prospective des transports. Cette dynamique se poursuit encore aujourd’hui au sein du Conseil Général du Développement Durable.

En parallèle, il préside de 2001 à 2009 la Commission des comptes du logement et est également Vice-Président de la Commission des comptes des transports de la nation.

Une retraite active et engagée (2009-2018)

Claude Gressier prendra sa retraite en 2009, mais va poursuivre durant celle-ci son activité au service du Ministère des Transports en y exerçant plusieurs éminentes fonctions :

° Délégué interministériel au Lyon-Turin à partir de 2009 : il a négocié avec une grande habileté l’accord gouvernemental de ce corridor avec la partie italienne, explique Noël de Saint-Pulgent, et obtenu des avantages significatifs pour notre pays, non seulement sur la gouvernance, mais aussi sur le financement de l’infrastructure.

° Président du Conseil de coordination interportuaire de la Seine à la DGITM, de 2009 à 2014,

Il a de plus apporté jusqu’à ses derniers jours une intense contribution à la vie associative professionnelle et à de nombreux cercles de réflexion :

  • Premier délégué de la section française de l’AIPCN (Association mondiale pour des infrastructures de transport maritime et fluvial) de 2002 à 2015.
  • Vice-président de la COFHUAT (Confédération française pour l’habitat, l’urbanisme et l’aménagement du territoire) de 2010 à 2018.
  • Vice-Président de l’association Centre-ville en Mouvement de 2005 à 2018.
  • Et Membre (2009-2018) du conseil scientifique du think-tank TDIE (Transports, Infrastructures et Mobilités) et du Cercle des Transports. C’est dans le cadre de TDIE que je l’ai connu et apprécié – il a activement participé à l’organisation du colloque sur les ports que TDIE et l’Union des Ports de France ont conjointement organisé, colloque s’est tenu au Palais de la Bourse, à Paris, le 16 octobre 2016. Il avait été précédé de très nombreuses auditions et de deux déplacements, à Marseille et au Havre – où je me souviens que nous avions été reçus à dîner par le maire et membre actif du Conseil de Surveillance du Grand Port Maritime du Havre, M. Edouard Philippe. Je garde en mémoire à la fois le souvenir des immenses compétences de Claude et du respect que j’avais pour lui à ce titre, mais aussi celui de ses grandes qualités humaines, sa simplicité, sa facilité à partager ses connaissances et à discuter. Un grand Monsieur !

 

  • Enfin, il a été élu en 2017 Membre de la section Marine Marchande, Pêche et Plaisance de l’Académie de Marine, où il succédait à un autre grand personnage du secteur maritime et portuaire, notre ancien Président Jean Chapon qui venait de demander l’honorariat et avait proposé Claude pour lui succéder. Claude est disparu prématurément et n’a malheureusement pas eu le temps de nous faire profiter de la pleine mesure de ses immenses compétences.

Claude Gressier était Commandeur de la Légion d’Honneur et Officier de l’Ordre National du Mérite.

Sur un plan plus personnel, il aimait les voyages, la musique et l’opéra. Il était animé d’une grande foi.

Mme Gressier a eu l’extrême amabilité de nous ouvrir son album de souvenirs, qui a permis de constituer le diaporama qui défile en ce moment. Beaucoup de photos de l’homme public, et quelques-unes plus intimes du mari, du père et grand-père aimant et regretté qu’il a été. Merci Madame !

En octobre 2017, Claude et Fanny GRESSIER avaient invités leurs 5 enfants et 16 petits-enfants à venir célébrer avec eux leurs 50 ans de mariage à New-York. Claude se savait déjà bien malade et a tenu à partager avec tous les siens ce très beau moment de bonheur familial dont vous avez pu découvrir quelques photos dans ce diaporama.

Il est décédé le 7 janvier 2018. Sa messe de funérailles a eu lieu dans sa paroisse, en l’église Sainte- Bernadette de Versailles, le 12 janvier, et une messe du souvenir a été célébrée le 26 janvier dans cette même église.            Sa disparition a ému beaucoup de monde, les hommages rendus ont été nombreux et unanimes à décrire un homme d’un immense talent qui savait en toutes circonstances se montrer pédagogue, modeste et généreux.

Parmi les nombreux commentaires élogieux reçus de tous ceux qui l’ont connu, je voudrais en citer cinq ou six, sur lesquels je concluerai cet éloge :

Mme Chantal Lecomte : « Il était capable de piloter un nombre infini d’affaires, tout en déléguant et en faisant confiance à son équipe. Il pouvait discuter et négocier avec un nombre d’interlocuteurs impressionnant, élus régionaux ou nationaux, patrons de grandes entreprises, responsables de grandes organisations professionnelles, en passant par tous ses homologues des autres ministères, sans parler des relations avec les cabinets d’un ministre de droite puis de gauche. »

Jean-Marc Médio : « J’ai passé 12 années enrichissantes aux côtés de Claude, j’ai toujours apprécié sa simplicité, sa disponibilité, son sens de l’écoute et le bon sens de ses propositions. Les congrès, les Assemblées Générales annuelles, ont été l’occasion de voyages enrichissants et ont permis de nouer entre nous, avec nos épouses, des relations amicales solides. Une pensée particulière pour Fanny Gressier qui toujours, aux côtés de son époux, animait nos conversations de sa grande culture littéraire. »

Professeur Michel Hagège : « Les multiples expertises de Claude Gressier, grand ingénieur et manager, dans tous les modes de transport, sa clairvoyance et sa rigueur intellectuelle, le rendaient incontournable dans maints débats de fond ou en amont de prises de positions importantes de politiques publiques. »

Noël de Saint-Pulgent : « Claude Gressier a été l’un des plus brillants ingénieurs des Ponts de sa génération, un grand serviteur de l’état pour lequel j’avais beaucoup de considération et d’amitié. Soucieux d’aller au fond des choses et dont les décisions s’appuyaient sur de solides connaissances techniques. »

Olivier Paul-Dubois-Taine : « Discrètement mais avec une grande fermeté, Claude était un homme extrêmement bien organisé, respectueux de son entourage, faisant un maximum lui-même, doté d’une grande capacité de jugement, il avait bien compris avant l’heure le management moderne des femmes et des hommes. Il avait le talent de savoir exposer à un politique de manière compréhensible des problématiques extrêmement complexes. »

Et je terminerai en citant son ami Geoffroy Caude, qui regrette de ne pouvoir être parmi nous : « Sa clairvoyance, sa perspicacité et son sens aigu de la chose publique nous ont tous marqués et sa disparition laisse un grand vide ».

Je vous remercie de votre attention.

 

L’association des remorqueurs de haute mer fait escale à Perros-Guirec Publié le 29 mai 2023 à 15h21 Petite escale perrosienne pour les membres de l’association des remorqueurs de haute mer, lundi 29 mai 2023.

L’association des remorqueurs de haute mer fait escale à Perros-Guirec

Publié le 29 mai 2023 à 15h21 Petite escale perrosienne pour les membres de l’association des remorqueurs de haute mer, lundi 29 mai 2023.

La mer n’est jamais loin pour l’association des remorqueurs de haute mer. Ce lundi, l’association qui compte 165 adhérents, faisait escale à Perros-Guirec. Présidée depuis 2005 par Jean-Paul Hellequin, l’association du Remorquage a organisé durant des années les visites des remorqueurs Abeilles sur le littoral Français, et notamment celles des Abeilles Flandre (remplacée depuis juillet 2022 par l’Abeille Méditerranée), Languedoc (remplacée depuis juin 2022 par l’Abeille Normandie), Liberté et Bourbon à Brest.

Ces visites ont permis de reverser plus de 500 000 € de dons en quinze ans à la recherche contre la mucoviscidose, à l’association des œuvres sociales de la Marine, à des associations caritatives aidant des enfants, comme Petit prince du soleil, ce qui est son objectif premier.

« Les visites devraient reprendre en septembre 2023, au profit de l’Association pour les œuvres sociales de la Marine, mais il va falloir recréer les contacts avec des partenaires qui nous permettent d’œuvrer », anticipe Jean-Paul Hellequin.

Le jeudi 4 mai 2023 à 18h30, aux Ateliers des Capucins, 27 rue de Pontaniou à Brest montez à bord du Remorqueur « Abeille Flandre » renseignements au 02.98.00.87.50.

À l’invitation de la médiathèque des Capucins, à Brest, l’écrivain Hervé HAMON évoquera, ce jeudi 4 mai à 18h30, son travail à bord de l’Abeille Flandre, le remorqueur de Brest sur lequel il a embarqué de 1997 à 1999. Il lui a ensuite consacré un livre, « L’Abeille d’Ouessant », et un film documentaire.

Fin septembre 2022, le Remorqueur mythique « Abeille Flandre » revenait à Brest, qui fut son port d’attache pendant vingt-six ans, pour être déconstruite, « certains pensaient qu’il était encore en état de servir ». Les Associations du Remorquage et MOR GLAZ, avaient Milité son retour à Brest,  afin qu’elle y soit  déconstruite avec le plus grand respect. –« Une pensée pour l’ « Abeille Languedoc », dont la découpe commence ce mardi 2 mai 2023, une pensée aussi pour les Equipages qui sont montés à bord, et pour le nombre de Marins sauvés ».

Quel sera le programme de cette soirée ?

« La soirée organisée à la médiathèque des Capucins, le 4 mai, à Brest, sera dédiée à mon travail sur l’Abeille Flandre. Je serai accompagné de Jean-Paul Hellequin, qui était cuisinier à bord, et de Lionel Guyot, l’ancien bosco. Pendant deux ans et demi, entre 1997 et 1999, Charles Claden, le commandant de l’Abeille, m’appelait dès qu’il y avait du mauvais temps annoncé, et j’embarquais. Au bout de quelques mois, j’ai commencé à filmer les interventions, car ces images pouvaient servir en cas de conflit entre l’armateur d’un bateau assisté et l’Abeille. Ces images sont devenues un film de 50 minutes dont des extraits seront diffusés lors de cette soirée ».

Quels sont vos meilleurs souvenirs à bord ?

« Mes meilleurs souvenirs sont les amitiés que j’ai nouées avec les hommes d’équipage. Ils venaient tous de la grande pêche et ont inventé leur métier sur le tas. J’ai eu beaucoup de plaisir à vivre à leurs côtés. À l’époque, dès que nous passions le goulet, nous étions totalement isolés du monde, entre nous. Le soir, il y avait des veillées pendant lesquelles les hommes racontaient leurs histoires de mer et c’était de sacrés conteurs. Dans la tempête, la vie devient très simple et se recentre sur l’essentiel ».

Quels sont les enjeux du remorquage aujourd’hui ?

« Ce qui est inquiétant, c’est que les remorqueurs ont été pensés pour les gros pétroliers, pas pour les porte-conteneurs gigantesques. Les essais de remorquage de ces bateaux sont toujours réalisés par beau temps. Il faudrait pourtant voir comment cela se passe dans des creux de 20 mètres. Les bateaux de croisière sont aussi de plus en plus grands, et en cas d’avarie, comment seraient secourus leurs milliers de passagers ? Je suis aussi inquiet quand j’entends que le nouvel armateur de l’Abeille Bourbon veut faire passer l’équipage de douze à dix hommes. Car, croyez-moi, je n’ai jamais vu personne se tourner les pouces à bord ».

Les deux Associations, sommes très attentives au sujet sensible de la protection du littoral et de la mission de ces Remorqueurs. Nous sommes attentives  aussi afin que les mauvaises décisions ne soient pas prises derrière les Salariés. Depuis 1978, les Equipages des Abeilles International ont évités plus de 21 AMOCO CADIZ et permis à l’Etat Français de décaisser 1450 années d’affrètement d’une Abeille Flandre. La prévention, rien que la prévention avec des Marins et des navires à la hauteur des missions et des enjeux !                                                                                                                                                Une partie du texte est de la Journaliste Valérie GOZDIK du « LE TELEGRAMME de Brest ».

Ultime voyage de l’Abeille Languedoc » titrent ce 28 avril 2023 les Quotidiens Brestois.

 

L’Association MOR GLAZ vous invite à lire ce jour 28 avril 2023 les Quotidiens :

« LE TELEGRAMME de Brest  » et « OUEST- FRANCE»……Tout y est écrit sous la plume très Maritime des Correspondants de Presse Gérard LE BRIGAND et Jacques CARNEY  sur ce Remorqueur de Sauvetage, ses missions. Un navire au service des Marins du Monde, au service de la France sous l’Autorité des Préfets Maritimes et de l’Etat de l’Action en Mer.

 Depuis le 2 août 2023 l’Abeille Languedoc attendait son entrée en cale sèche pour y être déconstruite. Les Equipes de la Société NAVALEO Filiale des Recycleurs Bretons, se sont attachées à séparer tous les matériaux avec le plus grand des soins, dans le respect des Hommes et de l’Environnement.

Une bonne toilette avant de passer à la découpe ce navire Mythique qui a sauvé tant et tant de vies de Marins, mais aussi depuis quelques années les vies de Personnes qui tentent parfois en vain de traverser le Pas-de-Calais à bord d’embarcation de fortune gonflables….

 

L’Association MOR GLAZ salue avec le plus grand respect tous les Equipages qui se sont succédés à bord de ce navire. L’acier qui sera récupérer et fondu  devra, ne pourra que  servir à de nobles et belles réalisations.

Si nous avons participé au démantèlement de ce navire à Brest et à d’autres, nous pouvons êtres fiers de ces réussites 7 JUIN 2022 /28 JUILLET 2022 / 2 AOUT 2022   . Nous souhaitons, que cette activités Industrielle se poursuive en traitant de plus en plus de navires tant Civils que Militaires !

Pour l’Association MOR GLAZ                                                         Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Les rejets de paraffine à la Mer seraient autorisés par les navires à une certaine distance du littoral, dangereux ou pas pour la chaine alimentaire ?

L’article du Journaliste Stéphane JEZEQUEL dans LE TELEGRAMME de Brest le 8 avril 2023, « laisse»  à réfléchir ainsi que la légende sous la photo –« Les plages ont reçu un arrivage issu d’un rejet autorisé ». Cette fois de la paraffine, et la prochaine fois, de quel rejet autorisé aurons-nous « l’avantage » ? Nous pensions, que tout rejet à la Mer était interdit et pouvait entrainer des poursuites, sauf certains rejets apparemment, et comme cela est dommage !

Naïvement, nous pensions comme d’autres, qu’il était interdit de jeter à la Mer la moindre feuille de papier, filet de pêcheur , bout,  déchets alimentaires par-dessus bord, et bien non, nous nous sommes trompé et bien trompé, cela est permis mais, loin des regards . Michel GLEMAREC  Vice-Président de l’Association MOR GLAZ  auquel j’avais transféré l’article de presse cité plus haut nous répond, extrait de son retour : -«  Il est totalement irréel de prétendre que la paraffine est sans danger Le Cedre pourrait peut-être  nous éclairer à ce sujet. Cependant même  si le produit n’est pas toxique il n’est pas aisé de prouver qu’il n’est pas nocif à un niveau quelconque d’une chaine alimentaire dans l’état actuel de nos connaissances. Cet incident révèle qu’en mer les problèmes sont souvent complexes,  face auxquels se crée un désordre diffus  d’avis peu autorisés…… « Plus rien à la mer » m’a toujours semblé une formule très utopique, elle devient de plus en plus nécessaire si ce n’est obligatoire » !

 En fait lorsque les Autorités portuaires, plus précisément les ports n’arrivent pas à s’équiper, les dérogations vont bon train au rythme des tempêtes, des courants et des marées, ces derniers qui nous ramènent en pleine face comme un effet boumerang tout ce que les Mers et Océans  ne veulent plus, ne peuvent  plus ingurgiter !

Il y a quelques années l’Association MOR GLAZ accordait plusieurs interviews sur les moyens de stockage et de traitement  des déchets sur les ports nécessaires  lors des escales des navires, celles existantes, celles qui seraient nécessaires, un Océan entre le discours et les besoins ! Forcément nous fument catégoriques : -«  les moyens sont inadéquats,  les Pays ne consacrent pas les moyens suffisants de stockage et de recyclage sur les zones portuaires face à la croissance du trafic Maritime Mondial » !

Les belles actions de com  avec un Ministre ou plusieurs,  sur les plages en Bretagne où en Vendée  pour observer la présence  « de larmes de Sirène » que sont les granulés industriels, ne traitera pas le problème. Pour l’Association MOR GLAZ, tout ce qui ne vit pas dans la Mer et les Océans n’a rien à y faire, Mesdames Messieurs Ministres et autres donnez les moyens aux usagers de la Mer de laisser tous les déchets (dangereux ou pas) sur les quais !

Pour l’Association MOR GLAZ     Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

L’Association MOR GLAZ soutient les Marins Pêcheurs dans leur tristesse, leur désarroi les soutient dans leur « MAYDAY MAYDAY ». Ce jour 22 mars 2023 il y a eu des débordements lors des Manifestations à Rennes, l’Association MOR GLAZ déplore ces débordements.

Comment  des Marins Pêcheurs si disciplinés, si travailleurs dans leur activité peuvent-ils en arriver là, à de tels agissements. Ces Marins pêcheurs Artisanaux, en ont tout simplement assez de tous ces régalements qui ouvrent les passes « les lieux » les « zones » à la Pêche industrielle, qui elle vide la Mer en ne respectant pas les mêmes règlements. –« ces Marins Pêcheurs sombrent, et personne pour leur lancer une Touline » !

Moins de navires, moins de Pêcheurs, moins de zones d’activités, plus d’indépendance alimentaire.

La sortie de flotte de navires de Pêche, est un aveu d’échec, de faiblesse, un coup dur pour les Armateurs, pour les Equipages. Bon nombre de ces  Marins auront du mal à se reconvertir.

-« Un coup dur aussi pour toute une filière » !

 L’Association MOR GLAZ  est vraiment attristée par ce « naufrage », quel est encore le poids diplomatique de la France, sa volonté réelle de vouloir sauver nos Pêcheurs Artisanaux, après la dépendance industrielle allons-nous vers une dépendance alimentaire ?

L’Association MOR GLAZ est triste par ces décisions successives prises contre nos Marins pêcheurs. Nous avons une pensée pour ces Equipages et ces Entreprises qui devront prendre un autre cap et donner un grand coup de barre à 180°, mais, cela est-il possible !

Voire le courrier adressé le 18 février à Monsieur Hervé BERVILLE

Pour l’Association MOR GLAZ     Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

 

Situé au  Sud-Est de la péninsule Arabique, en bordure de la Mer Rouge, du Golfe d’Aden et du Golfe d’Oman, le YEMEN est un Pays qui aurait pu donner des envies, avec plus de 1500 kilomètres de façade Maritime, de 5 principaux ports pouvant accueillir les plus grands porte-conteneurs au Monde. Combien d’Etats souhaiteraient posséder tous ces atouts Maritimes ?

-« Mais voilà, depuis 2014, le YEMEN  est déchiré par une guerre civile sans merci, une pénurie d’eau potable et comme si cela ne suffisait pas, menacé par une Marée Noire qui se profile. Une catastrophe Ecologique assurée et pourtant, si prévisible comme trop souvent. En effet depuis quelques années le « pseudo-navire  FSO SAFER »  (Déchargement de Stockage Flottant) situé à quelques Milles Nautiques  du YEMEN risque de laisser échapper sa visqueuse cargaison.   Ce « pseudo-navire » est chargé de 140.000 tonnes de pétrole brut (d’une valeur de plus de 80 millions de dollars ce qui suscite forcément  des convoitises).  Abandonné depuis 2015,  cet engin flottant immatriculé sous Pavillon du YEMEN long de 362 mètres et large de 70 mètres âgé e plus de 45 ans risque de sombrer ! Aggravant une situation déjà suffisamment dramatique et catastrophique pour la population. Ce navire est mouillé à 4 Milles Nautiques du port de HODEIDAH 2ème plus grand port du Pays. La fonction de ces navires devenus des endroits de stockage, sont en principe très sécurisés et contrôlés régulièrement  sont armés d’un Equipage. Le rôle est de recevoir  le pétrole brut ou le gaz des plateformes pétrolières ou directement d’un puit de production. Certains de ses « navires »  procèdent ensuite à la séparation des effluents  (eau, gaz, pétrole brut), ils stockent cette production en attendant que des tankers viennent charger via une bouée distante de quelques Milles Nautiques  puis le livrent vers divers Pays importateurs.

Ce « FSO SAFER » devenu un danger doit être vidé de son produit visqueux, dangereux pour l’Homme et l’Environnement. L’Organisation des Nations Unies inquiètes à juste titre.  Pour l’Association MOR GLAZ, la meilleure technologie pour récupérer les produits à bord des FSO est d’équiper tous ces derniers en FOR  system JLMD ,  simple à gérer alors que le temps est le pire ennemi de cette situation et de bien d’autres encore. Plusieurs Armateurs  Français équipent leurs navires en ce FOR system. Les Assureurs devraient d’ailleurs récompenser les Armateurs et Acteurs des activités Maritimes qui font le choix de la Sécurité Passive Embarquée, une décision hautement préventive pour l’Homme et l’Environnement en cas de naufrage, échouage et autres obligations de devoir évacuer les produits polluants d’un navire, barge etc…..

Depuis des décennies l’Association MOR GLAZ demande que l’Organisation Maritime Internationale, oblige les Armateurs  à équiper de cette Sécurité Passive Embarquée à bord des navires. Nous sommes « reconnaissants » envers ceux qui font ce choix depuis quelques années.

Pour l’Association MOR GLAZ    Le Président Jean-Paul HELLEQUIN