Alors que la France bricole en ce moment même les moyens de sauvetages maritimes, observez bien ce qui se passe en ce moment à l’île Maurice !

 

 

 

 

Depuis le 25 juillet 2020, l’île Maurice fait face à une marée noire après l’échouage du vraquier le « MV WAKASHIO » battant pavillon du PANAMA, il se trouve échoué sur un récif de la Pointe d’ESNY. A bord du vraquier de 300 mètres de long, officiellement 200 tonnes de diesel, 3800 tonnes de fuel et quelques tonnes d’huile de moteur.

Certains Mauriciens déplorent un appel trop tardif à la France ! –« La France n’a pas « plus » les moyens de sauvetages suffisants appropriés et efficaces ! En ce moment même la France rafistole ses moyens de sauvetage en Mer !

Face à ces crises trop souvent mal gérées, que faire ?  

prévoir : des navires en parfait état, des sociétés de classification, assureurs, affréteurs et contrôleurs de navires sérieux rigoureux, surveiller de près les « pseudo-armateurs ».

Équiper les navires du JLMD SYSTEM ECOLOGIC, si cela avait été le cas, le fioul, huile et autres produits seraient déjà débarqués dans une barge. Plusieurs grands Armateurs y équipent leurs navires y compris des Armements Français, ce System entre dans la Sécurité Passive Embarquée des navires, défendu depuis des années par l’Association MOR GLAZ !

L’Association MOR GLAZ déplore cette situation, une attaque de plus contre l’Environnement Marin dans cette Région très fragile, nous déplorons pour ceux qui dans cette Région ne vivent que du tourisme et de la pêche, que vont devenir tous ces Gens ?

 

Le conseil que peut se permettre de vous donner l’association MOR GLAZ, n’écoutez pas les beaux discours, ne vous laissez pas berner, tous ces accidents peuvent-être évités, il suffit de mettre en place certaines règles et abolir certaines us et coutumes dans le secteur maritime ! Bon courage et que cette catastrophe puisse servir à améliorer les activités maritimes ! 

Pour l’Association MOR GLAZ       Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

L’Association MOR GLAZ, croit savoir que le « RHÔNE » serait sur zone afin de  surveiller, et prélever les fuites de mazout provenant du navire « GRANDE AMERICA » qui avait sombré le 12 mars 2019 avec 2200 tonnes de fioul lourd dans ses soutes, et bien d’autres hydrocarbures et produits dangereux .

Le navire Bâtiment de Soutien et d’Assistance Hauturier (BSAH) de la Marine Nationale « RHÔNE » est en escale depuis plusieurs jours au port de LA PALLICE.

Le type et les missions du « RHÔNE », type supply, missions soutenir les forces sous-marines nucléaires, les unités majeures, mais aussi les moyens maritimes en région avec le remorquage d’engins, des travaux d’ancrage, le relevage de coffres ou d’épaves… Il peut également être utilisé pour l’Action de l’État en Mer, sauvetage, des missions de police, de lutte contre la pollution d’hydrocarbures…

L’Association MOR GLAZ avait salué l’arrivée  en flotte de ces navires, moyens « complémentaires » à ceux existants pour effectuer des missions y compris lors des sauvetages.

La présence de ce navire dans le Golfe de Gascogne peut paraître rassurante, sauf que ce navire n’est pas le moyen de sauvetage approprié dans cette Région par gros temps avec ses 80 tonnes  de traction.

L’Association MOR GLAZ, revendique un remorqueur du type « Abeille BOURBON ou LIBERTE » pour couvrir cette vaste zone qu’est le Golfe de Gascogne. D’ailleurs nous ne sommes pas les seuls, puisque en 2012 le Président de la Région Bretagne Jean-Yves LE DRIAN l’exigeait auprès du Premier Ministre François FILLON après le départ du remorqueur « Abeille LANGUEDOC » du port de LA PALLICE. Plusieurs Elus de cette Région avaient eux aussi  demandé un moyen adéquat pour faire face aux navires en difficultés, ainsi que le Préfet Maritime de l’Atlantique de l’époque, qui soutenait la demande de l’Association MOR GLAZ et des Elus!

L’Association MOR GLAZ, croit savoir que le « RHÔNE » serait sur zone afin de  surveiller, et prélever les fuites de mazout provenant du navire « GRANDE AMERICA » qui avait sombré le 12 mars 2019 avec 2200 tonnes de fioul lourd dans ses soutes, et bien d’autres hydrocarbures et produits dangereux .

Il fallait être d’une  naïveté  pour croire « ou faire semblant de croire » que le mazout et autres produits ne se retrouveraient pas tôt ou tard dans la Mer et sur le littoral !

La sécurité du transport maritime doit être traitée avec une grande rigueur en amont, il faut interdire si nécessaire à certains navires de prendre la Mer. La Sécurité Passive Embarquée devrait être obligatoire à bord de tous les navires, car toute pollution est dramatique, l’Armateur doit payer tous les frais qui seront engagés, mais cela ne dépolluera pas la Mer !

En 2019 l’Artiste peintre Dominique Abraham dédicaçait pour MOR GLAZ : -« Depuis le naufrage de l’Erika, j’ai décidé de prendre la mer comme unique sujet de travail… C’est ma révolte ! » Dominique Abraham  

Pour l’Association MOR GLAZ     Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

LA LOI DES SÉRIES ?

Pour l’association MOR GLAZ, La mise en demeure, utilisée avec courage et responsabilité, évitera d’autres AMOCO CADIZ et autres accidents polluants….

 Samedi 22 février 2020 : Alors que l’ « ABEILLE BOURBON » effectuait le remorquage du porte-conteneurs « MSC Fabienne » vers BREST,

un autre cargo «  Missouriborg » s’est trouvé en avarie dans le nord-ouest du Finistère à 17 milles de la côte. Le « SAPEUR » également en alerte s’est porté à son secours et est arrivé en baie de Douarnenez ce dimanche.

Samedi 22 février 2020 : Remorquage d’un vraquier en difficulté dans le DST du Pas-de-Calais le «  SEA HERMES »

 le navire ne parvenant pas à réparer, demande autorisation de mouillage au CROSS ainsi que l’assistance d’un remorqueur. Le CROSS engage donc le remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage (RIAS) « ABEILLE LANGUEDOC » affrété par la Marine nationale pour lui porter assistance.

voeux 2020

Les Membres de l’Association MOR GLAZ vous souhaitent une bonne et heureuse année 2020

Les Membres du bureau de l’Association MOR GLAZ  ont une pensée toute particulière pour les Marins qui sont éloignés de leurs Familles, de leurs Pays pour certains, et qui se trouvent en Mer où quelque part le long d’un quai éloigné de toute agglomération. Nous remercions les « SEAMEN’S CLUB » de les accueillir et de donner du réconfort aux Marins, un sourire, un geste qu’ils  méritent tant !

L’Association MOR GLAZ  a une pensée pour les disparus en Mer, ceux du  « BOURBON RHODE » et tous les autres Marins de la SNSM, Pêcheurs, du Commerce et Plaisanciers,   une pensée pour toutes ces Familles endeuillées qui sont un peu les nôtres.

Une admiration méritée, du respect et du courage aux Marins qui traversent les Océans souvent dans des conditions difficiles et qui permettent les échanges mondiaux. Ainsi plus de 10 milliards de tonnes seront échangés en 2019, ces Marins y contribuent largement,  en 2016 l’Armateur Philippe Louis Dreyfus écrivait –« Aucune activité maritime ne serait possible sans les navigants, prêts à défier la Mer avec passion et respect. Merci donc à Mor Glaz, vigie attentive de leurs conditions de vie et de travail. Bon vent et bonne Mer à Mor Glaz ».

L’Association MOR GLAZ, félicite les Armateurs qui unissent leurs efforts indispensables et nécessaires pour protéger les Océans, l’Atmosphère et qui respectent les Marins.

Dans le domaine de la sécurité maritime, il y a encore des efforts à réaliser, des obligations à mettre en place, telle la Sécurité Passive Embarquée, des disciplines que chacun devrait s’imposer, plus de contrôles dans les ports, plus de cohésion contre les « pseudo-armateurs » qui ne respectent ni les Marins ni l’espace de Liberté que sont les Océans !

MOR GLAZ quant à elle continuera de dénoncer les dérives des activités maritimes en y apportant des solutions simples et durables, elle continuera avec ses moyens une chasse sans relâche aux « pseudo-armateurs », aux pavillons de complaisance non respectueux de l’Homme, de l’Environnement, des règles de sécurité et de bien-être des Gens de Mer !

MOR GLAZ souhaiterait, que la protection du littoral soit effectuée en France par des remorqueurs plus adaptés face au gigantisme des navires. Les deux remorqueurs de haute mer âgés de plus de 40 ans doivent enfin être renouvelés.

La protection du littoral sous l’autorité des Préfets Maritimes doit-être une priorité.

Belle Mer, bon cap et tenez bon la barre pour 2020.

 

 

Il y a 20 ans ( le 12 décembre 2019)  au large de la Bretagne, les Autorités Maritimes Civiles et Militaires, l’Action de l’État en Mer, les Marins de « Abeille FLANDRE » après une nuit agitée venaient de comprendre après avoir joué chacun leur rôle avec professionnalisme et compétence, que le vieux trop vieux pétrolier « ERIKA » allait vomir sur les côtes Bretonnes des milliers de tonnes d’un déchet pétrolier.

 

Ce déchet pétrolier allait souiller plus de 400 kilomètres de notre littoral, tuer plus de 150.000 oiseaux, et vraisemblablement transformer pour plusieurs décennies la Flore et la Faune et mettre en difficulté des Entreprises etc. Lorsque cela est écrit, rien n’est fait, juste un triste constat !

Ce navire « ERIKA » n’aurait jamais dû quitter le port de Dunkerque, mais comme trop souvent, il vaut mieux tourner la tête  et ainsi ne pas voir les vieux navires en escale ici ou là, ne pas avoir de décision à prendre, afin de stopper un navire dangereux pour l’Homme et l’Environnement.

Cette catastrophe n’a pas renforcé les contrôles, elle a multiplié les mille-feuilles administratifs.  Tant que  les ports en France, en Europe et dans le Monde seront concurrentiels, il excitera, règnera un certain laxisme sur les contrôles des navires et les conditions sociales des Gens de Mer.

Oui ce genre d’accident reste possible mais en pis encore, aujourd’hui plusieurs navires transportent dans leurs soutes (réservoirs) bien plus que le volume transporté par « ERIKA ». Les moyens de secours existent-ils pour faire face à ces grands navires en cas de difficultés l’Association MOR GLAZ en doute !

Certains porte-conteneurs gigantesques transportent 23.000 conteneurs, que contiennent-ils ? souvent des  produits bien plus dangereux que le déchet transporté par « ERIKA ».

La Sécurité Passive Embarquée doit donc être rendue obligatoire par l’Organisation Maritime Internationale,  elle doit être impulsée par les Assureurs, Affréteurs et autres acteurs du transport maritime.

Après cette catastrophe écologique, que savons-nous de la santé des bénévoles qui se sont rués sur les plages en décembre 1999 ?

Que sont devenus les pétroliers double-coques? Cette bonne mauvaise idée prônée dans l’urgence et le déferlement médiatique 

Et ces 1.850 000 Marins recensés, sont-ils mieux traités ?, sont-ils mieux considérés ?, après que soit  refusé par l’Union Européenne le paquet « ERIKA 3 » qui devait protéger les Marins, traiter du droit social de ces derniers qui contribuent largement aux échanges entre les continents, et au business de la première activité mondiale qu’est le transport maritime.

Pour l’Association MOR GLAZ     Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

En 1980 le vieux navire « TANIO » sombrait dans la Manche.

Le  « TANIO » navire sous pavillon de complaisance Sociale et technique, transporteur de produits en tous genres,  transportait cette fois du « mazout ».

Jean BULOT ancien Commandant de remorqueur de haute Mer  Adhérent à MOR GLAZ raconte ce naufrage dans un excellent ouvrage « Colères Noires Amoco, Tanio, Erika : trois naufrages de complaisance ».

Le naufrage du « TANIO » avait été la douloureuse cause du décès de 4 Marins et de 4 disparus, le savoir-faire de la Marine Nationale avait permis de sauver 31 Marins. L’Association MOR GLAZ a une pensée profonde pour ces 8 Marins, leurs Familles, Amis et Proches.

Le 12 décembre 2019 : il y aura 20 ans sombrait au large de la Bretagne le pétrolier «ERIKA»,

depuis, combien de navires se sont retrouvés au fond des Mers, parfois avec les Équipages ne suscitant que peu ou pas d’intérêt.

Depuis 42 ans, combien d’accidents évités au large de la Bretagne, mais aussi combien de navires y ont sombré avec leurs soutes, leurs cargaisons polluantes ?  Le dernier en date le « GRANDE AMERICA » qui forcément lui aussi polluera tôt ou tard et malgré les discours rassurants des Armateurs, parfois des « pseudo-armateurs » sans rigueur, ni scrupule !

Après chaque naufrage, nous sommes tous que les spectateurs impuissants, les spectateurs d’un manque de vigilance des Autorités maritimes Internationales qui voient passer ces vieux navires, mais qui  détournent trop souvent le regard. Il faut monter à bord des navires pour se rendre compte de certaines réalités d’un certain transport maritime.

Oui, de vieux navires transportent toujours des cargaisons dangereuses, ces navires armés par des Marins en dessous de toutes les normes sociales,

Oui, ces navires sont dangereux pour l’Homme et l’environnement, lorsqu’ils naviguent certes, mais également en cas de naufrage !

Oui, l’Association MOR GLAZ continuera de défendre la Sécurité Passive Embarquée à bord de tous les navires, cette installation à bord des navires est l’une des solutions en cas de naufrage pour remonter rapidement tous les fluides se trouvant à bord des navires.  Les assureurs devraient privilégier les navires équipés de ce system JLMD ECOLOGIC  simple et peu couteux ! Plusieurs Armateurs  Français et internationaux font le choix d’équiper leurs navires, ceux-là méritent le respect de notre Association.

 En 10 ans plus de 1100 navires ont sombré tous ces navires polluent ou pollueront !

 

Pour l’Association MOR GLAZ        Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Le cargo « RHODANUS » battant pavillon Antigua & Barbuda  s’est échoué  ce dimanche 13 octobre 2019 dans les Bouches de Bonifacio. Cette fois le navire transporte du câble, mais la prochaine fois ?…

 

L’Association MOR GLAZ espère aucune incidence ni pollution même infime dans ce secteur si fragile, par lequel les navires ne devraient plus naviguer, pour de multiples raisons !

Si les faits rapportés dans le communiqué, de la Préfecture Maritime de Méditerranée sont exacts « le navire devait embouquer les Bouches de Bonifacio mais n’a pas viré à temps et poursuivi sa route vers la côte en dépit des appels répétés du Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de sauvetage (CROSS) en Corse, du Sémaphore de Pertusato et la station italienne Maddalena pendant près de 50 minutes ».

Pour l’Association MOR GLAZ qui regroupe plusieurs Marins parmi ses adhérents « soit tous les appareils de communication du navire étaient stoppés, ou défectueux soit les oreilles de l’homme de veille étaient occupées à tout autre chose. Nous étions persuadés que dans ces parages très dangereux, que deux Marins devaient assurer la veille, encore faut-il que les effectifs à bord le permettent. Si ces obligations avaient changé, il faudrait imposer deux Marins à la passerelle dans ces chenaux ou interdire ces passages! Pour l’Association MOR GLAZ, nous pouvons déjà considérer que l’enquête est close.

Monsieur le Président Jean-Guy TALAMONI, vous préconisez des mesures de préventions et ceci est très bien, il faut les imposer.  l’Association MOR GLAZ demande depuis des années un remorqueur de haute Mer basé en Corse afin d’être à proximité de l’île et de ces endroits très dangereux  et fragiles. La route est longue entre Toulon et la Corse, parfois elle peut être difficile et encore plus longue par des conditions météorologiques défavorables !

Monsieur le Président TALAMONI, l’Association MOR GLAZ demande des moyens partout sur le littoral Français et plus précisément en Corse et dans le Golfe de Gascogne. Savez-vous Monsieur,  que le remorqueur de haute mer « ABEILLE FLANDRE » qui va arriver sur zone est âgé de 42 ans, l’État Français retarde son changement depuis trois ans pour des raisons ubuesques et infondées !

Monsieur le Président TALAMONI, l’abordage entre deux navires le 7 octobre 2018 au cap Corse n’aura pas servi de leçon, et là encore toutes les règles de navigation et de veille n’avaient pas été respectées, il faut donc des moyens nautiques basés en Corse !

Pour l’Association MOR GLAZ     Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

   

Hommage à nos Amis Marins du BOURBON RHODE !

 

Le BOURBON RHODE a sombré le 26 septembre 2019  !! Ce drame nous a aussitôt attristé, endeuillé il a raisonné tel le bruit d’une chaîne d’ancre que l’on mouille pour l’ultime fois avec ce bruit particulier dans l’écubier que connaissent bien  les Marins ! Ce drame nous montre que la Mer est toujours la plus forte, qu’elle peut être nourricière, mais aussi parfois meurtrière et si  cruelle cette fois encore elle aura été tristement la plus forte face aux Marins, à l’Homme et à tous les moyens mis en œuvre « déployés » afin de sauver ces Marins !

Sur un Équipage de 14 Marins, à ce jour 3 Marins ont été retrouvé en vie,

plusieurs sont encore portés disparus, nous autres Marins, Gens de Mer  nous savons trop souvent ce que cela signifie, « portés disparus » ! Nous pouvons donc être tristes, et nous le sommes, la communauté maritime la Famille des Marins est endeuillée, triste, mais solidaire des Familles! Plusieurs des nôtres ne sont plus, le 26 septembre 2019 au large de la Martinique, le BOURBON RHODE a sombré plusieurs de nos Amis Marins sont portés disparus. Sans les connaitre ils faisaient comme tous les Marins ce métier par et avec passion, par nécessité pour certains, mais ils le faisaient bien, car ce métier, en quelques embarquements tu en es Amoureux, ou tu le quittes, tu largues les amarres et tu restes sur le quai regarder s’éloigner le navire et prendre son cap sans toi, puis il passe la ligne d’horizon avec à son bord des Marins, des Gens exceptionnels qui acceptent ce risque, le naufrage !  Ce métier est parfois risqué, ce métier n’est pas toujours reconnu ni considéré à sa juste valeur, pourtant, nous participons activement à l’Économie mondiale. Nous, les Gens de Mer nous l’aimons, ce métier !

Nous sommes tristes pour leurs Familles, ces Familles qui vont devoir affronter cette nouvelle, la pire de toute, disparu, péris  en Mer, le vide après cette annonce la pire qui soit, la pire de toutes pour une Famille de Marins.

Nous avons aussi une pensée d’encouragement et un grand respect pour toutes celles et ceux qui sont mobilisés sans relâche depuis ce naufrage pour retrouver des Marins. Une pensée pour l’Armateur qui va devoir lui aussi faire face à ce drame, tant redouté, perdre un navire et des membres de l’Equipage! Restons tous unis comme un Équipage afin de faire face à ce drame de la Mer. Souhaitons un avenir aux Marins qui ont survécu, renavigueront-ils ? Que les disparus reposent en paix dans un Océan calme et bleu, en sachant, qu’à cet endroit il n’aura plus jamais les mêmes reflets ! Nos condoléances les plus sincères aux Familles de ces Marins.

Une pensée pour tous les Marins encore trop nombreux qui périssent en mer en effectuant cette envie, cette passion « celle d’être Marin ». Amitiés et courage à tous les Marins du Monde.

 

Pour les Associations précitées      Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Pourquoi les Journalistes Danois, qui nous ont contactés ce jour 11 septembre 2019, ne peuvent-ils pas avoir accès aux documents fournis par l’armateur MAERSK au Ministère de l’environnement Français sur les conséquences du naufrage rappelé ci-dessous ?

Pour l’association MOR GLAZ, les résultats des prospections « surveillances » effectuées par MAERSK sur ces « ses » coques devraient être rendues publiques !  

Dans la nuit du mercredi 21 au jeudi 22 décembre 2016, deux coques de navires  appartenant à l’armateur Danois MAERSK avaient fait naufrage au large de l’Île de Sein (Finistère).

Le MAERSK Shipper et le MAERSK Searcher étaient des bateaux de ravitaillement des plates-formes en mer, de 82 m de long. Tirés à couple par un « remorqueur », le MAERSK Battler, ils faisaient route vers Aliaga, en Turquie, afin d’y être démantelés.

« La lecture du rapport Danois (équivalent du bureau enquêtes accidents mer en France) révèle les circonstances diverses accumulées, non professionnelles ni respectueuses d’aucune règle de remorquage : des personnes responsables, qui en fait, l’ont si peu été ! Le rapport Danois parle de :

-« Bricolage inefficace » page 28 du rapport, il y a l’état des fluides à bord. Pour l’un des navires : 78 tonnes de sludge, 40 de fuel, 22 d’huile, 12 indiquées puisard, 6 de fluides hydraulique et même un de cargo (huile).  95 tonnes de fluides (sludge, fuel, huile) dans les épaves !  « Moins sur l’autre navire, mais 95 tonnes en tout. Pratique indiquée au rapport comme habituelle. Il nous est donc permis de douter de l’authenticité du passeport vert qui avait été fourni aux autorités françaises et à toute pollution écartée de ses deux coques qui reposent au large des côtes bretonnes ! « La législation européenne impose que des navires qui partent vers un chantier de déconstruction sous remorque, soient vidés des hydrocarbures y compris les carters des moteurs.

L’association MOR GLAZ avait attiré l’attention de la Ministre de l’Environnement Madame Ségolène Royal sur la composition et la dangerosité de ce convoi, sur le fait que l’armateur avait agi tel un amateur et que son comportement dans cette affaire avait été semblable aux pires « pseudo-armateurs ».

La réaction de la ministre de l’Environnement fut immédiate (moins de 24 heures) : le 3 mars 2017, à sa demande, trois membres du bureau de l’association MOR GLAZ furent entendus à Brest par trois hauts fonctionnaires.

L’association MOR GLAZ  demande que des comptes rendus sur l’état des coques fassent l’objet régulièrement d’une communication !

 

Pour l’association MOR GLAZ     Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

 

Pour l’Association MOR GLAZ, la Direction de la SNSM vient de prendre une bonne mauvaise idée !

La Direction Nationale de la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) a décidé d’après nos informations, de prendre sans concertation la mise à disposition du canot de l’île de Sein (Finistère) au profit de la station des Sables-d’Olonne (Vendée).

Le prêt ne devrait pas aller au-delà du 15 septembre 2019, sauf que les personnes que nous avons interrogées ne sont pas très convaincues du retour du canot de sauvetage et sont très opposées à son départ, l’Association MOR GLAZ elle aussi y est opposée pour des raisons évidentes.

Il est écrit dans un communiqué de la Direction de la SNSM : -« les stations d’Audierne et Molène prendront en charge les opérations sur l’île de Sein et dans le Raz de Sein ». Après avoir consulté, l’Association MOR GLAZ peut écrire que cette solution ne serait pas possible dans toutes les circonstances.

Depuis le chavirage du canot Patron Jack Morisseau, le 7 juin 2019 lors de la tempête Miguel, la station vendéenne n’avait plus de canot de sauvetage. En cas d’urgence, ce sont les autres stations SNSM des environs qui étaient chargées d’intervenir aux Sables-d’Olonne. La SNSM au niveau national, a également salué ce « bel exemple de solidarité maritime », il ne s’agit en rien de solidarité, mais d’obligations circonstancielles !

Comme dans une administration, la décision est prise et annoncée par communiqué de presse et un tweet, sauf que les missions de la SNSM  sont effectuées par des Sauveteurs « BÉNÉVOLES » au service des femmes et des hommes qui rencontrent des difficultés dans un environnement que personne ne maîtrise « la mer ».

Toutes les îles sont habitées toute l’année, d’où  l’intérêt d’avoir des stations de sauvetage et notamment en Bretagne, Région très fréquentée en cette période estivale. Il est inconcevable de prendre une telle décision (décision UBUESQUE)  que de  supprimer une station de la SNSM même momentanément si cela devait-être le cas reste un grand risque.

L’Association MOR GLAZ s’oppose au départ de ce canot de sauvetage de l’île de Sein, les Bretons doivent se mobiliser et mobiliser auprès des estivants qu’ils soient Marins ou pas, ce canot est le lien essentiel entre l’île et le continent.

L’hélicoptère n’étant pas opérationnel par toutes les conditions météorologiques.

 

Pour l’Association MOR GLAZ           Le Président Jean-Paul HELLEQUIN