Il y a 20 ans ( le 12 décembre 2019)  au large de la Bretagne, les Autorités Maritimes Civiles et Militaires, l’Action de l’État en Mer, les Marins de « Abeille FLANDRE » après une nuit agitée venaient de comprendre après avoir joué chacun leur rôle avec professionnalisme et compétence, que le vieux trop vieux pétrolier « ERIKA » allait vomir sur les côtes Bretonnes des milliers de tonnes d’un déchet pétrolier.

 

Ce déchet pétrolier allait souiller plus de 400 kilomètres de notre littoral, tuer plus de 150.000 oiseaux, et vraisemblablement transformer pour plusieurs décennies la Flore et la Faune et mettre en difficulté des Entreprises etc. Lorsque cela est écrit, rien n’est fait, juste un triste constat !

Ce navire « ERIKA » n’aurait jamais dû quitter le port de Dunkerque, mais comme trop souvent, il vaut mieux tourner la tête  et ainsi ne pas voir les vieux navires en escale ici ou là, ne pas avoir de décision à prendre, afin de stopper un navire dangereux pour l’Homme et l’Environnement.

Cette catastrophe n’a pas renforcé les contrôles, elle a multiplié les mille-feuilles administratifs.  Tant que  les ports en France, en Europe et dans le Monde seront concurrentiels, il excitera, règnera un certain laxisme sur les contrôles des navires et les conditions sociales des Gens de Mer.

Oui ce genre d’accident reste possible mais en pis encore, aujourd’hui plusieurs navires transportent dans leurs soutes (réservoirs) bien plus que le volume transporté par « ERIKA ». Les moyens de secours existent-ils pour faire face à ces grands navires en cas de difficultés l’Association MOR GLAZ en doute !

Certains porte-conteneurs gigantesques transportent 23.000 conteneurs, que contiennent-ils ? souvent des  produits bien plus dangereux que le déchet transporté par « ERIKA ».

La Sécurité Passive Embarquée doit donc être rendue obligatoire par l’Organisation Maritime Internationale,  elle doit être impulsée par les Assureurs, Affréteurs et autres acteurs du transport maritime.

Après cette catastrophe écologique, que savons-nous de la santé des bénévoles qui se sont rués sur les plages en décembre 1999 ?

Que sont devenus les pétroliers double-coques? Cette bonne mauvaise idée prônée dans l’urgence et le déferlement médiatique 

Et ces 1.850 000 Marins recensés, sont-ils mieux traités ?, sont-ils mieux considérés ?, après que soit  refusé par l’Union Européenne le paquet « ERIKA 3 » qui devait protéger les Marins, traiter du droit social de ces derniers qui contribuent largement aux échanges entre les continents, et au business de la première activité mondiale qu’est le transport maritime.

Pour l’Association MOR GLAZ     Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

En 1980 le vieux navire « TANIO » sombrait dans la Manche.

Le  « TANIO » navire sous pavillon de complaisance Sociale et technique, transporteur de produits en tous genres,  transportait cette fois du « mazout ».

Jean BULOT ancien Commandant de remorqueur de haute Mer  Adhérent à MOR GLAZ raconte ce naufrage dans un excellent ouvrage « Colères Noires Amoco, Tanio, Erika : trois naufrages de complaisance ».

Le naufrage du « TANIO » avait été la douloureuse cause du décès de 4 Marins et de 4 disparus, le savoir-faire de la Marine Nationale avait permis de sauver 31 Marins. L’Association MOR GLAZ a une pensée profonde pour ces 8 Marins, leurs Familles, Amis et Proches.

Le 12 décembre 2019 : il y aura 20 ans sombrait au large de la Bretagne le pétrolier «ERIKA»,

depuis, combien de navires se sont retrouvés au fond des Mers, parfois avec les Équipages ne suscitant que peu ou pas d’intérêt.

Depuis 42 ans, combien d’accidents évités au large de la Bretagne, mais aussi combien de navires y ont sombré avec leurs soutes, leurs cargaisons polluantes ?  Le dernier en date le « GRANDE AMERICA » qui forcément lui aussi polluera tôt ou tard et malgré les discours rassurants des Armateurs, parfois des « pseudo-armateurs » sans rigueur, ni scrupule !

Après chaque naufrage, nous sommes tous que les spectateurs impuissants, les spectateurs d’un manque de vigilance des Autorités maritimes Internationales qui voient passer ces vieux navires, mais qui  détournent trop souvent le regard. Il faut monter à bord des navires pour se rendre compte de certaines réalités d’un certain transport maritime.

Oui, de vieux navires transportent toujours des cargaisons dangereuses, ces navires armés par des Marins en dessous de toutes les normes sociales,

Oui, ces navires sont dangereux pour l’Homme et l’environnement, lorsqu’ils naviguent certes, mais également en cas de naufrage !

Oui, l’Association MOR GLAZ continuera de défendre la Sécurité Passive Embarquée à bord de tous les navires, cette installation à bord des navires est l’une des solutions en cas de naufrage pour remonter rapidement tous les fluides se trouvant à bord des navires.  Les assureurs devraient privilégier les navires équipés de ce system JLMD ECOLOGIC  simple et peu couteux ! Plusieurs Armateurs  Français et internationaux font le choix d’équiper leurs navires, ceux-là méritent le respect de notre Association.

 En 10 ans plus de 1100 navires ont sombré tous ces navires polluent ou pollueront !

 

Pour l’Association MOR GLAZ        Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Le cargo « RHODANUS » battant pavillon Antigua & Barbuda  s’est échoué  ce dimanche 13 octobre 2019 dans les Bouches de Bonifacio. Cette fois le navire transporte du câble, mais la prochaine fois ?…

 

L’Association MOR GLAZ espère aucune incidence ni pollution même infime dans ce secteur si fragile, par lequel les navires ne devraient plus naviguer, pour de multiples raisons !

Si les faits rapportés dans le communiqué, de la Préfecture Maritime de Méditerranée sont exacts « le navire devait embouquer les Bouches de Bonifacio mais n’a pas viré à temps et poursuivi sa route vers la côte en dépit des appels répétés du Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de sauvetage (CROSS) en Corse, du Sémaphore de Pertusato et la station italienne Maddalena pendant près de 50 minutes ».

Pour l’Association MOR GLAZ qui regroupe plusieurs Marins parmi ses adhérents « soit tous les appareils de communication du navire étaient stoppés, ou défectueux soit les oreilles de l’homme de veille étaient occupées à tout autre chose. Nous étions persuadés que dans ces parages très dangereux, que deux Marins devaient assurer la veille, encore faut-il que les effectifs à bord le permettent. Si ces obligations avaient changé, il faudrait imposer deux Marins à la passerelle dans ces chenaux ou interdire ces passages! Pour l’Association MOR GLAZ, nous pouvons déjà considérer que l’enquête est close.

Monsieur le Président Jean-Guy TALAMONI, vous préconisez des mesures de préventions et ceci est très bien, il faut les imposer.  l’Association MOR GLAZ demande depuis des années un remorqueur de haute Mer basé en Corse afin d’être à proximité de l’île et de ces endroits très dangereux  et fragiles. La route est longue entre Toulon et la Corse, parfois elle peut être difficile et encore plus longue par des conditions météorologiques défavorables !

Monsieur le Président TALAMONI, l’Association MOR GLAZ demande des moyens partout sur le littoral Français et plus précisément en Corse et dans le Golfe de Gascogne. Savez-vous Monsieur,  que le remorqueur de haute mer « ABEILLE FLANDRE » qui va arriver sur zone est âgé de 42 ans, l’État Français retarde son changement depuis trois ans pour des raisons ubuesques et infondées !

Monsieur le Président TALAMONI, l’abordage entre deux navires le 7 octobre 2018 au cap Corse n’aura pas servi de leçon, et là encore toutes les règles de navigation et de veille n’avaient pas été respectées, il faut donc des moyens nautiques basés en Corse !

Pour l’Association MOR GLAZ     Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

   

Hommage à nos Amis Marins du BOURBON RHODE !

 

Le BOURBON RHODE a sombré le 26 septembre 2019  !! Ce drame nous a aussitôt attristé, endeuillé il a raisonné tel le bruit d’une chaîne d’ancre que l’on mouille pour l’ultime fois avec ce bruit particulier dans l’écubier que connaissent bien  les Marins ! Ce drame nous montre que la Mer est toujours la plus forte, qu’elle peut être nourricière, mais aussi parfois meurtrière et si  cruelle cette fois encore elle aura été tristement la plus forte face aux Marins, à l’Homme et à tous les moyens mis en œuvre « déployés » afin de sauver ces Marins !

Sur un Équipage de 14 Marins, à ce jour 3 Marins ont été retrouvé en vie,

plusieurs sont encore portés disparus, nous autres Marins, Gens de Mer  nous savons trop souvent ce que cela signifie, « portés disparus » ! Nous pouvons donc être tristes, et nous le sommes, la communauté maritime la Famille des Marins est endeuillée, triste, mais solidaire des Familles! Plusieurs des nôtres ne sont plus, le 26 septembre 2019 au large de la Martinique, le BOURBON RHODE a sombré plusieurs de nos Amis Marins sont portés disparus. Sans les connaitre ils faisaient comme tous les Marins ce métier par et avec passion, par nécessité pour certains, mais ils le faisaient bien, car ce métier, en quelques embarquements tu en es Amoureux, ou tu le quittes, tu largues les amarres et tu restes sur le quai regarder s’éloigner le navire et prendre son cap sans toi, puis il passe la ligne d’horizon avec à son bord des Marins, des Gens exceptionnels qui acceptent ce risque, le naufrage !  Ce métier est parfois risqué, ce métier n’est pas toujours reconnu ni considéré à sa juste valeur, pourtant, nous participons activement à l’Économie mondiale. Nous, les Gens de Mer nous l’aimons, ce métier !

Nous sommes tristes pour leurs Familles, ces Familles qui vont devoir affronter cette nouvelle, la pire de toute, disparu, péris  en Mer, le vide après cette annonce la pire qui soit, la pire de toutes pour une Famille de Marins.

Nous avons aussi une pensée d’encouragement et un grand respect pour toutes celles et ceux qui sont mobilisés sans relâche depuis ce naufrage pour retrouver des Marins. Une pensée pour l’Armateur qui va devoir lui aussi faire face à ce drame, tant redouté, perdre un navire et des membres de l’Equipage! Restons tous unis comme un Équipage afin de faire face à ce drame de la Mer. Souhaitons un avenir aux Marins qui ont survécu, renavigueront-ils ? Que les disparus reposent en paix dans un Océan calme et bleu, en sachant, qu’à cet endroit il n’aura plus jamais les mêmes reflets ! Nos condoléances les plus sincères aux Familles de ces Marins.

Une pensée pour tous les Marins encore trop nombreux qui périssent en mer en effectuant cette envie, cette passion « celle d’être Marin ». Amitiés et courage à tous les Marins du Monde.

 

Pour les Associations précitées      Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Pourquoi les Journalistes Danois, qui nous ont contactés ce jour 11 septembre 2019, ne peuvent-ils pas avoir accès aux documents fournis par l’armateur MAERSK au Ministère de l’environnement Français sur les conséquences du naufrage rappelé ci-dessous ?

Pour l’association MOR GLAZ, les résultats des prospections « surveillances » effectuées par MAERSK sur ces « ses » coques devraient être rendues publiques !  

Dans la nuit du mercredi 21 au jeudi 22 décembre 2016, deux coques de navires  appartenant à l’armateur Danois MAERSK avaient fait naufrage au large de l’Île de Sein (Finistère).

Le MAERSK Shipper et le MAERSK Searcher étaient des bateaux de ravitaillement des plates-formes en mer, de 82 m de long. Tirés à couple par un « remorqueur », le MAERSK Battler, ils faisaient route vers Aliaga, en Turquie, afin d’y être démantelés.

« La lecture du rapport Danois (équivalent du bureau enquêtes accidents mer en France) révèle les circonstances diverses accumulées, non professionnelles ni respectueuses d’aucune règle de remorquage : des personnes responsables, qui en fait, l’ont si peu été ! Le rapport Danois parle de :

-« Bricolage inefficace » page 28 du rapport, il y a l’état des fluides à bord. Pour l’un des navires : 78 tonnes de sludge, 40 de fuel, 22 d’huile, 12 indiquées puisard, 6 de fluides hydraulique et même un de cargo (huile).  95 tonnes de fluides (sludge, fuel, huile) dans les épaves !  « Moins sur l’autre navire, mais 95 tonnes en tout. Pratique indiquée au rapport comme habituelle. Il nous est donc permis de douter de l’authenticité du passeport vert qui avait été fourni aux autorités françaises et à toute pollution écartée de ses deux coques qui reposent au large des côtes bretonnes ! « La législation européenne impose que des navires qui partent vers un chantier de déconstruction sous remorque, soient vidés des hydrocarbures y compris les carters des moteurs.

L’association MOR GLAZ avait attiré l’attention de la Ministre de l’Environnement Madame Ségolène Royal sur la composition et la dangerosité de ce convoi, sur le fait que l’armateur avait agi tel un amateur et que son comportement dans cette affaire avait été semblable aux pires « pseudo-armateurs ».

La réaction de la ministre de l’Environnement fut immédiate (moins de 24 heures) : le 3 mars 2017, à sa demande, trois membres du bureau de l’association MOR GLAZ furent entendus à Brest par trois hauts fonctionnaires.

L’association MOR GLAZ  demande que des comptes rendus sur l’état des coques fassent l’objet régulièrement d’une communication !

 

Pour l’association MOR GLAZ     Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

 

Pour l’Association MOR GLAZ, la Direction de la SNSM vient de prendre une bonne mauvaise idée !

La Direction Nationale de la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) a décidé d’après nos informations, de prendre sans concertation la mise à disposition du canot de l’île de Sein (Finistère) au profit de la station des Sables-d’Olonne (Vendée).

Le prêt ne devrait pas aller au-delà du 15 septembre 2019, sauf que les personnes que nous avons interrogées ne sont pas très convaincues du retour du canot de sauvetage et sont très opposées à son départ, l’Association MOR GLAZ elle aussi y est opposée pour des raisons évidentes.

Il est écrit dans un communiqué de la Direction de la SNSM : -« les stations d’Audierne et Molène prendront en charge les opérations sur l’île de Sein et dans le Raz de Sein ». Après avoir consulté, l’Association MOR GLAZ peut écrire que cette solution ne serait pas possible dans toutes les circonstances.

Depuis le chavirage du canot Patron Jack Morisseau, le 7 juin 2019 lors de la tempête Miguel, la station vendéenne n’avait plus de canot de sauvetage. En cas d’urgence, ce sont les autres stations SNSM des environs qui étaient chargées d’intervenir aux Sables-d’Olonne. La SNSM au niveau national, a également salué ce « bel exemple de solidarité maritime », il ne s’agit en rien de solidarité, mais d’obligations circonstancielles !

Comme dans une administration, la décision est prise et annoncée par communiqué de presse et un tweet, sauf que les missions de la SNSM  sont effectuées par des Sauveteurs « BÉNÉVOLES » au service des femmes et des hommes qui rencontrent des difficultés dans un environnement que personne ne maîtrise « la mer ».

Toutes les îles sont habitées toute l’année, d’où  l’intérêt d’avoir des stations de sauvetage et notamment en Bretagne, Région très fréquentée en cette période estivale. Il est inconcevable de prendre une telle décision (décision UBUESQUE)  que de  supprimer une station de la SNSM même momentanément si cela devait-être le cas reste un grand risque.

L’Association MOR GLAZ s’oppose au départ de ce canot de sauvetage de l’île de Sein, les Bretons doivent se mobiliser et mobiliser auprès des estivants qu’ils soient Marins ou pas, ce canot est le lien essentiel entre l’île et le continent.

L’hélicoptère n’étant pas opérationnel par toutes les conditions météorologiques.

 

Pour l’Association MOR GLAZ           Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Un paquebot de croisière le « MSC OPERA » hors de contrôle ou presque, a suscité la panique le dimanche 2 juin 2019 en heurtant un quai puis un bateau touristique à Venise en Italie.

©ANDREA MEROLA/EPA/MAXPPP –

L’accident aurait fait deux blessés légers et deux autres personnes ont été transportées à l’hôpital pour des examens, nous leur souhaitons un prompt rétablissement.

Comme après chaque incident, accident, catastrophe ou drame maritime, les articles de presse sont sensiblement les mêmes, les supputations et autres blabla aussi!

L’association MOR GLAZ a depuis longtemps évoqué le danger des grands navires transportant tant des personnes (paquebots) que des marchandises (porte-conteneurs) !

Certes, tout navire peut subir une panne motrice, c’est bien pour cette raison, que l’association MOR GLAZ demande des remorqueurs de haute mer plus puissants que ceux existants sur le littoral Français, partout en Europe et dans le Monde. Nous demandons également depuis des années des remorqueurs plus puissants dans les ports pour faire face à ce type d’accident, et ce, dans tous les ports recevant des navires de plus en plus grands ! Notons que, même lorsqu’un navire est bien entretenu, que les problèmes de machine, électrique, reste avec l’incendie et la voie d’eau la hantise de tous les Marins !

Les deux remorqueurs chargés de guider le navire dans le canal auraient tenté de jouer leur rôle et de ralentir le navire, mais une remorque se serait cassée ! Nous pouvons deviner la suite, panique à bord de la passerelle du paquebot, mais également à bord des remorqueurs portuaires !

L’accident survenu le dimanche 3 juin 2019 à Venise, relance le débat sur le gigantisme des navires, mais aussi sur les moyens disponibles en cas de difficultés tant en Mer qu’à proximité des ports ou en escale.
Ce qui s’est passé dans le port de Venise est une confirmation de ce que nous disons «souvent dénonçons » depuis longtemps. Quels sont les moyens réels dans les ports qui reçoivent ces grands navires ?
Rappelons que les premiers maillons de la sécurité maritime sont les Pilotes de port, et les remorqueurs portuaires, puis les autorités portuaires.

Les grands navires et leurs Amateurs, ont de beaux jours devant eux, le business et les profits sont aux commandes, il est donc impératif de créer les moyens de sauvetages adéquats, tant en Mer que dans les ports.

Pour l’association MOR GLAZ     Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Un incendie s’est déclenché dans un compartiment machine du navire à passagers le « Pont-Aven » de la Société maritime Brittany Ferries, dans la nuit du 28 au 29 avril 2019. Il n’y a pas de blessé, d’après nos informations, l’incendie aurait été bien maitrisé avec rapidité en 40 minutes.

Landerneau le 29 avril 2019

L’association MOR GLAZ félicite le Commandant et l’Equipage qui étaient  à bord lors de cet incendie. Cela démontre que la sécurité, les exercices répétés, la formation des Equipages est un bon investissement pour la sécurité des passagers, des Equipages et pour l’environnement !

L’association MOR GLAZ, salue cette fois, les effectifs suffisants et de nationalité Française à bord des navires de la Brittany Ferries, c’est bien pour cette raison que l’association MOR GLAZ  avait dénoncé avec force l’affrètement au mois de mai 2018  du  « CONNEMARA » sous pavillon exotique !

Le navire « Pont-Aven » se situait à environ 142 kms  au sud de la pointe de Penmarc’h dans le Finistère. Le « Pont-Aven » effectue la liaison de Plymouth vers Santander. Le navire escorté par le remorqueur « Abeille Bourbon » arrive en ce moment dans le port de Brest où il va débarquer les 908 personnes qui se trouvent à bord : 766 passagers et 142 membres d’équipage. Parmi les passagers : 12 enfants dont huit bébés. Le navire transporte également 306 véhicules et 90 motos, cette rapide précision démontre le sérieux de la Société Bretonne « Brittany Ferries ».

Depuis le mois de novembre 2012 les navires de ce type peuvent emprunter les voies navigables à proximité du littoral,  ils peuvent ainsi  contourner la pointe de la Bretagne en longeant les côtes, c’est-à-dire en passant par le « Chenal du Four » et du »Fromveur » passages particulièrement dangereux !

L’association MOR GLAZ est toujours opposée à cette « dérogation » à ce « décret » qui n’est pas justifié que pour des raisons seulement économiques, le risque vaut-il l’économie réalisée, en cas de problèmes sérieux, y compris avec des Equipages aussi compétents et sérieux le seraient-ils. L’association MOR GLAZ n’est toujours pas convaincue par les propos des autorités maritimes et ceux du Président de la Brittany Ferries !

Ce sujet avait été abordé lors des nombreuses tables rondes lors du 40ème anniversaire du naufrage du pétrolier « Amoco Cadiz » nous avions senti une certaine gêne de la part des autorités.

L’association MOR GLAZ n’admet pas que les navires puissent faire « du rase-caillou », elle  explique que la zone est très étroite et particulièrement rocheuse, ce qui pourrait entraîner des catastrophes humaines et écologiques.

Visiblement, à choisir entre économies financières dans le secteur maritime du transport de passagers et sécurité ;  l’Etat avait tranché, cette position serait-elle inéluctable ?

Pour l’association MOR GLAZ        Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Le 21 mars 2019, moment d’information organisé et souhaité par l’Amiral Préfet Maritime de l’Atlantique, suite au naufrage du « GRANDE AMERICA».

Les représentants des Associations MOR GLAZ et Robin des Bois et deux autres Associations protectrices de l’environnement et des oiseaux avaient répondu favorablement à l’invitation de l’Amiral Préfet Maritime de l’Atlantique Jean-Louis LOZIER et étaient donc également présentes .

L’Amiral Préfet Maritime nous a fait part de toutes les informations qu’il avait en sa possession, il nous a indiqué (avec prudence mais réalisme) comment se déroulait la lutte contre la pollution provoquée par le « GRANDE AMERICA».

Pour l’Association MOR GLAZ, ce type de rencontre est une première après le naufrage d’un navire provoquant une pollution, nous apprécions cette démarche !

Jean Paul Hellequin Président de l’Association MOR GLAZ. a souhaité rappeler, évoquer (en prévenant que nous serions hors sujet) la vétusté de certains navires, l’état de la flotte mondiale parfois inquiétante. En rappelant le gigantisme des navires, que les quantités et les diversités des marchandises transportées représentaient un réel danger y compris en polluant de manière invisible (lors de la perte de conteneurs). La pollution invisible qui sera provoquée par le « GRANDE AMERICA » pourrait d’après nous être plus dangereuse pour la flore et la faune  que la pollution par les hydrocarbures qui s’échapperont du « GRANDE AMERICA».

Les pertes de milliers de conteneurs chaque année, sont des pollutions invisibles, quelles sont les incidences réelles sur l’environnement la faune et la flore ? Elles sont des risques pour les navigations, et peut-être même, des pollutions bien plus graves encore que celle du « GRANDE AMERICA ».

L’association MOR GLAZ a demandé à l’Amiral Préfet Maritime de l’Atlantique Jean-Louis LOZIER de faire remonter nos craintes sur certaines dérives du transport maritime auprès des Ministres concernés et d’agir sur l’Organisation Maritime Internationale (OMI)  et sur l’Agence Européenne de Sécurité Maritime (AESM) !

Ce moyen de transport par la mer, doit être défendu et l’Association MOR GLAZ sait le faire lorsqu’elle  nous juge cela nécessaire, mais certaines dérives de certains « pseudo-armateurs » sont inacceptables et doivent-être combattues afin d’éviter certaines dérives sociales et techniques!

Pour l’Association MOR GLAZ       Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Sur cette photo (reproduction interdite) les Marins Philippins du « GRANDE AMERICA ».

Ces Marins,  après les épreuves, se sont retrouvés à Brest en l’Église Saint Louis ! L’Équipage était composé de 3 nationalités, des Roumains, des Philippins et des Italiens.

Ces Marins remercient les Association Brestoises qui les ont soutenus, certaines avec beaucoup de discrétion !

Ils remercient aussi  Laure TALLONNEAU Inspectrice ITF/CGT pour son aide, elle a réussi à connaitre l’endroit où se trouvaient leurs objets personnels restés dans l’embarcation  de sauvetage par laquelle ils avaient évacué le « GRANDE AMERICA ».

L’Association MOR GLAZ, sa  Vice-présidente Laure TALLONNEAU et tous les Membres de l’Association remercient toutes celles et ceux qui ont permis que les 26 Marins du « GRANDE AMERICA » et le passager soient sauvés. Nous remercions tout particulièrement les Marines Anglaise et Française pour leur efficacité et leur réactivité pour sauver ces Marins en grande difficulté, mais aussi, toutes celles et ceux, qui ont permis à ces Marins de retrouver leur dignité en les réconfortant et en leur apportant les soins nécessaires.

L’Association MOR GLAZ espère que ces Marins retrouveront tous rapidement un embarquement et que les Armateurs seront attentifs pour les recruter et leur faire confiance.