A cette occasion il m’avait été présenté Patrick KERBRAT Directeur adjoint chargé de la Section d’Enseignement Général Professionnelle Adaptée (SEGPA) du Collège de Mescoat situé sur la commune de Landerneau dans le Finistère afin de mettre en place des rencontres et débats liés aux métiers de la Mer.
Pour l’association MOR GLAZ, j’ai répondu présent « favorablement » à cette belle initiative faire découvrir la Mer et les activités liées à des enfants de 11 à 16 ans ! Le rôle « l’objet » de l’association étant aussi de faire découvrir les activités maritimes et celles qui y sont liées à un large public, et plus précisément aux collégiens, lycéens et étudiants en recherche de cap professionnel.
Le 28 mars 2019 je suis allé à la rencontre des collégiens durant 5heures, ce fut une belle journée !
Nous voulons que cette journée du 21 mai 2019 réveille des envies, une vraie journée remplie de surprises et de découvertes chez ces adolescentes et adolescents, que nos échanges donnent des envies maritimes et professionnelles « en se dirigeant vers un Lycée professionnel maritime ».
L’Association MOR GLAZet du Remorquage ont certaines démarches communes, elles seront associées dans ces démarches, faire découvrir plusieurs métiers maritimes, et transmettre des passions « en progressant à son rythme ».
Lors de cette conférence, plusieurs membres de l’association MOR GLAZ se sont librement exprimés
face à des intervenants de qualité » parfois très inquiets pour leurs activités »
l’association MOR GLAZ a insisté sur la qualité des ports Bretons… sur les investissements nécessaires afin de rendre nos ports encore bien plus compétitifs et attractifs pour les clients! il ne faut pas avoir peur du Brexit, mais il faut être prêt en cas d’un Brexit dur. Nous voulions connaitre les avis des uns et des autres sur un sujet aussi sensible et essentiel pour les ports Français !!
Ce soir jeudi 16 mai 2019, nous serons présents au débat à la FAC Ségalen, nous voulons connaitre les avis des uns et des autres sur un sujet aussi sensible et essentiel pour les ports Français !!!JPH…
Ce soir jeudi 16 mai 2019, l’ association MOR GLAZ sera présente au débat sur le BEXIT à la FAC Ségalen… Nous voulons connaitre les avis des uns et des autres sur un sujet aussi sensible et essentiel pour les ports Français !!!JPH…
La proposition 2018/0299, du 1er août dernier, du parlement de Bruxelles, qui prévoit les modes connexion maritime de l’Irlande avec le reste de l’union européenne, après l’entrée en vigueur du Brexit, l’association Mor-Glaz. Cette proposition prévoit en effet les ports d’Anvers et de Rotterdam et ignore totalement Cherbourg, Roscoff et Brest.
« Quelques technocrates de Bruxelles veulent-ils couler les ports de la Manche ? Elizabeth Borne doit pouvoir compter sur le soutien des défenseurs des activités maritimes pour mettre fin à cette idée ubuesque et entraîner dans son sillage tout le gouvernement pour dire non à cette ineptie », déclare-t-il.
Une vision destructrice
Il poursuit, « Mor Glaz constate, avec étonnement mais sans grande surprise, que le conseil européen, ou plus précisément ses hauts fonctionnaires, proposerait d’exclure les ports de la Manche du dispositif de financement du réseau transeuropéen de transport. Cette vision serait destructrice pour les ports de Roscoff, Brest et Cherbourg. Le président d’Armateur de France, Jean-Marc Roué, n’est ni naïf ni novice. Il sait que les intentions, promesses et autres déclarations ne sont que peu ou pas respectées, pis encore non assumées. Mor-Glaz le soutient et soutiendra tous les défenseurs des aides européennes destinées aux ports de la Manche ».
Et Jean-Paul Hellequin d’ajouter, « Les ports d’Anvers et de Rotterdam sont déjà engorgés et ajouter du trafic pourrait être une source d’accidents ».
Lors de cette conférence, plusieurs membres de l’association MOR GLAZ se sont librement exprimés
face à des intervenants de qualité » parfois très inquiets pour leurs activités »
l’association MOR GLAZ a insisté sur la qualité des ports Bretons… sur les investissements nécessaires afin de rendre nos ports encore bien plus compétitifs et attractifs pour les clients! il ne faut pas avoir peur du Brexit, mais il faut être prêt en cas d’un Brexit dur. Nous voulions connaitre les avis des uns et des autres sur un sujet aussi sensible et essentiel pour les ports Français !!
Mesdames et Messieurs les Candidates et Candidats aux Élections Européennes, le sujet ci-dessous, vous devriez être capables de la maîtriser, ou bien alors ?
La pêche électrique, une technique innovante et durable pour certains, pour l’association MOR GLAZ,une pratique dangereuse pour la faune halieutique qu’elle finira par transformer les Océans en désert !
Certes les Députés Français se sont prononcés à l’unanimité pour interdire la méthode destructrice qu’est la pêche électrique dans la bande des 12 milles nautiques mais :
Ce sont bien les 751 Députés du Parlement Européen qui doivent l’interdire purement et simplement. En cette période électorale, quelle est la position de tous les prétendants au siège d’Eurodéputé sur cette pratique de pêche ?
La pêche électrique, est une méthode irrationnelle et inadmissible, une technologie aveugle que dénonce l’association MOR GLAZ depuis plusieurs années.
Quel est l’impact réel de cette méthode sur les animaux de fond qui sont la nourriture des poissons plats ?
Que vont devenir les profondeurs océaniques, avec un système de pêche incohérent, qui va vraisemblablement irradier électriquement les fonds marins, la flore, la faune et toutes les espèces aquatiques qui s’y trouvent ?
Face à cette méthode de pêche ignoble et inacceptable, que va devenir la filière pêche qui essaie depuis des années de rendre la pêche un peu plus durable en respectant tant que possible certaines règles ?
Cette technique consiste à capturer les poissons plats, comme la sole, enfouis dans les fonds sableux de la mer par le biais d’impulsions électriques paralysantes. Cette pêche est Interdite depuis 1998. Touteslesdérogations obtenues depuis 2007, doivent être retirées. En effet 5 % de la flotte de l’Union Européenne peut utiliser ces dérogations, il faut purement et simplement interdire cette méthode de pêche. Les Députés qui siègent à Bruxelles où dans les pays de l’Union, ne doivent surtout pas se laisser impressionner par les lobbyistes et autres !!!
La pêche électrique, est une méthode irrationnelle et inadmissible, une technologie aveugle que dénonce l’association MOR GLAZ depuis plusieurs années.
Face à cette méthode de pêche ignoble et inacceptable, que vont devenir les armateurs à la pêche, ainsi que toute la filière qui essaie depuis des années de rendre la pêche un peu plus durable en respectant tant que possible certaines règles ?
Il faut penser au lendemain, protégeons (ensemble si possible)la Mer nourricière, qui n’est ni une aire de jeux, ni un gisement sans fin, qui devrait être un espace bien plus surveillé si nous voulons survivre.
Pour l’association MOR GLAZ……..Le Président Jean-Paul HELLEQUIN
Monsieur le Directeur, Mesdames et Messieurs, merci de nous accueillir à l’Institut Universitaire Européen de la Mer, un bel endroit qui œuvre afin que la Mer reste une « MOR GLAZ » (MER BLEUE). Merci aux Académiciens du bout du quai de Roscoff, à certains Membres du Bureau de MOR GLAZ, et aux Compagnons du Mérite Maritime pour leur présence !
Ce mardi 7 mai 2019, j’ ai eu le grand honneur, le privilège, de remettre la Croix de Chevalier du Mérite Maritime à Michel GLEMAREC Professeur Honoraire des Universités (Océanographie biologique).
Né le 19 juin 1938 à Rennes, marié à Anne-Marie, il est père de trois enfants ! Orphelin d’un père professeur de sciences naturelles, qui avait été formé entre autres à la Station biologique de Roscoff, Michel a eu l’opportunité de participer en tant que lycéen à la formation des agrégatifs dans ce même laboratoire et notamment à bord du « Pluteus ».
Avec un avantage certain sur ses collègues étudiants il effectue ses études à la Faculté des Sciences de Rennes et à Paris-Sorbonne .Nommé assistant à l’Université de Rennes, Michel demande rapidement sa mutation pour Brest, où tout était à faire ; c’était un pari qui n’était pas évident.
Michel s’associe aux géomorphologues du Professeur GUILCHER. Le Centre National de la Recherche Scientifique arme un petit navire de dix mètres pour les recherches côtières. A bord quatre hommes d’équipage et deux scientifiques, ce petit navire effectue des missions de dix-sept jours ; les conditions sont rudes et de 1962 à 1969 tu participes à deux missions annuelles.
Après l’étude de l’ensemble du Golfe du Morbihan, c’est la totalité de la partie nord du Golfe de Gascogne, des Sables d’Olonne à Penmarc’h qui est inventoriée. Pour progresser jusqu’aux accores, l’Institut Scientifique et Technique des Pêches Maritimes t’offre la possibilité d’une mission d’un mois à bord de « La Pelagia ».
Après ta soutenance de thèse, en1969 le Centre National pour l’Exploitation des Océans te propose d’assister aux essais du navire amiral de la nouvelle flotte océanographique le « Jean Charcot ». Tu es en charge de la faune des bivalves abyssaux. Il y a là une opportunité d’intégrer le Centre National pour l’Exploitation des Océans.
En 1972 l’Université te confie la tâche de devenir professeur et de diriger un nouveau laboratoire voué à la recherche côtière. Pour ce faire, le laboratoire arme de 1972 à 1980 une ancienne pinasse sardinière basée à Concarneau, « l’Armorique ». Nombre de thésards ont ainsi la possibilité d’embarquer sur ce type de navire aménagé pour le travail scientifique.
Le labo que tu diriges devient associé au Centre National de la Recherche Scientifique, plusieurs navires furent armés pour ces missions sur le littoral français ! Ces missions sont pour toi des expériences humaines très enrichissantes.
Durant trois années, une semaine en novembre est consacrée à la formation sur le « Jean Charcot ». Toi, Michel, tu es responsable de cette formation de Paris et de Bordeaux, aidé de collègues, des Officiers du bord, des Maîtres d’équipage, expériences nouvelles pour toi et ton « équipage » : prise de quart, travail en passerelle, mise à l’eau des engins etc……des périodes d’apprentissage certainement mémorables et uniques dans les années 70 !
En 1998, pour ton départ en retraite, il y a longtemps que tu n’as pas navigué, ton dernier thésard «t’offre » deux jours de mission à bord du « Côte d’Aquitaine » pour estimer, des progrès des méthodes et échantillonner sur les fonds de la baie de Concarneau et de l’archipel des Glenan.
Tu as assuré de nombreuses fonctions universitaires, « les plus hautes » dans ton domaine.
Au-delà de ton enseignement et de la publication d’une centaine de publications scientifiques, ton investissement dans le transfert des connaissances hors de l’Université peut être illustré par quatre exemples.
Dans les années 1980 le Maire de Brest M. Le Blé te demande de t’investir pour affirmer la vocation maritime de Brest. Avec ton équipe tu lui proposes de créer « Océanopolis ». C’est l’enthousiasme de l’équipe qui fait aboutir le projet au-delà des aléas politiques.
A la demande du CNRS en 1981, la régionalisation est lancée, tu es nommé Délégué scientifique régional jusqu’en 1987, et tu démissionnes ayant mesuré les difficultés d’être brestois pour représenter la région ! Une fois retraité la région te nommes Personnalité qualifiée à la section Mer du <comité Économique et Social. Durant 7 années tu vas te « frotter » avec rudesse et plaisir aux réalités des activités maritimes.
A la demande de la Communauté Urbaine, tu présides le Conseil scientifique du Contrat de Baie « Rade de Brest » qui mobilise de 1992 à 1996 quatre-vingt chercheurs. Ainsi sont mis en place pour les politiques les outils décisionnels pour gérer cet espace remarquable.
A la demande des communes sinistrées par la catastrophe de l’«AMOCO CADIZ », tu es témoin au procès de Chicago contre la Standard Oïl. Au préalable en tant que directeur de l’Institut d’ Etudes Marines, tu avais obtenu un financement dédié à des bourses de thèse pour une douzaine de thésards.
Dans une procédure de découverte extrêmement dure, tu défends les recherches engagées depuis sept ans concernant la dégradation du système, des ressources économiques, le projet de réimplantation d’espèces nobles…Tout cela est plaidé devant le juge Mac GARR en 1986.
La transformation du professeur, travaillant avec ses chercheurs, en témoin au procès est une rude épreuve, c’est une tranche de vie très enrichissante de quatorze années, qui te fait ensuite beaucoup voyager outre-Atlantique, en Afrique en tant qu’expert UNESCO, FAO … et jusqu’au Japon. Un tournant dans ta vie professionnelle, certains auraient perdu le cap, toi Michel, tu l’as gardé car tu défendais et défends toujours avec passion le milieu marin !
Récemment la pression médiatique concernant un événement majeur d’il y a 40 ans fut un autre exercice. Lors de ce 40ème anniversaire, nous nous étions partagés avec quelques adhérents de MOR GLAZ la difficile tâche de rafraîchir les mémoires, de remettre sur la table des cartes, les questions de Sécurité Maritime, de Sécurité Passive Embarquée. Nous avons aussi posé des questions sur le stockage des déchets de l’ « AMOCO CADIZ ».
La distinction que tu vas recevoir dans quelques instants, je vais te la remettre pour tes activités scientifiques liées à la Mer certes, mais surtout parce que tu as navigué durant des années.
Bien entendu je te connaissais Michel depuis longtemps et notamment j’ai envie de dire « grâce » au naufrage de l’« AMOCO CADIZ ».
Notre rencontre fut un peu provoquée par Anne-Marie, ton épouse lors de la Fête Maritime en 1996 à Brest, je passerai sur les anecdotes qui se déroulèrent le long du bord de l’Abeille Flandre !
Puis nous nous sommes rencontrés, lors de différentes réunions publiques et plus particulièrement lors du retour du « CLEMENCEAU » à Brest, François PELLENNEC est celui qui avait su souder notre amitié malgré nos différences culturelles et autres ! Mais les Marins se retrouvent toujours, car ils ne prennent qu’un seul cap, le bon cap, celui qui a été défini au départ ! Le chantier de déconstruction de recyclage des navires à Brest nous doit beaucoup, car nous ne sommes pas des utopistes et nous avons défendu cette activité, qui progresse à son rythme!
En effet Mesdames, Messieurs, Michel est Vice-président de l’association MOR GLAZ depuis quinze ans, comme tous les Adhérents de l’association MOR GLAZ, il est précieux. À nos côtés Michel défend avec passion et sans garde-fou les activités maritimes pour les rendre encore bien plus respectueuses de l’Homme et de l’Environnement.
Michel est un Marin, un Marin qui durant plus de vingt ans a côtoyé la profession, les Marins, et quels Marins parmi eux, d’anciens Terre-neuvas. Michel pour avoir navigué, être embarqué à bord des navires côtiers du C.N.R.S et de GENAVIR/IFREMER, tu es des nôtres, tu appartiens à la communauté maritime, à celle des navigants, tu aurais quasiment pu appartenir au contingent A de notre Ordre.
Michel est un des Membres du bureau de MOR GLAZ avec Françoise GAILL, Danielle HELLEQUIN, Laure TALLONNEAU, Patrick Poivre d’ARVOR, Christian BUCHET, Bernard LE BIHAN, Christian BUCHER et moi-même. Ces Membres sont tous différents, comme toi Michel ils répondent présents dès que cela est nécessaire !
Michel sait nous accompagner, au tribunal de Brest au début des années 2000 avec nos amis de VIGIPOL. Nos interventions parfois musclées contre les avocats qui défendaient les pollueurs étaient très remarquées et très médiatisées, nous étions les seuls à dénoncer et préconiser des mesures contre les dérives du transport maritime international.
La Présidente du Tribunal de Brest, mais aussi du Havre et de Marseille nous avait plutôt à la bonne, nous avons sans aucun doute aidé à faire condamner les pollueurs des Mers.
Sur le bassin du port de Brest à bord d’une embarcation afin d’attirer l’attention avec des fumigènes lorsque nous sommes en désaccord avec les Administrations qui gèrent les vieilles coques dans le port de Brest, lorsque nous retouchons quai, cela occasionne un comité d’accueil, nos prises de positions sont médiatiques, et nous ne larguons pas le bout avant la victoire, n’en déplaise parfois !
Lors de la grande fête maritime en 2016, tu nous avais aidés à tenir le stand d’un équipage sud-américain qui se trouvait en mauvaise posture dans le port de Brest (en quelques heures nous avions récupérés plusieurs milliers d’euros de dons).
Le 2 août 2016, nous avions fait changer de cap aux organisateurs de la « BARGOT » qui considéraient que l’estran était une aire de jeux à Roscoff.
Le 22 décembre 2016 deux navires de type Supply propriété du groupe maritime « MAERSK » sont remorqués vers la Turquie pour y être recyclés. Les deux coques sont remorquées à couple. Le Capitaine du remorqueur (qui lui aussi partait à la casse) signale que les deux navires qu’il remorque viennent de sombrer au large des côtes bretonnes.
Nos réactions publiques, nous ont valu d’être auditionnés par trois hauts fonctionnaires, sur la demande de Madame Ségolène ROYAL, la présence de Michel fut un atout pour l’association MOR GLAZ !
Il y a quelques semaines, nous étions à la Préfecture Maritime de l’Atlantique invités par le Préfet Maritime, suite au naufrage du « GRANDE AMERICA». Nos actions font changer de cap aux « pseudo-armateurs » et autres acteurs du transport maritime, nous sommes assez fiers des résultats.
Glémarec Michel, Professeur Honoraire des Universités (Océanographie biologique) Vice-président de l’Association MOR GLAZ
Né le 19 juin 1938 à Rennes, marié, 3 enfants
Fonctions assumées : Assistant Université de Rennes 01/10 :1960
Maitre-assistant Université de Bretagne occidentale 01/10 1963
Professeur de 2ème classe 01/10/ 1972 Professeur de 1ère classe 01/01/1987
Professeur de classe exceptionnelle 01/10/1998
Activités pédagogiques : Responsable de la maitrise de biologie des populations et des systèmes (option milieu marin) depuis 1976
Responsable de la formation doctorale d’Océanographie biologique depuis 1985.
Responsabilités administratives et scientifiques.
1972 Directeur du laboratoire d’Océanographie biologique
1975-1976 Directeur d’UER (Doyen)
1976-1980 Directeur de l’Institut d’Etudes marines
1981-1987 Délégué Scientifique du CNRS pour la Région Bretagne
1981 Membre du Conseil Scientifique Régional de la Recherche, puis personnalité qualifiée au Comité Economique et Social Régional (commission Mer).
1992-1996 Président du Conseil Scientifique du programme « Rade de Brest »
1993-1998 Membre du Conseil Régional de l’Environnement et du Patrimoine.
Sur le plan international Président pour l’organisation du Symposium Européen de Biologie marine (1990-1993).
Activités maritimes
Étant orphelin d’un père professeur de sciences naturelles, qui avait été formé entre autres à la Station biologique de Roscoff, j’ai eu l’opportunité de participer en tant que lycéen à la formation des agrégatifs dans ce même laboratoire. Mes connaissances sur la faune et la flore marines me confèrent un avantage certain sur mes collègues étudiants à la Faculté des Sciences de Rennes. Celle-ci acquiert une île dans le Golfe du Morbihan pour en faire une station marine .Après une année de spécialisation à la Sorbonne j’y suis affecté pour effectuer mes premières recherches sur la faune des fonds envasés de la partie orientale de ce golfe. Les moyens sont dérisoires mais les résultats passionnants car très différents de ce que l’on connaît alors en Manche ou en baie de Concarneau. Après deux années à l’Université de Rennes, je demande ma mutation pour Brest, où tout est à faire, mais c’était un pari qui n’était pas évident. Je m’associe alors aux géomorphologues du Professeur Guilcher car le CNRS arme un petit navire (10 mètres) le Gwalarn (alias Kornog) pour les recherches côtières. A bord quatre hommes d’équipage et deux scientifiques, nous effectuons des missions de 17 jours, les conditions sont rudes et de 1962 à 1969 je participe à deux missions par an. Après l’étude de l’ensemble du Golfe du Morbihan, c’est le Mor Braz puis la totalité de la partie nord du Golfe de Gascogne, des Sables d’Olonne à Penmarc’h. Pour progresser jusqu’aux accores l’ISTPM m’offre la possibilité d’une mission d’un mois à bord de « La Pelagia », l’équipage est composé d’anciens « thoniers » de la « Chaume ». Après ma soutenance de thèse le CNEXO me propose d’assister aux essais du navire amiral de la nouvelle flotte océanographique le N/O « Jean Charcot ». Il nous faut adapter nos engins de prélèvements à ce type de bateau et apprendre avec les « câbliers ». Le CNEXO me propose alors de participer à la 1ère campagne « Nord-Atlante » où je suis en charge de la faune des bivalves abyssaux. Il y a là une opportunité d’intégrer le CNEXO, mais en 1972 l’université me confie la tache de devenir professeur et de diriger un nouveau laboratoire. Dans cette université de taille modeste il nous importe d’axer nos recherches sur les écosystèmes côtiers et de travailler au plus près de la demande sociale. Pour ce faire le laboratoire arme une ancienne pinasse sardinière basée à Concarneau « l’Armorique », de 1972 à 1980. Nombre de thésards ont ainsi la possibilité avec ce type de bateau aménagé pour le travail scientifique, d’aborder la dynamique temporelle des populations sans la lourdeur de programmations préalables. Notre laboratoire devient associé au CNRS et une collaboration avec le laboratoire d’Arcachon nous permet de clore la prospection de ce qui restait pour nous « terra incognita » : le plateau sud-aquitain. Nous utilisons un chalutier en bois le « Job ha zelian » basé à La Rochelle en 1973, puis le « Cryos » en 1976 basé à Terre Neuve. Les équipages sont très différents d’un navire à l’autre et c’est aux scientifiques de s’adapter. Ce sont pour moi en tant que chef de mission des expériences humaines très enrichissantes. Une fois appréhendées les distributions des peuplements dans l’ensemble du Golfe de Gascogne, nous sommes amenés à nous intéresser à des plateformes continentales où les remontées d’eau froide (upwellings) viennent perturber la distribution logique des peuplements selon la théorie des étages climatiques que nous développions.
En 1972 nous participons à une campagne CINECA au large du sud-marocain et en 1978 c’est une mission de notre laboratoire dans la partie nord-marocaine. Une fructueuse collaboration avec le Maroc sera instaurée par la suite.
Durant trois années, une semaine en novembre est consacrée à la formation sur le « Jean Charcot » des jeunes océanographes de l’université de Paris 6 et de Bordeaux. Je suis responsable de cette formation aidé de collègues, des officiers du bord, des boscos : prise de quart, travail en passerelle, mise à l’eau des engins …Tous se souviennent avec émotion de cette période d’apprentissage.
Pour mon départ en retraite, mon dernier thésard m’a « offert » deux jours de mission à bord du « Côte d’Aquitaine »pour estimer les progrès des méthodes et échantillonner sur les fonds de la baie de Concarneau et de l’archipel des Glenan. C’était en 1998.
Valorisation de la recherche et communication
Au-delà de la publication d’une centaine de publications d’ordre académique, mon investissement dans le transfert des connaissances hors de l’Université peut être illustré par quatre exemples.
_ Dans les années 1980 le Maire de Brest Mr Le Blé me demande de m’investir pour affirmer la vocation maritime de Brest. Avec mon équipe nous lui proposons de créer « Océanopolis ». C’est l’enthousiasme de l’équipe qui fait aboutir le projet au-delà des aléas politiques.
_A la demande importante existant en Bretagne concernant la gestion des écosystèmes côtiers nous répondons en développant une recherche contractuelle. Ce sont les SAUM, les SMVM (Pays bigouden, Cotes d’Armor…), les contrats de baie (Rade de Brest, Golfe du Morbihan….), les études sur les sites d’implantation de centrales nucléaires…..Je rédige les Cahiers d’Habitats côtiers de la directive européenne « Natura 2000 » pour les littoraux Manche et Atlantique.
_A la demande de la Communauté Urbaine je préside le Conseil scientifique du Contrat de Baie « Rade de Brest » qui mobilise durant quatre ans 80 chercheurs. Ainsi sont mis en place pour les politiques les outils décisionnels pour gérer cet espace remarquable.
_ A la demande des communes sinistrées par la catastrophe de l’ « Amoco Cadiz» je suis témoin au procès de Chicago contre la Standard Oïl. Au préalable en tant que directeur de l’Institut d’Etudes Marines nous avons obtenu un financement dédié à des bourses de thèse pour une douzaine de thésards. Dans une procédure de découverte extrêmement dure je défends les recherches engagées depuis sept ans concernant la dégradation du système, des ressources économiques, le projet de réimplantation d’espèces nobles…Tout cela est plaidé devant le juge Mac Garr en 1986.La transformation du professeur, travaillant avec ses chercheurs, en témoin au procès est une rude épreuve. C’est une tranche de vie très enrichissante qui m’a fait aussi beaucoup voyager outre-Atlantique, en Afrique en tant qu’expert UNESCO, FAO…et jusqu’au Japon.
Récemment la pression médiatique concernant un évènement majeur d’il y a 40 ans fût un autre exercice.
Distinctions honorifiques
1984 Chevalier dans l’Ordre des Palmes Académiques
1990 Chevalier dans l’Ordre du Mérite National
1994 Officier dans l’Ordre des Palmes Académiques
Appartenance à des associations
Union des Océanographes de France. Co –fondateur 1968
Marine Biological Association of the United Kingdom
L’association MOR GLAZ félicite le Commandant et l’Equipage qui étaient à bord lors de cet incendie. Cela démontre que la sécurité, les exercices répétés, la formation des Equipages est un bon investissement pour la sécurité des passagers, des Equipages et pour l’environnement !
L’association MOR GLAZ, salue cette fois, les effectifs suffisants et de nationalité Française à bord des navires de la Brittany Ferries, c’est bien pour cette raison que l’association MOR GLAZ avait dénoncé avec force l’affrètement au mois de mai 2018 du « CONNEMARA » sous pavillon exotique !
Le navire « Pont-Aven » se situait à environ 142 kms au sud de la pointe de Penmarc’h dans le Finistère. Le « Pont-Aven » effectue la liaison de Plymouth vers Santander. Le navire escorté par le remorqueur « Abeille Bourbon » arrive en ce moment dans le port de Brest où il va débarquer les 908 personnes qui se trouvent à bord : 766 passagers et 142 membres d’équipage. Parmi les passagers : 12 enfants dont huit bébés. Le navire transporte également 306 véhicules et 90 motos, cette rapide précision démontre le sérieux de la Société Bretonne « Brittany Ferries ».
Depuis le mois de novembre 2012 les navires de ce type peuvent emprunter les voies navigables à proximité du littoral, ils peuvent ainsi contourner la pointe de la Bretagne en longeant les côtes, c’est-à-dire en passant par le « Chenal du Four » et du »Fromveur » passages particulièrement dangereux !
L’association MOR GLAZ est toujours opposée à cette « dérogation » à ce « décret » qui n’est pas justifié que pour des raisons seulement économiques, le risque vaut-il l’économie réalisée, en cas de problèmes sérieux, y compris avec des Equipages aussi compétents et sérieux le seraient-ils. L’association MOR GLAZ n’est toujours pas convaincue par les propos des autorités maritimes et ceux du Président de la Brittany Ferries !
Ce sujet avait été abordé lors des nombreuses tables rondes lors du 40ème anniversaire du naufrage du pétrolier « Amoco Cadiz » nous avions senti une certaine gêne de la part des autorités.
L’association MOR GLAZ n’admet pas que les navires puissent faire « du rase-caillou », elle explique que la zone est très étroite et particulièrement rocheuse, ce qui pourrait entraîner des catastrophes humaines et écologiques.
Visiblement, à choisir entre économies financières dans le secteur maritime du transport de passagers et sécurité ; l’Etat avait tranché, cette position serait-elle inéluctable ?
Pour l’association MOR GLAZ Le Président Jean-Paul HELLEQUIN
Il y aura 25 ans dans quelques mois, un drame, une catastrophe maritime, se déroulait en Mer Baltique dans une mer forte et des vents de 50 nœuds. Le ferry « ESTONIA » parti du port de Tallinn en Estonie, se dirigeait vers le port de Stockholm en Suède. A bord de ce ferry 989 personnes avec son Équipage….. en quelques instants, ce navire avait sombré faisant 852 « morts ou disparus » !
Rapidement après ce drame, des polémiques autour du naufrage, des suppositions, mais vraisemblablement aussi certaines vérités.
Pour l’Association MOR GLAZ la Sécurité maritime est une priorité absolue pour tous les navires, peu importe le pavillon, et plus précisément encore pour les navires transportant des passagers !
L’Association MOR GLAZ constate et dénonce sans arrêt des dérives, certains manquements lors des contrôles dans les ports, avec comme seul critère « un navire ne doit pas rester bloqué à quai». Il règne une certaine omerta dans ce milieu, une opacité, parfois même des liens trop évidents trop prochesentreArmateurs, Sociétés de classification, Pavillons, affréteurs, assureurs et autorités maritimes portuaires !
Les contrôles des navires doivent être effectués avec rigueur dans les ports, voire même de manière zélée. Un navire transportant des passagers et des marchandises, souvent les deux à la fois, doit être particulièrement surveillé afin d’éviter une telle catastrophe….852 disparus en quelques minutes, ;
L’association MOR GLAZ pense aux Familles endeuillées, mais aussi aux rescapés qui devront faire face à certaines images durant toute leur vie !
Alors, que s’est-il passé dans la nuit du 27 au 28 septembre 1994 ? Suite à ce drame, des cafouillages, tout est pour le moins resté opaque ! Personne n’a encore été condamné.
Les survivants et familles des victimes ont rapidement reçu une indemnisation, versée par l’Assureur de l’Armateur, en échange, ils ont dû s’engager à renoncer à toute action en justice contre la compagnie.
L’Association MOR GLAZ souhaite que le Tribunal de Nanterre fasse toute la lumière sur ce drame. Les contrôles des navires à passagers doivent être très rigoureux et bien plus encore dans ces zones où la météorologie est parfois très capricieuse.
Certaines sources, indiquent 14 déficiences, dont cinq au moins, auraient dû justifier que le navire « ESTONIA » reste à quai, maisl’inspection n’était pas officielle …et alors, 852 personnes ont disparu !
Ce Ferry « ESTONIA » ne disposait pas des certificats lui permettant de naviguer à plus de 20 miles (37 km) des côtes, Bureau Veritas était au courant, la Finlande qui avait vendu le bateau à l’Estonie, mais personne n’en aurait informé le port de Tallinn… curieuse manière de procéder !
Pour l’Association MOR GLAZ Le Président Jean-Paul HELLEQUIN