Quelle solution sera enfin trouvée pour le navire « RUBY » et pour les Membres d’Equipage de ce navire ?

 

Comment sont-ils avitaillés, quel est le moral de ces Marins qui se sont retrouvés malgré eux dans cette fâcheuse « galère » situation ! L’Association MOR GLAZ souhaite bon courage au Commandant et à son Equipage ! Faire confiance à l’Armateur est-il raisonnable ?

Si les décisions avaient été aussi peu courageuses, le navire le « TANIO » le 7 mars 1980 aurait sombré dans la Manche, sauf que les Administrations Maritimes tant Civiles que Militaires avaient pris avec la Direction Générale des Abeilles International de faire rentrer l’arrière du «TANIO » au port du Havre, moins de palabres et plus de décisions. Et nous pourrions citer des dizaines de sauvetages à risque. Le « RUBY » est resté bien trop longtemps au mouillage tel un pestiféré ! Au mouillage depuis le 25 septembre 2024, l’Agence Européenne de Sécurité Maritime n’était toujours pas informée de cette situation le 16 octobre 2024. Dans un article de presse du 19 octobre 2024, il est rappelé que les endroits refuges sont des endroits pour accueillir les navires en difficultés ! le cas en 2012  du MSC FLAMINIA que nous connaissons  parfaitement : -« Oui Brest aurait pu l’accueillir et le réparer, mais, la Base Militaire empêche ce type d’escale ! L’Association MOR GLAZ constate que tous les prétextes sont évoqués, cargaison Russe etc.., de qui se moque t-on, des produits Russes  sont débarqués chaque jour dans des ports Français et Européens  , le dernier en date à notre connaissance  les 22 et 23 septembre 2024 dans le port du Légué !

 Nous demandons, aux Autorités de rencontrer l’Expert Maritime en cargaisons dangereuses Eric SLOMINSKI, que nous connaissons pour l’avoir eu parmi les Adhérents de l’Association MOR GLAZ , Eric  est de ceux qui s’exprime le mieux sur la cargaison du « RUBY » , en y apportant ses « ces » analyses.  –« Ce navire est depuis trop longtemps au mouillage, notre temps de réaction est trop long également. Nous sommes irresponsables sur notre temps de réflexion. Nous pouvons nous apercevoir que l’Europe n’a pas pris en compte et même imaginé l’hypothèse de ce genre d’évènement, sinon cette affaire aurait été traitée dans les plus brefs délais. Effectivement, c’est du nitrate d’ammonium (engrais) mais des millions de tonnes transitent sur les mers du globe et même sur les navires à passagers. Nous devrions, dans l’urgence, être capables de gérer un navire tout le long de nos côtes en moins d’une semaine. Se renvoyer la balle parce qu’il s’est passé à Beyrouth , et faire un amalgame démontre que nous ne maitrisons pas. Doit-on laisser errer ce navire parce que Beyrouth a eu lieu ? Je ne le pense pas. Quoi qu’il en soit, nous avons deux options : soit nous le mettons aux quais et nous le déchargeons comme il se doit, soit nous le déchargeons par des barges. Reste à trouver un lieu pour stoker en bloc ou en partie 20 000 tonnes à terre (pas simple, mais pas impossible) le temps des travaux d’avarie, mais dans l’urgence, rien n’est simple. Nous sommes également capables déjà maintenant de transporter par voie routière des chargements de nitrates d’ammonium sur nos routes et autoroutes. En tout état de cause, ce navire ne peut pas être considéré comme « pestiféré » et errer indéfiniment, sinon la prochaine fois, nous ferons quoi  »?

 Pour l’Association MOR GLAZ      Le Président Jean-Paul HELLEQUIN