La sécurité passive embarquée devrait être obligatoire, le SMIT BRAKET et le JLMD FOR SYSTEM installés sur tous les navires, y compris sur les navires équipés de moteurs dit « Dual fuel ».Afin d’affronter sereinement le sauvetage des navires transporteur de gaz liquéfié des équipes de sauvetage doivent être formées rapidement !

En ce mois de mars 2018, les projecteurs seront braqués durant une courte période sur les naufrages successifs survenus au large de la Bretagne dans les années 70 et plus précisément sur celui du pétrolier «AMOCO CADIZ». Une belle opportunité pour rappeler l’évolution du transport maritime, mais aussi rappeler les risques du gigantisme des navires et la course effrénée depuis 15 ans au toujours plus grand et plus haut (porte-conteneurs, paquebots et autres navires).

Ces naufrages successifs polluèrent le littoral Français sur des centaines de kilomètres. Après chaque naufrage des textes sont élaborés, « plus ou moins appliqués et applicables » des milles feuilles administratifs édités, ces derniers rendent parfois encore plus difficile la tâche des Inspecteurs des Centres de Sécurité des Navires, qui ne sont plus qu’une centaine en France ! L’association MOR GLAZ déplore et dénonce sans cesse la mise en concurrence des ports mondiaux, trop souvent au détriment de la sécurité maritime, les échanges doivent s’effectuer et tant pis pour le reste !

Sans aucun complexe, l’association MOR GLAZ défend et salue parfois l’évolution et le modernisme du transport maritime. Globalement nous défendons toutes les activités maritimes en mettant au centre de ces « ses » activités l’Homme le Marin, la sécurité passive embarquée et la sécurité maritime. Pour l’association MOR GLAZ la prévention doit être une priorité absolue de la part des Armateurs, les seuls à pouvoir et devoir la faire évoluer ! En cas de difficultés rencontrées par ces navires de plus en plus « gigantesques» de plus en plus dangereux par le volume des divers produits transportés, mais aussi parfois par le manque d’effectif, de Marins confirmés etc… «un accident comme celui survenu le 6 janvier 2018 à 180 milles de Shanghai dans lequel 32 Marins perdirent la vie restera longtemps une énigme, ainsi que les plus de 120 navires qui sombrent chaque année».  

L’association MOR GLAZ a interrogé ses adhérents experts du sauvetage, ils sont unanimes pour dire que l’accident d’un navire gazier (qui seront au nombre de 500 en 2020) sera beaucoup plus complexe à gérer que tout autre accident de navire. Le contexte gaz appelle des approches prudentes dû à l’instabilité de ce fluide. Les températures extrêmes mises en jeux (-150 degrés) nécessitent des matériels spécifiques et coûteux. Plus que jamais la préparation tant des hommes que du navire est crucial. Le remorquage, qui est une phase cruciale pour désamorcer la crise avant qu’elle ne tourne en catastrophe, devient très complexe. La taille des navires, la nature des marchandises, les fluides transportés, rendent instables et imprévisibles les situations de crise. Même si sur le papier le gigantisme des navires et le danger qu’ils représentent est désormais intégré dans les plans ORSEC Maritimes et autres, nous pensons que « la réalité du danger nous a dépassé », il faut donc désormais prévenir.

Tous les navires doivent être équipés de SMIT BRAKET et le JLMD FOR SYSTEM, pour certains navires, la question ne se pose même pas, ces nouveaux navires seraient-ils équipés de moteur dit « Dual Fuel ». L’association MOR GLAZ attend des Armateurs sérieux, des assureurs, des sociétés de classification une lucidité suffisante, les bons réflexes afin de se « de nous » prémunir des catastrophes humaines et environnementales ! Une occasion de contrer tous les reportages qui présentent le transport maritime comme le plus grand pollueur de la planète !

 

Pour l’association MOR GLAZ       Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

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