Administration des ports maritimes de Plaisance : L’Association MOR GLAZ ne peut que saluer la décision du parquet d’Ajaccio d’ouvrir une information judiciaire contre X suite au naufrage du voilier BE BOP…..Autre question !plaisance : l’Association MOR GLAZ  demande une reprise en main par l’État !

L’État en transférant sa compétence en matière portuaire a octroyé des droits réels aux collectivités territoriales mais également des devoirs.

En prévision d’un avis de tempête, le refus d’entrée dans un port par une autorité portuaire n’est pas commun fort heureusement (même si nous avons de nombreux témoignages).

Le naufrage du voilier BE BOP et la mort de ses deux hommes d’équipages dans la nuit du 25 au 26 septembre 2020 en Corse soulignent les lacunes et le manque de professionnalisme de certains responsables en charge des ports de plaisance ou de Zone de Mouillage et d’Équipements Légers (ZMEL) …

L’Association MOR GLAZ , dont l’une des missions principales  est l’aide aux marins et la protection de l’environnement marin ne peut rester indifférente devant une gouvernance littorale qui ne fonctionne plus. La réforme de l’Administration Territoriale de la Mer et du  Littoral, comme nous le constatons aujourd’hui, est un échec et nous devons en tirer les conséquences.

L’Administration des ports maritimes de plaisance en France fait-elle l’objet d’un contrôle sérieux des autorités préfectorales ? 

En ce qui concerne les ports de plaisance, la Direction Départementale des Territoires et de la Mer doit composer avec un responsable de collectivité territoriale souvent dépourvu de compétences maritimes et qui se voit confier une gestion de port. Des conseils portuaires dans lequel aucun représentant de l’État ne participe, ni n’est convié ! Est-ce  raisonnable ?

L’Association MOR GLAZ ne peut que saluer la décision du parquet d’Ajaccio d’ouvrir une information judiciaire contre X suite au naufrage du voilier BE BOP. Autre question !

L’ouverture d’un Cross H24 en Corse  aurait-il permis d’éviter ce drame ?

Notons que dans pareil cas, l’utilisation de la VHF canal 16 en lieu et place de tout échange par téléphone reste encore le recours le plus sécurisé..

Pour l’Association MOR GLAZ     Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Texte du Vice-Président     Bernard Le BIHAN 

CLIQUEZ….

Dans la nuit du vendredi 25 au samedi 26 septembre 2020, que s’est-il réellement passé en Corse du Sud lors du coup de vent ?

Nous souhaitons nos plus sincères condoléances à Madame Dominique DEBUYSER, seule rescapée du   naufrage du voilier de 11 mètres « BE-BOP » survenu dans la nuit du 25 septembre 2020.

Depuis quelques jours, l’un des Adhérents de MOR GLAZ séjournant en Corse nous appelle et essaie de glaner des renseignements « informations »  sur le refus ou l’impossibilité de trouver une place à quai dans plusieurs ports du Sud de la Corse pour le voilier le « BE-BOP » dont deux personnes ont perdu la vie lors du naufrage. D’après notre Sentinelle d’autres navires se seraient retrouvés dans la même situation (deux occupants auraient même abandonné leur navire au mouillage) !

L’Association MOR GLAZ demande toute la lumière, toute la clarté sur cette affaire qui nous parait tellement ubuesque et scandaleuse si cet échange était exact, quelle honte.

A bord du BE-BOP (un voilier qui faisait le tour de la Corse depuis deux mois) le couple DEBUYER et un ami avait tenté de gagner l’un des deux ports d’Ajaccio et se sont heurtés, assure Madame Dominique DEBUYSER à un refus. -« Je me suis mise à pleurer avec la personne au téléphone en lui disant qu’elle ne pouvait pas nous laisser en mer avec le coup de vent qui s’annonçait mais elle n’a rien voulu savoir », Après ce triste appel, le voilier avait gagné le golfe d’Ajaccio, où de puissantes bourrasques soufflaient du nord-ouest. Âgée de 66 ans Madame Dominique DEBUYSER est la seule survivante de ce naufrage.

Pour l’Association MOR GLAZ : une honte dans un pays qui se dit être une référence dans l’équipement des ports, des secours et de la prévention des accidents en Mer ! 

La rescapée met en cause les autorités portuaires qui auraient refusé d’accueillir leur voilier. Si ces « ses » propos sont exacts, nous ne pouvons que demander une enquête qui devra être rendue publique. La question, que s’est-il passé cette nuit-là, et les causes du refus si refus il y a eu ?

Il serait tout simplement impensable et inconscient qu’un navire de ce type avec des rafales à 90 km/h ait été refusé dans un port !

Nous adressons une copie conforme de ce courrier au Ministère de la Mer, au Secrétaire Général de la Mer et à la Direction des Affaires Maritimes. 

Pour l’Association MOR GLAZ        Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Cette Mer Méditerranée n’est en fait pas aussi protégée, cette Mer est ouverte  à tous, en fait elle est grande ouverte !

Le cargo « RHODANUS » battant pavillon Antigua & Barbuda  s’est échoué  le dimanche 13 octobre 2019 dans les Bouches de Bonifacio. Cette fois le navire transportait du câble, mais la prochaine fois, quelle sera la « cargaison » transportée, des Personnes qui fuient la guerre, la misère, et les conditions climatiques, ou alors un navire remplit d’explosif ou de produits chimiques !

Certes, vraisemblablement la veille n’était pas assurée à la passerelle du « RHODANUS »  et le navire a continué sa course folle vers la côte Corse. À part effectuer des appels nous pouvons penser que cette zone « fragile » est ouverte à tous types de trafics ! Aucun moyen d’urgence n’est prévu ou alors il faudra expliquer pourquoi ce navire s’est retrouvé dans cette position.

L’Association MOR GLAZ demande par ce communiqué aux autorités civiles et militaires, d’expliquer quels sont les moyens afin d’éviter ce type d’accident, bien entendu nous parlons des moyens réels, pas de communiquer. Le navire s’est retrouvé dans cette posture « échoué après quasiment une heure d’observation » donc les moyens sont faibles ou pis encore inexistants !

Pour l’Association MOR GLAZ, les Présidents Gilles SIMEONI et Jean-Guy TALAMONI et plus largement les Corses, doivent avoir des réponses précises, quels sont les moyens mis à la disposition du Préfet Maritime pour couvrir cette large zone, que s’est-il passé durant ces 50 minutes. Une Militante Corse nous écrivait hier –« nous en avons assez de jouer à la roulette russe ».

Messieurs les Présidents  Gilles SIMEONI et Jean-Guy TALAMONI, ne vous contentez pas de réponses évasives « politiques »  il s’agit de la sécurité de votre territoire.  L’Association MOR GLAZ demande depuis des années un remorqueur de haute Mer basé en Corse sous l’autorité du Préfet Maritime.

Savez-vous Messieurs, que le remorqueur de haute mer « ABEILLE FLANDRE » qui est sur zone est âgé de 42 ans, l’Etat Français retarde son remplacement depuis trois ans pour des raisons ubuesques et infondées qui retardent la mise en chantier de son remplaçant !

Messieurs les Présidents, l’abordage entre deux navires le 7 octobre 2018 au cap Corse n’aura pas servi de leçon, une bonne communication ne règle pas les problèmes !

L’Association MOR GLAZ quant à elle revendique depuis des années une Sécurité Passive Embarquée à bord de tous les navires (certains Armateurs Français ont opté pour cette SPE) !

Pour l’Association MOR GLAZ                  Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

 

C/c : Ministres concernés et Administrations

Le cargo « RHODANUS » battant pavillon Antigua & Barbuda  s’est échoué  ce dimanche 13 octobre 2019 dans les Bouches de Bonifacio. Cette fois le navire transporte du câble, mais la prochaine fois ?…

 

L’Association MOR GLAZ espère aucune incidence ni pollution même infime dans ce secteur si fragile, par lequel les navires ne devraient plus naviguer, pour de multiples raisons !

Si les faits rapportés dans le communiqué, de la Préfecture Maritime de Méditerranée sont exacts « le navire devait embouquer les Bouches de Bonifacio mais n’a pas viré à temps et poursuivi sa route vers la côte en dépit des appels répétés du Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de sauvetage (CROSS) en Corse, du Sémaphore de Pertusato et la station italienne Maddalena pendant près de 50 minutes ».

Pour l’Association MOR GLAZ qui regroupe plusieurs Marins parmi ses adhérents « soit tous les appareils de communication du navire étaient stoppés, ou défectueux soit les oreilles de l’homme de veille étaient occupées à tout autre chose. Nous étions persuadés que dans ces parages très dangereux, que deux Marins devaient assurer la veille, encore faut-il que les effectifs à bord le permettent. Si ces obligations avaient changé, il faudrait imposer deux Marins à la passerelle dans ces chenaux ou interdire ces passages! Pour l’Association MOR GLAZ, nous pouvons déjà considérer que l’enquête est close.

Monsieur le Président Jean-Guy TALAMONI, vous préconisez des mesures de préventions et ceci est très bien, il faut les imposer.  l’Association MOR GLAZ demande depuis des années un remorqueur de haute Mer basé en Corse afin d’être à proximité de l’île et de ces endroits très dangereux  et fragiles. La route est longue entre Toulon et la Corse, parfois elle peut être difficile et encore plus longue par des conditions météorologiques défavorables !

Monsieur le Président TALAMONI, l’Association MOR GLAZ demande des moyens partout sur le littoral Français et plus précisément en Corse et dans le Golfe de Gascogne. Savez-vous Monsieur,  que le remorqueur de haute mer « ABEILLE FLANDRE » qui va arriver sur zone est âgé de 42 ans, l’État Français retarde son changement depuis trois ans pour des raisons ubuesques et infondées !

Monsieur le Président TALAMONI, l’abordage entre deux navires le 7 octobre 2018 au cap Corse n’aura pas servi de leçon, et là encore toutes les règles de navigation et de veille n’avaient pas été respectées, il faut donc des moyens nautiques basés en Corse !

Pour l’Association MOR GLAZ     Le Président Jean-Paul HELLEQUIN