Landerneau le 29 avril 2019
L’association MOR GLAZ félicite le Commandant et l’Equipage qui étaient à bord lors de cet incendie. Cela démontre que la sécurité, les exercices répétés, la formation des Equipages est un bon investissement pour la sécurité des passagers, des Equipages et pour l’environnement !
L’association MOR GLAZ, salue cette fois, les effectifs suffisants et de nationalité Française à bord des navires de la Brittany Ferries, c’est bien pour cette raison que l’association MOR GLAZ avait dénoncé avec force l’affrètement au mois de mai 2018 du « CONNEMARA » sous pavillon exotique !
Le navire « Pont-Aven » se situait à environ 142 kms au sud de la pointe de Penmarc’h dans le Finistère. Le « Pont-Aven » effectue la liaison de Plymouth vers Santander. Le navire escorté par le remorqueur « Abeille Bourbon » arrive en ce moment dans le port de Brest où il va débarquer les 908 personnes qui se trouvent à bord : 766 passagers et 142 membres d’équipage. Parmi les passagers : 12 enfants dont huit bébés. Le navire transporte également 306 véhicules et 90 motos, cette rapide précision démontre le sérieux de la Société Bretonne « Brittany Ferries ».
Depuis le mois de novembre 2012 les navires de ce type peuvent emprunter les voies navigables à proximité du littoral, ils peuvent ainsi contourner la pointe de la Bretagne en longeant les côtes, c’est-à-dire en passant par le « Chenal du Four » et du »Fromveur » passages particulièrement dangereux !
L’association MOR GLAZ est toujours opposée à cette « dérogation » à ce « décret » qui n’est pas justifié que pour des raisons seulement économiques, le risque vaut-il l’économie réalisée, en cas de problèmes sérieux, y compris avec des Equipages aussi compétents et sérieux le seraient-ils. L’association MOR GLAZ n’est toujours pas convaincue par les propos des autorités maritimes et ceux du Président de la Brittany Ferries !
Ce sujet avait été abordé lors des nombreuses tables rondes lors du 40ème anniversaire du naufrage du pétrolier « Amoco Cadiz » nous avions senti une certaine gêne de la part des autorités.
L’association MOR GLAZ n’admet pas que les navires puissent faire « du rase-caillou », elle explique que la zone est très étroite et particulièrement rocheuse, ce qui pourrait entraîner des catastrophes humaines et écologiques.
Visiblement, à choisir entre économies financières dans le secteur maritime du transport de passagers et sécurité ; l’Etat avait tranché, cette position serait-elle inéluctable ?
Pour l’association MOR GLAZ Le Président Jean-Paul HELLEQUIN