les défaillances et les conditions des Marins sont sans limites, un retour en arrière de 50 ans ! Sans oublier les arriérés de salaires ! La complaisance dans toute sa « splendeur » au sein même de l’Europe Maritime, si surveillée et réglementée nous dit-on par l’Agence Européenne de Sécurité Maritime AESM et les inspecteurs des ports !
Ce « navire » décharge 17400 tonnes de tourteaux de Soja, les affréteurs sont Grecques : Sissani holdings Piraeus et Handy chart ltd Piraeus, le « pseudo-armateur » est lui aussi Grecque: Sea Light Maritime, Etat du pavillon le Panama. Plusieurs Marins ne veulent plus rester à bord de cette galère, ils sont plusieurs à demander le paiement de leurs salaires, et de pouvoir être rapatriés. A bord du « St ELIAS » tout est rationné y compris l’eau potable, rien ne fonctionne, pas de douche depuis 4 jours, les couchages ne sont pas fournis, besoin de pièces de rechange qui n’arrivent jamais, , une seule pompe à eau d’alimentation pour la chaudière, l’automatisation de la chaudière ne fonctionne pas, un seul séparateur pour la pompe à mazout, le purificateur d’ébullition pour nettoyer l’huile hors d’usage sur un an, fuite du moteur principal, lors de la manœuvre d’accostage à Lorient, le moteur à rencontrer des difficultés. Les défaillances sont si nombreuses que plusieurs pages ne suffiraient pas ! Le « navire » devrait repartir le vendredi 6 juillet 2018, ceci est improbable, impossible, ou alors cela serait d’une gravité ! Ces situations sont inacceptables, scandaleuses dans la première activité mondiale !
Sur ce navire, tous les interdits, seraient-ils autorisés, les inspecteurs du Centre de Sécurité des Navires CSN de Lorient, n’ont qu’à appliquer la loi, les règlements définis par leur hiérarchie :
Ce navire détenu 4 fois depuis 2016, aurait dû être banni du Mémorandum de Paris, alors pourquoi cette clémence « tolérance honteuse » envers ces « pseudo-armateurs » ces bandits des Mers, qui maltraitent les Marins du Monde, et, qui forcément sont capables aussi de polluer les Océans !
L’association MOR GLAZ s’interroge, sur le fait que des navires avec autant de dérives sociales et techniques, escalent sans rencontrer des « problèmes » de la part des inspecteurs et autres. L’association MOR GLAZ fait remonter cette triste information auprès des autorités (Ministères et Administrations concernés) et plus largement la diffuse auprès de ses adhérents, dont certains peuvent faire remonter ces informations et intervenir. Les agents, affréteurs, assureurs, Etat du pavillon (ici le Panama), société de classification, ports, etc… sont concernés eux aussi par ces dérives graves, qu’elles soient sociales ou techniques !
Pour l’association MOR GLAZ Le Président Jean-Paul HELLEQUIN
C/c : Ministères et Administrations concernés