L’Association MOR GLAZ qui avait largement médiatisé l’arrivée de ce navire est satisfaite. Elle souhaite que le Centre de Sécurité des Navires de Lorient et l’Agence Européenne de Sécurité Maritime ne se laissent influencer ni par l’État du Pavillon le Panama, ni par la société de classification POLSKI REJESTR STATKOW, ni par d’autres ! Ce cargo doit remplir toutes les conditions sociales et techniques avant d’appareiller de Lorient !
Les Marins Roumains sont rentrés chez eux depuis le 7 juillet 2018 après avoir perçu la totalité de leurs salaires et retrouver leur dignité de Marin ! Remplacés par des Marins Ukrainiens, ces derniers devront se méfier. Car le « pseudo-armateur » Grecque a plus d’un tour d’Hélice à son actif, il doit des salaires à plusieurs marins depuis le mois de décembre 2017, il aurait nous dit-on oublié de payer la société de Manning en Roumanie ! Les 20 défaillances « déficiences » et les conditions de vie des Marins du « St ELIAS », viennent de montrer que, la complaisance maritime n’est jamais très loin ! L’Agence Européenne de Sécurité Maritime AESM et tous les Services et autorités portuaires européens doivent mettre ce navire et son « pseudo armateur » sur une liste noire !
Ce navire ne peut, ne doit pas repartir que s’il remplit toutes les conditions au plus haut niveau. Ce navire sortait d’arrêt technique ! Ce navire détenu 4 fois depuis 2016, doit-être banni du Mémorandum de Paris. Les règles sont les mêmes pour tous les Marins, elles doivent être appliquées !
Ces « pseudo-armateurs » ces bandits des Mers, sont la honte des activités maritimes, ils n’ont aucun respect pour les Marins du Monde. Sans des interventions parfois verbalement musclées, ce navire aurait vraisemblablement effectué son business sans être inquiété comme trop souvent ! Il transportait environ 2 millions d’Euros de marchandises.
L’association MOR GLAZ s’interroge souvent sur la frilosité des Centre de Sécurité des Navires et des autorités portuaires face à de telles situations ! L’association MOR GLAZ dénonce ces dérives dans la première activité mondiale ! Les agents, les affréteurs, les assureurs, les receveurs de la cargaison, l’État du pavillon (ici le Panama), les sociétés de classification, les autorités portuaires et autres … devraient être plus rigoureux, scrupuleux, avant de donner ses autorisations de naviguer, d’utiliser et d’assurer les navires !
Dans son bulletin du mois de mars 2018 ISEMAR « l’Institut Supérieur d’Économie Maritime », confirme ce que l’association MOR GLAZ dénonce depuis longtemps : les Marins subissent une machine bien huilée qui trop souvent les dessert et leur nuit (ceci est notre nous analyse) !
La journaliste Kattalin LANDABURU écrivait en 2002 après une enquête de plusieurs mois sur le transport maritime : « Aboli formellement le 20 décembre 1848, l’esclavage a pris de nouvelles formes sur les mers du globe. Si le commerce du « bois d’ébène » fait parti d’un passé révolu, les navires continuent de transporter, avec eux, un monde d’inégalité et de précarité sociale. Pourtant ce monde de transport est loin d’être marginal, en 30 ans il a enregistré une progression de près de 430% et son coût, lui, a baissé de plus de 30%. Ces économies ont été réalisées en exploitant des vieux navires âgés parfois de plus de 30 ans, mal ou pas entretenus, ils acheminent en grande quantité des marchandises coûteuses. Que font les États membres pour protéger leurs gens de mer, pas grand-chose, pour ne pas dire rien du tout. Pavillon « bis » ou pavillon de complaisance : les nouveaux négriers, la convention de Genève sur l’immatriculation des navires existe. Elle vise à un meilleur contrôle de l’État de pavillon et à la protection de ses marins.
Pour l’association MOR GLAZ Le Président Jean-Paul HELLEQUIN