Même les réparations mécaniques nécessaires effectuées le » HC JETTE-MARIT » ne peut en aucun cas se rendre avec cette cargaison à la Nouvelle Orléans. S’il quittait Douarnenez pour effectuer ce voyage, cela signifierait que les sociétés de classification, l’Etat du pavillon d’un navire sont plus puissants » compétents » que les inspecteurs des Centres de Sécurité des Navires, qui eux essaient (parfois même sous les pressions) de faire respecter les règles tant prônées par la France et nos administrations.
Depuis le 8 septembre 2015 le cargo » HC JETTE-MARIT » sur décision du Centre de Sécurité des Navires (CSN) du port de Brest est détenu pour des déficiences techniques graves (qui paraissaient à l’arrivée du navire anodines pour certains et pourtant…pourtant son escale se poursuit).
Ce navire immatriculé à Antigua et Barbuda, est classé par la société de classification Japonaise Nippon Kaiji Kyokai. Ce cargo du type » vracquier » n’est pas aux normes pour transporter du ferro silicium et du ferrochrome. Le navire n’est pas classé pour transporter ce type de cargaison qui peut devenir dangereuse, mais pour autant cela n’a dérangé ni le port de Vlissingen, ni l’assureur, ni les dockers, ni les courtiers , ni ceux qui devaient recevoir la cargaison à la Nouvelle Orléans. Tous ces acteurs étaient-ils au courant de la » supercherie » dans cet Etat des Etats-Unis si rigoureux…..dans le domaine de la sécurité et de la sûreté maritime ?
Et maintenant, que faire de ce navire et de cette encombrante cargaison ?
La solution serait peut-être un remorquage vers Dunkerque (port équipé pour recevoir ce type de marchandise) ?
Ce navire venait de Vlissingen (Pays-Bas) sans être inquiété par les autorités locales (pays si rigoureux nous dit-on !! sur la sécurité et la sûreté maritime).
Pour l’association MOR GLAZ, les ennuis de l’armateur du » HC JETTE-MARIT » ne sont pas terminés, 19 500 tonnes de ferro silicium et du ferrochrome (pour une valeur de 20M€) des minéraux utilisés en sidérurgie qui présentent un éventuel danger.
Le stockage et le transport pouvant dégager de l’hydrogène en présence d’eau, sur un navire ayant des problèmes de ballasts le danger est bien présent y compris pour les marins du bord.
Pour l’association MOR GLAZ l’armateur devrait rapidement prendre la décision défendue par l’association MOR GLAZ.