Pour la première fois, les autorités françaises, via le secrétariat général de la Mer, placé sous l’autorité du Premier ministre, prennent position sur la question de l’autorisation du Shtandart dans les ports.
Le navire Shtandart, ici à gauche devant l’Hermione, en 2016, sera autorisé aux Fêtes maritimes de Brest, du 12 au 17 juillet 2024. (Photo d’archives Le Télégramme/Anthony Rouanet)
Quelle est la position des autorités françaises sur le Shtandart, réplique de la frégate russe du tsar Pierre Le Grand ?
À nos yeux, il n’y a pas vraiment de sujet. Nous considérons que le Shtandart n’a pas été concerné par les paquets de sanctions adoptés contre la Russie. Pas plus que par le quatorzième et dernier, adopté ce lundi 24 juin. Il n’a jamais été lié à un intérêt russe direct, ou appartenu à un oligarque russe, dans le sens entendu par le règlement européen. En outre, ce bateau appartient désormais à une personne de nationalité finlandaise (NDLR : la femme du capitaine à qui il l’a cédé) et est désormais immatriculé sous le pavillon des îles Cook.