Nappe de pollution record ( 61Kms) au large de la Bretagne. La caution de 500 000€ … pour le deuxième transporteur maritime mondial est insuffisante …

Pour l’association MOR GLAZ, la caution doit être certes proportionnelle à la pollution, mais c’est l’acte de polluer qui doit être avant tout sanctionné.

L’association MOR GLAZ a rencontré hier sur le port de Brest, madame Nelly Olin ministre de l’environnement, nous lui avons fait part de nos inquiétudes face à ces pollutions que certains pourraient croire mineures…… et pourtant très destructrices….

Nous lui avons aussi rappelé

*que les déballastages représentent chaque année 6 à 8 millions de rejets d’hydrocarbures, eaux usées etc…

*que tous les déchets d’un navire en escale devraient être systématiquement débarqués…..

*que tous les armateurs devraient désormais avoir ce réflexe.

* pour l’association MOR GLAZ, les pollueurs doivent être de plus en plus sanctionnés.

Pour l’association MOR GLAZ, le deuxième armateur mondial, propriétaire du MAERSK BARCELONA doit montrer l’exemple en se donnant les moyens de ne jamais polluer.. ici au large de la Bretagne et ailleurs….

*L’association MOR GLAZ regrette que tous les armateurs n’aient pas le respect de l’environnement…..La mer ne souhaite pas  » plus  » et ne peut plus digérer tout ce que les hommes y déversent pour effectuer des économies au détriment du bien commun  » la mer « .

*Il faudrait que tous les armateurs et capitaines de navires aient enfin le réflexe de respecter l’environnement marin.

*Pour l’association MOR GLAZ, tous les déchets doivent rester à quai et être systématiquement débarqués pour être détruits dans le respect de la législation existante. Tous les ports devraient imposer les mêmes règles et être suffisamment équipés pour que les navires puissent respecter la législation en vigueur.

*l’association MOR GLAZ demande une traçabilité de tous les déchets des navires.

L’association MOR GLAZ se félicite, de la décision prise par la société Blystad Shipmanagement, basée en Grande-Bretagne de faire escaler l’un de ses 18 navires le  » ANETTE  » navire citerne pour effectuer le débarquement de ses déchets de ballasts et autres ( 100m3) à Brest.

L’association MOR GLAZ regrette cependant que tous les armateurs n’aient pas ce réflexe de respect envers les hommes l’environnement et la mer……La mer ne souhaite pas  » plus  » et ne peut plus digérer tout ce que les hommes y déversent pour effectuer des économies au détriment du bien commun  » la mer « .

Il faudrait que tous les armateurs et capitaines de navires aient enfin ce réflexe de respect de l’environnement marin.

Pour l’association MOR GLAZ, tous les déchets doivent rester à quai et être systématiquement débarqués pour être détruits dans le respect de la législation existante. Tous les ports devraient imposer les mêmes règles et être équipés pour que les navires puissent respecter la législation en vigueur.

Même si l’armateur du  » ANETTE  » a trouvé la facture plutôt salée, cette opération doit désormais faire partie du coût d’exploitation d’un navire. Les 72 000€ de frais de déballastage et d’escale ne sont pas significatifs comparés à la pollution évitée et à la cargaison de ce navire avec un baril de pétrole à 70 dollars (soit une cargaison d’une valeur de 17/18 Millions de dollars….)

Pour l’association MOR GLAZ, le coût du déballastage et autres opérations  » écologiques  » devraient être compris dans le taux d’affrètement d’un navire pétrolier et autres……

Le  » ANETTE  » immatriculé à Monrovia permet à l’armateur d’échapper déjà aux règles fiscales et sociales. Ce coût est nouveau pour bon nombre d’armateurs du fait de débarquer les déchets à quai . Cette démarche doit désormais devenir une obligation, une habitude… il faut changer les us et coutumes. Ces coûts doivent faire partie des frais d’escale et être partagés par tous les acteurs du transport maritime (Rappelons que 90% des échanges s’effectuent par la mer et que ce moyen de transport est encore appelé à se développer dans les années à venir). Rendons obligatoire le débarquement de tous les déchets à quai y compris les poubelles plastiques et autres……L’Union Européenne et l’Organisation Maritime Internationale doivent imposer la législation pour tous et continuer a sanctionner les contrevenants…. 72 000€ c’est dérisoire dans le coût d’exploitation d’un navire de 38 000Tonnes, selon les périodes 2/3 jours d ‘affrètements de temps en temps….mais que de pollutions volontaires évitées….. L’association MOR GLAZ milite pour une pollution volontaire zéro, y compris en Afrique, en Asie etc…

l’association MOR GLAZ attire une nouvelle fois l’attention des pouvoirs politiques européens et nationaux sur la convention de Bâle….

Lettre ouverte adressée le 18 août 2005 à :

Monsieur le Président de la République Française,

Monsieur le Premier ministre,

Monsieur le Président de la Commission Européenne,

Madame Nelly Olin, ministre chargée de l’Environnement;

                    Le NORWAY ( ex Paquebot France) doit être dépollué    

            l’association MOR GLAZ attire une nouvelle fois l’attention des pouvoirs politiques européens et nationaux sur la convention de Bâle….

Madame, messieurs,

Le paquebot le  » NORWAY  » ex France, qui bat pavillon de BAHAMAS devrait d’après nos informations être revendu par la société la  » STAR CRUISE  » ( l’actuel armateur du  » NORWAY  » ex France) à un chantier de démolition en Inde.

Madame, messieurs vous ne pouvez ni devez laisser des hommes voire des enfants démolir ce navire bourré d’amiante, produit classé rouge par sa dangerosité pour les hommes et l’environnement.

Le  » NORWAY  » ex France, qui est actuellement au mouillage devant le port de KLANG en Malaisie a été visité il y a quelques jours par 14 personnes de nationalité indienne. Toujours d’après notre informateur le  » NORWAY  » ex France devrait être remorqué jusqu’à  » GOA  » en Inde pour y être démoli……..Nous connaissons toutes et tous les conditions de  » travail  » des ouvriers dans ces chantiers de démolition, ne soyez pas complices de l’exploitation de ces ouvriers….

Rappelons que le  » NORWAY  » ex France avait quitté le port de BREMERHAVEN fin mai 2005 remorqué par le remorqueur Chinois  » DE DA  » le convoi a escalé au Cap le 1er juillet 2005. Le commandant aurait débarqué, ou aurait été remercié…..par la société la  » STAR CRUISE  » avant le départ de BREMERHAVEN. Ce même commandant déclarait sur M6 lors d’un reportage, qu’il ne conduirait pas le navire dans un chantier de démolition, qu’il préférerait débarquer.

Madame, messieurs, le but de cette lettre ouverte est d’attirer votre attention et celle du plus grand nombre de citoyens de la réalité des pratiques dans le milieu maritime malgré les conventions et autres textes qui devraient  » devaient  » protéger les hommes et l’environnement. Ayons tous en mémoire le feuilleton du porte-avions  » CLEMENCEAU  » qui a bien failli sans l’intervention des associations et d’un syndicat maritime Brestois finir à la démolition sans être désamianté, et débarrassé de divers produits dangereux .

Le  » NORWAY  » n’aurait pas dû pouvoir quitter l‘Allemagne, l’Europe sans que le désamiantage ne soit effectué, même si ce coût est estimé par l’armateur à 8 millions d’Euros…..Un armateur quel qu’il soit devrait prévoir le coût de démolition du navire lors de sa construction, cela devrait faire l’objet d’une loi internationale…. que fait l’Organisation Maritime Internationale (OMI)….

La convention de Bâle qui réglemente le trafic des déchets toxiques considère que les navires anciens, sont susceptibles de recevoir la qualification de  » déchets  » et donc de se voir appliquer les règles de ladite convention.

La convention de Bâle du 22 mars 1989, sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination, signée par la France et l’Inde prévoit que ces mouvements sont interdits si l’Etat exportateur dispose de moyens permettant l’élimination de ces déchets, (art 4-9-a) Nous sommes bien dans cette configuration.

Madame, messieurs, l’association MOR GLAZ vous demande de réagir et d’agir, auprès de la société  » STAR CRUISE  » pour que toutes les normes de sécurité, d’hygiène et de conditions de travail soient appliquées lors de la démolition de ce navire.Il faut aussi responsabiliser l’Etat du pavillon du navire.

Le  » NORWAY «  ex France doit être dépollué de la même manière et avec le même sérieux que s’il était démoli dans un chantier de l’Union Européenne.

L’association MOR GLAZ demande depuis plusieurs années un chantier de déconstruction de navire en Europe, nous réitérons cette demande.

Madame, messieurs pensons aux hommes voire aux enfants qui vont devoir démolir ce navire (ancien fleuron de la flotte mondiale).

L’association MOR GLAZ espère bien que vous mettrez tout en œuvre pour éviter que des hommes et l’environnement ne soient encore une fois agressés, parce qu’un armateur à choisi l’économie et va la faire subir, payer à des gens qui n’ont pas le choix et qui ne peuvent qu’accepter et subir les conditions de travail les pires qui soient.

Madame, messieurs ne soyez pas de simples observateurs, faites respecter les textes que vous avez signés. Montrez-vous très fermes si vous voulez regagner la confiance des électeurs.

L’économie que veut réaliser l’armateur pour ce désamiantage (de 8 millions €), ne peut pas se faire en négligeant la santé des hommes parce qu’ils sont dans des pays pauvres, ni de sacrifier l’environnement parce que cela se passe ailleurs, loin de chez nous……La mondialisation c’est aussi savoir faire appliquer des règles sociales, sanitaires et environnementales ailleurs……. Les discours c’est bien, agir c’est mieux.

Madame, messieurs, nous vous remercions de votre attention et nous comptons sur vous pour faire appliquer les conventions qui  » protègent  » les hommes et l’environnement

Recevez, madame, messieurs, nos très respectueuses et sincères salutations.

Pour l’association MOR GLAZ , le président

le président Jean-Paul Hellequin

Lettre adressée le 16 août 2005 à : Madame Nelly Olin, ministre chargée de l’Environnement; Madame Alliot-Marie, ministre de la Défense Monsieur Perben, ministre des Transports, de l’Equipement, du Tourisme et de la MerMonsieur Nicolas Sarkozy, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du Territoire.

Monsieur le Ministre,

Le 9 août 2005, un yacht de luxe le « LAND’S END  » battant pavillon britannique, immatriculé aux îles Anglo-Normandes s’est échoué à 1,08Mille de la plage du Liamone près de Sagone en Corse du Sud en période de vigipirate, comment cela est-il possible…..

Rapidement le remorqueur  » Abeille Flandre  » qui se trouvait à Bastia a été dépêché sur place par le Préfet Maritime de la région Méditerranée, cette même autorité a mis en demeure l’armateur de ce yacht d’éviter toute pollution.

Le 12 août 2005, le  » LAND’S END  » a sombré …… l’association MOR GLAZ craint une pollution provoquée par les 70m3 de gazole que contiennent les soutes de ce navire. L’association MOR GLAZ demande à l’État Français de tout mettre en œuvre pour éviter toute pollution et tout danger pour la population et la navigation.

A un moment où la France à juste titre sanctionne les pollueurs des mers pour dégazage et déballastage, nous souhaitons une sanction sans complaisance pour les auteurs de ces faits.

Depuis des années, la France est au sein de l’Union Européenne le seul pays à sanctionner les pollueurs des mers… L’association MOR GLAZ souhaite que la France continue à suivre ce cap.

Nous vous remercions de votre attention, et nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, en nos sincères et respectueuses salutations.

Pour l’association MOR GLAZ, le président

Jean-Paul Hellequin

1ère intervention de « l’ABEILLE FLANDRE » en Méditerranée. Un yacht le « LAND’S END » battant pavillon Britanique s’est échoué à deux Kms de la plage du Liamone, près de Sagone en Corse,

le 9 août 2005 laissant échapper en mer des hydrocarbures.

L’association MOR GLAZ demande

aux autorités maritimes, civiles et militaires de responsabiliser

les auteurs de cet accident.

Souhaitons que la faune et la flore

n’auront pas à souffrir de cet maladresse…….le 16 août 2005

Le 15 août 2005 COMMUNIQUE

Suite à l’échouage en Corse du Yacht le  » LAND’S END  » le 09 août 2005, l’association MOR GLAZ (dans un communiqué daté du 10 août 2005) se posait des questions sur l’efficacité de l’Etat français et des moyens face à ce genre de situation.

Pour l’association MOR GLAZ, les hommes, les moyens nautiques, les barrages flottants etc…manquent et ne sont pas au bon endroit.

Quelles sont les réels pouvoirs des autorités face au monde maritime, armateurs, affréteurs, assureurs etc……pour faire appliquer la mise en demeure de renflouer ce yacht devenu encore plus dangereux pour les hommes et l’environnement depuis qu’il a sombré

. La manière d’armer ce yacht de luxe ressemble de très près à la complaisance, immatriculé dans les îles Anglo-Normandes, (paradis-fiscal afin d’échapper à toutes les règles fiscales et sociales), capitaine britannique, les autres membres de l’équipage de la communauté internationale (vraisemblablement embauchés par une société de Manning).

Suite au naufrage du yacht  » LAND’S END  » l’association MOR GLAZ maintient la demande du renforcement des moyens en Méditerranée avec un navire d’intervention supplémentaire type  » Abeille Flandre  » basé en permanence dans les Bouches de Bonifacio et sollicite plus de moyens en hommes et en matériel de la part de l’Etat mis à la disposition du Préfet Maritime. Une autre zone d’ombre existe également entre le sud de la Sardaigne et les îles Baléares.

L’association MOR GLAZ demande aux autorités françaises de responsabiliser et de pénaliser sans complaisance tous les auteurs de cet échouage puis de ce naufrage.

Tous les naufrages occasionnent des pollutions qui ne sont jamais mineures, elles sont très destructrices de la faune et de la flore ( www.morglaz.org ).

L’association MOR GLAZ demande une sanction exemplaire à l’encontre de l’armateur, de l’agence de location du navire et de tous ceux qui n’ont pas su prendre une décision rapide pour évacuer ce navire. Les soutes (70 m3) représentent  » sont  » un danger pour l’environnement voire pour la population.

L’association MOR GLAZ écrit ce jour aux ministres concernés ( des transports, de l’environnement, de la défense et de l’intérieur) afin d’obtenir des explications sur un tel immobilisme face à cette situation.

Les réponses devraient être rapides et précises puisque :

*ce navire se trouve dans les eaux territoriales françaises,

*le navire bat le pavillon d’un Etat de l’Union Européenne,

*le capitaine est européen et de même nationalité que le pavillon du navire.

*l’armateur ?…..l’assureur ?……

L’analyse de l’association MOR GLAZ, à 1,08mille des côtes françaises les autorités ont plutôt des difficultés à faire appliquer la loi et à se faire respecter, mise en demeure ou pas…..

Pour l’association MOR GLAZ, ce naufrage ressemble bien à un naufrage comme les autres, des discutions interminables pour se mettre d’accord sur un prix pour renflouer le navire qui finit par sombrer, cela ressemble bien à un autre temps et pourtant…….

· Les autorités françaises doivent imposer à tout prix l’évacuation de cette épave après pompage des 70 m3 de carburant.

· Les autorités maritimes françaises devraient s’interroger sur le prix réel du navire et du montant de la prime d’assurance qui va être remboursée à l’armateur.

· Les autorités françaises doivent interdire la navigation à proximité des côtes à un certain type de navires dangereux pour les populations et l’environnement.

Espérons que l’enquête définisse les causes réelles du naufrage du LAND’S END.

Pour l’association MOR GLAZ, le président    Jean-Paul Hellequin

Dans la nuit du 2 au 3 août 2005, l’Abeille Bourbon a ramené à Brest sous remorque le cargo  » OKAPI » battant pavillon de Antiga et Barbuda aux Antilles.

Ce cargo était en avarie suite à un chalut qu’il avait pris dans son hélice, l’immobilisant à proximité du rail de Ouessant ( voix maritime par où transitent plus de 54 000 navires par an).

La Préfecture maritime de Brest a donné l’ordre à l’Abeille Bourbon d’appareiller à 8H15.

Ce dispositif d’aide aux navires en difficulté, mis en place en août 1978 après l’accident de l’Amoco Cadiz, aura encore une fois fait ses preuves.

L’association MOR GLAZ déplore la collision survenue le 2 août 2005 entre un porte conteneurs et un cargo au large des côtes Bretonnes sans victime ni pollution.

· Qu’est ce qui n’a pas bien fonctionné sur l’un des deux navires pour qu’il y ait eu abordage du porte conteneurs le  » SIERRA EXPRESS  » battant pavillon Grec par le cargo  » DOGGER  » battant pavillon Bahamas.

Le  » DOGGER  » (navire abordeur) est un vraquier de petite taille. Ce type de navire est des plus dangereux par leur conception ainsi que par les effectifs des équipages souvent réduits au minimum pour des raisons  » économiques « .

l’association MOR GLAZ a à plusieurs reprises attiré l’attention des pouvoirs publics sur les cadences de travail sur ces navires caboteurs.

Le  » SIERRA EXPRESS  » avait-il signalé sa position…… (43’22N 4’29W) et son arrêt pour effectuer des réparations…….dans cette zone très fréquentée par où transitent en moyenne chaque année plus de 142Millions de tonnes de marchandises à bord de plus de 54 000navires.

Tout navire stoppé représente un véritable danger pour la navigation. Un navire stoppé pour avarie dans cette zone devrait avoir l’obligation de se signaler et faire l’objet tant des autorités Britanniques que Françaises d’une attention toute particulière et rigoureuse y compris par beau temps.

L’association MOR GLAZ

demande que cette zone soit encore mieux surveillée

demande une meilleure formation des équipages internationaux

demande des effectifs suffisants sur tous les navires, et plus particulièrement sur les caboteurs.

Rappelons que dans ces zones dangereuses la législation internationale oblige le doublement du personnel de quart à la passerelle.

Pour une meilleur sécurité maritime, tous les moyens modernes et notamment le système anti-collision mis au point par la société Sea-On-Line devrait équiper tous les navires.

Le transport maritime reste un danger permanent dans cette zone au large de la Bretagne.

Le président de l’association Mor Glaz  Jean-Paul Hellequin

Dans la nuit du 2 au 3 août 2005, l’Abeille Bourbon a ramené à Brest sous remorque le cargo  » OKAPI » battant pavillon de Antiga et Barbuda aux Antilles.

Ce cargo était en avarie suite à un chalut qu’il avait pris dans son hélice, l’immobolisant à proximité du rail de Ouessant

( voix maritime par où transitent plus de 54 000 navires par an).

La Préfecture maritime de Brest a donné l’ordre à l’Abeille Bourbon d’appareiller à 8H15.

Ce dispositif d’aide aux navires en difficulté, mis en place en août 1978

après l’accident de l’Amoco Cadiz, aura encore une fois fait ses preuves.

se tenait au Sénat dans le cadre  » carrefour des associations  » plusieurs tables rondes.

L’association MOR GLAZ ayant été conviée à ces tables rondes était présente. Je suis intervenu au nom de l’association sur deux sujets :

1) Les pollutions marines et le transport maritime

Les armateurs Français ont donné des ordres précis à leurs capitaines  » il est interdit de polluer partout dans le monde, ceci est inscrit dans la « charte bleue d’Armateurs de France  »

Pour l’association MOR GLAZ les us et coutumes doivent changer impérativement. Tous les intervenants et interlocuteurs sont tombés d’accord. Une avancée significative dans un milieu où les habitudes sont très ancrées (sans faire de jeu de mots). Je viens d’effectuer la traversée de Brest à Toulon à bord de l’Abeille Flandre, j’ai constaté par exemple le tri sélectif des déchets à la cuisine, ceci est assez nouveau.

2) Les autoroutes de la mer:

Les autoroutes de la mer sont devenues une obligation face au transport routier croissant. Plus de 10 000 camions traversent la France chaque jour du nord au sud. Cette situation ne peut continuer pour la sécurité routière, pour le réseau routier et pour la pollution due à ce moyen de transport.

Le moyen de remplacement est donc le transport des camions, des remorques par la mer: Pour cela il faut un véritable engagement des femmes et hommes politiques, des régions, des départements et des Etats concernés.

Le cabotage devra s’effectuer avec de bons armateurs  » et il y en a  » qui respecteront toutes les règles techniques et sociales.

J’ai proposé en tant que président de l’association MOR GLAZ notre aide aux armateurs présents pour mettre en place les autoroutes de la mer, et que cette idée devienne enfin une réalité avec les enjeux que nous pouvons imaginer.

a) enjeux humains

b) enjeux économiques

c) enjeux environnementaux

d) enjeux politiques pour les régions et les ports

 

L’association MOR GLAZ devient un interlocuteur, sachons montrer que nous sommes là pour construire et que nos objectifs sont réalisables.

 

Pour l’association MOR GLAZ Le président  Jean-Paul Hellequin

Sécurité maritime : Mor Glaz sur la brèche L’association Mor Glaz a tenu, samedi, son assemblée générale. Les promoteurs d’un système anti-collision intégrant l’optique, avaient été invités à intervenir.

Le collectif Mor Glaz, qui regroupe des citoyens de tous horizons préoccupés par le renforcement de la sécurité en mer, s’est constitué en association en juillet 2003 et compte 88 adhérents.

Présidée par Jean-Paul Hellequin, l’association avait invité à ses travaux l’an dernier la société JLMD Systèmes, qui a développé un dispositif sur les navires citerniers (par pré-positionnement de tuyaux), afin de remonter le produit en cas de naufrage, avec des gains de temps présentés comme significatifs par rapport à ce qui a pu se faire précédemment. « 19 pétroliers sont équipés aujourd’hui et ont d’ailleurs une réduction d’assurance de 20 % », explique Jean-Paul Hellequin.

Samedi, Mor Glaz a invité les représentants de Sea On Line, Bertrand Pinet et Philippe Waquet, dont la société se trouve actuellement à Ville-d’Avray (Hauts-de-Seine).

De loin et de près L’idée est d’intégrer aux équipements anti-collision existants, essentiellement radars et Arpa (Automatic radar flotting aid) de l’information optique. Ce capteur, sur 360 degrés, détecterait tous les navires en zone proche. L’objectif est à la fois d’avoir une portée de 10.000 m, mais aussi de pouvoir sur un conteneur s’apercevoir d’un changement de route d’un bateau de pêche se trouvant très proche. « Nous sommes partis d’un besoin et sommes allés vers les spécialistes », expliquent les représentants de la société, qui sont en contact notamment avec l’institut maritime de prévention de Lorient. Pour l’instant, le projet est en phase de développement, avec une commercialisation espérée en 2006, sur un niveau d’investissement correspondant à celui d’un radar.

Agence européenne: L’assemblée générale de samedi a redit, par ailleurs, son souhait de voir s’implanter à Brest une antenne régionale de l’agence européenne de sécurité maritime. L’association, par ailleurs, soutient les autoroutes de la mer et le développement d’un cabotage de qualité. Elle est opposée au RIF et affiche son soutien aux équipages de toutes nationalités qui rencontreraient des difficultés sociales.

Copyright © Le Télégramme 31/01/2005