Objet : Audition des membres de l’association MOR GLAZ par l’inspection du Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable

Réunion du vendredi 03 Mars 2017 à 9h30 heures à l’Hôtel Restaurant des Gens de Mer 44, quai de la Douane à Brest Objet : Audition des membres de l’association MOR GLAZ par l’inspection du Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD) présidé par Monsieur Jean-Marc BERTHET Chargé de mission il était accompagné par Messieurs Rouchdy KBAIER Inspecteur Général de l’Administration du Développement Durable et Luc VEILLE pour l’Inspection Générales des Affaires Maritimes), au sujet du naufrage des navires Danois MAERSK SEARCHER et SHIPPER en mer celtique.

Réf : Lettre de mission de Madame Ségolène Royal, Ministre de l’Environnement et de la Mer, et du Secrétaire d’État chargé des transports

Synthèse des interventions

des membres de l’association MOR GLAZ Présents

Bernard Le Bihan  ( à doite)  membre de l’association MOR GLAZ

Point 1 : Notion de renseignements ou d’ informations, il s’agit là pour les services d’État en charge des affaires étrangères, ambassades et autres d’avoir une connaissance approfondie de la situation des navires (marchande-guerre-pêche et autres)et de leur utilisation au niveau des différentes nations.

Les lieux de stockage des différentes coques en voie de démolition doivent être identifiés, notamment dans la partie Europe du Nord. Nous savons que la démolition des navires dans les ports européens n’est pas une priorité et que nombre de navires sont aujourd’hui acheminés vers des ports étrangers où les mesures environnementales sont peu ou pas respectées.

A ce titre, au niveau français, européen, voir international l’établissement d’un fichier navires consultable par toutes les administrations devient une priorité absolue. Une fiche spéciale environnement incluant sur chaque navire, la nature, la quantité de combustible et des autres produits toxiques (ex : détergent de nettoyage etc. ..).

Le transport maritime nécessite une vigilance accrue et les naufrages précités démontrent une nouvelle fois l’absence de données fiables sur la nature des combustibles présents dans les soutes des navires.

– Point 2 : La France dans son dispositif de surveillance du trafic maritime Manche/Atlantique dispose de quatre Cross avec Gris Nez – Jobourg- Corsen et Etel. Je mentionne que le remorquage n’est pas une opération neutre et qu’il demande une attention particulière de la part des opérateurs de surveillance.

Néanmoins, je suis surpris que le navire tractant MAERSK BATTLER ait pu continuer sa route sans encombre vers la Turquie. Le communiqué de presse de la préfecture maritime de Brest en date du 22/12/2016 indique que c’est le CROSS Etel qui a reçu l’appel VHF du commandant du MAERSK BATTLER se trouvant au large de la chaussée de Sein. Ce communiqué mentionne également que c’est le Cross Corsen qui a pris la responsabilité de la coordination de cette opération.

Je note également qu’entre la déclaration de l’événement le 22/12/2016 à 01 heure 55 et le naufrage du MAERSK SHIPPER, il s’est écoulé plus de 04h30. L’envoi d’un hélicoptère de l’aéronavale sur zone aurait peut-être permis d’avoir une vision plus précise de la situation et de prendre les mesures nécessaires afin d’éviter le naufrage du supply MAERSK SHIPPER.

Devant un événement aussi important, les ordres dans les Cross doivent être clairs et je souhaite, dès à présent, le détournement systématique du navire en cause vers le port le plus proche pour audition et identification du commandant et de l’équipage par les autorités maritimes.

-Point 3 : Devant cet événement de mer, je demande que le remorquage à couple soit interdit dans les eaux territoriales française et européenne. La présence de personnel à bord des navires remorqués doit être rendue obligatoire. Je souhaite également que les deux supply soient renfloués et dirigés vers le port le plus proche, à savoir Brest. Dans un secteur de pêche fréquenté par de nombreux chalutiers du Guilvinec et d’ailleurs, le danger de croche sur ces épaves ne doit pas être exclu.

-Point4 : Bien que l’événement de mer se soit produit en dehors des limites du parc naturel marin d’Iroise, je précise que sous l’effet des vents dominants et des courants, le danger de pollution n’est pas à exclure dans une aire marine protégée au titre de la convention Oslo-Paris (OSPAR). Une grande partie de son périmètre est également classé au titre des directives habitats, faune-flore (directives Natura 2000) ainsi que réserve de biosphère par l’UNESCO.

Je fais également mention du navire Peter Siff qui a coulé le 15 Novembre 1979 à l’entrée de la baie de Lampaul (Ile d’Ouessant) avec à son bord 349 t de fuel lourd. Trente-huit années après le naufrage, des fuites sporadiques d’hydrocarbures sont toujours observées dans le parc naturel marin d’Iroise.

Intervention de Michel GLEMAREC Vice Président de l’association MOR GLAZ

La pointe de Bretagne et les eaux océaniques y atteignant ont subi des agressions incessantes liées au transport maritime. Il suffit de se rappeler le 1er grand accident celui du Torrey Canyon il y a exactement 50 ans. Les accidents sont différents, interviennent à des saisons variées, les produits le sont aussi et il est difficile d’anticiper sur les conséquences à venir. Les produits pétroliers légers en surface détruisent les œufs et larves de poissons, crustacés…les produits lourds sont les plus pérennes et les plus toxiques (cancérigènes) et portent atteintes aux potentiels biologiques de reproduction. Ceci peut se faire alors sur une longue échelle de temps.

La Bretagne et l’Etat ont fait beaucoup depuis les premiers évènements, rails de navigation, législation, pénalités juridiques, créations du Parc Naturel Marin d’Iroise après celui du Parc Naturel Régional d’Armorique, Zones Natura 2000, ZNIEFF….tout cela dans les eaux territoriales. Or tout ce qui proviendra des épaves englouties sera, un jour ou l’autre, ramené en surface ou charrié vers la côte. Etant donné la forte activité liée à l’exploitation des ressources vivantes soumises à de telles agressions de type écologiques peuvent être largement amplifiées sur le plan économique. L’atteinte à la qualité du milieu en est la première manifestation, nous sommes là dans le plus grand champ d’algues d’Europe et l’essor actuel des établissements de leurs transformations en produits à forte valeur ajoutée témoigne d’un dynamisme exemplaire. La pêche professionnelle, récréative, l’aquaculture sous différentes formes, le tourisme….sont autant d’activités menacées par une baisse de qualité de l’environnement. Point n’est besoin d’évoquer les concepts de biodiversité ou de perturbation de l’écosystème, le bon sens suffit !

Michel GLEMAREC Professeur Honoraire des Universités (Océanographie biologique). Vice-président MOR GLAZ, Témoin au procès de Chicago pour la défense des communes littorales touchées par l’Amoco Cadiz. Rédacteur des Cahiers d’Habitats côtiers (Directive européenne Habitats-Natura 2000)….

Intervention de Jean-Paul HELLEQUIN Président de l’association MOR GLAZ

Présentation rapide de l’association MOR GLAZ avec ses 300 adhérents citoyens y compris des Capitaines de remorqueur de haute mer et portuaire, des experts du monde maritime. L’association MOR GLAZ prétend pouvoir apporter ses réflexions sur ce naufrage et plus largement sur le métier du remorquage et les négligences concernant ce convoi. L’association peut aussi apporter son analyse sur la Sécurité Passive Embarquée qu’elle défend depuis plusieurs années, son analyse sur les faits, les conséquences sur le milieu marin !

Je suis en parfait accord avec tout ce qui vient d’être dit par Bernard et Michel. Pour avoir navigué 38 ans ,11 ans à la Grande Pêche et 27 ans à bord des remorqueurs de haute mer, pour avoir participé à plus de 100 opérations de remorquage et de sauvetage , avec mes collègues sur le pont, et pour avoir été embarqué à bord de l’ABEILLE FLANDRE en mer d’Iroise sous le Commandement de Jean BULOT (qui est membre de l’association), je peux quasiment vous affirmer, que, le remorquage des deux coques MAERSK SEARCHER et SHIPPER était voué à l’échec.

Deux coques remorquées à couple  » une erreur regrettable  » de la part d’un armateur aussi  » expérimenté « . Ces deux coques remorquées par un navire de type  » supply  » qui partait lui aussi se faire déconstruire en Turquie, une économie qui va ternir l’image du Groupe MAERSK.

Lors des remorquages hauturiers de ce type auxquels j’ai participé en Mer Méditerranée, pour remorquer dans les années 1977 et 1978 du Pirée à Barcelone pour la déconstruction des vieilles coques désarmées, des précautions particulières étaient appliquées, (visite du gréement de remorquage toutes les 3 heures par des marins du remorqueur, par mauvais temps, des visites plus régulières du gréement en laissant à bord du remorqué des marins si nécessaire). Ces règles, ces obligations doivent être réinstaurées, réimposées avant le départ par les autorités portuaires du port de départ, mais aussi, par les assureurs et autres autorisant le départ du convoi. Ces règles de sécurité doivent être respectées scrupuleusement par ceux qui effectuent ce type de remorquages. Le remorquage hauturier est un métier bien particulier, qui ne peut pas être de l’à peu près, ce métier est rigoureux et ne peut être effectué que par des professionnels (cette fois ce n’était pas apparemment pas le cas).

La manière de remorquer ces deux coques MAERSK SEARCHER et SHIPPER est d’un amateurisme qui fait sourire toute la communauté du remorquage maritime. Il est également inconcevable de faire remorquer des navires qui partent à la destruction par un navire de type  » supply  » qui lui-même était destiné à être déconstruit.

Le premier armateur mondial s’est comporté comme un amateur, nous remettons en cause cette façon de faire, ce manque de respect envers les professionnels du remorquage.

La conséquence de cet amateurisme a pour conséquence tout ce qui a été dit par Bernard et Michel. Dès leur construction, tous les navires doivent être équipés du système de pompage JLMD ECOLOGIC permettant de remonter les fluides des navires des cuves de carburant et de les nettoyer (Sécurité Passive Embarquée). D’autres grands armateurs dans le monde et les Français CMA CGM, LDARMATEURS et quelques autres font cet effort  » parier sur la prévention par respect de l’environnement en cas d’accident et de naufrage  » .

Afin d’éviter ces convois , il faut imposer que les vieux navires soient déconstruits au plus près, en Europe du Nord lorsque cela est possible, il faut interdire les remorquages à couple.

Pour l’association MOR GLAZ, ces deux coques doivent être renflouées, une surveillance de trois ans des coques par le Groupe MAERSK ne suffit pas. Il faut imposer une règlementation stricte afin que ces négligences ne puissent plus se produire, il faut que tous les acteurs de ce naufrage soient responsabilisés à leur niveau.

Jean-Paul HELLEQUIN Président de l’association MOR GLAZ

Certains Armateurs Français montrent leurs différences, CMA-CGM, LOUIS DREYFUS ARMATEURS (LDA) et quelques autres : pour les moyens innovants de propulsion et par une volonté d’installer à bord de leurs navires la  » Sécurité Passive Embarquée  » Mais aussi BRITTANY FERRIES, IFREMER, LES ABEILLES etc.…… qui privilégient le Pavillon Français Premier Registre, le renouvellement ou la modernisation de leur flotte qui mériterait pour grand nombre d’entrée dans la flotte stratégique.

Certains Armateurs Français montrent leurs différences, CMA-CGM, LOUIS DREYFUS ARMATEURS (LDA) et quelques autres : pour les moyens innovants de propulsion et par une volonté d’installer à bord de leurs navires la  » Sécurité Passive Embarquée « 

Mais aussi BRITTANY FERRIES, IFREMER, LES ABEILLES etc.…… qui privilégient le Pavillon Français Premier Registre, le renouvellement ou la modernisation de leur flotte qui mériterait pour grand nombre d’entrée dans la flotte stratégique.

La newsletter d’Armateur de France du jeudi 9 février 2017 titrait : LE PAVILLON FRANÇAIS (LOUIS DREYFUS ARMATEURS) CHOISI PAR UN CHAMPION DANOIS DES EOLIENNES EN MER.

Le Groupe Louis Dreyfus Armateurs LDA est un acteur majeur des activités maritimes Françaises depuis plus de 160 ans, son redéploiement vers les énergies marines renouvelables, ne peut que satisfaire l’association MOR GLAZ.

En remportant ce marché pour opérer sur un champ éolien offshore au large de l’Allemagne, LDA Armateur Français vient de démontrer que rien n’est impossible, et qu’il faut rester confiant, persuasif, démonter que les Armateurs Français sont innovants et performants.

L’association MOR GLAZ depuis plus de 15 ans dénonce certaines dérives dans les activités maritimes, dénonce aussi la présence sur les marchés et dans les activités maritimes la présence de  » pseudo-armateurs  » qui ne fonctionnent qu’avec des investisseurs plus ou moins douteux, en bafouant toutes les règles sociales, de sécurité et autres…

L’association MOR GLAZ constate que la qualité paie (sans avoir toute fois tous les éléments de cet appel d’offres) durant des années, seul le prix comptait, ce fut une erreur qu’il ne faut pas renouveler. La qualité de l’Armateur, sa solidité financière, la qualité des navires fournis, l’Etat du Pavillon et la qualité des Equipages doivent être les seuls critères. De nouvelles activités telle-que les Energies Marines Renouvelables EMR ne peuvent s’effectuer  » se développer  »  » s’opérer  » qu’avec de bons opérateurs, en faisant valoir la compétence technique, la fiabilité des navires et des Equipages ainsi que les capacités à assurer les missions sur du long terme.

Les activités maritimes, ne peuvent se développer qu’avec une marine marchande hautement technologique. Le contrat obtenu par LDA avec l’énergéticien Danois Dong sur un appel d’offre face aux Britanniques, aux Danois, aux Hollandais et aux Allemands, démontrent qu’il faut rester confiant. Le devenir des activités maritimes Françaises Internationales et Nationales profiteront aux Armateurs Français sérieux ! Seul le cap sur la qualité compte y compris lorsque la mer économique est grosse !

Ce contrat avec Dong est un grand succès certes pour LDA, mais plus largement pour l’ensemble des Armateurs Français, y compris pour le pavillon Français celui-ci serait-il Registre International Français RIF ! Le 2 mars 2011 l’association MOR GLAZ décernait un carton vert à LDA pour son implication dans l’exploitation de l’autoroute de la mer Montoir-Gijon.

Le positionnement de l’Armateur LDA dans le secteur des EMR, mérite un nouveau carton vert, la réussite par la qualité et le sérieux. Félicitations à toutes les Equipes de LOUIS DREYFUS ARMATEURS, tous les personnels Sédentaires et Navigants qui se sont investis afin de faire reconnaître le savoir faire maritime Français et faire flotter le Pavillon tricolore sur les champs éoliens au large de l’Allemagne.

Bon vent et belle mer à ce navire de maintenance de champ éolien offshore et à ses Equipages.

Pour l’association MOR GLAZ Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Certains Armateurs Français montrent leurs différences, CMA-CGM, LOUIS DREYFUS ARMATEURS (LDA) et quelques autres : pour les moyens innovants de propulsion et par une volonté d’installer à bord de leurs navires la  » Sécurité Passive Embarquée  » Mais aussi BRITTANY FERRIES, IFREMER, LES ABEILLES etc.…… qui privilégient le Pavillon Français Premier Registre, le renouvellement ou la modernisation de leur flotte qui mériterait pour grand nombre d’entrée dans la flotte stratégique.

Certains Armateurs Français montrent leurs différences, CMA-CGM, LOUIS DREYFUS ARMATEURS (LDA) et quelques autres : pour les moyens innovants de propulsion et par une volonté d’installer à bord de leurs navires la  » Sécurité Passive Embarquée « 

  Mais aussi BRITTANY FERRIES, IFREMER, LES ABEILLES etc.…… qui privilégient le Pavillon Français Premier Registre, le renouvellement ou la modernisation de leur flotte qui mériterait pour grand nombre d’entrée dans la flotte stratégique.

La newsletter d’Armateur de France du jeudi 9 février 2017 titrait : LE PAVILLON FRANÇAIS (LOUIS DREYFUS ARMATEURS) CHOISI PAR UN CHAMPION DANOIS DES EOLIENNES EN MER.

Le Groupe Louis Dreyfus Armateurs LDA est un acteur majeur des activités maritimes Françaises depuis plus de 160 ans, son redéploiement vers les énergies marines renouvelables, ne peut que satisfaire l’association MOR GLAZ.

En remportant ce marché pour opérer sur un champ éolien offshore au large de l’Allemagne, LDA Armateur Français vient de démontrer que rien n’est impossible, et qu’il faut rester confiant, persuasif, démonter que les Armateurs Français sont innovants et performants.

L’association MOR GLAZ depuis plus de 15 ans dénonce certaines dérives dans les activités maritimes, dénonce aussi la présence sur les marchés et dans les activités maritimes la présence de  » pseudo-armateurs  » qui ne fonctionnent qu’avec des investisseurs plus ou moins douteux, en bafouant toutes les règles sociales, de sécurité et autres…

L’association MOR GLAZ constate que la qualité paie (sans avoir toute fois tous les éléments de cet appel d’offres) durant des années, seul le prix comptait, ce fut une erreur qu’il ne faut pas renouveler. La qualité de l’Armateur, sa solidité financière, la qualité des navires fournis, l’Etat du Pavillon et la qualité des Equipages doivent être les seuls critères. De nouvelles activités telle-que les Energies Marines Renouvelables EMR ne peuvent s’effectuer  » se développer  »  » s’opérer  » qu’avec de bons opérateurs, en faisant valoir la compétence technique, la fiabilité des navires et des Equipages ainsi que les capacités à assurer les missions sur du long terme.

Les activités maritimes, ne peuvent se développer qu’avec une marine marchande hautement technologique. Le contrat obtenu par LDA avec l’énergéticien Danois Dong sur un appel d’offre face aux Britanniques, aux Danois, aux Hollandais et aux Allemands, démontrent qu’il faut rester confiant. Le devenir des activités maritimes Françaises Internationales et Nationales profiteront aux Armateurs Français sérieux ! Seul le cap sur la qualité compte y compris lorsque la mer économique est grosse !

Ce contrat avec Dong est un grand succès certes pour LDA, mais plus largement pour l’ensemble des Armateurs Français, y compris pour le pavillon Français celui-ci serait-il Registre International Français RIF ! Le 2 mars 2011 l’association MOR GLAZ décernait un carton vert à LDA pour son implication dans l’exploitation de l’autoroute de la mer Montoir-Gijon.

Le positionnement de l’Armateur LDA dans le secteur des EMR, mérite un nouveau carton vert, la réussite par la qualité et le sérieux. Félicitations à toutes les Equipes de LOUIS DREYFUS ARMATEURS, tous les personnels Sédentaires et Navigants qui se sont investis afin de faire reconnaître le savoir faire maritime Français et faire flotter le Pavillon tricolore sur les champs éoliens au large de l’Allemagne.

Bon vent et belle mer à ce navire de maintenance de champ éolien offshore et à ses Equipages.

Pour l’association MOR GLAZ Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

REMORQUAGE ABEILLE LANGUEDOC

Le mercredi 1er février 2017, à 11h45, le Centre Régional Opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Gris-Nez informe le Centre des Opérations Maritimes (COM) de la Préfecture Maritime de la Manche et de la mer du Nord que le navire de commerce  » PATRON  » est en avarie dans la voie montante du Dispositif de séparation du trafic (DST) du Pas-de-Calais, à l’ouest de Boulogne-sur-Mer.

 » PATRON » remorqué par l’ABEILLE LANGUEDOC

 

Ce cargo, battant pavillon des Pays-Bas, d’une longueur de 119m transporte de l’acier, il se trouve en black-out (panne totale) total et n’est plus maître de sa manœuvre dans une zone de trafic particulièrement fréquentée. Le Commandant du  » PATRON  » annonce être en cours d’investigation pour identifier l’origine de l’avarie et vouloir procéder au plus vite aux réparations. Pendant ce temps, afin d’assurer la sécurité de la navigation, le CROSS déroute le trafic maritime de la trajectoire du navire et diffuse des bulletins de sécurité à l’attention des usagers du détroit. A titre préventif, l’équipage du Remorqueur d’intervention en haute mer (RIHM)  » ABEILLE LANGUEDOC  » stationné à Boulogne-sur-Mer, est pré-alerté de la situation, ce remorqueur de haute mer est affrété par l’Etat Français, sous l’autorité du Préfet Maritime 365 jours par an et à 40 minutes d’appareillage.

Le 1er février 2017 en début d’après-midi, les autorités maritimes constatent que le  » PATRON  » est toujours en avarie. Les derniers contacts avec le Commandant du  » PATRON  » confirment que l’équipage poursuit encore ses investigations. Le COM décide alors de faire appareiller l’ABEILLE LANGUEDOC pour se positionner auprès du cargo de type vraquier et être ainsi en capacité d’intervenir si la situation ne devait pas s’améliorer. Les conditions météorologiques et l’état de mer permettent toutefois au  » PATRON  » de ne pas subir de dérive.

Peu après 18h00, l’équipage a identifié l’avarie (problème machine) et effectué des réparations. Malgré une tentative de redémarrage des moteurs, le navire ne parvient pas à relancer sa propulsion. Une prise de remorque devient alors nécessaire, la Préfecture Maritime demande au Commandant du  » PATRON  » de se diriger sous remorque promptement vers un port français, une fois la remorque prise, compte-tenu de la dégradation des conditions météorologiques.

En milieu de soirée, le remorquage du  » PATRON  » par le remorqueur  » ABEILLE LANGUEDOC  » vers Dunkerque est confirmé. Le COM ordonne alors l’appareillage du Remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage (RIAS)  » ABEILLE LIBERTE « , stationné à Cherbourg, pour un positionnement d’alerte en centre Manche, au niveau de la bouée de Greenwich, afin d’être en mesure d’intervenir si nécessaire sur l’ensemble de la large zone de la Manche et de la Mer du Nord, au cas où un navire nécessiterait une assistance ou un remorquage.

La remorque est Passée par le remorqueur  » ABEILLE LANGUEDOC  » peu après 23h00 et le convoi se met immédiatement en route vers la zone de mouillage du Dyck, devant Dunkerque. Le convoi est arrivé le 2 février 2017, peu avant 09h00. Le cargo  » PATRON  » est alors pris en remorque par deux remorqueurs portuaires du port de Dunkerque le  » VB PUISSANT  » et le  » VB TEMPÊTE  » pour l’acheminer dans le port, pour une mise à quai, belle opération, et une belle réactivité de la part de tous les professionnels ayant en charge la Sécurité Maritime dans cette zone par laquelle transitent plus de 500 navires par jour !

L’ABEILLE LANGUEDOC REMORQUE UN CARGO EN AVARIE

 

Le mercredi 1er février 2017, à 11h45, le Centre Régional Opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Gris-Nez informe le Centre des Opérations Maritimes (COM) de la Préfecture Maritime de la Manche et de la mer du Nord que le navire de commerce  » PATRON  » est en avarie dans la voie montante du Dispositif de séparation du trafic (DST) du Pas-de-Calais, à l’ouest de Boulogne-sur-Mer.

L’ABEILLE LANGUEDOC REMORQUE UN CARGO EN AVARIE

A  11h45, le Centre Régional Opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Gris-Nez informe le Centre des Opérations Maritimes (COM) de la Préfecture Maritime de la Manche et de la mer du Nord que le navire de commerce  » PATRON  » est en avarie dans la voie montante du Dispositif de séparation du trafic (DST) du Pas-de-Calais, à l’ouest de Boulogne-sur-Mer.

Ce cargo, battant pavillon des Pays-Bas, d’une longueur de 119m transporte de l’acier, il se trouve en black-out (panne totale) total et n’est plus maître de sa manœuvre dans une zone de trafic particulièrement fréquentée. Le Commandant du  » PATRON  » annonce être en cours d’investigation pour identifier l’origine de l’avarie et vouloir procéder au plus vite aux réparations. Pendant ce temps, afin d’assurer la sécurité de la navigation, le CROSS déroute le trafic maritime de la trajectoire du navire et diffuse des bulletins de sécurité à l’attention des usagers du détroit. A titre préventif, l’équipage du Remorqueur d’intervention en haute mer (RIHM)  » ABEILLE LANGUEDOC  » stationné à Boulogne-sur-Mer, est pré-alerté de la situation, ce remorqueur de haute mer est affrété par l’Etat Français, sous l’autorité du Préfet Maritime 365 jours par an et à 40 minutes d’appareillage.

Le 1er février 2017 en début d’après-midi, les autorités maritimes constatent que le  » PATRON  » est toujours en avarie. Les derniers contacts avec le Commandant du  » PATRON  » confirment que l’équipage poursuit encore ses investigations. Le COM décide alors de faire appareiller l’ABEILLE LANGUEDOC pour se positionner auprès du cargo de type vraquier et être ainsi en capacité d’intervenir si la situation ne devait pas s’améliorer. Les conditions météorologiques et l’état de mer permettent toutefois au  » PATRON  » de ne pas subir de dérive.

Peu après 18h00, l’équipage a identifié l’avarie (problème machine) et effectué des réparations. Malgré une tentative de redémarrage des moteurs, le navire ne parvient pas à relancer sa propulsion. Une prise de remorque devient alors nécessaire, la Préfecture Maritime demande au Commandant du  » PATRON  » de se diriger sous remorque promptement vers un port français, une fois la remorque prise, compte-tenu de la dégradation des conditions météorologiques.

En milieu de soirée, le remorquage du  » PATRON  » par le remorqueur  » ABEILLE LANGUEDOC  » vers Dunkerque est confirmé. Le COM ordonne alors l’appareillage du Remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage (RIAS)  » ABEILLE LIBERTE « , stationné à Cherbourg, pour un positionnement d’alerte en centre Manche, au niveau de la bouée de Greenwich, afin d’être en mesure d’intervenir si nécessaire sur l’ensemble de la large zone de la Manche et de la Mer du Nord, au cas où un navire nécessiterait une assistance ou un remorquage.

La remorque est Passée par le remorqueur  » ABEILLE LANGUEDOC  » peu après 23h00 et le convoi se met immédiatement en route vers la zone de mouillage du Dyck, devant Dunkerque. Le convoi est arrivé le 2 février 2017, peu avant 09h00. Le cargo  » PATRON  » est alors pris en remorque par deux remorqueurs portuaires du port de Dunkerque le  » VB PUISSANT  » et le  » VB TEMPÊTE  » pour l’acheminer dans le port, pour une mise à quai, belle opération, et une belle réactivité de la part de tous les professionnels ayant en charge la Sécurité Maritime dans cette zone par laquelle transitent plus de 500 navires par jour !

Une chose reste certaine, la phosphine tue, et contamine celles et ceux qui s’y approchent. Les autorités en charge des ports mondiaux , sont-elles prêtes à accepter un scandale sanitaire égal ou supérieur à celui de l’amiante ?

Depuis mi-décembre 2016, 25500 tonnes de maïs sont bloquées sur le port de Brest. Cette cargaison avait été embarquée le 25 novembre 2016 en Roumanie. Le 16 janvier 2017 plusieurs associations et organisations syndicales s’étaient mobilisées à juste titre, car cette cargaison traitée à la phosphine laissait échapper des gaz, il semblerait, et cela est moins connu que la phosphine pourrait également provoquer des explosions. Une chose reste certaine, la phosphine tue, et contamine celles et ceux qui s’y approchent. Les autorités en charge des ports mondiaux , sont-elles prêtes à accepter un scandale sanitaire égal ou supérieur à celui de l’amiante ?

Il est temps de mettre fin à l’amoralité ambiante et aux lobbyings en tout genre, soyons plutôt bien veillant à l’avenir de l’Homme, à la qualité des produits qu’il consomme et à l’Environnement !

L’omerta qui règne autour des pesticides doit être dénoncée publiquement en continu, certains comportements contre les Marins, les Travailleurs des ports céréaliers sont des comportements scandaleux, et irresponsables. Qui fait pression ? qui laisse les salariés s’approcher des cargaisons qui sont contaminées et qui tuent ? Quelles sont les pouvoirs des autorités portuaires ?

L’association MOR GLAZ ne peut pas comme il lui est rapporté quelle porterait atteinte à la compétitivité des ports Bretons ou Français, l’association défend les ports et les activités maritimes, mais, elle ne couvrira jamais les dérives liées à ses  » ces  » activités, lorsqu’elles nuisent aux Marins, à l’Homme, à son devenir et à l’Environnement !

En 2013, lors de l’élection municipale, l’association MOR GLAZ avait mis le développement du port de Brest au centre des débats !

L’association MOR GLAZ a rencontré des victimes qui ont côtoyé la phosphine, nous avons donc décidé de diffuser ce communiquer, de ne pas laisser la liberté et libre cours à de telles dérives,  » pratiques « , et dénoncer avec force l’utilisation de produits qui nuisent  » portent atteintes  » à la santé de l’Homme et à l’Environnement !

La phosphine est utilisée dans les cales des vraquiers pour empêcher la prolifération des larves, rongeurs et autres vers qui mangent les grains de maïs lors du transport. Les émanations sont si dangereuses que l’Organisation Maritime Internationale des Fumigateurs IMFO a été créée et que des assurances spécifiques sont proposées aux Armateurs au cas où il y aurait un mort parmi les Marins. En 2008 un Marin Roumain était décédé suite à une fuite sur une gaine de ventilation à bord d’un navire. Nous ne pouvons pas  » plus  » accepter que les importations de maïs américain ou de soja brésilien continuent à mettre en danger la santé des Marins, des Dockers, et au final des Consommateurs alors que nous avons une parfaite connaissance des dangers liés à la manipulation de la phosphine.

L’association MOR GLAZ estime et revendique, que les ports doivent être classés d’après des critères de qualité dans tous les domaines, et non par d’autres critères de totale liberté et de pratiques douteuses, qui ne sont pas,  » plus  » acceptables. L’omerta sur les places portuaires doit prendre fin, cela ne sert personne, sauf peut-être quelques amoraux qui ne penseraient qu’à l’instant présent et aux profits, peu importe les conséquences pour la santé de l’Homme !

Pour l’association MOR GLAZ       Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Le transport maritime n’a jamais fait naufrage, d’ailleurs cela est impossible !

Landerneau le 10 janvier 2017

Que penser en cette période, du devenir du transport maritime International. Quel avenir pour les petits Armateurs ou ceux qui ne pratiquent qu’une seule activité  » le transport « . L’association MOR GLAZ, souhaite partager son analyse sur la situation, y apporter sa réflexion sur ce vaste sujet. La première activité Internationale est sans aucun doute en pleine restructuration ! Les grands décideurs mondiaux sont :

Les banques et  » le transport maritime pilier de la mondialisation  » et quelques autres. Il suffit pour cela d’être un peu curieux, et d’essayer de comprendre le commerce, les échanges et la pression que peuvent exercer les grands Armateurs mondiaux sur les pays qui possèdent des ports (structures portuaires, dragage et investissements importants.. etc.)

Dès le 16 septembre 2016 l’association MOR GLAZ était inquiète sur  » pour  » le devenir des salariés du premier Armateur de Corée du Sud HANJIN (7ème Armateur mondial), qu’ils soient navigants ou sédentaires. Avec une dette de près de 5 milliards de dollars, l’Armateur Coréen a fini par être lâché par les banques et les fonds de pensions. Une mauvaise stratégie de la part des banquiers ou un manque de visibilité de la part de l’Armateur, ou tout simplement un transport maritime en pleine mutation! Le septième Armateur mondial (plutôt ses banquiers) souhaite vendre rapidement ses  » ces  » navires au plus offrant. A-t-il sombré parce qu’il n’était que le 7ème transporteur de marchandise par conteneurs ? Le transport maritime sera-t-il prochainement dans le giron de 4 ou 5 Groupes financiers (Armateurs) pour les échanges Internationaux ?

Moins d’échanges commerciaux poussent les Armateurs qui le peuvent à se restructurer, le social ayant déjà subi des restructurations pénibles au début des années 1980 avec les Pavillons économiques, les Armateurs vont devoir se réorganiser stratégiquement.

La faillite du Coréen HANJIN aura été le coup de corne, qui a fait réagir les plus grands Armateurs mondiaux, où peuvent-ils encore effectuer des économies afin de transporter plus de marchandises. Le rythme reprendra, le transport maritime est cyclique, un conflit, un pays en difficulté, une politique plus protectionniste des continents, une reprise de la consommation, un pouvoir d’achat en berne etc.… peuvent changer rapidement l’activité et la fragiliser momentanément. Certains Armateurs dont c’est le métier s’en sortiront bien mieux que les  » amateurs  » qui disparaitront. Un vrai chamboulement est en marche dans le transport maritime (des marchandises et des biens), un nouveau cap vient d’être pris.

Les porte-conteneurs géants et autres navires vont-ils rester à l’ancre, moteurs à l’arrêt durant des mois comme les pétroliers en Grèce dans les années 70, l’association MOR GLAZ n’y croit pas !

Lorsqu’il était reproché en 2015 à l’association MOR GLAZ d’utiliser le terme  » la course effrénée au gigantisme des navires  » avions-nous raison, nous pensons que oui, pour des raisons de sécurité. Par contre, cela était vraisemblablement utile pour des raisons économiques et stratégiques des grands Armateurs !

Depuis des décennies, les Armateurs mondiaux surfent sur une croissance phénoménale des échanges (en 2016 les échanges atteignent les 10 Milliards de tonnes). Il n’est pas besoin d’être un grand expert pour deviner que cela ne pourrait pas durer, pour des raisons évidentes !

Lorsque la Chine était en pleine croissance  » développement  » économique, un navire coûtait environ 15.000 dollars par jour à l’Armateur et pouvait rapporter près de 200.000 dollars dans la même journée (le phénomène était semblable dans l’offshore pétrolier). Les marges de certains Armateurs auraient reculé de 9 à 10 % sur un an.

Ces marges colossales ont attiré des banques et des fonds d’investissement anglo-saxons. Ceux-ci ont financé massivement des constructions de navires, créant des surcapacités dans tous les domaines:  » le transport par conteneurs, le transport de matières premières, le vrac sec, et celui de produits pétroliers ».

Cette surabondance de vraquiers, de méthaniers et de porte-conteneurs a fini par envoyer les prix du fret par le fond. Comment les  » spécialistes  » les » économistes  » les  » analystes  » se sont trompés à ce point !

Pour rester compétitif, les alliances vont se multiplier dans le secteur maritime du transport. L’Armateur Français CMA-CGM s’est offert NOL, un Armateur Singapourien, il a ainsi renforcé sa position de second Armateur mondial. L’an passé, CMA CGM a observé une croissance de 7% en volume transporté et a réalisé 600 millions de dollars de chiffre d’affaires. L’avenir des armements Internationaux se trouve dans la stratégie commerciale et dans les alliances, pour anticipé l’avenir !

Les deux grandes entreprises Chinoises COSCO et CSCL ont fusionné pour former la 4ème compagnie de porte-conteneurs du monde. Inspirés par les compagnies aériennes, les grands Armateurs ont aussi noué des alliances. Les Armateurs moyens non professionnels sont voués à disparaître, comme dans le transport terrestre, il n’y a plus de place pour les faibles, triste constat. Il devrait ainsi rester dans quelques années que les meilleurs opérateurs avec de bons navires et une faible moyenne d’âge. Cependant il faut être attentif que ceux qui resteront n’instaure pas des  » leurs  » monopoles sociaux, de concurrences et de sécurité !!!

L’indépendance d’un pays dépend de ses Armateurs nationaux. Ces Armateurs doivent certes être aidés, ils doivent privilégier le Pavillon national, et les emplois nationaux. Ce secteur est stratégique, mais pas à n’importe quel prix et sans contreparties.

L’association MOR GLAZ reste convaincue que le transport maritime, même si momentanément la période est difficile pour certains Armateurs, saura se remettre à flot, avec des stratégies innovantes. Nous pensons que seuls les grands Armateurs survivront à cette crise dans un secteur qui permet 90% des échanges mondiaux. Cette période serait-elle moins florissante qu’elle nous est présentée par certains experts pessimistes comme un mayday !

Le transport maritime n’a jamais fait naufrage, d’ailleurs cela n’est pas possible pour des raisons géopolitiques !!

Pour l’association MOR GLAZ Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Lettre ouverte adressée ce jour 4 janvier 2017 à Madame Ségolène ROYAL  » deux coques de navir

Objet : deux coques de navires abandonnées par l’armateur MAERSK par 80 mètres de fond à quelques milles de l’île de Sein à l’Ouest de la Bretagne.

Madame la Ministre,

Depuis le 22 décembre 2016, deux navires de type supply se trouvent par 80 mètres de fond à quelques milles de la pointe Bretonne. Ces deux coques étaient remorquées vers un chantier Turc pour y être déconstruites, le navire remorqueur du même type était lui aussi destiné à la déconstruction. Vous trouverez la chronologie des faits sur le site WWW.MORGLAZ.ORG .

Madame la Ministre, dans un communiqué les autorités maritimes ont essayé de rassurer, sauf que ces deux coques contiennent chacune plusieurs dizaines de mètres cube de fioul lourd. Ces navires ne remplissaient donc pas les conditions pour être remorqué vers un chantier de déconstruction, ni pour être déconstruits puisque les règles n’étaient pas respectées (le passeport vert).

Madame la Ministre de l’Environnement et de la Mer, l’association MOR GLAZ vous demande par ce courrier d’exiger du propriétaire de ces deux épaves, de les remonter, mais aussi de faire toute la lumière sur ce naufrage. Madame la Ministre, ces épaves ne peuvent pas rester là, la Mer n’est pas une poubelle, des  » les  » règles doivent être respectées, tant pis pour ceux qui y dérogent, dans ce cas il s’agit du premier armateur mondial !

Madame la Ministre, pourquoi les autorités maritimes Françaises n’ont-elles pas sommé le navire remorquant ces deux coques à se dérouter vers Brest suite au naufrage ? L’association MOR GLAZ aurait souhaité que le capitaine de ce navire laissant au fond de la Mer d’Iroise deux épaves soit entendu par les autorités Françaises.

Madame la Ministre de la Mer, nous souhaitons que vous preniez en charge ce dossier. Le premier transporteur maritime mondial qui devrait montrer l’exemple agit comme un  » pseudo-armateur  » lorsqu’il s’agit de déconstruire ses vieux navires.

Que va faire la cinquième puissance mondiale ? Communiquer pour rassurer, ou faire payer le pollueur imprudent. Pour l’association MOR GLAZ, il y a toujours des risques lorsque des vieilles coques sont remorquées et surtout à couple, et de plus est lorsque les trois coques sont vouées à la destruction, les risque sont majeurs.

Quand l’Organisation Maritime Internationale et les Assureurs rendront-ils enfin obligatoire la Sécurité Passive Embarquée à bord de tous les navires? elle serait bien utile ces prochains jours au large de la Bretagne.

Madame la Ministre de la Mer, en l’attente acceptez, nos plus sincères et respectueuses salutations.

Pour l’association MOR GLAZ      le Président Jean-Paul HELLEQUIN