L’association MOR GLAZ sait de bonnes sources que la déconstruction du  » Captain Tsarev  » cargo de 154 mètres se poursuit dans le port de Brest et ce dans de bonnes conditions, nous en sommes très satisfaits, pour plusieurs raisons.

L’Association MOR GLAZ apporte tout son soutien à la société les  » Recycleurs Bretons  » qui est chargée de la déconstruction de ce navire, mais aussi de bien d’autres espérons le !

L’accident survenu sur ce chantier au mois d’août 2016 ne doit en rien freiner, remettre en cause, entacher un chantier de déconstruction de navires à Brest. Dès que l’occasion se présentera, il faut continuer cette activité et la développer. Cette activité doit être complémentaire à celles existantes sur le port de Brest. Un port est avant tout un site industriel où les activités doivent et peuvent se côtoyer.

L’Association MOR GLAZ s’interroge et ce depuis plusieurs années sur le fait que des navires qui pourraient-être déconstruits  » recyclés  » en France sont remorqués vers le chantier de Gand en Belgique. Ce port Belge déconstruirait nous dit-on les vieux navires à un coût inférieur de 30%, il y de quoi s’interroger sérieusement.

L’Association MOR GLAZ demande qu’une rapide solution soit trouvée pour les navires  » Antigone z  » et du  » Karl  » qui eux aussi doivent-être déconstruits à Brest.

L’Association MOR GLAZ rappelle si cela est encore nécessaire, que la déconstruction des navires n’est pas une sous activité, elle fait partie de l’industrie navale, au même titre que la construction et la réparation navale, il serait peut-être temps d’y penser sérieusement, et de moins faire la fine bouche face à cette activité !

D’après le journal  » Le Monde  » du 16 septembre , des milliers de marins (1500/2500) d’une compagnie Sud-Coréenne en faillite errent sur les océans depuis deux semaines.

 

500.000 Conteneurs, d’une valeur de 14 Milliards de dollars de marchandises seraient embarquées sur 60 navires de la société maritime  » HANJIN SHIPPING  » ! Une situation ubuesque par le nombre de navires (60 navires) et de Marins !!!! L’Association MOR GLAZ constate que cette fois encore seules les cargaisons font l’objet de tractations. Les Marins dans tout ça, ne seraient-ils que des victimes ?

C’est une situation particulièrement insolite pour les marins de la compagnie  » HANJIN SHIPPING  » et les quelques passagers qui les accompagnent, l’Association MOR GLAZ a une pensée toute particulière pour tous ces Marins, mais aussi pour ceux qui subissent des situations semblables dans un anonymat et desquels personne ne parle. Ils sont nombreux mais silencieux, et pourtant ces Marins sont ceux qui permettent 90% des échanges mondiaux.

Le septième armateur mondial de fret maritime en difficulté, il aurait demandé début septembre 2016 son placement en redressement judiciaire, en Corée du Sud et aux Etats-Unis, déclenchant  » créant  » une situation ubuesque qui dure depuis près de deux semaines : la société maritime indique, qu’une soixantaine de cargos sont toujours au large ou sur rade en attente de rentrer au port, dans différentes régions du monde. Les ports internationaux leurs interdisent l’entrée, car ils craignent que la compagnie ne puisse pas payer les frais de ports et autres frais liés à l’escale d’un navire, chacun aura compris que tôt ou tard ces navires devront pourtant escaler !

Les milliers de Marins et de salariés de cette société doivent être solidaires. Les Marins coincés  » bloqués  » à l’entrée des ports, pour la plupart Sud-Coréens, Philippins, Indonésiens, mais aussi Polonais, et Allemands, ne doivent pas être attentifs au discours rassurants des représentants de l’armateur, le jeu de poker menteur va être engagé d’ici peu!!! Ces navires qui errent sur toutes les mers du monde transporteraient 500 000 conteneurs, des marchandises dont la valeur avoisinerait les 14 milliards de dollars.

Pour l’association MOR GLAZ les Marins ont de quoi négocier leurs salaires, car pour l’association MOR GLAZ la première démarche est bien celle-là payer les Marins, tous les Marins avant de débarquer un seul des conteneurs ou autres marchandises.

La société KOREAN AIR, membre du groupe HANJIN a accordé à l’armateur une caution de 55 millions de dollars (49 millions d’euros) pour essayer de résoudre la crise. 36 millions de dollars (32 millions d’euros) ont été versés en début de semaine pour permettre de débarquer des cargaisons.

Pour l’association MOR GLAZ , les Marins ne doivent pas être les laissés pour compte, ils doivent se préparer à toutes les éventualités et être prêt à se défendre, ils ne doivent pas payer pour les erreurs qui auraient pu être commises. La chance de ces Marins est contrairement à d’autres qui rencontrent ces tristes situations de se trouver sur des navires qui sont chargés, bon courage à ces Marins et aux personnels sédentaires de cette société !!!

Pour l’Association MOR GLAZ Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Un Marin Philippin de 42 ans décède accidentellement le mardi 13 septembre 2016 dans le port de Marseille lors d’un exercice de sécurité à bord du paquebot géant l’HARMONY OF THE SEAS.

L’Association MOR GLAZ adresse ses plus vives et tristes condoléances

à la Famille de ce Marin Philippin décédé sur son lieu de travail,

et un prompte rétablissement aux autres Marins blessés,

mais aussi courage autres personnels de ce navire !

Un Marin Philippin de 42 ans décède accidentellement le mardi 13 septembre 2016 dans le port de Marseille lors d’un exercice de sécurité à bord du paquebot géant l’HARMONY OF THE SEAS.

L’embarcation de sauvetage dans laquelle se trouvaient 5 Marins aurait rompu le câble ou l’accroche lors de la mise à l’eau, blessant grièvement trois autres marins Philippins et un 5ème Marin Indien.

L’Association MOR GLAZ adresse ses plus vives et tristes condoléances à la Famille de ce Marin Philippin décédé sur son lieu de travail, et un prompte rétablissement aux autres Marins blessés, mais aussi courage aux autres personnels de ce navire !

Le HARMONY OF THE SEAS, avait été livré en mai 2016 par les chantiers de Saint-Nazaire. Cet accident mortel survenu durant un exercice de mise à l’eau d’une embarcation de sauvetage qui peut contenir 450 personnes au maximum est un drame, un drame de mer le long d’un quai

!!L’Association MOR GLAZ, attire une nouvelle fois l’attention sur les risques liés au gigantisme des navires, ce drame, la mort de ce Marin doit amener tous les professionnels de la mer  » et pas seulement  » à se poser les vraies questions… les passagers sont-ils réellement tous en sécurité sur ces navires géants en cas d’ordre d’évacuation donné par le commandant d’abandonner le navire notamment par mauvais temps et mer agitée, incendie etc.…. ?

L’Association MOR GLAZ se demande,

*comment les assureurs peuvent-ils encore assurer de tels navires qui transportent 6400 passagers et 2400 membres d’équipage sur un seul navire, parlant des dizaines de langues différentes pour les équipages qui devront diligenter les opérations de sauvetages en cas de besoin.

*Comment les autorités maritimes peuvent-elles contrôler sérieusement ces navires géants durant une escale, que ces derniers transportent des passagers, ou 18.000 conteneurs pour les porte-conteneurs de nouvelle génération.

*Quels sont les moyens de sauvetage existants en Mer Méditerranée ou ailleurs en cas de besoin ?

Une embarcation de sauvetage qui tombe à l’eau d’un navire sorti de chantier depuis 4 mois, il y a de quoi se poser des questions. L’HARMONY OF THE SEAS est équipé de 18 embarcations de sauvetage qui peuvent contenir chacune de 370 à 450 personnes, et ce avec forcément les autorisations de l’Organisation Maritime Internationale, des sociétés de classification, assureurs, affréteurs et autres trop souvent complaisants.

L’Association MOR GLAZ demande que L’HARMONY OF THE SEAS ne quitte pas le port de Marseille avant que toute la lumière ne soit faite sur ce drame de la mer qui s’est déroulé le long d’un quai, les responsabilités et les causes doivent être rendues publiques, il s’agit de la vie d’un Marin et peut-être de celles de milliers de passagers !

 

 

LA DÉCONSTRUCTION DES VIEUX NAVIRES A BREST DOIT SE POURSUIVRE……

 

.Le 13 août 2016 l’association MOR GLAZ écrivait  » par ce communiqué que nous n’aurions jamais souhaité écrire, l’Association MOR GLAZ adresse ses plus douloureuses et sincères condoléances à la Famille, aux Amis du Commandant Bernard CERUTTI, décédé hier à bord du  » Captain Tsarev « . Nous avons une pensée pour les autres salariés qui ont été hospitalisés. L’Association MOR GLAZ apporte son soutien psychologique au Président Directeur Général Pierre ROLLAND de la société les  » Recycleurs Bretons  » qui est chargée de la déconstruction de ce navire et de bien d’autres espérons le  » !

Cependant ce tragique accident, ce drame ne doit pas remettre en cause un chantier de déconstruction de navires à Brest, dès que l’occasion se présentera, il faut continuer cette activité. Nous aurions dû ensemble depuis longtemps, dès le retour à Brest de  » l’ex-Clemenceau  » en 2006, défendre cette activité industrielle !

En cette période durant laquelle la réparation navale est en manque d’activité sur le port de Brest, la déconstruction de vieux navires aurait été utile. La déconstruction doit être défendue, la mono activité tue l’activité !! Un port n’est pas qu’une plate forme d’échanges et de stockage, il doit aussi attirer diverses activités. L’association MOR GLAZ qui milite depuis des années pour la création d’une filière Nationale et Bretonne de déconstruction de vieux navires civils et militaires, souhaite que toute la lumière soit faite sur les causes de cet accident. L’association MOR GLAZ voudrait savoir, pourquoi ce système d’extinction se trouvait encore à bord après 8 ans d’abandon du navire…., est-il à bord des  » Antigone z  » et du  » Karl  » qui eux aussi doivent-être déconstruits à Brest. Ce système est-il encore à bord des navires militaires qui se trouvent en attente à Landévennec en zone Natura 2000 ?

L’association MOR GLAZ souhaite que la déconstruction du  » Captain Tsarev  » reprenne rapidement afin de démontrer que des navires peuvent et doivent être déconstruits ici à Brest. À Brest cette activité industrielle doit se développer, pour le port, la Région, la CCI et pour Brest.La déconstruction des navires n’est pas une sous activité, elle fait partie de l’industrie navale, au même titre que la construction et la réparation navale, il serait peut-être temps d’y penser sérieusement !

Pour l’association MOR GLAZ     le Président   jean-Paul HELLEQUIN

MOR GLAZ aux journées d’été du Groupe Europe Écologie Les Verts

 Tous les moyens de sauvetage doivent évoluer

avec le gigantisme des navires !!

Même si le moyen de transport le plus sûr, le moins polluant est le navire, il faudra le jour ou cela se présentera être prêt à secourir ces navires géants, qu’ils transportent des passagers ou des marchandises !

La course effrénée au gigantisme des navires continue, elle obligera tôt ou tard  » très rapidement à notre avis  » les pays ou croisent ces géants à mettre en place des remorqueurs plus puissants que ceux existants à Boulogne, Cherbourg, Brest et Toulon pour ce qui concerne la France, les autres pays devront également y penser rapidement !

*Entre 1956 et 1970 les porte-conteneurs transportaient 500/800 conteneurs.

*En 2005, lors de la mise en service des remorqueurs Abeilles BOURBON et LIBERTE, les porte-conteneurs transportaient de 9000 à 11 000 conteneurs.

10 ans plus tard, la capacité a doublé… les dangers eux ont été multipliés par 3 ou 4 …La prise au vent de ces navires est dangereuse, interdisant certaines manœuvres, au port et en mer … la diversité des produits dangereux transportés sur le même navire est un réel danger.

En 2012 16.000 conteneurs Equivalent à Vingt Pieds (un EVP 38,5 mètres cube),

en 2013 18.000 conteneurs EVP,

en 2015 19.500 conteneurs EVP,

en 2017 22.000 conteneurs EVP …….et après ?

Ces géants de plus de 400 m de long et de plus de 54m de large, ne peuvent pas être secourus par vent de plus de 35 nœuds et une mer formée par aucun des moyens nautiques existants en France et ailleurs dans le monde voir le site de l’Association Françaises des Capitaines de Navires.

Pour l’association MOR GLAZ, cette course au gigantisme est inutile, elle est dangereuse  » mais  » elle existe, donc, les moyens de sauvetage doivent être renforcés  » appropriés  » partout en Europe et dans le monde. Les grands navires doivent être équipés pour supporter une force de traction supérieure à 250 tonnes !! Ces navires doivent être équipés de remorques de secours comme les grands pétroliers.

Depuis 2011 le Golfe de Gascogne est dépourvu de tout moyen de sauvetage, cet endroit est pourtant fréquenté par ces navires qui en hiver perdent parfois en une seule nuit plus de 350 conteneurs remplis de divers produits, même vides, ces conteneurs sont très dangereux pour la navigation, et notamment pour les navires de pêche, petits navires caboteurs, ferrys, navires de plaisance, et autres convois.

L’association MOR GLAZ demande depuis septembre 2011, le remplacement du remorqueur qui se trouvait dans le Golfe de Gascogne. Le Préfet Maritime Anne-François de Saint-Salvy le 14 septembre 2011 dans un courrier adressé au Secrétaire Général de la Mer lui demandait un moyen nautique pour surveiller le Golfe de Gascogne (mais aussi de nombreuses personnalités)

L’association MOR GLAZ constate que depuis le départ du remorqueur de haute mer du port de la Pallice en septembre 2011, que les questions écrites et orales se succèdent dans les deux assemblées. Ces questions sont posées par des Elus de toutes tendances, les réponses sont les mêmes depuis 2011, construites par des Conseillers qui n’y connaissent pas grand-chose avec des solutions approximatives, loin des réalités et du professionnalisme qu’imposent le sauvetage en mer dans des zones aussi tourmentées par des conditions météorologiques parfois extrêmes. Le feuilleton du  » Modern Express  » à la dérive durant cinq jours en février 2016 aura confirmé la position de l’association MOR GLAZ sur le manque de moyen, mais aussi sur la politique de la France en ce qui concerne les endroits refuges et autres décisions lors des dérives de navires !

Pourquoi cette zone doit être protégée, mais aussi celle du Pas-de-Calais qui doit être renforcée, cette zone qui voit croiser plus de 650 navires par jour dans une zone peu profonde et très dangereuse:

Cette zone du Golfe de Gascogne est une zone de plus en plus fréquentée, le trafic maritime y est de plus en plus croissant en volume. Les navires sont de plus en plus gigantesques, les paquebots et les ferrys de plus en plus nombreux. Le développement des ports Atlantique (Nantes-St Nazaire, La Pallice, le Verdon etc.……) doit obliger l’Etat à maintenir un moyen de sauvetage efficace prêt à intervenir 24h/24h 365 Jrs par an sous l’autorité du Préfet Maritime de l’Atlantique, nous parlons de remorqueur de haute mer, pas un bricolage inapproprié.

Contrairement à ce qui est évoqué ici et là « L’Abeille LANGUEDOC  » a effectué de 2006 à 2011, 35 opérations soit : 17 remorquages ou assistances, 13 escortes de navires, 5 opérations diverses containers, bois à la dérive etc.….. (Très dangereux pour tout type de navire). Sachant que les navires marchands utilisent (souvent) pour leur propulsion du fioul lourd N° 2 du type de celui transporté par l’ERIKA et le PRESTIGE. Tous ces remorquages et assistances sont des milliers de tonnes de fioul lourd ramenées à bon port, mais aussi des produits dangereux pour l’Homme et l’Environnement. Il paraît donc indispensable et urgent qu’un moyen du type de ceux proposés plus haut soit mis en place.

Les engagements et les promesses de Madame Ségolène ROYAL (dès 2011) sont restés sans résultat : de la politique du discours et rien d’autre, un manque de conviction pour défendre ce dossier qui fait pourtant l’objet régulièrement d’interrogation au Sénat, à l’Assemblée Nationale et dans d’autres instances.

Le Ministre des transports Frédéric CUVILLIER a botté en touche durant son poste ministériel (il aurait fallu de sa part une volonté politique qu’il n’a pas eu). En juillet 2014, des promesses avaient été faites à l’association MOR GLAZ que nous avions aussitôt rendues publiques, promesses restées sans résultat.

Le Maire de La Rochelle considère quant à lui que ce n’est pas de sa responsabilité, et que les remorqueurs portuaires sont suffisants… de la part d’un élu  » présenté par la presse comme un grand marin  » cela est assez choquant  » révélateur  » de son manque d’ambition pour la sécurité maritime.

Quant à Madame la Préfète de la Région du Poitou-Charentes qui devait organiser une table ronde sur ce sujet avant fin 2014 … elle en met du temps !

Le Ministre de la Défense Jean-Yves LE DRIAN quant à lui reste silencieux, lui qui sommait le 18 décembre 2011(lorsqu’il était Président de la Région Bretagne) le Premier Ministre François FILLON de repositionner rapidement (via l’AFP) un remorqueur de haute mer à Lorient suite à l’échouement du  » TK BREMEN « .

Lors des assises de la mer qui se tenaient à Nantes en début décembre 2014, Monsieur Dominique BUSSEREAU, Président du Département de Charente Maritime (Département qui est adhérent à l’association MOR GLAZ que j’avais rencontré en novembre 2014) avait réclamé dans son intervention un remorqueur de haute mer pour prévenir de tout accident maritime dans cette zone du Golfe de Gascogne dont il connaît la dangerosité maritime.

L’association MOR GLAZ continue et continuera de militer pour des moyens de sauvetage adéquats et appropriés dans cette zone et ailleurs (le gigantisme des navires multiplie les dangers, les risques et notamment celui des pollutions invisibles avec les pertes de conteneurs). Il faut des remorqueurs supérieurs à la puissance des Abeilles BOURBON et LIBERTE. Le sujet a été largement abordé avec le Conseiller du Premier Ministre lors de son déplacement à Ouessant le 10 juillet 2015 par l’association MOR GLAZ.

Pour remorquer et assurer une bonne protection du littoral, il faut des remorqueurs puissants, armés sous pavillon Français 1er registre, propriété d’un Groupe puissant et volontaire dans le secteur maritime. L’exercice de remorquage effectué par temps calme avec le  » MARCO POLO  » au large de la Bretagne en mars 2013 sur la demande et l’autorité du Préfet Maritime de l’Atlantique, aura permis de faire un bilan de la situation, mais rien de plus, de soulever certaines interrogations. L’exercice avec le EMMA MAERSK, quant à lui n’aura rien démontré de plus ! Seulement certaines constatations sur les points fixes pour capeler la remorque, il faudrait donc en tirer les conclusions !!!

Quelques propositions de l’association MOR GLAZ, qui doivent être rapidement mise en place par tous les acteurs du transport maritime et par les instances internationales et européennes Organisation Maritime Internationale et Agence Européenne de Sécurité Maritime.

L’association MOR GLAZ demande que soit construit rapidement deux puissants remorqueurs de haute mer, la traction (250 à 270 tonnes de traction), et la puissance doivent être privilégiées à la vitesse (celle-ci ne servant plus à grand-chose dans du gros temps) un remorqueur est avant tout un tracteur qui doit être capable d’opérer par tous les temps et sur tout type de navire.

L’association MOR GLAZ demande un redéploiement et un renforcement de la flotte des remorqueurs en France. Tous les navires marchands et notamment ces géants doivent être équipés d’un système de remorquage  » SMIT BRAKET  » afin de pouvoir passer rapidement une remorque sans faire prendre des risques  » inutiles  » aux sauveteurs et aux marins du navire àremorquer s’ils sont encore à bord. Une remorque de secours sur tous ces grands navires entretenue et prête à être utilisée, à l’arrière et à l’avant de ces navires un point fixe pouvant supporter de forte puissance de traction.

Pour l’Association MOR GLAZ tous ces navires doivent avoir deux moteurs et deux hélices, ils doivent avoir une puissance motrice suffisante, et non pas envisager de la réduire afin d’effectuer des économies. Dans les ports et en mer ces navires ont besoin de puissance !

L’association MOR GLAZ demande que l’Organisation Maritime Internationale, les assureurs de ces navires imposent aux armateurs d’équiper tous ces navires de JLMD Écologic System, qui équipe les navires de certains grands armements Français, Louis Dreyfus ARMATEURS et CMA CGM.

L’association MOR GLAZ demande que les arrêts techniques de ces navires soient plus fréquents et rigoureux, que les effectifs soient suffisants, que les marins n’aient pas que des modules, mais soient des marins bien formés, très qualifiés et ayant une bonne expérience professionnelle, ainsi qu’une réelle volonté de pratiquer le métier de marin, qui est et restera un métier pas comme les autres !

La mer est certes un espace de liberté, mais… cette liberté ne doit pas autoriser «  permettre  » certaines dérives elles doivent même être interdites!

Jean-Paul HELLEQUIN Président de l’association MOR GLAZ

La réflexion de l’Association MOR GLAZ sur le Cabotage en Bretagne et le développement de la Bretagne lors de l’université d’été organisée par L’Union Démocratique Bretonne (UDB) à Nantes les 24/25/26 août 2016.

La mer, cette autoroute naturelle qui nécessite aucun entretien, juste un peu de surveillance ! Le 26 août 2014 le communiqué de presse de l’association MOR GLAZ commençait ainsi :

Le pays de la subvention à tout va (parfois injustifiée dans certains secteurs) va-t-il saborder cette autoroute qui permet de transporter en polluant cinq fois moins et en consommant sept fois moins de carburant (par tonne de marchandise transportée) que par la route tout type de marchandise en toute sécurité……

Depuis des années, l’association MOR GLAZ défend toutes les activités maritimes et notamment les autoroutes de la mer. Mettre des camions sur des navires pour éviter de passer par la route est une belle idée et une évidence, mais les idées sont-elles suffisantes, lorsque le transport maritime passe au second plan politique en France et en Région y compris en Bretagne, et ce, malgré toutes les déclarations de bonnes intentions formulées par les uns et les autres.

Les autoroutes de la mer ne deviennent-elles pas qu’un rêve lorsque les gouvernements successifs ne font que communiquer sur les activités maritimes, sans chercher à approfondir les enjeux humains, environnementaux, économiques et de sécurité.

Les gouvernements successifs semblent donner toujours priorité au transport par la route, et pourtant ce moyen coûte très cher aux collectivités en infrastructures, entretien etc.…..

Continuer d’encourager un transport routier et vouloir le maintenir comme premier moyen de transport alors que celui-ci connaît un dumping social effréné le rendant dangereux est d’une utopie devenue intolérable et inacceptable.

Les gouvernants doivent trouver absolument une alternative au transport routier. L’association MOR GLAZ continue de soutenir le cabotage maritime, ainsi que le développement des ports secondaires.

Selon la fondation Vinci autoroutes : 1 conducteur de poids lourd sur 3 s’estime susceptible d’avoir un accident à cause de la somnolence, 3 sur 4 ont roulé récemment sur les lignes blanches sonores le long de la bande d’arrêt d’urgence.

D’autres solutions que la route existent, le chemin de fer, le fluvial et la mer cette autoroute naturelle qui nécessite aucun entretien, juste un peu de surveillance.

L’association MOR GLAZ constate que le réseau ferré étant tellement pitoyable, que la seule vraie solution existante en complément de la route est la mer…..Le transport de remorques par la mer doit devenir une priorité, il doit attirer les transporteurs routiers, et devenir la vraie alternative à la route. Après avoir décerné un Carton Vert le 9 mars 2011 à Louis DREYFUS ARMATEURS pour avoir mis en place cette ligne maritime Nantes-Gijón, l’association MOR GLAZ remettait un Carton Rouge à ceux qui n’ont pas permis la continuité de cette ligne !!

La Bretagne ne joue plus qu’un rôle insignifiant dans le trafic maritime, par rapport à sa culture, son Histoire et aussi sa géographie, ses côtes dépassant plus du quart du littoral français.

Si à partir des XVème et XVIème siècle la Bretagne était une des premières puissances maritimes mondiales, elle était encore aux XVIIIème et XIXème et de loin, la première province maritime française. La Bretagne possédait à elle seule une flotte de pêche et de commerce supérieure en nombre et en tonnage à celle de l’Espagne. Le vieillissement des flottes et surtout le manque d’investissement pour passer du stade artisanal à une échelle plus importante fera pratiquement disparaître ces activités. Si nous comparons à la Norvège, le Danemark, la Grèce qui sont trois régions à peu près comparables à la Bretagne et qui ont su maintenir une politique de la mer, nous nous apercevons qu’à elles trois, elles contrôlent aujourd’hui plus du quart de la flotte mondiale. Les gouvernements français n’ont mené depuis trente ans qu’une politique de soutien minimal à sa marine de commerce, se limitant à gérer le déclin afin qu’il reste socialement acceptable pour les marins et les ouvriers de la construction et la réparation navale. L’Europe draine à elle seule plus du tiers du flux maritime mondial, le trafic est pratiquement concentré dans les seuls ports du Nord : Hambourg, Anvers, Gand, Zeebrugge, Rotterdam et le Havre. Cette situation devrait encore s’amplifier au cours de la prochaine décennie avec une recrudescence du transport des marchandises avec des navires, souvent sous normes et des compagnies maritimes totalement incontrôlables avec des navires sous pavillon de complaisance. Le seul port de Rotterdam totalise l’équivalent du trafic de l’ensemble des ports français, ces marchandises reviennent en France et sont redistribuées au sein de l’Union Européenne que trop souvent par la route. Tout l’aménagement de l’espace européen est conçu autour de critères fixés par la commission européenne. Ainsi, pour définir le schéma d’aménagement du territoire, on ne prend en compte un port que s’il dépasse un certain seuil en tonnage ! Le retard accumulé ne sera rattrapé qu’avec une autorité  » volonté  » politique très affichée et très ambitieuse !

Mesdames, Messieurs, ne laissez pas sombrer nos ports Bretons ni les ports Régionaux, ils ne doivent pas être voués à la mort ou réorientés pour survivre comme bassins pour la plaisance ! Il faut une autre vocation pour la marine de commerce et le développement du cabotage, donc des petits ports appelés ports secondaires. Pourquoi poursuivre une activité routière effrénée qui pourrait être remplacée par le cabotage maritime : 90 % des transports commerciaux s’effectuent par la mer (10 Milliards de tonnes en 2015)

.En Europe du Nord 80 % de ces échanges s’opèrent entre Le Havre et Hambourg, sur seulement 3 % du périmètre côtier européen. L’ensemble des ports de l’Atlantique ne représente que 4 à 5 % de ces échanges. La logique de l’économie mondialisée se caractérise par la concentration des flux maritimes sur uniquement quelques sites. La France n’est plus maîtresse de ses choix puisque désormais c’est au niveau de l’Europe que tout se décide en suivant une logique planétaire des marchandises transportées en continu, sans rupture de charge autour de la planète. Désormais les enjeux d’évolution sont fixés à l’échelle mondiale par les opérateurs internationaux. La recherche de compression des coûts est réalisée par la massification des marchandises transportées sur des navires géants, (19 300 conteneurs sur un même navire) des trajets directs vers les gros hinterlands (« arrière-pays » en anglais).

Ces opérateurs tiennent à privilégier d’abord les ports les mieux placés et les mieux pourvus: Installation de nombreux portiques qui doivent permettre à leurs navires d’effectuer un temps d’escale minimum, ce qui impose pour le port élu, l’obligation d’immenses espaces de stockage à proximité des quais et d’importantes dessertes terrestres.

Cette concentration au nord de l’Europe correspond bien à leurs exigences , d’écouler le plus rapidement et le plus loin possible leurs marchandises en construisant des nouvelles autoroutes, des réseaux ferrés, l’écoulement par les fleuves en drainant ainsi toute l’Europe en profondeur et en constituant « des corridors de fret ». Pour ces décideurs, l’Europe doit se transformer en fonction de leurs besoins et aux frais des contribuables.

En moins d’une génération nous sommes passés de la notion de port, point de passage obligé de la marchandise, à la notion de port élément d’une chaîne complexe permettant aux grands groupes financiers de façonner l’Europe suivant leurs besoins, suivant leurs envies, afin d’écouler rapidement leurs produits. Nous entrons bien ici dans le cadre d’une mondialisation dans son aspect le plus vif et le plus dur.

De telles concentrations ne sont-elles pas porteuse de déséquilibre, et se font au détriment des ports secondaires, mais, favorisent le transport par la route même lorsque cela serait possible par la mer, l’exemple concret de ce qui peut être réalisé : la poudre de lait qui sera fabriquée à Carhaix pour la Chine sera transportée au Havre par la mer au départ du port de Brest.

Depuis une trentaine d’années nous devrions pourtant assister à une nouvelle mutation du transport : Le navire ne fait que confirmer son avance sur tous les autres moyens de transports terrestres, sa consommation est par exemple dix fois plus faible que celle du train… Il n’est pas tributaire des contraintes de gabarit de hauteur ni de poids… Il n’est pas tributaire ni de l’état ni de l’entretien des routes… ni de la construction de nouvelles autoroutes pour écouler les marchandises. Il est bon de rappeler que la seule autoroute qui existe depuis toujours et qui ne coûte pas cher aux contribuables c’est l’autoroute maritime. Pour l’Association MOR GLAZ, les industries exportatrices devraient s’implanter d’avantage sur les zones portuaires. Le navire marchand peut  » doit  » donner une nouvelle dimension maritime aux Régions.

Mesdames, Messieurs, ayez et développez cette volonté maritime, cette volonté de développer les ports de vos Régions, les ports secondaires, de diversifier les activités, la mono activité est la cause de la faillite d’un port et son manque d’attractivité pour les investisseurs, les armateurs, les chargeurs et autres professionnels !

Pour l’Association MOR GLAZ le développement des ports et la protection de l’Environnement ne sont pas incompatibles. Le cabotage est une occasion de renouer avec ce qui a constitué la force de nos régions dans le passé, en créant une autre logique d’aménagement du territoire. Il faut Mesdames et Messieurs, développer les infrastructures portuaires, redynamiser celles qui existent, elles sont dans l’attente d’une relance. Depuis le désengagement de l’Etat, les Régions doivent montrer leurs intérêts pour les ports et relancer une politique portuaire. Mesdames et Messieurs les Elus optez pour le cabotage, privilégiez un transport plus propre !

Ces espaces portuaires décentralisés offriraient l’opportunité de s’orienter autour de quelques atouts principaux, comme la constitution d’une nouvelle flotte, une nouvelle relance des arrières pays et des zones portuaires. Les villes portuaires peuvent devenir à nouveau les interfaces majeures du commerce international. Bien organisées, bien pourvues, elles deviendront indispensables entre les zones de production et celles de consommation.

La ville portuaire et toute sa région doit dépasser le système hexagonal français, où tout est concentré, centralisé vers Paris. il faut privilégier un autre système de coopération entre les régions: L’Arc Atlantique regroupe à lui seul, plus de vingt deux régions, de l’Irlande au Portugal, mais d’autres pôles existent qui seraient également partants, comme la Mer Baltique, Les Iles, La Mer du Nord et une grande partie de la Méditerranée, l’ensemble regroupant aujourd’hui 180 ports.

L’Association MOR GLAZ pense que le cabotage s’inscrit dans la modernité, il est moins polluant et moins énergivore. Un tel choix appartient à chacun de nous, à chacun de vous Elus UDB, chacun avec ses moyens propres.

Il est un moyen nouveau de dynamisation pour développer nos économies régionales avec une autre logique d’utilisation de l’espace la mer. Il permet une répartition plus équilibrée des hommes et des richesses afin de renforcer la cohésion économique et sociale, il œuvre pour la coopération interrégionale par une meilleure prise en compte des particularités des régions périphériques comme la Bretagne.

Le cabotage redevient un projet global socialement et économiquement intéressant pour tous. Une idée nouvelle et innovante pour une relance des activités économiques.

Un trafic routier trop engorgé, dangereux pour l’Homme et l’Environnement un seul exemple: l’axe routier Bordeaux-Irun enregistre bon an mal an un flux de plus 7000 poids lourds par jour dont plus de la moitié ne font que transiter entre l’Europe du Nord et la Péninsule ibérique. Il est prévu un doublement du trafic tous les sept ans. L’autoroute de la mer elle, elle est gratuite et ne nécessite aucun entretien !

Avec l’Association MOR GLAZ nous devons ensemble imposer une politique plus volontariste pour soutenir les activités maritimes et pour ensemble briser la spirale du déclin. Cela devrait être un des grands objectifs de la régionalisation bretonne.

La mer mériterait un Ministère, un grand Ministère, entièrement consacré aux activités maritimes et au Cabotage, il doit être demandé  » exigé  » par les Régions. Ces Régions qui devront obtenir certaines réformes pour relancer le cabotage ! Le maritime une nouvelle chance à saisir pour la Bretagne.

Le système politique jacobin français a fait en sorte que la Région Bretonne ne puisse être directement maîtresse des décisions concernant son territoire comme de son devenir. Un Conseil Régional possédant des pouvoirs réels ne doit plus être une utopie, c’est pourquoi, nous ne pouvons qu’être favorable aux transferts des compétences de l’Etat vers les Régions en particulier la nôtre. Mais ceux-ci ne doivent pas se limiter à quelques déplacements des compétences, de façon plus ou moins tronquées. La décentralisation que l’on nous propose ne doit pas consister à créer une nouvelle féodalité de petits chefs régionaux, il faudra des décideurs, qui décideront en tenant compte des demandes des citoyens !!

La richesse de la Bretagne doit être à nouveau son intelligence: retour à des unités agricoles plus petites, mieux ciblées, transformation par la création de tout un secteur de Bio-industrie avec la recherche agronomique et aquacole qui devrait aboutir à la production et la vente de nouveaux produits pouvant s’écouler facilement sur toute l’Europe, voire le monde entier en produits finis par conteneurs frigorifiques transportés par les navires caboteurs. Des îles pouvant produire des algues, des poissons, des coquillages dans ses fermes aquacoles.

La Bretagne doit tirer profit de sa situation maritime privilégiée, elle peut offrir des possibilités immenses pour les échanges à travers le monde avec un nouveau type de bâtiment adapté, rapide, pouvant être chargé et déchargé rapidement. La filière agriculture/ industrie/ mer constituant l’axe essentiel de développement, la terre et la mer dans notre Région sont très liées. La Bretagne après un relatif isolement doit devenir un lieu de croisement et de développement grâce à ses ports. Toutes les grandes métropoles sont des ports, certaines villes ne se sont développées que par leur port.

L’Europe est une chance pour la Bretagne, l’inverse est aussi vrai ! ainsi que pour toutes les régions périphériques, encore faut-il créer un type de développement original et surtout différent de celui qui résulte du jeu prédateur du néolibéralisme actuel.

Pour cela , avec l’Association MOR GLAZ nous devons ensemble exiger : de conserver intact notre patrimoine commun que constitue la mer par une lutte constante de protection et de mise en valeur… d’assurer la relance de la marine de commerce, de cabotage, de la pêche hauturière et côtière, la construction navale, l’aquaculture etc.…. de proposer une nouvelle dynamique d’évolution des ports, particulièrement nombreux en Bretagne, car ce sont des portes ouvertes sur le monde permettant de saisir toutes les opportunités. Une nouvelle dynamique de valorisation du territoire, prenant en compte une nouvelle économie enfin, au service de l’Homme…de pouvoir intervenir sur les marchés commerciaux européens en faisant jouer les notions de qualités des produits soutenant ainsi activement l’arrière pays agricole au lieu de le laisser mourir, assurant ainsi l’insertion puissante de la Bretagne dans l’économie planétaire nouvelle qui se dessine.

Nous pouvons faire que tous, associations, syndicats, professionnels se mobilisent avec les Elus politiques Bretons pour une même logique: la relance des activités maritimes, la conception et le lancement d’une nouvelle flotte de navires, la définition et la mise en place d’une autre politique de surveillance, de sécurité maritime et de protection des côtes avec de nouveaux remorqueurs plus puissants et plus nombreux.

N’est-il pas temps qu’ensemble nous nous mobilisions et travaillions à ces projets en réaffirmant, haut et fort, face aux tenants de « la pensée unique » et de leur logique de mondialisation économique et d’uniformisation culturelle, les valeurs représentant notre particularité Bretonne. Face donc à cette mondialisation qui, insidieusement entend s’imposer partout, il est plus que temps d’affirmer notre volonté de rester debout en défendant nos valeurs.

L’ouverture sur le monde est une nécessité pour affirmer notre personnalité, notre vocation, nos objectifs. La Région Bretonne ne sera véritablement reconnue dans le monde que si elle joue sa propre carte, en prenant toutes les initiatives pour son développement, y compris pour ses ports…Il faut relancer le commerce maritime vers l’Europe à partir de nos ports car, la Bretagne ne peut exister qu’avec une flotte et des moyens portuaires conséquents. …Il faut un nouvel avenir pour Brest, Lorient, Saint Nazaire, Concarneau, Douarnenez mais également pour toutes les villes et les ports de la façade atlantique, de la Manche et plus largement !..Brest aspire aujourd’hui avec d’autres, à devenir la Ville européenne de la mer, le grand pôle touristique, la métropole maritime à la porte de l’Europe comme Nantes et Lorient.

La Bretagne et ses Elus UDB doivent envisager sereinement l’avenir des Bretons. N’est-ce pas ensemble en s’engageant avec l’Association MOR GLAZ et avec convictions dans de telles propositions que nous pourrons être à nouveau les leaders régionaux et européens incontestés dans le domaine maritime. Une lueur d’espoir et un certain intérêt, depuis quelques temps pour le port de Brest après les Chinois, la CMA CGM à affrété deux caboteurs qui feront escale à Brest et dans plusieurs ports du nord de l’Europe !!!

Synthèse de Jean-Paul HELLEQUIN Président de l’Association MOR GLAZ

Dossier préparé par l’Association MOR GLAZ et par François Pellennec, ancien technicien des arsenaux. Ecrivain dont son livre « Au temps de la Voile dans la rade de Brest » a été couronné par l’Académie de Marine en 1999, il vient d’achever son second livre « Une autre ambition maritime pour la Bretagne ». François aujourd’hui malade a été bénévole dans le milieu associatif pour la valorisation du patrimoine maritime et l’insertion sociale des jeunes en difficultés et pour l’Association MOR GLAZ dès 2000 qui regroupe à Brest, en France et en Europe de nombreux militants et acteurs locaux qui luttent ensemble pour obtenir au niveau de la France et de l’Europe un service de sécurité maritime enfin digne de ce nom.

Autoroutes de la mer et relance du cabotage, une opportunité pour les ports bretons et Brest. La mer  » cette autoroute gratuite qui ne nécessite aucun entretien, juste un peu de surveillance  » !

carton vert la société maritime Française CMA CGM

qui a choisi le port de Brest pour faire escaler deux de ses navires affrétés !

Le  » Windhoek  » 172 mètres et le  » Christopher  » 170 mètres.

Ces initiatives doivent être saluées et encouragées !

L’escale du Havre nétant pas utilisée en août, le Christopher a mis le cap sur Anvers à lissue de cette escale au QR2-QR3

Quelques dizaines de milliers de conteneurs qui passeront par la mer plutôt que sur le réseau routier de plus en plus endommagé et encombré, avec les risques que cela suscitent. Des conséquences insupportables à court terme : L’axe routier de la frontière Belge à la frontière Espagnole enregistre un flux quotidien de 9000 à 10 000 poids lourds dont plus de la moitié ne font que transiter entre l’Europe du Nord et la Péninsule ibérique. Une telle situation n’est plus tolérable. L’impact économique et environnemental ainsi que les risques d’accidents se multiplient, accidents de la circulation bien sûr, mais aussi et surtout, accidents dus aux matières dangereuses transportées.

La mer, moyen de communication naturel : Il convient de rappeler que le transport par la mer est le moyen le plus économique, le plus sûr et le plus respectueux de l’environnement. En comparaison avec les moyens de transports terrestres, on observe que, à charge équivalente, le bateau présente un besoin en énergie dix fois plus faible que celui du train et cinq fois moindre que celui du camion. Il n’est pas tributaire des contraintes de gabarit de hauteur ou de poids. Il n’est pas dépendant de l’état des routes et ne nécessite pas la construction de nouvelles infrastructures routières. Doit-on continuer à investir l’argent des contribuables dans des autoroutes terrestres pour satisfaire le lobby des transporteurs routiers et enrichir des sociétés privées alors que des voies naturelles gratuites existent, celles de la mer ? Ces autoroutes maritimes ne nécessitent aucun entretien.

La relance du cabotage est une urgence absolue : Le cabotage, avec une utilisation des autoroutes maritimes, est une alternative à privilégier, avons-nous encore le choix ? Il s’agit de ramener par mer vers les industriels et les entrepôts des centrales d’achat, les produits débarqués dans des grands ports et de diminuer ainsi considérablement le trafic routier.

La relance du cabotage est dans l’air du temps, même si elle peine à se concrétiser. L’Association MOR GLAZ encouragera chaque fois les bonnes initiatives comme celle annoncée à Brest.

Le cabotage, outil du développement régional et de l’interrégionalité européenne : La Bretagne doit et peut avoir un avenir dans une logique d’aménagement du territoire plus cohérente, plus humaine, mieux équilibrée et dans une perspective de développement durable. En ce qui concerne le port de Brest les QR2- QR3 représentent environ 500 m de linéaires de quai sur lesquels les grues sont implantées, soit au maximum trois feeders moyens en même temps. Le tissu industriel de l’extrême ouest doit se développer et ramener les industries sur les ports ! Il ne faut pas manquer cette opportunité.

Jean-Paul HELLEQUIN      Président de l’Association MOR GLAZ

Par ce communiqué que nous n’aurions jamais souhaité écrire, l’Association MOR GLAZ adresse ses plus douloureuses et sincères condoléances à la Famille, aux Amis du Commandant Bernard CERUTTI, décédé hier à bord du  » Captain Tsarev « . Nous avons une pensée pour les autres salariés qui ont été hospitalisés.

 

L’Association MOR GLAZ apporte son soutien psychologique au Président Directeur Général Pierre ROLLAND de la société les  » Recycleurs Bretons  » qui est chargée de la déconstruction de ce navire et de bien d’autres espérons le !!!

Ce tragique accident, ce drame ne doit pas remettre en cause un chantier de déconstruction de navires à Brest dès que l’occasion se présentera.

L’association MOR GLAZ qui milite depuis des années pour la création d’une filière Nationale et Bretonne de déconstruction de vieux navires civils et militaires, saluait au mois de juin 2016 le bon sens de la Région Bretagne qui l’avait enfin emporté sur les idées préconçues et les palabres concernant la déconstruction des vieux navires dans le port de Brest, notre position est inchangée !

L’association MOR GLAZ espère qu’il y aura d’autres navires à se faire déconstruire à Brest. L’association a une pensée pour toutes celles et ceux qui déconstruisent des navires civils et militaires en Asie, en Turquie et ailleurs dans des conditions abominables sans respect d’aucune loi sociale et environnementale qui les protège. Ce triste drame survenu hier à bord du  » Captain Tsarev  » à Best doit attirer une nouvelle fois notre attention sur la dangerosité qu’est la déconstruction des navires.

La déconstruction des navires n’est pas une sous activité, elle fait partie de l’industrie navale, au même titre que la construction et la réparation navale !

Décéder sur son lieu de travail en 2016 est une triste réalité et ne devrait plus se produire  » exister  » avec toutes ces normes de sécurité et autres qui sont exigées, l’Association MOR GLAZ souhaite que l’enquête révèle rapidement les causes de ce drame et qu’elle soit rendue publique !

 

Jean-Paul HELLEQUIN Président de l’association MOR GLAZ

Porte-conteneurs géant le MSC SVEVA : un réel danger

« 

le Porte-conteneurs géant le  » MSC SVEVA  » était baptisé le 20 juillet 2016  dans le port du Havre  » ces événements sont devenus des faits divers d’une telle banalité, et pourtant……ce Porte-conteneurs qui peut transporter avec ses 395 mètres, ses 59 mètres et ses 16 mètres de tirant d’eau 19 224 conteneurs . Ce navire n’est ni banal, ni commun comme quelques autres navires déjà existants,

le gigantisme est un réel danger en cas de difficulté.

Pour l’Association MOR GLAZ ces navires sont de vrais dangers en cas d’avarie ou d’incendie qu’il se produise en mer, dans les détroits, ou au port lors d’escale. Le gigantisme est là, nous devons le subir avec tous ses  » ces  » dangers, tous ces risques, que nous ne maitrisons plus !

LAssociation MOR GLAZ, demande de vrais moyens de sauvetage pour faire face à toute éventualité, tant en mer que dans les ports… des remorqueurs plus puissants et plus nombreux.

L’armateur italo-suisse du  » MSC SVEVA  » est le 2ème armateur mondial du transport maritime par Porte- conteneurs, il est aussi un armateur de paquebots géants.

Pour la énième fois et malgré les déclarations rassurantes que nous pouvons entendre ici ou là, l’Association MOR GLAZ doute sur la suffisance des moyens nautiques pour secourir ces géants des mers, les équipages, les passagers et les biens.

Les 20 Milliards de tonnes de marchandise qui sont passés en 2016 par les mers doivent être sécurisés et ne représenter aucun danger pour l’Homme et l’Environnement.

Les remorqueurs portuaires et de sauvetage existants sont-ils capables de faire face aux dangers que représentent ces navires par des vents violents ?

Parmi les priorités, les obligations préconisées par l’Association MOR GLAZ :

Le Bracket Smit sur tous les navires, pouvant supporter une traction adéquate à chaque navire, ainsi qu’une remorque de secours.

l’Organisation Maritime Internationale (OMI) et l’Agence Européenne de Sécurité Maritime (AESM) doivent l’imposer, ainsi que le JMLD Ecologic System ( voir lien) . Les équipages doivent être en effectif suffisant, ils doivent être bien formés, des professionnels de la mer avec une certaine expérience professionnelle.