COMMENT APPREHENDER LE GIGANTISME DES DERNIERES GENERATIONS DE PORTE-CONTENEURS

ASSOCIATION MOR GLAZ Landerneau le 18 mars 2016

EN BAS DE PAGE : traduction d’un article écrit par deux pilotes de Rotterdam dans la revue  » Port Technology International »

Voilà plusieurs jours que l’association MOR GLAZ est informée d’une gestion technique dans certains armements qui nous parait inquiétante… elle nous parait suffisamment importante pour la diffuser.

Cette nouvelle gestion technique des grands armements de porte-conteneurs prend un cap qui ne peut pas satisfaire l’association MOR GLAZ. En effet voilà plusieurs fois que l’association MOR GLAZ est alertée par des sentinelles, sur la réduction de puissance des moteurs des grands porte-conteneurs. Certains porte-conteneurs devraient ainsi prochainement passer en cale sèche en Asie pour modifier la forme des bulbes mais plus grave… pour réduire de façon drastique la puissance des moteurs principaux.

Un grand porte-conteneurs de 366 m de long , transportant 14 000 conteneurs avait à sa sortie du chantier en 2010 un moteur principal d’une puissance de quasiment 100 000 Cv.

La politique actuelle des grands armements est de réduire la puissance du moteur principal à environ 60 000 Cv, c’est à dire quasiment la puissance qu’avaient les grands porte-conteneurs il y a 15 ans mais qui eux transportaient 3 fois moins de  » conteneurs « . L’intérêt économique n’échappera à personne et ce, sous couvert de jouer la carte de la protection de l’environnement.

L’association MOR GLAZ met en garde ces armements sur la contrepartie préjudiciable que cela engendre sur le contrôle du navire en mer. Il faut de la réserve de puissance pour affronter des conditions météorologiques dégradées telles que du vent de travers, ainsi que sur la capacité d’arrêt de ces navires en zone portuaire…..Bref, à vouloir faire des économies sur le combustible, on risque de le payer cher sur la sécurité en mer et lors des escales !

Sous couvert de l’anonymat, un commandant nous avouait il y a quelques semaines, que sur un grand porte-conteneurs de 400 m de long, transportant 18 000 conteneurs pour seulement 87 000 Cv qu’il avait eu du mal à contrôler son navire avec 25 nœuds de vent de travers en Manche en raison de la faible puissance de la propulsion de son navire.

L’association MOR GLAZ comprend l’inquiétude des pilotes dans certains grands ports Européens, y compris à Rotterdam, pour eux rien ne justifie cette dérive, de la diminution de la puissance des moteurs sur ces grands navires de la part de certains grands armateurs. (Lire sur www.morglaz.org)

L’association MOR GLAZ, demande aux pouvoirs publics, aux autorités portuaires, aux assureurs, à l’Organisation Maritime Internationale, à l’Agence Européenne de Sécurité Maritime, aux Sociétés de classification, et aux autorités civiles et militaires ayant en charge le sauvetage en mer de s’inquiéter et d’empêcher la diminution de puissance motrice envisagée sur ces navires de plus en plus gigantesques. Ces navires sont déjà suffisamment dangereux, par leur prise au vent, par leurs cargaisons, il ne faut pas tenter le diable.

traduction d’un article écrit par deux pilotes de Rotterdam dans la revue  » Port Technology International » CLIQUEZ….

COMMENT APPREHENDER LE GIGANTISME

DES DERNIERES GENERATIONS DE PORTE-CONTENEURS

Traduction d’un Article écrit par 2 Pilotes de Rotterdam dans la Revue  » Port Technology International « 

Le 16 décembre 2012 le  » CMA CGM MARCO POLO  » effectuait son escale inaugurale à Rotterdam. Ce porte-conteneurs (PC) d’une capacité de plus de 16 000 EVP (Conteneurs de 20 pieds de long) ainsi que ses sister-ship sont actuellement les plus grands au monde, mais d’ici quelques mois ils seront détrônés par la série des  » Triple E  » de la Compagnie danoise Maersk qui eux auront une capacité de 18 000 EVP ! Cette course au gigantisme dans le transport conteneurisé n’est pas un cas isolé puisque dans d’autres segments du transport maritime nous assistons à la même dérive (Chez les vraquiers il y a ceux que l’on appelle les  » Valemax « , chez les paquebots la sortie de la série  » Oasis of the seas  » dont les chantiers de l’Atlantique construiront le prochaine exemplaire à repousser toutes les limites et pour les gaziers même course au gigantisme avec les  » Q Max « ). Cette tendance met la pression sur tous les acteurs portuaires. Dans cet article les auteurs se focalisent sur l’impact de ces  » baleines  » dans l’environnement portuaire.

 

Caractéristiques des  » Ultra Large PC « 

Les navires de la série  » EMMA MAERSK  » (lancé en 2006) et ceux de la série  » MSC BEATRICE  » (lancé en 2009) ont désormais transité dans de nombreux ports. Les dimensions générales du  » CMA CGM MARCO POLO  » et ceux de la série  » Triple E  » diffèrent peu de celles de la série  » EMMA MAERSK  » dans les premières lignes du tableau ci-dessous. On notera que le  » MARCO POLO  » est moins large mais transport davantage de conteneurs que  » EMMA MAERSK « . Ceci s’explique par le nouveau concept de château déporté sur le 1/3 avant permettant de charger sans limite de visibilité derrière ce même château. En descendant plus bas dans le tableau quelques différences intéressantes apparaissent. Le déplacement de la série des  » Triple E  » est nettement plus important que le  » MARCO POLO  » mais leur puissance machine est de 20 % inférieure ! Cet écart est par ailleurs démontré lorsque l’on examine le rapport Puissance machine / Déplacement. Les  » Triple E  » ont 30 % de puissance en moins par tonne de déplacement que les 3 autres séries de navire. Cet écart s’explique par le souhait de Maersk de faire naviguer les  » Triple E  » à vitesse réduite (ndlr : Moins de vitesse = Moins de consommation avec plus de conteneurs chargés, business is business !). Puisque la vitesse n’est pas le critère retenu pour les  » Triple E  » la largeur est donc plus importante expliquant une fois encore sa plus grande capacité et son plus fort déplacement. La surface vélique des  » Triple E  » est également nettement plus importante mais le rapport Puissance des Propulseurs d’étrave / Surface vélique est quasi similaire pour les navires Maersk et meilleur que les 2 autres séries de navires (MARCO POLO et MSC Béatrice).

Sur la base de ces résultats on peut conclure que les capacités d’arrêt et de giration des  » Triple E  » sont plus réduites tandis que leur faculté à contrôler l’avant demeure intacte. Ce constat associé aux 22,5 % de surface vélique supplémentaire induit des conséquences non négligeables pour les remorqueurs lors des manœuvres portuaires.

 

Anticipation de la manœuvre de ces géants

Dans de nombreux ports la pratique courante est que les remorqueurs attendent à l’abri des digues. Une fois le remorqueur arrière croché, la maitrise du navire s’en trouve facilité. Toutefois comme la prise de remorque et son capèlement prend quand même quelques minutes l’aide des remorqueurs ne peut vraiment avoir lieu que lorsque le navire est déjà bien engagé à l’intérieur du port ! Les porte-conteneurs géants répondant plus lentement à la machine un nouveau  » timing  » s’impose : les remorqueurs doivent être crochés plus tôt. Pour certains ports cela signifie à l’extérieur des digues c’est à dire en zone de mer agitée. L’extension des digues est une solution au problème, mais préparer les remorqueurs, leurs équipages ainsi que les pilotes aux prises de remorque par mer agitée peut s’avérer plus économique. Les pilotes, les capitaines de remorqueurs ainsi que les commandants devront faire face aux challenges suivants avec l’arrivée de ces nouveaux géants :

– Les remorqueurs devront pouvoir crocher et travailler par mer agitée (cas d’Antifer)

– Les pilotes et les capitaines de remorqueur devront se familiariser avec la lenteur de réaction de ces grands PC.

– Ces grands PC s’avèrent être très vulnérables par fort vent Par conséquent mieux vaut pour ces acteurs impliqués dans la manœuvre d’être le mieux préparé.

 

Entrainement

Il est important que les pilotes et les capitaines de remorqueur soient bien préparés avant l’arrivée dans leur port de ces porte-conteneurs géants d’autant qu’une nouvelle approche de la manœuvre s’impose. Pour ce faire l’entrainement sur simulateur doit être combiné en impliquant à la fois le pilote embarqué sur le porte-conteneurs et le capitaine de remorqueur d’autre part, chacun étant dans un simulateur dédié. De cette façon les aspects techniques tel que d’une part le temps de réponse du remorqueur une fois l’ordre du pilote transmis et d’autre part l’aspect humain lors des communications entre les deux parties sont complètement analysés. La figure 1 montre des images d’un récent entrainement ou le pilote avait en charge un grand gazier LNG depuis la passerelle multi mission www.marin.nl , tandis que deux capitaines de remorqueur expérimentés étaient embarqués l’un sur le remorqueur avant et l’autre sur le remorqueur arrière depuis des simulateurs de manœuvre compact. Ces simulateurs compacts reproduisant la configuration de remorqueurs ASD avec la commande des treuils de remorque.

Lors de ces entrainements simulés, le rendu du monde virtuel se doit d’être aussi fidèle que possible du monde réel. Le retour qu’ont les pilotes hollandais de leurs clients passant sur simulateur confirme une fidélité très proche de la réalité ceci en raison de leur expérience en la matière depuis 30 ans. Toutefois les progrès constant en matière de numérisation rendront la simulation incontournable.

 

Efficacité du remorqueur par mer agitée et sécurité du remorqueur

Le passage de remorque et le travail du remorqueur par mer agitée soulèvent quelques questions tant sur le design du remorqueur que sur la conduite à tenir par son équipage. Des recherches pointues ont été menées par www.marin.nl sur ces points dans le cadre d’un projet commun intitulé  » SAFETUG « .

Un des points qui soulève le plus de questions lors du remorquage par mer agitée est la tension sur la remorque : des à-coups brutaux sur la remorque peuvent engendrer sa rupture. Cette rupture peut être évitée en installant un treuil de remorque actif ou passif amortissant les à-coups sur la remorque. Dans des conditions de mer pas trop agitée l’emploi de queue de remorque en nylon peut permettre également d’encaisser les surcharges. Une autre action peut être entreprise en minimisant les mouvements du remorqueur. Ce dernier point présente également l’avantage d’améliorer la sécurité et le confort de l’équipage du remorqueur présent sur le pont.

En dehors de l’aspect technique permettant d’améliorer prise de remorque et remorquage par mer agitée, l’effet des mouvements du remorqueur sur les performances de son équipage a également été scruté dans le cadre de  » SAFETUG « . Cette étude a été mené en effectuant un comparatif entre la simulation d’un remorquage fait depuis la plate-forme fixe du simulateur MARIN et le même exercice effectué sur le simulateur  » dynamique  » Desdemona. Le simulateur TNO Desdemona comprend une mini cabine de conception basique ne pouvant contenir qu’une personne à la fois (le capitaine de remorqueur). Dans cette cabine la scène est projetée sur 210°. Cette cabine est montée sur une plateforme dynamique (Voir figure 2). Le capitaine de remorqueur doit exécuter des manœuvres d’escorte de navire sous remorque et par mer agitée alors que la cabine remue de la même manière qu’un remorqueur en pareils circonstances dans la réalité. Afin de mesurer la charge de travail du capitaine de remorqueur ce dernier doit presser un bouton poussoir dès qu’un voyant rouge s’allume sur son pupitre.

L’un des premiers résultats obtenu par cette expérience montre que le capitaine le plus expérimenté assurait nettement mieux son travail de remorquage par mer agitée que le moins expérimenté. De manière générale les capitaines de remorqueur effectuaient un meilleur travail quand leur charge de travail était moindre. Par conséquent gagner de l’expérience par l’entrainement a un effet positif sur la fiabilité générale du remorqueur. Les résultats de  » SAFETUG  » ont également été utilisés pour améliorer notre simulateur. La réponse au remorquage par mer agitée ne peut être obtenue qu’en étant à l’écoute des essais effectués grandeur nature et www.marin.nl a en particulier la capacité de modéliser des cas complexes d’utilisation de treuils de remorque. Les compagnies de remorquage peuvent jouer sur les réglages du treuil de remorque et voir les effets induits sur la charge encaissée par la remorque lors d’interventions par mer agitée.

A l’heure actuelle www.marin.nl travaille sur un projet dont l’objectif est la sécurité du remorqueur et les scénarios possibles en situation d’urgence.

 

Force exercée par le vent

Un autre point à prendre en compte dans la manœuvre de ces nouveaux porte-conteneurs géants est la modélisation des forces exercées par le vent. Les forces exercées par le vent sur un navire sont habituellement calculées à 10 mètres de haut c’est à dire à la position du centre de gravité en prenant en compte des coefficients selon la dénomination de la force (latérale, frontale et moment giratoire) et la vitesse du vent. Ces coefficients sont souvent déterminés par mesures en soufflerie sur un profil type. Bien que cette méthode de calcul donne des résultats acceptables pour les navires situés au large, la même approche ne convient pas à la navigation en zone portuaire. Une zone soumise au vent dans un port est plus complexe à appréhender en raison des abris créés par exemple par les tanks d’hydrocarbure, les constructions hautes ou les autres navires alentours. En outre le vent agissant sur un navire n’est pas uniforme sur toute sa longueur et sur toute sa hauteur. Les variations de vitesse de vent sur la longueur d’un navire peuvent affectées sa manœuvre de manière non négligeable. Les essais effectués en soufflerie ne donnent pas de solution sur de tels effets de même que pour la façon de les prendre en compte en simulation.

La conséquence sur la manœuvre d’un navire peut se manifester de deux façons : surestimation ou sous-estimation de la force exercée par le vent. En appliquant une vitesse de vent uniforme agissant comme au large sur un navire, les effets de rugosité et d’abri évoqués plus haut ne sont pas pris en ligne de compte. Les études récentes entreprises par l’Université Technique d’Eindhoven pour le Port de Rotterdam montrent que les effets des obstacles sur la vitesse du vent à basse altitude sont non négligeables. Cela se remarque en particulier pour les terminaux à conteneurs ou le stockage de ces derniers à un effet sur la vitesse du vent rencontrée dans le bassin contiguë.

Applying results of such calculated wind fields……

 

L’association MOR GLAZ sera présente les 27 et 28 octobre 2015 aux journées maritimes  » SAFER SEAS  » à BREST

Les routes polaires explosent, les dangers croissent désespérément  »

avec une certaine violence commerciale contre ces zones « 

Les tables rondes sont toutes intéressantes, mais l’association MOR GLAZ accordera un intérêt tout particulier à celles du 27 octobre 2015 et aux interventions du Secrétaire Général de la Mer, du Préfet Maritime de l’Atlantique et de l’Administrateur Général des Affaires Maritimes en charge de l’Action de l’État en Mer sur le gigantisme des navires et la sécurité maritime.

Pour l’association MOR GLAZ… face au gigantisme des navires, la flotte des remorqueurs de haute mer doit être revue rapidement, ainsi qu’une nouvelle analyse des risques doit être effectuée.

l’association MOR GLAZ constate que… malgré la Maritime Labour Convention (MLC 2006) la sécurité maritime et les droits des marins sont quotidiennement bafoués.

Pour l’association MOR GLAZ… en cette période de campagne électorale (et notamment sur le littoral) qui , évoque de manière sérieuse au sens le plus large, la sécurité maritime, le droit des marins ( orange marine… condor ferries…etc ) et le développement des ports ?

Pour l’association MOR GLAZ Le Président      Jean-Paul HELLEQUIN

Une opération massive de dragage est en cours pour préparer la zone à l’arrivée d’un énorme porte-avion

. Les responsables portuaires disent qu’ils approfondissent le chenal et le bassin Seaton pour qu’ils soient assez profonds pour permettre l’entrée du porte-avion Clémenceau dans le port de Tees.Le Clémenceau est amené au port de Tees pour être recyclé par le chantier naval de Able UK. Le  » Mail  » a révélé le mois denier que Able UK espérait créer plus de 1000 emplois dans les environs. Il y a 200 personnes travaillant à la déconstruction de navire et de plateformes pétrolières au chantier naval et la barre des 1000 emplois est attendue pour l’été prochain.

Lettre ouverte aux candidats aux élections en cours, aux citoyens et tous ceux qui veulent que BREST soit un véritable pôle pour la sécurité maritime.

Lettre ouverte aux candidats

Mesdames, Messieurs, La commission européenne a retenu il y a quelques semaines la candidature de Lisbonne pour accueillir le siège de l’Agence Européenne de Sécurité Maritime  » l’AESM « . Par la présente, l’association MOR GLAZ, association de citoyens  » seule du genre en France  » veut attirer l’attention de tous les candidats  » de toutes tendances  » que l’antenne régionale de cette agence de sécurité maritime doit être implantée à Brest pour des raisons évidentes.

Depuis plusieurs décennies la pointe de Bretagne avec des savoir-faire tels que le Cedre, Ifremer, son Centre Université, la Préfecture Maritime qui travaille avec plusieurs administrations, le Cross, les navires d’intervention ‘Abeille Flandre’ ‘Argonaute’ ‘Alcyon’ ‘Ailette’ etc &. les nouvelles compétences données au tribunal de Brest face aux armateurs et capitaines pollueurs, les experts et chercheurs de renommée internationale ont montré leur souci de voir changer le transport maritime et en ont assez de cette insécurité, mais aussi parce que Brest est une vitrine de la mer et des océans avec Océanopolis, l’Institut Polaire les syndicats maritimes et les associations comme VIGIPOL, MOR GLAZ, la CCI etc &qui sont très actifs au développement du port de Brest.

L’association MOR GLAZ a fait de ce dossier l’une de ses priorités depuis 2002. L’association MOR GLAZ revendique Brest comme pôle de la sécurité maritime pour les raisons énumérées plus haut, pas pour des raisons de chauvinisme, d’arrangements politiques, d’échanges ou autres & &

Pour MOR GLAZ, la sécurité est indivisible qu’elle soit alimentaire, ferroviaire, aérienne, routière, maritime etc &. celle-ci ne se monnaie pas. Pour l’association MOR GLAZ, ce dossier doit aboutir pour Brest. Nous souhaiterions que tous les acteurs (civils et militaires) qui sont responsables de la sécurité maritime, le président de la CUB et autres &. invitent à Brest le directeur et le président de l’Agence Européenne de la Sécurité Maritime pour qu’ils se rendent compte par eux même de la nécessité de voir l’Antenne Régionale de la Sécurité Maritime s’installer à la pointe de la Bretagne.

Le transport maritime est à la croisée des chemins, les mentalités doivent évoluer, changer pour exclure les mauvais acteurs qui ternissent et qui donnent une image négative du transport maritime et des marins, tous ne sont pas des voyous, mais il y en a un certain nombre. Ceux qui choisissent de faire ce métier doivent être sérieux et ne jamais mettre en danger la vie des marins qu’ils emploient, les populations du littoral, les navires ni l’environnement marin.

Les navires doivent être contrôlés par des sociétés de classification fiables qui ne font pour certaines que du clientélisme. Certains armateurs, affréteurs et assureurs doivent faire preuve de plus de sérieux.

oLes Etats des pavillons des navires doivent être responsabilisés en cas de dérives.

oLes contrôles des navires doivent être plus nombreux mais surtout ils doivent être plus sérieux. Les armateurs et les capitaines qui polluent doivent être sanctionnés et listés, de véritables moyens doivent être mis à la disposition des autorités civiles et militaires pour surprendre les flagrants délits de déballastage et autres &.Tout doit être mis en Suvre dans les ports pour permettre à tous les navires de laisser tous leurs déchets à quai &..

Un chantier de déconstruction des navires poubelles et hors normes doit être sérieusement étudié.

L’obligation doit être faite aux raffineurs de brûler leurs résidents sans polluer l’atmosphère, ce moyen existe. Il nous ( vous ) est interdit de ne plus ( pas) voir toutes les dérives existantes dans cette activité du transport maritime. Il nous (vous ) est interdit d’accepter de voir tirer les normes sociales et la sécurité maritime vers le bas sans le dénoncer. Nous devons faire en sorte que cela change. Il nous ( vous ) est interdit de laisser faire et de seulement réagir lorsqu’il y a des naufrages qui polluent de manière visible notre littoral.

L’association MOR GLAZ est prête à rencontrer toutes les administrations civiles et militaires mais aussi tous ceux qui souhaitent agir pour que l’Antenne de l’Agence de Sécurité Maritime soit à Brest. Pour l’association MOR GLAZ, l’Agence Européenne de Sécurité Maritime doit avoir de véritables pouvoirs face aux organismes internationaux tels que l’OMI, l’OIT, BIT, OMC etc &. qui ont plutôt tendance à laisser s’instaurer, s’installer des dérives et à ne jamais dénoncer les pseudo armateurs. Si l’agence n’existe que pour exister et faire croire que des mesures sont prises cela n’est que de la médiatisation et rien d’autre.

L’antenne Atlantique de l’Agence doit être à Brest parce que nous ne voulons plus subir et être que de simples spectateurs. Organisons-nous dans une démarche commune pour obtenir cette agence régionale. L’association MOR GLAZ veut que l’agence ait de réels pouvoirs de pression et de décision. Le développement du cabotage soutenu par l’association MOR GLAZ ne doit se faire que dans de bonnes conditions pour les marins et l’environnement. Le cabotage ne doit pas se développer dans l’insécurité maritime, c’est aussi pour cela que l’agence doit être à la pointe de la Bretagne.

L’association MOR GLAZ revendique un siège dans l’agence régionale. Nous vous remercions de votre attention et restons à votre disposition.

L’association MOR GLAZ, veut apporter ses « ces » réflexions sur la dérive du navire « AQUARIUS », sujet important triste et décevant.

 

L’association MOR GLAZ trouve triste et dommageable  que deux dimensions soient mêlées, « s’affrontent » lorsque l’on parle du naufrage de migrants en mer : la dimension humanitaire et la dimension migratoire.

Il faut que nos dirigeants, au niveau européen,  abrogent les accords de Dublin et définissent, de façon sérieuse,  une politique européenne vis à vis de la question des réfugiés et des volontaires à l’immigration. Une politique  qui ne mette pas « plus » la charge sur le pays par lequel les candidats à l’immigration ou les réfugiés sont entrés en Europe. Cela doit être une politique commune, une responsabilité commune, des charges partagées. Et d’ici là il faut secourir les personnes en détresse, notamment en mer. Et les mettre à l’abri !

Sur le plan humanitaire les choses nous paraissent limpides : tout être humain digne de ce nom doit secourir d’autres êtres humains en détresse, en mer ou ailleurs, mais notamment en mer. Les associations, ONG et autres qui secourent en mer méritent notre soutien et tout notre respect. Les Marines Nationales devraient le faire davantage, cela fait partie de leurs missions, de leurs obligations, secourir les hommes et les biens ! Cet impératif humanitaire s’applique aussi, bien sûr, aux ports, aux abris côtiers il est indigne de refuser l’abri à un navire qui en fait la demande, d’ailleurs ce refus est-il légal ?

Pour l’association MOR GLAZ, les fameux accords de Dublin (le premier Etat qui accueille doit se charger des candidats à l’immigration) mettent à mal les pratiques humanitaires. Cet accord est une honte pour l’Europe. L’Europe qui devait protéger, qui devait innover, qui devait éviter les conflits, celle qui devait construire et créer des liens entre les peuples serait-elle sur le point de sombrer ? Pour l’association MOR GLAZ, un nouveau cap durable doit être pris rapidement !

Le navire « AQUARIUS » et d’autres font un travail admirable dans leurs actions humanitaires de secours, plusieurs de nos adhérents savent de quoi il s’agit : que de porter secours en mer !

Tout le monde joue avec le feu en mêlant les dimensions HUMAINES ET MIGRATOIRES, mais, nous devons porter secours en mer et ne pas refuser son aide à ceux qui en ont besoin. Après tous ces naufragés, ces disparus, la Mer Méditerranée ne sera plus jamais « la grande bleue » !

Pour l’association MOR GLAZ      Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Bilan de la présence de l’association MOR GLAZ au Havre les 21 et 22 novembre 2017 Aux Assises de la Mer

Une occasion pour l’association de retrouver quelques adhérents, de faire de nouvelles rencontres, de faire aussi la promotion de l’association MOR GLAZ, de rencontrer quelques décideurs de la première activité mondiale dans le domaine de la recherche au sens le plus large du terme, du transport, et de toutes celles et ceux qui s’intéressent au sujets maritimes !

L’Association MOR GLAZ a été satisfaite lors de tables rondes, de découvrir les ambitions et les engagements de jeunes sociétés qui misent à juste titre leur avenir vers la mer et les activités qui y sont liées, la complicité et le soutien d’un grand groupe tel que CMA CGM.

Le remplacement de l’Abeille Bourbon durant son arrêt technique à Concarneau par le navire supply « Union-Lynx » oui mais !

 Les utilisateurs des moyens de sauvetages sont satisfaits par l’arrivée de ce navire supply, l’association MOR GLAZ estime que : la solution la moins pire a été retenue pour trois semaines.

Pour l’association MOR GLAZ, en cette période d’appel d’offre pour le renouvellement des deux remorqueurs Abeilles Flandre et Languedoc insiste et constate que : les moyens sont insuffisants en remorqueurs (dans le Golfe de Gascogne), nous parlons bien de remorqueurs ! Un supply est un autre type de navire très adapté pour d’autres missions, il suffit d’en parler avec des professionnels du sauvetage !

Quelques chiffres sur les moyens : en 1978 lors de la mise en place des remorqueurs affrétés par l’Etat suite à l’accident de l’AMOCO CADIZ (il y a 40 ans) un remorqueur de 125 tonnes de traction (armé par 15 Marins) était affrété 76000 Frs jour , 40 ans plus tard, un remorqueur de 205 tonnes de traction (armé par 12 Marins) est affrété 13000€ jour, à disposition 24h/24h 365jrs par an. L’association MOR GLAZ ne fait qu’un constat et rien de plus !

L’association MOR GLAZ ne représente ni défend aucune société en particulier, nous voulons simplement que la protection du littoral soit assurée par des remorqueurs modernes, puissants, avec une visibilité sur une période longue de 35 ans, il ne faut donc pas se tromper ni d’Armateur, ni sur la performance des moyens nautiques.

Le gigantisme des navires transportant plus de 22000 conteneurs et plus de 8500 personnes est un risque qu’il faut prendre en compte ! L’Etat va-t-il mettre en place une protection du littoral au rabais ? L’association MOR GLAZ sera très attentive à ce que les moyens adéquats soient mis en place, des remorqueurs du futur, des Marins bien formés, habitués à des conditions météorologiques extrêmes . Ces Marins devront être en nombre suffisant et bien formés aux missions qui leur sont attribuées sous l’autorité des Préfets Maritimes.

Que compte faire l’Etat Français 40 ans après le naufrage de « AMOCO CADIZ » ?

Pour l’association MOR GLAZ

Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

L’annonce du Président de la Brittany Ferries

L’annonce du Président de la Brittany Ferries le 24 courant d’armer deux navires sous pavillon Français 1er Registre (donc avec des Equipages Français) est une bonne nouvelle pour la France, les Marins, l’Etablissement National des Invalides de la Marine, pour les Ecoles Nationales de la Marine Marchande, les Lycées Professionnels et pour toute la filière maritime dans son ensemble !

 Une Société aussi réputée que la Brittany Ferries, ne pouvait pas renouveler une mauvaise idée                             comme l’affrètement du « CONNEMARA » sous pavillon Chypriote, donnant une image négative des Armateurs Français qui sont parmi les meilleurs pour le respect de certaines règles …17 mai 201823mai 2018

 

L’Association MOR GLAZ ne regrette pas après les annonces du 24 courant d’avoir écrit en octobre 2017 le texte ci-dessous, extrait d’une Tribune !

L’annonce du Président de la Brittany Ferries le 24 courant d’armer deux navires sous pavillon Français 1er Registre (donc avec des Equipages Français) est une bonne nouvelle pour la France, les Marins, l’Etablissement National des Invalides de la Marine, pour les Ecoles Nationales de la Marine Marchande, les Lycées Professionnels et pour toute la filière maritime dans son ensemble !

 Une Société aussi réputée que la Brittany  Ferries, ne pouvait pas renouveler une mauvaise idée  comme l’affrètement du « CONNEMARA » sous pavillon Chypriote, donnant une image négative des Armateurs Français qui sont parmi les meilleurs pour le respect de certaines règles …17 mai 2018…23mai 2018

L ‘Association MOR GLAZ ne regrette pas après les annonces du 24 courant d’avoir écrit le 27octobre 2017 le texte ci-dessous, extrait d’une Tribune !

 

D’après nos informations, le vieux cargo « ANTIGONE Z » serait de plus en plus visité sur le port de Brest. Le port ne serait-il pas aussi sécurisé que prétendu comme affiché dans cette zone du bassin ?

Bref rappel : Le cargo « ANTIGONE Z » est abandonné dans le port de Brest depuis février 2013, après avoir passé quelques mois le long du quai à Douarnenez. Ce navire était arrivé au port de Douarnenez pour embarquer du poisson congelé, le navire fut arrêté rapidement par le Centre de Sécurité des Navires. Les Marins du bord n’étaient pas payés depuis plusieurs mois. L’inspectrice ITF Laure TALLONNEAU avait mobilisé la CGT et les Associations autour de la situation des Marins, elle avait su créer un élan de solidarité, qui fut bénéfique aux Marins.

Dès septembre 2008 après un incendie survenu à bord du « CAPTAIN STAREV », l’association MOR GLAZ avait lancé une alerte sur le réel danger de voir ces vieilles coques immobilisées trop longtemps le long d’un quai serait-il sécurisé !

Part ce communiqué l’association MOR GLAZ met en garde une nouvelle fois devant le manque d’autorité face à ces « pseudo-armateurs » qui abandonnent Marins et navires le long d’un quai.

Ces visites répétées à bord du cargo « ANTIGONE Z » sont un réel danger pour le port. Le manque de réactivité lors des abandons des navires et des Equipages est préoccupant, il faut passer à la vitesse supérieure, un incendie à bord de ce navire serait grave pour de nombreuses raisons.

-« Nous, association MOR GLAZ nous continuons de dire que ces navires sont dangereux, lorsque ce genre de situation est rencontrée, il faut envoyer le navire au plus près pour le déconstruire « le recycler ». Ce cargo « ANTIGONE Z » aurait été racheté le 5 avril 2017 pour une valeur de 3950€, « certainement quelqu’un de sérieux » qui est donc responsable de cet engin flottant !

L’association MOR GLAZ est en droit de s’interroger sur les moyens mis en place afin de surveiller « de sécuriser » ces vieux navires, « ANTIGONE Z » et « KARL » autre navire poubelle ! Cet engin flottant est-il vidé de ses soutes et autres produits polluants ?

Certes le port de Brest est bien sécurisé « voir même zélé » pour empêcher l’accès aux Militants Associatifs et Syndicaux, pour le reste nous avons un sérieux doute ! Serions-nous des gens dangereux, parce que nous voudrions parfois contacter des Marins ? En tous les cas, moins dangereux que les squatteurs de vieux navires dans le port de Brest !

La déchéance de propriété d’un navire serait souhaitable dès six mois de présence dans un port sans Equipage ! Un navire devrait être considéré comme abandonné rapidement, même s’il y a parfois un « pseudo-armateur » caché dans un paradis fiscal qui se revendique de temps en temps d’être le propriétaire. Ces navires doivent être déconstruits »recyclés » au plus près !

L’association MOR GLAZ continuera avec d’autres à arrêter des navires lorsque des Marins seront embarqués dans des conditions hors normes, à bord de navires hors normes dangereux pour les Marins !

Pour l’association MOR GLAZ      Le Président Jean-Paul HELLEQUIN