ABEILLE BOURBON remorque un chimiquier en panne de propulsion au large de la pointe du Raz ! Le 20 février 2016

L’équipage du chimiquier Turc après avoir essayé en vain de réparer sa panne de propulsion, a été mis en demeure de faire cesser tout danger.

L’association MOR GLAZ ne peut que saluer la décision prise par le Préfet Maritime de l’Atlantique.

Au moment de la mise en demeure, le navire se trouvait à 24 nautiques (44 kilomètres) à l’Ouest de la pointe du Raz, la mer était forte, et le navire dérivait vers l’Est.

Vers 17h00, l’Abeille Bourbon en alerte météorologique à Camaret s’est dirigée vers le navire en panne de propulsion. Le convoi est arrivé en rade de Brest le 21 février 2016 vers 1h30.

Ce navire appartient à l’Armateur Turc BESIKTAS SHIPPING GROUP qui possède 17 navires. Le BESIKTAS ORIENT a été inspecté en Suède en juin 2015 et ne présentait aucun problème

Pêche : Le Frein du Casier judiciaire supprimé !

Une avancée  » certes à la petite pêche « , les capitaines et les suppléants ne bénéficieront plus de prérogatives de puissance publique, on ne devrait ainsi plus exiger d’eux le respect des conditions de moralités autrement dit le bulletin n° 2 du casier judiciaire vierge. Le cas s’était posé cet été pour Cédric Lucas, qui ne pouvait pas devenir patron de son ligneur à Concarneau qu’après effacement de son casier (bulletin n°2). La forte mobilisation, sa victoire servira pour les suivants  » pour les autres « . Nous devrions tous en tirer des conclusions positives, s’unir pour réussir.

Monsieur Cédric LUCAS avait dû embaucher un Capitaine porteur pour faire naviguer son navire  » Le KENVAD « , la petite société n’avait pas survécu. L’association MOR GLAZ avait dénoncé le Zèle des Affaires Maritimes, puis la lenteur administrative pour obtenir l’effacement de son bulletin n°2, ainsi que pour obtenir le document le sésame obligatoire.

Lors d’une rencontre le 10 juillet 2015 avec Monsieur Patrick AUGIER Conseiller Mer au Cabinet du Premier Ministre, l’association MOR GLAZ lui avait accordé sa confiance pour faire progresser le dossier, il avait tenu ses engagements.

Cette situation était si ubuesque qu’elle avait provoqué l’émoi chez plusieurs de nos adhérents, certains allant jusqu’à proposer une pétition en ligne.

Afin d’obtenir gain de cause, l’association MOR GLAZ avait insisté sur la réinsertion. Tout mettre en œuvre pour réinsérer ceux qui auraient pu fauter ou dériver durant une période de leur vie, oui mais les millefeuilles administratifs (et les lenteurs administratives) contredisent trop souvent le beau discours sur la réinsertion et un texte interdisait toute réinsertion et progression sociale dans toutes les activités maritimes pour Cédric LUCAS et un grand nombre de marins.

L’association MOR GLAZ qui avait mobilisé (ainsi que les Syndicats CGT des Marins de Concarneau et du Grand Ouest et autres..) ne peut qu’être satisfaite de ce résultat, de cette réelle avancée et cette reconnaissance pour ceux qui souhaiteraient tirer un trait sur le passé, sur leurs erreurs, et progresser socialement dans ce beau métier de marin.

Cependant il faudrait que la mesure appliquée à la petite Pêche soit étendue à toutes les « activités maritimes  » y compris au commerce, à la plaisance etc.…..

22 marins sauvés d’un navire en détresse dans le Golfe de Gascogne secourus par des hélicoptères espagnols le 26 janvier 2016. L’association MOR GLAZ salue les sauveteurs. L’association MOR GLAZ salue la réactivité du Préfet Maritime.

Le « MODERN EXPRESS » immatriculé au Panama, ce navire de type roulier et d’une longueur de 164 mètres se situait dans le Golfe de Gascogne et dans la zone économique exclusive française au moment de l’abandon du navire.

En provenance du Gabon, le navire faisait route vers le port du Havre et se trouvait à la verticale au nord de la Corogne (Espagne) à hauteur de La Rochelle.

Le « MODERN EXPRESS «  transporte 3.600 tonnes de bois débité en fardeaux et des engins de travaux public.

le  » MODERN EXPRESS  » avait pris une très forte gîte  » 40 degrés  » pour une raison encore indéterminée et constituait un véritable danger pour la navigation dans cette zone maritime fréquentée par tous types de navires.

Le Préfet Maritime de l’Atlantique « avait mis en demeure l’armateur du navire de faire cesser le danger » avant ce jeudi matin. Pour l’association MOR GLAZ ce délai est trop long, car le navire est abandonné et donc livré à lui-même, ce type de navire peut chavirer rapidement selon les causes de sa gîte, sombrer et donc polluer.

L’association MOR GLAZ constate par ailleurs que le remorqueur Espagnol le  » DON INDA  » n’a pas participé au sauvetage d’un navire qui se trouvait dans sa zone, le plan Biscaye ne serait-il pas aussi efficace qu’il nous l’est présenté, la France ne pourrait-elle compter que sur ses moyens ?

L’association MOR GLAZ revendique plus que jamais un remorqueur de haute mer Français à plein temps dans le Golfe de Gascogne.

Même si nous constatons que les moyens mis à la disposition des Préfets Maritimes sont de mieux en mieux utilisés, nous demandons plus de moyens nautiques et des  » REMORQUEURS  » plus puissants, ayant plus de force de traction.

Lors du dernier coup de vent, le cargo  » BUSE TRIO  » battant pavillon Panaméen, appartenant à un armateur Turc était resté mouillé plusieurs jours en baie de Douarnenez, surveillé par le remorqueur ABEILLE BOURBON,

L’association MOR GLAZ après un certain scepticisme sur la solvabilité et le sérieux de l’armateur, doute désormais d’un proche départ du cargo  » BUSE TRIO « .

Les arriérés des salaires représentent à ce jour environ 15 900 dollars pour deux Marins Indiens et six Marins Turcs. L’association MOR GLAZ demande aux autorités de ne pas entrer dans un poker menteur avec cet armateur Turc, trop de Marins dans le monde sont victimes de ces  » pseudo-armateurs  » menteurs.

Certains Marins ne voient jamais leurs salaires après avoir navigué durant des mois. Ces situations existent de plus en plus, les Marins en sont toujours les victimes, alors réfléchissons ensemble et unissons nos efforts pour rendre meilleure les conditions de vie les Marins du Monde.

L’association MOR GLAZ demande au Centre de Sécurité des Navires de Brest et aux autorités portuaires de bloquer le navire tant que ces Marins n’auront pas perçu la totalité de leurs salaires.

L’association MOR GLAZ très sceptique sur la qualité du cargo  » BUSE TRIO  » remorqué ce 13 janvier 2016 vers le port de Brest, et sur le respect de la Maritime Labour Convention 2006.

Le cargo  » BUSE TRIO  » battant pavillon Panaméen appartenant à un armateur Turc qui est resté mouillé plusieurs jours en baie de Douarnenez, surveillé par le remorqueur ABEILLE BOURBON. Ce mouillage a fait l’objet de quelques critiques de la part de  » L’association Observatoire du Littoral des Iles et de la Mer d’Iroise  » elle se dit surprise de la décision des autorités maritimes d’avoir accordé un poste de mouillage à un cargo en panne de propulsion en fond de baie de Douarnenez, notamment dans sa partie Est, alors qu’un vent fort de Noroît soufflait sur la pointe du Finistère.

Pourquoi ce navire n’est-il pas rentré directement sur Brest : l’association MOR GLAZ croit quant à elle avoir la réponse. Il fallait au port de Brest, à la Région, à l’Agent maritime, et aux autorités des garanties financières au cas où l’armateur ne serait pas solvable.

Nous savons par plusieurs sources fiables, que certains marins du bord auraient des arriérés de salaire et que le navire serait limite pour naviguer en toute sécurité pour les marins du bord et pour l’environnement.

Encore un navire qui passe régulièrement entre les mailles de la sécurité, sauf que cette fois l’escale est un peu forcée et qu’elle va  » pourrait  » se compliquer pour l’armateur.

L’association MOR GLAZ demande que tous les marins soient payés rapidement,  avant même que commence les réparations, et que le navire soit remis en parfait étatavant son départ…. si cela est encore possible.

Lettre ouverte A Monsieur Thierry LESCOUARC’H Procureur de la République : affaire Cédric LUCAS

Monsieur le Procureur de la République,

Depuis le 2 juillet 2015 Monsieur Cédric LUCAS a sollicité auprès de vous, l’effacement des condamnations inscrites au bulletin n° 2 de son casier judiciaire. L’association MOR GLAZ qui a pour objet de défendre la mer, les marins et les activités maritimes, défend la cause de ce marin pêcheur Concarnois qui souhaite se réinsérer. Monsieur le Procureur de la République, Cédric LUCAS pourrait perdre définitivement son activité et tout espoir d’une vie meilleure, s’il n’obtenait pas rapidement la requête qu’il a formulée auprès de vous. L’association MOR GLAZ se permet de vous adresse cette lettre ouverte, afin de soutenir (et d’activer) la demande de Monsieur Cédric LUCAS. Nous vous adressons sous pli ce jour les courriers que nous avons adressé à Madame TAUBIRA, ainsi qu’à Monsieur le Premier Ministre dont le Conseiller mer Monsieur Patrick AUGIER nous a reçu le 10 juillet 2015.
Monsieur le Procureur de la République, Monsieur LUCAS du quartier maritime de Concarneau vit une situation ubuesque provoquée, par un excès de zèle administratif des Affaires Maritimes, qui contredit le discours politique sur la réinsertion. Tout mettre en œuvre pour réinsérer ceux qui auraient pu fauter ou dériver durant une période de leur vie, oui mais les millefeuilles administratifs se contredisent, et interdisent toute insertion et progression sociale dans toutes les activités maritimes.
Monsieur le Procureur de la République, l’association MOR GLAZ compte sur votre promptitude pour mettre fin à cette situation ubuesque dans un pays qui prône la réinsertion. Dans un pays qui manque et cherche des marins pêcheurs car trop pénible comme métier.
L’association MOR GLAZ s’interroge sur la décision de la Direction Interrégionale de la Mer Nord Atlantique-Manche Ouest, qui confirme le refus donné par la Délégation de la Mer et du Littoral du Finistère de valider le brevet de Monsieur Cédric LUCAS. Ces deux courriers le condamnent, mais cette fois il est innocent, ces courriers qui empêchent  » interdisent  » à un jeune marin pêcheur de pouvoir exercer un métier qu’il aime et nécessaire pour reprendre un nouveau cap celui de sa nouvelle vie, nécessaire aussi pour faire vivre sa famille.
Monsieur le Procureur de la République, Cédric LUCAS, 28 ans, jeune marin pêcheur devenu Capitaine aurait du faire la une des médias pour démontrer que la réinsertion est possible. Devenir Capitaine 200 n’est pas donné à tous, il a travaillé et il n’a pas effectué le choix le plus facile, celui de la pêche. Après six mois de formation au Centre de Formation Européen de Formation Continue Maritime de Concarneau, Monsieur LUCAS est reçu avec succès le 18 juin 2015 au brevet de capitaine 200. Cette formation l’autorise et lui permet de devenir patron de pêche sauf que l’administration des affaires maritimes et un décret en ont décidé autrement  » lui interdisant de sortir pêcher en mer en tant que patron pêcheur  » parce qu’il a été condamné. Si les lois étaient aussi sévèrement appliquées envers les armateurs voyous, affréteurs et autres, que la vie serait douce pour les marins du monde. Monsieur le Procureur de la République, en l’attente, acceptez nos sincères et respectueuses salutations.

Pour l’association MOR GLAZ Le Président
Jean-Paul HELLEQUIN

C/c : Préfet du Finistère, Direction des Affaires Maritimes, Conseiller mer du Premier Ministre, Fédération Nationale des Syndicats Maritimes CGT.

Un zèle administratif de la part des Affaires Maritimes de Concarneau qui pourrait remettre en cause la vie familiale, sociale et professionnelle d’un marin pêcheur qui a décidé de tourner la page.

Le jeune patron pêcheur Cédric LUCAS du quartier de Concarneau vit depuis quelques jours une situation ubuesque, provoquée une fois encore par un excès de zèle administratif, par une application rigoureuse d’une loi qui contredit le discours politique sur la réinsertion. Tout mettre en œuvre pour réinsérer ceux qui auraient pu fauter ou dériver durant quelques temps, oui mais les millefeuilles administratifs se contredisent, et interdisent toute insertion et progression sociale dans les activités maritimes.

Une loi qui empêchera à certains jeunes de devenir des marins, puis des capitaines. Une loi sanction signée par Madame Christiane TAUBIRA, Ségolène ROYAL et du Premier Ministre, ubuesque, dans un pays qui prône la réinsertion, dans un pays qui manque et cherche des marins pêcheurs.

L’association MOR GLAZs’insurge une fois encore contre la décision des Affaires Maritimes de Concarneau et condamne cette décision qui empêche un jeune marin pêcheur (même si celui-ci a pu commettre par le passé des erreurs l’amenant devant les tribunaux) de pouvoir exercer un métier qu’il aime et nécessaire pour reprendre un nouveau cap, nécessaire aussi pour faire vivre sa famille.

Cédric LUCAS, 28 ans, jeune matelot pêcheur depuis six ans a envi de refaire sa vie, de tourner la page de la délinquance, d’oublier son passé en choisissant ce métier difficile et dangereux. Cédric LUCAS qui a commis une erreur de jeunesse il y a 7 ans, condamné, il a payé et s’est racheté une conduite depuis, sérieux, sobre, serviable et travailleur, de l’avis de tous. Ce jeune marin pêcheur devenu Capitaine aurait du faire la une des médias pour démontrer que la réinsertion est possible, devenir Capitaine 200 n’est pas donné à tous, il faut travailler et il n’a pas fait le choix le plus facile, la pêche.

D’après nos renseignements, Cédric LUCAS est dynamique et volontaire, après six mois de formation au Centre de Formation Européen de Formation Continue Maritime de Concarneau, il est reçu avec succès le 18 juin 2015 au brevet de capitaine 200. Cette formation l’autorisait et lui permettait de devenir patron de pêche salarié sauf que l’administration des affaires maritimes en a décidé autrement au vu d’un nouveau décret récent du 2 juin 2015  » lui interdisant de sortir pêcher en mer en tant que patron pêcheur  » parce qu’il a été condamné. Si les lois étaient aussi sévèrement appliquées envers les armateurs voyous, que la vie serait douce pour les marins du monde.

Un mauvais départ dans la vie doit-il vous pénaliser à jamais, pour l’association MOR GLAZ, Cédric LUCAS doit retrouver sa dignité et le droit de commander. Les autorités maritimes sont parfois bien moins regardantes pour délivrer des dérogations à tout va qui autorisent l’appareillage de navires douteux  » socialement et techniquement  » dangereux pour les marins et l’environnement, trop souvent en sous effectif sur tout type de navire et de navigation.

L’association MOR GLAZ demande à ceux qui ont pris cette mauvaise décision contre Cédric LUCAS de rectifier le cap afin qu’il puisse prendre rapidement la mer, cette décision serait saluée par plusieurs, y compris par l’association MOR GLAZ qui défend la mer, les marins et les activités maritimes.

Marins abandonnés par l’armateur du cargo KARL

COMMUNIQUE Landerneau le 2 mai 2015

Le dimanche 3 mai 2015, 5 des 8 marins originaires du Honduras, du Guatemala et de Roumanie embarqués à bord du cargo  » KARL  » renteront chez eux avec une partie des 65 jours d’arriérés de leurs salaires. Trois de ces marins entamaient leur 8ème mois d’embarquement. Les 3 marins de nationalité Roumaine repartiront le mercredi 6 mai 2015. Ces 8 marins avaient été abandonnés dans le port de Brest par un  » pseudo-armateur  » avec la complicité de certains responsables du transport maritime !!!! des voyous sans scrupule, pour lesquels ces marins ne représentent si peu ou pas grand chose.

Les marins du  » KARL  » abandonnés à Brest, qui fait quoi ….

Le mercredi 25 mars 2015 à 14 h00  » la commission de bien-être des gens de mer  » s’était réunie concernant la situation des marins embarqués à bord du navire « KARL », cette réunion avait montré l’inquiétude de tous les participants sur le devenir de l’équipage du cargo  » KARL  » composé de 8 marins. Depuis 48 heures le  » pseudo-armateur  »  » amateur  » ne peut plus nourrir les marins, et les salaires de mars ne sont pas payés. L’association MOR GLAZ considère que les marins sont abandonnés pour des raisons évidentes.

Le  » pseudo-armateur « , affréteurs, courtiers maritimes et autres racontent les mêmes histoires que pour les abandons précédents.*Comment les Administrations peuvent-elles ainsi se laisser berner, des autorités portuaires qui ne souhaitent qu’une chose le départ du  » KARL  » peu importe les conditions sociales de ces marins.

Pour l’association MOR GLAZ, les marins doivent être rapatriés le plus rapidement avec tous les arriérés de salaire…..Le devenir du  » KARL  » n’est pas notre affaire. Ces marins ne doivent pas croire aux promesses aux  » mensonges  » du  » pseudo-armateur  » ou autres, au risque de se retrouver abandonnés dans un pays humainement pas  » peu  » regardant.

Ces marins sont originaires du Honduras, du Guatemala, et de Roumanie….Ces marins méritent le respect, comme tous les marins….ces marins qui participent au transport de 7 milliards d’échange par an.

Le  » pseudo-armateur  »  » amateur  » devra tôt ou tard payer les salaires, ou l’affréteur du navire, ou autres mais, une solution rapide doit être trouvée.

Plus le temps passe, plus la situation sera difficile pour tout le monde, mais surtout pour ces marins, ces marins dont certains de cet équipage ont déjà vécu une telle situation scandaleuse, mais cette fois, MOR GLAZ veille, et elle fera appliquer les lois qui protègent ces marins du monde.

La société MSC qui a pignon sur rue applique à sa façon la MLC 2006 censée protéger les Marins.

 L’association MOR GLAZ apprend que trois Marins embarqués à bord du  » MSC SOPHIE  » en escale un peu prolongée au Havre se seraient fait  » virer « …enfin presque…. ils devraient être débarqués lors de la prochaine escale… nous informons nos sentinelles de  » LAS PALMAS « .

L’association MOR GLAZ avait lancé à travers ses réseaux une alerte sociale, car le porte conteneurs  » MSC SOPHIE « , en escale le 30 novembre 2014 dans le port du Havre, ne remplissait pas toutes les normes d’hygiène, sécurité et de confort pour les Marins embarqués sur ce navire battant pavillon du Panama.

La société MSC applique à sa manière la MLC 2006, puisque nous apprenons que trois Marins du bord auraient été  » débarqués  »  » virés  » ou devraient l’être parce soupçonnés d’avoir communiqué avec le Syndicat ITF (Syndicat International des Transports).

L’association MOR GLAZ a eu raison d’attirer l’attention sur ce navire, puisqu’il a quitté le port du Havre que hier 4 décembre dans la soirée. Ce navire croisait ce matin au large des côtes Bretonnes, pour se rendre à Las Palmas port dans lequel il ne risque aucune inquiétude, sauf que, nous informons les autorités du prochain port d’escale. L’association MOR GLAZ rappelle que des règles existent et qu’elles doivent être appliquées et respectées y compris et surtout pour et par les grands armateurs internationaux…..

L’association MOR GLAZ constate cette fois encore que certains armateurs souhaiteraient une omerta complète sur leurs activités et leurs politiques  » sociales « . L’association MOR GLAZ est satisfaite de son action et rappelle par ce communiqué qu’elle n’a pas été informée par un Marin du bord. La sûreté portuaire  » très protectrice des dérives sociales  » nous interdit l’accès aux ports, mais des personnes se sentent concernées par le bien être des Marins. Ces personnes  » sentinelles  » savent attirer notre attention. Nous demandons à la société MSC de réintégrer ces trois Marins. Lorsque l’on prétend être parmi les meilleurs ne vaut-il pas mieux faire naviguer ses  » ces  » Marins dans de bonnes conditions sur de bons navires…..et d’appliquer avec rigueur la MLC 2006.