L’article du Journaliste Stéphane JEZEQUEL dans LE TELEGRAMME de Brest le 8 avril 2023, « laisse» à réfléchir ainsi que la légende sous la photo –« Les plages ont reçu un arrivage issu d’un rejet autorisé ». Cette fois de la paraffine, et la prochaine fois, de quel rejet autorisé aurons-nous « l’avantage » ? Nous pensions, que tout rejet à la Mer était interdit et pouvait entrainer des poursuites, sauf certains rejets apparemment, et comme cela est dommage !
Naïvement, nous pensions comme d’autres, qu’il était interdit de jeter à la Mer la moindre feuille de papier, filet de pêcheur , bout, déchets alimentaires par-dessus bord, et bien non, nous nous sommes trompé et bien trompé, cela est permis mais, loin des regards . Michel GLEMAREC Vice-Président de l’Association MOR GLAZ auquel j’avais transféré l’article de presse cité plus haut nous répond, extrait de son retour : -« Il est totalement irréel de prétendre que la paraffine est sans danger Le Cedre pourrait peut-être nous éclairer à ce sujet. Cependant même si le produit n’est pas toxique il n’est pas aisé de prouver qu’il n’est pas nocif à un niveau quelconque d’une chaine alimentaire dans l’état actuel de nos connaissances. Cet incident révèle qu’en mer les problèmes sont souvent complexes, face auxquels se crée un désordre diffus d’avis peu autorisés…… « Plus rien à la mer » m’a toujours semblé une formule très utopique, elle devient de plus en plus nécessaire si ce n’est obligatoire » !
En fait lorsque les Autorités portuaires, plus précisément les ports n’arrivent pas à s’équiper, les dérogations vont bon train au rythme des tempêtes, des courants et des marées, ces derniers qui nous ramènent en pleine face comme un effet boumerang tout ce que les Mers et Océans ne veulent plus, ne peuvent plus ingurgiter !
Il y a quelques années l’Association MOR GLAZ accordait plusieurs interviews sur les moyens de stockage et de traitement des déchets sur les ports nécessaires lors des escales des navires, celles existantes, celles qui seraient nécessaires, un Océan entre le discours et les besoins ! Forcément nous fument catégoriques : -« les moyens sont inadéquats, les Pays ne consacrent pas les moyens suffisants de stockage et de recyclage sur les zones portuaires face à la croissance du trafic Maritime Mondial » !
Les belles actions de com avec un Ministre ou plusieurs, sur les plages en Bretagne où en Vendée pour observer la présence « de larmes de Sirène » que sont les granulés industriels, ne traitera pas le problème. Pour l’Association MOR GLAZ, tout ce qui ne vit pas dans la Mer et les Océans n’a rien à y faire, Mesdames Messieurs Ministres et autres donnez les moyens aux usagers de la Mer de laisser tous les déchets (dangereux ou pas) sur les quais !
Pour l’Association MOR GLAZ Le Président Jean-Paul HELLEQUIN