Le parcours de Michel GLEMAREC, Vice-président de l’Association MOR GLAZ

Glémarec   Michel, Professeur Honoraire des Universités (Océanographie biologique)    Vice-président de l’Association MOR GLAZ

 2018: à  gauche sur la photo : Michel GLEMAREC

Né le 19 juin 1938 à Rennes, marié, 3 enfants

Fonctions assumées : Assistant Université de Rennes 01/10 :1960

Maitre-assistant Université de Bretagne occidentale 01/10 1963

Professeur de 2ème classe  01/10/ 1972
Professeur de 1ère classe   01/01/1987

Professeur de classe exceptionnelle 01/10/1998

Activités pédagogiques : Responsable de la maitrise de biologie des populations et des systèmes (option milieu marin) depuis 1976              

Responsable de la formation doctorale d’Océanographie biologique depuis 1985.

 Responsabilités administratives et scientifiques.

1972 Directeur du laboratoire d’Océanographie biologique

1975-1976 Directeur d’UER (Doyen)

1976-1980 Directeur de l’Institut d’Etudes marines

1981-1987 Délégué Scientifique du CNRS pour la Région Bretagne

1981 Membre du Conseil Scientifique Régional de la Recherche, puis  personnalité qualifiée au Comité Economique et Social Régional (commission Mer).

1992-1996 Président du Conseil Scientifique du programme « Rade de Brest »

1993-1998 Membre du Conseil Régional de l’Environnement et du Patrimoine.

Sur le plan international Président pour l’organisation du Symposium Européen de Biologie marine (1990-1993). 

Activités maritimes

Étant orphelin d’un père professeur de sciences naturelles, qui avait été formé entre autres à la Station biologique de Roscoff, j’ai eu l’opportunité de participer en tant que lycéen à la formation des agrégatifs dans ce même laboratoire. Mes connaissances sur la faune et la flore marines me confèrent un avantage certain sur mes collègues étudiants à la Faculté des Sciences de Rennes. Celle-ci acquiert une île dans le Golfe du Morbihan pour en faire une station marine .Après une année de spécialisation à la Sorbonne j’y suis affecté pour effectuer mes premières recherches sur la faune des fonds envasés de la  partie orientale de ce golfe. Les moyens sont dérisoires mais les résultats passionnants car très différents de ce que l’on connaît alors en Manche ou en baie de Concarneau. Après deux années à l’Université de Rennes, je demande ma mutation pour Brest, où tout est à faire, mais c’était un pari qui n’était pas évident. Je m’associe alors aux géomorphologues du Professeur Guilcher car le CNRS arme un petit navire (10 mètres) le Gwalarn (alias Kornog) pour les recherches côtières. A bord quatre hommes d’équipage et deux scientifiques, nous effectuons des missions de 17 jours, les conditions sont rudes et de 1962 à 1969 je  participe à  deux missions par an. Après l’étude de l’ensemble du Golfe du Morbihan, c’est le Mor Braz puis la totalité de la partie nord du Golfe de Gascogne, des Sables d’Olonne à Penmarc’h. Pour progresser jusqu’aux accores l’ISTPM m’offre la possibilité d’une mission d’un mois à bord de « La Pelagia », l’équipage est composé d’anciens  « thoniers » de la « Chaume ».    Après ma soutenance de thèse le CNEXO me propose d’assister aux essais  du navire amiral de la nouvelle flotte océanographique le N/O « Jean Charcot ». Il nous faut adapter nos engins de prélèvements à ce type de bateau et apprendre avec les « câbliers ». Le CNEXO me propose alors de participer à la 1ère campagne « Nord-Atlante » où je suis en charge de la faune des bivalves abyssaux. Il y a là une opportunité d’intégrer le CNEXO, mais en 1972 l’université me confie la tache de devenir professeur et de diriger un nouveau laboratoire. Dans cette université de taille modeste il nous importe d’axer nos recherches sur les écosystèmes côtiers et de travailler au plus près de la demande sociale. Pour ce faire le laboratoire arme une ancienne pinasse sardinière basée à Concarneau « l’Armorique », de 1972 à 1980. Nombre de thésards ont ainsi la possibilité avec ce type de bateau aménagé pour le travail scientifique, d’aborder la dynamique temporelle des populations sans la lourdeur de programmations préalables. Notre laboratoire devient associé  au CNRS et une collaboration avec le laboratoire d’Arcachon nous permet de clore la prospection de ce qui restait pour nous « terra incognita » : le plateau sud-aquitain. Nous utilisons un chalutier en bois le « Job ha zelian » basé à La Rochelle en 1973, puis le « Cryos » en 1976 basé à Terre Neuve. Les équipages sont très différents d’un navire à l’autre et c’est aux scientifiques de s’adapter. Ce sont pour moi en tant que chef de mission des expériences humaines très enrichissantes. Une fois appréhendées les distributions des peuplements dans l’ensemble du Golfe de Gascogne, nous sommes amenés à nous intéresser à des plateformes continentales où les remontées d’eau froide (upwellings) viennent perturber la distribution logique des peuplements selon la théorie des étages climatiques que nous développions.

En 1972 nous participons à une campagne CINECA au large du sud-marocain et en 1978 c’est une mission de notre laboratoire dans la partie nord-marocaine. Une fructueuse collaboration avec le Maroc sera instaurée par la suite.

 Durant trois années, une semaine en novembre est consacrée à la formation sur le « Jean Charcot » des jeunes océanographes de l’université de Paris 6 et de Bordeaux. Je suis responsable de cette formation aidé de  collègues, des officiers du bord, des boscos : prise de quart, travail en passerelle, mise à l’eau des engins …Tous se souviennent avec émotion de cette période d’apprentissage.

Pour mon départ en retraite, mon dernier thésard m’a « offert »  deux jours de mission à bord du « Côte d’Aquitaine »pour estimer les progrès des méthodes et échantillonner sur les fonds de la baie de Concarneau et de l’archipel des Glenan. C’était en 1998.

 Valorisation de la recherche et communication

 Au-delà de la publication d’une centaine de publications d’ordre académique, mon investissement dans le transfert des connaissances hors de l’Université peut être illustré par quatre exemples.

_ Dans les années 1980 le  Maire de Brest  Mr Le Blé me demande de m’investir pour  affirmer la vocation maritime de Brest. Avec mon équipe nous lui proposons de créer « Océanopolis ». C’est l’enthousiasme de l’équipe qui fait aboutir le projet au-delà des aléas politiques.

_A la demande importante existant en Bretagne concernant la gestion des écosystèmes côtiers nous répondons en développant une recherche contractuelle. Ce sont les SAUM, les SMVM (Pays bigouden, Cotes d’Armor…), les contrats de baie  (Rade de Brest, Golfe du Morbihan….), les études sur les sites d’implantation de centrales nucléaires…..Je rédige les Cahiers d’Habitats côtiers de la directive européenne « Natura 2000 » pour les littoraux Manche et Atlantique.

_A la demande de la Communauté Urbaine je préside le Conseil scientifique du Contrat de Baie «  Rade de Brest » qui mobilise durant quatre ans 80 chercheurs. Ainsi sont mis en place pour les politiques les   outils décisionnels pour gérer cet espace remarquable.

_ A la demande des communes sinistrées par la catastrophe de l’ « Amoco Cadiz» je suis témoin au procès de Chicago contre la Standard Oïl. Au préalable en tant que directeur de l’Institut d’Etudes Marines nous avons obtenu un financement dédié à des bourses de thèse pour une douzaine de thésards. Dans une procédure de découverte extrêmement dure je défends  les recherches engagées depuis sept ans concernant la dégradation  du système, des ressources économiques, le projet de réimplantation d’espèces nobles…Tout cela est plaidé devant le juge Mac Garr en 1986.La transformation du professeur, travaillant  avec ses chercheurs, en témoin au procès  est une rude épreuve. C’est une tranche de vie très enrichissante qui m’a fait aussi beaucoup voyager outre-Atlantique, en Afrique en tant qu’expert UNESCO, FAO…et jusqu’au Japon.

 Récemment la pression médiatique concernant un évènement majeur d’il y a 40 ans fût un autre exercice.

Distinctions honorifiques

1984  Chevalier dans l’Ordre des Palmes Académiques

1990  Chevalier dans l’Ordre du Mérite National

1994  Officier dans l’Ordre des Palmes Académiques

 Appartenance à des associations

Union des Océanographes de France. Co –fondateur 1968

Marine Biological Association of the United Kingdom

Association Mor Glaz (Vice-président)

Association des Amis de Mathurin Méheut

 MOR GLAZ a eu le le grand honneur, le privilège, de remettre la Croix de Chevalier du Mérite Maritime à Michel GLEMAREC Professeur Honoraire des Universités.

Un incendie s’est déclenché dans un compartiment machine du navire à passagers le « Pont-Aven » de la Société maritime Brittany Ferries, dans la nuit du 28 au 29 avril 2019. Il n’y a pas de blessé, d’après nos informations, l’incendie aurait été bien maitrisé avec rapidité en 40 minutes.

Landerneau le 29 avril 2019

L’association MOR GLAZ félicite le Commandant et l’Equipage qui étaient  à bord lors de cet incendie. Cela démontre que la sécurité, les exercices répétés, la formation des Equipages est un bon investissement pour la sécurité des passagers, des Equipages et pour l’environnement !

L’association MOR GLAZ, salue cette fois, les effectifs suffisants et de nationalité Française à bord des navires de la Brittany Ferries, c’est bien pour cette raison que l’association MOR GLAZ  avait dénoncé avec force l’affrètement au mois de mai 2018  du  « CONNEMARA » sous pavillon exotique !

Le navire « Pont-Aven » se situait à environ 142 kms  au sud de la pointe de Penmarc’h dans le Finistère. Le « Pont-Aven » effectue la liaison de Plymouth vers Santander. Le navire escorté par le remorqueur « Abeille Bourbon » arrive en ce moment dans le port de Brest où il va débarquer les 908 personnes qui se trouvent à bord : 766 passagers et 142 membres d’équipage. Parmi les passagers : 12 enfants dont huit bébés. Le navire transporte également 306 véhicules et 90 motos, cette rapide précision démontre le sérieux de la Société Bretonne « Brittany Ferries ».

Depuis le mois de novembre 2012 les navires de ce type peuvent emprunter les voies navigables à proximité du littoral,  ils peuvent ainsi  contourner la pointe de la Bretagne en longeant les côtes, c’est-à-dire en passant par le « Chenal du Four » et du »Fromveur » passages particulièrement dangereux !

L’association MOR GLAZ est toujours opposée à cette « dérogation » à ce « décret » qui n’est pas justifié que pour des raisons seulement économiques, le risque vaut-il l’économie réalisée, en cas de problèmes sérieux, y compris avec des Equipages aussi compétents et sérieux le seraient-ils. L’association MOR GLAZ n’est toujours pas convaincue par les propos des autorités maritimes et ceux du Président de la Brittany Ferries !

Ce sujet avait été abordé lors des nombreuses tables rondes lors du 40ème anniversaire du naufrage du pétrolier « Amoco Cadiz » nous avions senti une certaine gêne de la part des autorités.

L’association MOR GLAZ n’admet pas que les navires puissent faire « du rase-caillou », elle  explique que la zone est très étroite et particulièrement rocheuse, ce qui pourrait entraîner des catastrophes humaines et écologiques.

Visiblement, à choisir entre économies financières dans le secteur maritime du transport de passagers et sécurité ;  l’Etat avait tranché, cette position serait-elle inéluctable ?

Pour l’association MOR GLAZ        Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Le naufrage , le drame, la catastrophe maritime, du Ferry « ESTONIA » devant le Tribunal de Nanterre, l’Association MOR GLAZ s’interroge sur la qualité de ce navire au moment des faits, le 28 septembre 1994

 

Il y aura  25 ans dans quelques mois,  un drame, une catastrophe maritime, se déroulait en Mer Baltique dans une mer forte et des vents de 50 nœuds. Le ferry « ESTONIA » parti du port de Tallinn en Estonie, se dirigeait vers le port de  Stockholm en Suède. A bord de ce ferry 989 personnes avec son Équipage….. en quelques instants, ce navire avait sombré faisant 852 « morts ou disparus » !

Rapidement après ce drame, des polémiques autour du naufrage, des suppositions, mais vraisemblablement aussi certaines vérités.

Pour l’Association MOR GLAZ  la Sécurité maritime est une priorité absolue pour tous les navires, peu importe le pavillon, et plus précisément encore pour les navires transportant des passagers !

L’Association MOR GLAZ constate et dénonce sans arrêt des dérives, certains manquements lors des contrôles dans les ports, avec comme seul critère « un navire ne doit pas rester bloqué à quai». Il règne une certaine omerta dans ce milieu, une opacité, parfois même des liens trop évidents trop proches entre Armateurs, Sociétés de classification, Pavillons, affréteurs, assureurs et autorités maritimes portuaires !

Les contrôles des navires doivent être effectués avec rigueur dans les ports, voire même de manière zélée. Un navire transportant des passagers  et des marchandises, souvent les deux à la fois, doit être particulièrement  surveillé afin d’éviter une telle catastrophe….852 disparus en quelques minutes, ;

L’association MOR GLAZ pense aux Familles endeuillées, mais aussi aux rescapés qui devront faire face à certaines images durant toute leur vie !

Alors, que s’est-il passé dans la nuit du 27 au 28 septembre 1994 ?  Suite à ce drame, des cafouillages, tout est pour le moins resté opaque ! Personne n’a encore été condamné.

Les survivants et familles des victimes ont rapidement reçu une indemnisation, versée par l’Assureur de l’Armateur, en échange, ils ont dû s’engager à renoncer à toute action en justice contre la compagnie.

L’Association MOR GLAZ  souhaite que le Tribunal  de Nanterre fasse toute la lumière sur ce drame. Les contrôles des navires à passagers doivent être  très rigoureux et bien plus encore dans ces zones où la météorologie est parfois très capricieuse.

Certaines sources, indiquent 14 déficiences, dont cinq au moins, auraient dû justifier que le navire « ESTONIA » reste à quai, mais l’inspection n’était pas officielle …et alors, 852 personnes ont disparu !

Ce Ferry « ESTONIA » ne disposait pas des certificats lui permettant de naviguer à plus de 20 miles (37 km) des côtes,  Bureau Veritas était au courant,  la Finlande qui avait vendu le bateau à l’Estonie, mais personne n’en aurait informé le port de Tallinn… curieuse manière de procéder !

 

Pour l’Association MOR GLAZ                 Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

 

HOMMAGE AU CAPITAINE DE PÊCHE EUGÈNE FLOC’H ANCIEN TERRE-NEUVAS

de droite à gauche :  Eugène FLOC’H , Jean-Paul HELLEQUIN

Vous sa Famille, vous avez perdu un parent, nous partageons votre peine de la manière la plus sincère. Une pensée toute particulière pour son épouse Vonette  

Nous la communauté des Gens de Mer, nous venons de perdre l’un des nôtres, mais bien plus encore, un Capitaine de la Grande Pêche, un Terre-neuvas, un grand Marin. Cette communauté des anciens Terre-neuvas est restreinte, elle est endeuillée par ton départ qui te mène vers un autre port.

 Eugène, lorsque je suis embarqué pour la première fois le 24 juin 1967 comme novice, à Bordeaux sur le « Pierre-Vidal » j’entrais dans ma 17ème année.  Lorsque je suis monté te saluer timidement, j’ai aussitôt été impressionné par ton regard,  le timbre de cette voix inimitable et ton petit sourire en coin qui en disait long !

 J’ai découvert au fil des mois, puis des années, que tu n’étais pas un homme ordinaire. Lorsque nous parlions, toi qui étais réservé, si secret même, tu me donnais toujours le bon cap de la vie, j’ai eu cette chance de te rencontrer, ce fut une belle rencontre.

Eugène, durant mes 38 années de navigation, j’en ai connu, croisé des Capitaines, mais toi tu es unique, unique par tes comportements, ta rigueur, ton sens du commandement et ton grand respect pour tes équipages qui te le rendaient bien,  tes silences qui voulaient tout dire, tout dans le regard comme nous le disions entre nous !

 Je me souviens encore lorsque j’étais monté à la passerelle te demander une augmentation de ma part de pêche, les autres, ceux qui m’avaient un peu poussé avaient plus peur que moi, je ne comprenais pas, et j’avais obtenu satisfaction, certainement que les traits de chaluts étaient bons, il avait fallu convaincre, et pour te convaincre, il fallait argumenter !

 Tu étais capable de trouver du poisson et de le pêcher alors que d’autres cherchaient sans trouver, tu n’étais pas seulement un Capitaine de pêche, tu étais un champion des bancs.

Tu as même été capable de remplir le « Pierre Vidal » en 47 jours de Mer,  Bordeaux aller-retour.

Eugène, comme peu de Capitaine tu avais une telle autorité, une telle présence  que chaque homme d’Equipage  connaissait son rôle, tous nous savions pourquoi nous étions là.  S’il y avait des difficultés relationnelles, tu savais y faire face comme tout  Capitaine doit savoir, sauf que toi,  tu avais à faire à des Marins un peu spéciaux, des durs qui avaient leurs codes, parfois même des condamnés pour petits délits se retrouvaient embarqués, très vite ils savaient comme les autres, qui était le patron à bord et qui tenait bon la barre !

Eugène, parfois tu nous as mené la vie dure, mais cette vie-là tu te l’imposais, te l’appliquais  aussi.

La vie des Terre-neuvas, la vie des bancs, n’était pas une vie banale, tu savais nous rappeler pourquoi nous étions venus !

Eugène, tu avais du panache, lorsque tu revêtais ton pantalon en velours, ton blouson en cuir  et ta casquette légèrement sur le côté tel un  gavroche, nous savions dès lors, que la vie du bord allait changer, que nous rentrions dans le vif du sujet, celui de pêcher et le travail qu’il allait falloir fournir pour remplir le navire.    

Je te remercie d’être venu à Brest sur l’invitation de Danielle en avril 2005 pour mon changement d’activité, tu étais accompagné de Jean-Yves un autre Capitaine auquel je dois beaucoup, il y a des gestes qui ne doivent jamais passer aux oubliettes, ils peuvent être présents parfois durant toute une vie.

Je me souviens de cette soirée, de ma surprise lorsque tu es entré dans la salle, tu avais le même regard perçant, captivant comme celui du chasseur et toujours cette même voix inimitable, ce petit sourire narquois aussi. En fin de soirée, plusieurs invités étaient venus me faire des éloges sur ta présence, et aussi me poser des questions précises sur nos liens. Tu avais impressionné Jacques de CHATEAUVIEUX et d’autres par les tonnes de poissons que tu avais pêchées durant ta carrière. Toi si discret tu avais été au centre de cette cérémonie, dès que le grand métier était abordé, tu étais incollable et tu étais capable de raconter des anecdotes durant des heures.

Eugène je te remercie pour les conseils et les remontrances (voire plus)  que tu m’as donnés durant quelques années!

 Bon voyage Eugène, si tu devais rencontrer lors de cette dernière traversée un fort coup de vent, tu sauras rester le maître à bord et atteindre le port où des amis t’attendent.

L’association MOR GLAZ elle aussi est endeuillée, tu étais membre depuis 12 ans, merci Eugène, merci pour tout et que le vent te porte !

Vous ses proches, lorsque vous entendrez parler de rigueur, de générosité de professionnalisme, pensez  à Eugène il était tout cela ! 

Je vous remercie

   

 

Un carton vert pour l’Armateur Français Philippe LOUIS-DREYFUS

La France, fer de lance de la réduction de la vitesse des navires : l’Organisation Maritime Internationale doit satisfaire cette bonne idée !

Madame Elisabeth BORNE et Monsieur François de RUGY,  Ministres de la Transition écologique et solidaire et des Transports, ont annoncé, que la France déposait un projet à l’Organisation Maritime Internationale (OMI) afin de  réguler la vitesse des navires et de diminuer ainsi à court terme l’empreinte carbone du transport maritime. La proposition française sera étudiée en mai 2019 à Londres par l’OMI.

Une action « co-construite avec les armateurs français », disons,  plus précisément par la ténacité de l’Armateur Français Monsieur Philippe LOUIS-DREYFUS, qui équipe plusieurs de ses navires de la Sécurité Passive Embarquée (JLMD SYSTEM ECOLOGIC) par ailleurs cet Armateur  fait le choix d’exploiter une flotte ayant une moyenne d’âge inférieure à 10 ans.

 Pour l’Association MOR GLAZ, cette victoire est celle d’un Armateur Français, qui souvent est seul pour obtenir des avancées comme celle-ci, cet armateur peut qu’être soutenu par tous les défenseurs de la planète et les « climatologues ». Pour cette raison, l’Association MOR GLAZ décerne « accorde » avec satisfaction un « CARTON VERT » à Monsieur Philippe LOUIS-DREYFUS et à toutes celles et ceux qui se sont associés à cette démarche courageuse et concrète dans la première activité mondiale, activité souvent critiquée pour certaines dérives effectuées par des « pseudo-armateurs » !

Comme sur la route pour les camions et voitures,  la vitesse des navires a un impact direct sur la consommation des navires, avec un effet exponentiel une baisse de vitesse d’un nœud (1852 mètres) , de 12 à 11 nœuds, d’un navire réduit sa consommation de 18 %. Et cette réduction atteint 30 % si la vitesse descend à 10 nœuds.

Ce combat sur la diminution de la  vitesse des navires est le combat personnel de l’Armateur Français Philippe LOUIS-DREYFUS, comme quoi la ténacité et une démarche pour l’environnement n’est pas utopique, cette démarche doit être soutenue, défendue par tous les candidates et candidats aux élections européennes !

Les affréteurs et autres acteurs du transport maritime doivent eux aussi être attentifs à cette démarche économique et écologique !

L’ Association MOR GLAZ connait cet Armateur et ses équipes depuis des décennies, cette  volonté pour un transport maritime durable n’est plus à démonter.  C’est avant tout une solution de bon sens, qui permet de réduire à la fois les émissions de soufre et de CO2 », résume Philippe Louis-Dreyfus. Le transport maritime reste le moyen de transport le plus respectueux de l’environnement : il émet 5 fois moins de CO2 que le transport routier et 13 fois moins que l’aérien à la tonne de marchandise transportée.

Pour l’Association MOR GLAZ                Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Dans le cadre du projet « Atlantic Youth » du programme européen « Erasmus plus », du lundi 27 au vendredi 31 mai 2019, 120 collégiens venus d’Irlande, d’Espagne, du Portugal, de Grande Bretagne et du collège de Mescoat de Landerneau seront accueillis au centre nautique de Moulin-Mer à Logonna-Daoulas. Une occasion pour les associations MOR GLAZ et du Remorquage de venir leur présenter les activités liées à la mer.

Pour les associations  MOR GLAZ et du Remorquage    

                                  Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Il y a quelques semaines, l’association MOR GLAZ avait été contactée par Monsieur Alban BEAUDOUARD  Directeur du Centre Nautique de Moulin-Mer situé à Logonna Daoulas en Bretagne.

Après une rencontre, nous avons répondu présent à une belle initiative faire découvrir la Mer et les activités liées à des enfants de 11 à 15 ans !  . Le rôle « l’objet » des associations étant aussi de faire découvrir les activités maritimes et celles qui y sont liées à un large public, et plus précisément aux collégiens, lycéens et étudiants en recherche de cap professionnel. Nous constatons que nos démarches donnent des envies maritimes et professionnelles « être Marin un beau projet de vie, de progression sociale et de réussite ».

Ce jeudi 28 mars 2019  j’étais accueilli au Collège de Mescoat de Landerneau 29800,

j’ai rencontré des élèves de 4ème et 3ème de la Section d’Enseignement Général et Professionnel Adapté durant 5 heures

Après la projection d’un documentaire, nous avons beaucoup échangé, des échanges plutôt passionnants, des interrogations et des découvertes aussi pour plusieurs de ces élèves qui demeurent dans une Région maritime!

Le but de cette  rencontre était de donner des  envies maritimes à ces élèves, je reste convaincu, persuadé même, que ces rencontres sont utiles pour  mieux faire connaitre nos métiers, nos activités et ainsi d’en  retrouver certaines et certains dans les filières maritimes.

Nous avons terminé les débats autour de l’Ouvrage de notre Ami et Adhérent à MOR GLAZ  Christian BUCHET, universitaire, auteur, conférencier géo-politologue, spécialiste de la mer. Il dirige le Centre d’études de la mer de l’Institut catholique de Paris. « LA GRANDE HISTOIRE VUE DE LA MER ».

Vaste sujet, belle mission, que de donner des envies de prendre le cap vers les Lycées professionnels maritimes, école des Mousses etc. … afin de pouvoir devenir Marin et d’en faire son métier pour longtemps, avec cette passion maritime. Pour être Marin il faut être passionné, accepter des contraintes, ces métiers vous ouvrent des horizons professionnels, passionnants et infinis!

Avec quelques Adhérents de l’Association MOR GLAZ et du Remorquage que nous allons associer à notre démarche maritime, nous allons faire découvrir plusieurs métiers maritimes, et transmettre des « nos » passions « pourquoi faire ce choix de devenir Marin », afin de pouvoir y vivre en s’épanouissant, en progressant à son rythme.

Les associations MOR GLAZ et du Remorquage:  nous essayerons  de faire de notre mieux ! Les Adhérents qui souhaiteraient intervenir, témoigner  lors de ces rencontres peuvent me contacter.

Je remercie sincèrement les enseignants du collège pour leur accueil, et les élèves pour leur attention, merci !

 

le navire « ANNA-ELISABETH » appartenant au « PSEUDO-ARMATEUR » Allemand « BLUMENTHAL » est arrêté en Australie

 

Ce navire le « ANNA-ELISABETH » appartenant au « PSEUDO-ARMATEUR » Allemand « BLUMENTHAL » est arrêté en Australie dans le port de Kembla… Une plainte a été déposée par l’Equipage pour manque de nourriture et de mauvais traitements, les griefs relevés sont toujours les mêmes, un non-respect des conventions qui « protègent » les Marins.

Ce « PSEUDO-ARMATEUR » est très connu de l’Association MOR GLAZ pour des raisons de dérives Sociales et techniques ! Merci à notre sentinelle pour toutes ces infos…

L ‘Association MOR GLAZ demande pour la énième fois, aux affréteurs de ne plus se servir des navires de ce « PSEUDO-ARMATEUR »

 

Le 21 mars 2019, moment d’information organisé et souhaité par l’Amiral Préfet Maritime de l’Atlantique, suite au naufrage du « GRANDE AMERICA».

Les représentants des Associations MOR GLAZ et Robin des Bois et deux autres Associations protectrices de l’environnement et des oiseaux avaient répondu favorablement à l’invitation de l’Amiral Préfet Maritime de l’Atlantique Jean-Louis LOZIER et étaient donc également présentes .

L’Amiral Préfet Maritime nous a fait part de toutes les informations qu’il avait en sa possession, il nous a indiqué (avec prudence mais réalisme) comment se déroulait la lutte contre la pollution provoquée par le « GRANDE AMERICA».

Pour l’Association MOR GLAZ, ce type de rencontre est une première après le naufrage d’un navire provoquant une pollution, nous apprécions cette démarche !

Jean Paul Hellequin Président de l’Association MOR GLAZ. a souhaité rappeler, évoquer (en prévenant que nous serions hors sujet) la vétusté de certains navires, l’état de la flotte mondiale parfois inquiétante. En rappelant le gigantisme des navires, que les quantités et les diversités des marchandises transportées représentaient un réel danger y compris en polluant de manière invisible (lors de la perte de conteneurs). La pollution invisible qui sera provoquée par le « GRANDE AMERICA » pourrait d’après nous être plus dangereuse pour la flore et la faune  que la pollution par les hydrocarbures qui s’échapperont du « GRANDE AMERICA».

Les pertes de milliers de conteneurs chaque année, sont des pollutions invisibles, quelles sont les incidences réelles sur l’environnement la faune et la flore ? Elles sont des risques pour les navigations, et peut-être même, des pollutions bien plus graves encore que celle du « GRANDE AMERICA ».

L’association MOR GLAZ a demandé à l’Amiral Préfet Maritime de l’Atlantique Jean-Louis LOZIER de faire remonter nos craintes sur certaines dérives du transport maritime auprès des Ministres concernés et d’agir sur l’Organisation Maritime Internationale (OMI)  et sur l’Agence Européenne de Sécurité Maritime (AESM) !

Ce moyen de transport par la mer, doit être défendu et l’Association MOR GLAZ sait le faire lorsqu’elle  nous juge cela nécessaire, mais certaines dérives de certains « pseudo-armateurs » sont inacceptables et doivent-être combattues afin d’éviter certaines dérives sociales et techniques!

Pour l’Association MOR GLAZ       Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Le navire LITA a été détenu à St Petersburg par le Centre de Sécurité des Navires pour 14 déficiences !

 

Ce navire est bien connu des ports Bretons, puisque régulièrement il prolonge ses escales pour des raisons sociales et techniques !

 En février 2019, ce « pseudo-armateur » Allemand « BLUMENTHAL » a vu 7 de ses navires sans affrètement. L’Association MOR GLAZ ne peut que se réjouir de cette bonne nouvelle. Les affréteurs refusent-ils enfin de travailler avec ce pseudo-armateur qui ne respecte pas les droits des marins ?

Certains affréteurs de navires seraient-ils enfin plus attentifs, sur les conditions de vie des Marins, et de la qualité des navires qu’ils affrètent ? Seraient-ils enfin quelques-uns à se poser les bonnes questions ?

A bord du « LITA » et des navires de l’armement « BLUMENTHAL »  la vie des Marins qu’ils soient Asiatiques ou Européens des Pays de l’Est n’est pas une croisière !

Tout d’abord il faut payer à une société de Manning 3500 dollars pour pouvoir embarquer !

Les salaires sont toujours payés avec 2 mois de retard !

Leurs conditions de vie à bord ne vont pas en s’améliorant,  durant le mois de février et mars 2019 les marins du « LITA » ont subi des restrictions de consommation d’eau, l’usage des machines à laver limité, le chauffage central hors d’usage.

L’état du navire  est pitoyable, à tel point que le Centre de Sécurité des Navires de Saint PETERSBOURG  a détenu ce navire en relevant 14 déficiences, et pas pour des banalités,  portes coupe-feu qui ne fonctionnent pas correctement, problème de communication radio, d’équipement électrique, de sécurité à la navigation,  des canots de sauvetages hors d’usage , problème sur les salaires, non-respect des mesures anti-pollution  etc. ….

Nous remercions Madame Laure TALLONNEAU pour le travail réalisé sur les quais en Bretagne  afin d’aider les Marins du Monde.

 

Pour l’Association MOR GLAZ      Le Président Jean-Paul HELLEQUIN