RAMINE a le plaisir de vous inviter à l’inauguration de l’exposition : « Pacifique-Est en 80 jours » récit de mon embarquement de 3 mois à bord du BSAOM Bougainville de Tahiti à Tahiti en passant par Ua Pou, Clipperton, Costa Rica, Guatemala, Mexique, Californie et Hawaii.
Une livre de voyage et une bande dessinée sur l’histoire de l’atoll de Clipperton ont été publiés en marge de cette exposition. Ils sont disponibles sur mon site internet.
L’inauguration aura lieu le dimanche 26 janvier à partir de 15h00.
Si vous pensez pouvoir passer, je vous prie de me renvoyer un e-mail de confirmation et me dire le nombre de personnes qui vous accompagneront.
Si vous ne pouvez pas venir lors de l’inauguration le 26 janvier, vous pouvez visiter l’exposition du 17 janvier au 7 mars 2020. Par la suite elle sera disponible pour naviguer à travers tous les lieux qui voudront bien la mettre à l’affiche. Un peu de « Marine » et quelques « Couleurs Outre-mer » ne feront que du bien aux esprits de nos contemporains……
J’organise aussi des soirées de causeries avec des supports visuels autour du thème: « Clipperton, atoll des antipodes » le 25 janvier, les 1, 8, 15, 22 et 29février et le 7 mars, sur réservation. Limitées à 20 personnes à la fois. Réservez votre place au 02.30.86.32.02
A l’occasion de la journée internationale des Marins « des Gens de mer », l’association MOR GLAZ a voulu rappeler les conditions de vie parfois extrêmement difficiles des Gens de mer. Lors de toutes ces journées que ce soit celle-ci, ou d’autres, les Secrétaires Généraux de l’Organisation Maritime Internationale (OMI) ou du Bureau International du Travail (BIT) ont toujours de très belles envolées lyriques aux tribunes,
L’association MOR GLAZ rappelle le rôle indispensable « essentiel » des 1.8 million Marins recensés dans le Monde qui acheminent 90% du commerce mondial, « 12 milliards de tonnes de marchandise en 2018, 16 milliards en 2025 » Il faut une vraie reconnaissance du rôle vital de ces Marins, ils ne sont pas traités par tous comme ils le méritent. Les Organisations Internationales et les Armateurs doivent répondre ensemble aux aspirations de ces Marins du Monde, en leur offrant un hébergement confortable, en respectant leurs droits, en faisant progresser ces derniers et notamment en s’imposant des obligations humaines et sociales.
Au 21ème siècle certaines dérives sont à bannir à l’encontre des Marins.
Le 8 juin 2019 à Brest l’inspectrice CGT/ITF Laure TALLONNEAU, vient d’être confrontée une fois de plus à une forme de dérive à l’encontre d’un Marin Ukrainien agressé à bord du navire hôtel « GNV AZZURRA ». Ce navire était armé avec des Marins de 5 nationalités sous pavillon Italien « économique » ! Dans sa négociation pour aider ce Marin, Madame TALLONNEAU était bien seule face au géant Mediterranean Shipping Compagny (MSC), toutes les Autorités et Administrations si zélées ont été très peu réactives, mais pis encore, le Centre de Sécurité des Navires (CSN) de Brest était ces jours-là en sous-effectif. Sans l’aide de Madame TALLONNEAU et du P&I Club, que serait devenu ce Marin dont c’est la journée en ce 25 juin, qu’a-t-il bien pu faire pour démériter ?
L’association MOR GLAZ rappelle, que « 4 marins sur 5 sont originaires de pays pauvres souvent exploités par des « pseudo-armateurs » qui profitent de la pauvreté et de la naïveté des habitants des pays d’Afrique, d’Asie ou de pays dans lesquels la pauvreté n’est pas qu’un « slogan ».
L’enquête menée en 2002 par la journaliste Kattalin LANDABURU, dénonce un nouvel esclavagisme. -« Si le commerce du bois d’ébène fait partie d’un passé révolu, les navires continuent de transporter, avec eux, un monde d’inégalité et de précarité sociale. Ces économies ont été réalisées en exploitant des vieux navires âgés parfois de plus de 30 ans, mal ou pas entretenus, ils acheminent en grande quantité des marchandises coûteuses ». Nous rencontrons de plus en plus de marins malheureux avec des salaires et des conditions de travail et de vie déplorables.
Que font les États du pavillon qui ne contrôlent ni l’état des navires ni les conditions sociales des marins. Que font les Autorités et Administrations portuaires pour signaler les dérives constatées sur les quais partout dans le monde, il est plus facile de ne pas voire, mais derrière ces hublots il y a aussi des Marins qui souffrent loin de chez eux et cela, il est juste de le dénoncer !
Pour l’association MOR GLAZ….Le Président Jean-Paul HELLEQUIN