Il y a quelques jours nos Amis Militants de l’Association Robin des Bois titraient dans un communique de presse « Un navire poubelle se fait la malle à Sète » !

Pour l’Association MOR GLAZ, cette histoire rocambolesque, ubuesque s’est déroulée le 23 juillet 2021 dans le port de Sète. Elle pourrait se dérouler dans une science-fiction de mauvais goût, dans un autre pays que la France, et surtout pas sur un continent nous dit-on très Maritime, avec tous ces « ses » mille feuilles, garde-fous, ports protégés et Administrations très soudées afin de garantir la meilleure sécurité pour les Marins et l’Environnement

 Et bien tout ceci en réalité n’est que du baratin, puisque le navire poubelle « ODEEP ONE » navire de 190 m de long, immobilisé dans le port de Sète depuis novembre 2019 est passé entre les maille du filet « virtuel » et a quitté le port de Sète en catimini sous pavillon de Saint-Kitts-et-Nevis. Guidé par un Pilote de port, et par deux Remorqueurs, il paraitrait que le Centre de Sécurité des Navires de Sète n’aurait pas été informé de cet appareillage.

Le CSN  qui pourtant aurait  prévenu le consignataire du navire  et le « pseudo-armateur » qu’une inspection à bord était obligatoire avant tout mouvement du navire ciblé par le Mémorandum de Paris sur le contrôle des navires par l’État du Port.

Le navire « ODEEP ONE » est stoppé en Mer Méditerranée au Sud de la Sardaigne, attendrait-il du fret ?  se dirige-t-il vers un chantier de déconstruction en TURQUIE ? L’Association MOR GLAZ qui a connu les assauts et les excès de zèle des Administrations portuaires, se demande comment de telles infractions peuvent être possibles.

 Le port de Sète aurait-il arrangé et contourné la loi afin de faire « laisser » appareiller ce navire ? Cela nous parait évident. Sans complicités, les amarres ne peuvent être larguées, un Pilote ne peut pas monter à bord et des Remorqueurs ne peuvent pas aider à la manœuvre sans l’autorisation des Officiers du port pour faciliter la fuite du navire, car il s’agit bien d’une évasion, d’une fuite, d’un pied de nez au CSN et aux Autorités.  Au moment de son départ le « ODEPP ONE » aurait provoqué un déballastage qui a obligé la ville de Sète à fermer momentanément et par précaution les plages des criques de la Vigie et de l’Anau.

 

 

L’Association MOR GLAZ s’interroge sur les suites qui seront données par les Ministères et les Administrations concernés, et le financier Hollandais auquel appartiendrait ce navire hors norme sera-t-il seulement interrogé, inquiété, pollueur payeur !

 

Pour l’Association MOR GLAZ        Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

 

 

C/c : aux Ministères et Administrations concernés

A Jean-Claude GAYSSOT Président du Directoire du port de Sète