Le cargo « SAINT ELIAS » sera inspecté ce jour mardi 14 août 2018 par le Centre de Sécurité des Navires (CSN) de La Rochelle cela ne rassure en rien l’association MOR GLAZ sur la situation sociale des Marins et sur l’état du navire ! Comment les inspecteurs du CSN pourraient-ils encore faire confiance à la société de classification POLSKI REJESTR STATKOW, qui a permis depuis trop longtemps à ce navire de continuer sereinement son business en Europe ?

Comme trop souvent  lors de ces affaires de navires poubelles et de Marins démunis face à un  « pseudo-armateur » et au pavillon de complaisance dans sa version la pire,  un morceau de sparadrap va vraisemblablement permettre « servir d’excuse » pour laisser repartir ce cargo « SAINT ELIAS » et son Equipage, Equipage  qui, ne peut pas être heureux à bord de ce navire. L’association MOR GLAZ imagine  le quotidien de ces Marins à bord de ce navire sur lequel tout est réduit, seule priorité du « pseudo-armateur » étant de récupérer à tout prix son « navire ». La France,  mais aussi Malte et le Panama  ont ratifié la Maritime Labour Convention 2006 (MLC 2006) elle devait rendre meilleure la vie des Marins du Monde (travail décent, bonnes conditions de travail, salaire minimum, dans un transport maritime qui permet 90% des échanges mondiaux). L’association MOR GLAZ conteste depuis des années ces manières de toujours trouver des solutions, ces complicités, ce laissé faire, ce pas vu pas pris lors des escales, comme l’ERIKA en décembre 1999 qui avait quitté le port de Dunkerque. Ces milliers de navires qui reprennent la mer sans être inquiétés, qui ne veut pas voir ces situations scandaleuses, ubuesques, qui y trouve son compte, dans la première activité mondiale, le cas de ce cargo et de cet Equipage à quelques milles du port de LA ROCHELLE, n’est pas un cas isolé ! Ce « navire » il y a 45 jours transportait 17400 tonnes de tourteaux de Soja, d’une valeur de 2 Millions d’Euros. Navire détenu 4 fois depuis 2016, doit-être banni du Mémorandum de Paris.

  L’association MOR GLAZ s’interroge souvent sur la frilosité des autorités portuaires face à de telles situations ! L’association MOR GLAZ  dénonce  ces  dérives dans la première activité mondiale ! Les agents, les affréteurs, les assureurs, les receveurs de la cargaison, l’Etat du pavillon (ici le Panama), les sociétés de classification,  les autorités portuaires et autres … devraient être plus rigoureux, scrupuleux, avant de donner ses autorisations de naviguer, d’utiliser et d’assurer les navires !

Dans son bulletin du mois de mars 2018 « l’Institut Supérieur d’Economie Maritime »,  confirme ce que l’association MOR GLAZ dénonce depuis longtemps : les Marins subissent une machine bien huilée qui trop souvent les dessert et leur nuit (ceci est notre nous analyse) !

La journaliste Kattalin LANDABURU écrivait  en 2002 après une enquête de plusieurs mois sur le transport maritime : « Aboli formellement le 20 décembre 1848, l’esclavage a pris de nouvelles formes sur les mers du globe. Si le commerce du « bois d’ébène » fait parti d’un passé révolu, les navires continuent de transporter, avec eux, un monde d’inégalité et de précarité sociale. Pourtant ce monde de transport est loin d’être marginal, en 30 ans il a enregistré une progression de près de 430% et son coût, lui, a baissé de plus de 30%. Ces économies ont été réalisées en exploitant des vieux navires âgés parfois de plus de 30 ans, mal ou pas entretenus, ils acheminent en grande quantité des marchandises coûteuses. Que font les Etats membres pour protéger leurs gens de mer, pas grand-chose, pour ne pas dire rien du tout. Pavillon « bis » ou pavillon de complaisance : les nouveaux négriers, la convention de Genève sur l’immatriculation des navires existe. Elle vise à un meilleur contrôle de l’Etat de pavillon et à la protection de ses marins.

Pour l’association MOR GLAZ   le Président Jean-Paul HELLEQUIN

C/c : Secrétariat Général à la Mer, Directeur des Affaires Maritimes, Cabinet du Premier Ministre, Cabinet de la Ministre des Transports

SUITE…..

Un ours a été tué sur son territoire, dans l’archipel norvégien du « SVALBARD » dont l’île principale est le « SPITZBERG » !

Les motifs de ce drame évoqués par la Société Maritime est la légitime défense, mais la triste réalité est tout autre,  

Que va faire l’Homme sur ces territoires ?

Ces touristes (envahisseurs) savent-ils, que cette Région n’est point à eux, mais à ceux qui y habitent depuis la nuit des temps les Animaux terrestres et marins. L’association MOR GLAZ est opposée depuis très longtemps à toute activité dans l’antarctique et l’arctique, car la survie de ces animaux est déjà suffisamment difficile, sans que l’Homme y laisse son empreinte en y allant uniquement pour son plaisir. Il serait peut-être temps que celles et ceux qui nous tiennent des beaux discours agissent pour interdire les activités touristiques dans ces Régions.

L’image de la dépouille de l’ours abattu ne peut que susciter l’indignation, la tristesse et des interrogations, allons-nous dans ces Régions pour y apporter nos dérives ? Une enquête serait ouverte par les autorités norvégiennes sur cet accident, c’est à priori la première fois qu’une activité liée à la croisière se traduit par la mort d’un ours polaire au « SVALBARD »

Pour l’association MOR GLAZ il ne s’agit pas d’un accident …. le propriétaire des lieux a simplement voulu repousser les envahisseurs ! il ne faut pas que cet ours soit mort pour rien, et qu’enfin il soit interdit de fréquenter ces zones.

L’association MOR GLAZ attend de voir comment vont réagir Madame Ségolène ROYAL et Monsieur Nicolas HULOT

pour l’association MORGLAZ , Il est assez surprenant que les armes soient interdits sur les navires de commerce (confiées à des professionnels) pour faire face aux pirates, et pas sur les navires de croisière pour tirer sur des Ours !

L’association MOR GLAZ avait dénoncé avec force lors d’un colloque international qui se tenait à Brest, toute activité maritime et humaine dans ces Régions, les réponses des Organismes officielles ne nous avaient en rien convaincus. Ces activités seraient-elles bien encadrées pour reprendre  les termes convenus et rassurants de l’Organisation Maritime Internationale (OMI).