Une visite Ministérielle……. Pour quoi faire?

Le lundi 12 octobre 2020, la Ministre de la Défense, Madame Florence PARLY était en déplacement à Brest, afin de s’assurer des moyens dont disposait l’Action de l’Etat en Mer, sous l’autorité du Préfet Maritime de l’Atlantique, en ce qui concerne la zone maritime de la pointe Finistère à la frontière Espagnole.

Lors de la conférence de presse, une question « inattendue » a été posée à la Ministre au sujet des moyens héliportés pour  effectuer le sauvetage en Mer.

L’Association MOR GLAZ, le 25 janvier 2020 dans un communiqué s’inquiétait du temps de disponibilité des Hélicoptères et des Equipages affectés à ces missions de sauvetages en Mer, en s’appuyant sur des faits et des rapports du BEAMer. Après quelques jours, les services de communication  de la Marine Nationale nous firent une réponse laconique, illisible et hors sujet comme souvent lorsque les questions sont précises et dérangeantes. Hier, la réponse de Madame la Ministre fut tout aussi laconique, la Ministre reconnaissant toutefois, que le nombre d’appareils disponibles restaient sous les prévisions  –« Nous avons lancé la réorganisation du maintien en condition opérationnelle de nos aéronefs ».

L’Association MOR GLAZ aurait souhaité que la question lui soit aussi posée sur le renouvellement des remorqueurs Abeilles Flandre et Languedoc, et du rafistolage effectué par les responsables de ces marchés publics. Un appel d’offres bricolé  -« qui suggère, motive et accepte que les concurrents  puissent répondre avec des navires d’occasions (qui ne seront pas des remorqueurs), sur des contrats de dix ans non renouvelables, accompagnés d’une enveloppe de 120 Millions d’Euros (nettement insuffisante lorsque l’on connait le prix d’un remorqueur de haute mer moderne).

Hier à Brest aucune déclaration, de l’auto satisfaction et rien de plus. Il ne suffit pas de faire quelques  déclarations comme trop souvent et de s’auto satisfaire, il faut reconnaitre ses mauvais choix, le manque de moyens et y remédier !

L’Association MOR GLAZ dénonce les manques de moyens des trois Préfets Maritimes, qu’ils soient nautiques ou héliportés pour faire face à des situations d’urgences !  Espérons que les Marins et les populations du littoral n’auront pas à subir ces mauvais choix !

L’Association MOR GLAZ  qui protège les marins du Monde, ne se satisfera jamais d’une communication laconique qui ne satisfait que les états-Majors en charge du sauvetage en Mer et quelques Administrations !

             Pour l’Association MOR GLAZ         Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

 

Le 25 juin 2020 sera la journée internationale des Gens de Mer, à quoi servent réellement toutes ces journées?

 

Cette journée symbolique dénouera-t-elle la situation des 200.000 Marins « recensés » bloqués à bord de navires dans le monde entier, la pandémie aura fait ses ravages Humains, Sociaux et Économiques dans la première activité Mondiale.

Les périodes d’embarquement pour certains Marins ont largement dépassé l’année, une situation dangereuse, inédite et surtout inimaginable pour ces Marins du Monde, pour ces Équipages ! Des situations catastrophiques pour leurs Familles, mais aussi pour les Marins qui devaient les relever. Une dérive de plus dans cette activité pas toujours reconnue comme elle le mériterait, un peu abandonnée dans ce fort coup de vent !

Il y a quelques jours, Monsieur Stephen COTTON Secrétaire Général de la Fédération Internationale des Transports  (ITF) a tranché :- « nous ne dirons plus aux gens de mer qu’ils doivent rester à bord. S’ils veulent partir, nous les aiderons ».

L’Association MOR GLAZ s’interroge, quelles  aides ? car ceci étant dit,  qu’adviendra-t-il pour ces Marins qui attendent de pouvoir débarquer s’ils débarquaient, abandon de poste et du navire ? Mise en danger du navire si le minima d’effectif ne serait pas respecté ? Cette déclaration nous parait certes très ferme mais ambiguë, quels Marins pourraient débarquer ? Qui déciderait ? et surtout quels risques pour ces Marins ? Il ne suffit pas de débarquer, il faut pouvoir rentrer rapidement au pays, et le souci est bien celui-là !

Pour l’Association MOR GLAZ, nous l’avions déjà écrit lors du confinement, l’État du pavillon du navire, l’État d’origine des Marins, les Sociétés de Manning et les Armateurs doivent coopérer, s’organiser afin de relever au plus vite les Équipages (nous savons que certains Armateurs souhaitent relever les Équipages)

L’Organisation Maritime Internationale (OMI) et l’Organisation Internationale du Travail (OIT) se réunissent suffisamment, se connectent, elles devraient pouvoir prendre une décision commune et rapide pour  rapatrier ces Marins en souffrance, ils deviennent malgré eux,  dangereux pour eux, pour la vie en Équipage et pour la Sécurité Maritime.

Cette crise sanitaire planétaire, va confirmer les profonds dysfonctionnements du système « secteur »  maritime international très souvent dénoncés par l’Association MOR GLAZ ! Elle va aussi révéler le peu de reconnaissance et d’intérêts des pays pour les activités Maritimes et leurs Marins qui permettent 90% échanges et autres activités cruciales pour notre avenir et notre bien être !

L’Association MOR GLAZ a le cas précis, d’un Adhérent Officier qui était parti pour un embarquement de 28 jours, il est débarqué le 107ème jour (lui il n’aurait pas abandonné son poste), à bord il y avait des Africains qui cumulaient 6 mois de bord, voilà la réalité de certains Marins durant la pandémie et pour un grand nombre,  cette pénibilité n’est pas terminée. Il faut être Marin pour savoir ce que cela signifie !

 

Pour l’Association MOR GLAZ    Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

 

Un grand quotidien titrait il y quelques jours :-« Brest. Les Recycleurs bretons investissent dans la déconstruction des vieux navires ».

L’Association MOR GLAZ est satisfaite par la volonté affichée et pas seulement de cet industriel Breton, un vrai courage pour développer une activité industrielle décriée ou pas suffisamment noble pour recevoir, retenir l’écoute ni l’attention  de celles et ceux qui pourraient aider au développement cette activité industrielle sur le port de Brest.

Cependant peut-être une lueur d’espoir, cette activité serait soutenue par les partenaires financiers du Groupe « Les Recycleurs Bretons » et pouvoir ainsi développer l’activité défendue depuis des années par l’Association MOR GLAZ. Les propos du Président Directeur Général de la Société de recyclage sont encourageants pour l’activité que nous défendons à Brest –« une levée de fonds va permettre de renforcer l’activité  de développement sur ce nouveau métier, d’une part, en structurant la filière notamment par un investissement capacitaire, un lieu d’accueil des bateaux en fin de vie sur le port de Brest (bateaux de plaisance, navires militaires ou commerciaux de fort tonnage), et d’autre part, via le recrutement de profils complémentaires pour étoffer l’équipe de management ».

Tout ceci est très réconfortant, c’est bien pour cette raison que nous réitérons notre demande auprès de la Région Bretagne, la CCI de Brest et autres … de ne pas laisser partir les deux coques abandonnées dans le port de Brest depuis des années : voir le communiqué de presse du 9 novembre 2019 sur le site .

La Société « Les Recycleurs Bretons », créée en 2002 à Guipavas, près de Brest dans le Finistère par Pierre ROLLAND, réalise un chiffre d’affaires annuel de 30 millions d’euros et emploie 143 personnes. Le groupe « Les Recycleurs Bretons » est un multi-spécialiste, ses activités se répartissent sur huit sites industriels, essentiellement dans le Finistère, et s’articulent aujourd’hui autour de trois pôles de compétence dont  le démantèlement naval et industriel.

Cette activité est issue d’un regroupement en 2017 de ses métiers historiques de déconstruction industrielle et navale. La nouvelle entité positionne le groupe comme un référent Européen agréé du dégazage, de la déconstruction et du recyclage des navires, tout en confortant son leadership régional. L’Association MOR GLAZ, est aux côtés de tous ceux qui s’intéressent à cette activité industrielle lorsqu’elle est respectueuse de l’Homme et de l’Environnement.

Recycler des vieux navires est une démarche industrielle que nous soutenons, cela évite souvent aux Marins du Monde de naviguer sur des navires hors norme et dangereux. La déconstruction « le recyclage » d’un navire doit entrer dans certaines obligations construction, activité et recyclage trois étapes qui démontre le sérieux de l’Armateur.

Les engins flottants « ANTIGONE Z » et le « KARL » doivent être déconstruits ici, en cette période électorale que chacun y apporte sa contribution, sachez parfois être unis pour de justes causes, ce sujet est bien au-dessus de toutes ces petites querelles afin d’accéder au fauteuil ou à une place !

 

Pour l’Association MOR GLAZ     Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

le 8 janvier 2020, le Maire de Plouézec remet la médaille d’honneur de la ville au Président de l’association MOR GLAZ pour le récompenser des combats permanents menés depuis 20 ans pour la défense des Marins et des Océans.

Bonsoir à toutes et tous, Merci Monsieur le Maire Jacques MANGOLD  de nous accueillir dans cette magnifique salle des fêtes, nommée très intelligemment et justement « OSTREA » ! Normal, logique, lorsque l’on sait que les ostréiculteurs de la commune de Plouézec fournissent les meilleures huitres, et 5% de la production Française, vous pouvez en être fiers, bravo !

La commune de Plouézec, ses 2790 hectares et ses 3200 habitants est une commune attractive, dynamique, elle a le profil idéal afin que toutes et tous vous vous y sentiez bien, elle attire d’ailleurs de nombreux touristes et voyageurs de toute l’Europe, vraisemblablement parce-que ces personnes ont besoin de découverte, de liberté et d’air pur !

C’est aussi la commune des hardis Marins qui partaient nombreux à la Grande Pêche sur les bancs de Terre-Neuve et au Groenland, j’en étais de 1967 à 1977 (plouézec avait plus de Terre-neuvas que la commune de Paimpol).

Les Marins plouézécains  servent dans toutes les marines, du commerce, de la pêche, l’offshore, la plaisance et dans notre Marine Nationale qui hisse et fait flotter fièrement et bien haut le pavillon Français partout dans le monde.

Plouézec est une commune où il fait bon vivre, grâce aux aménagements du bourg, à ses commerces dans lesquels l’accueil est toujours chaleureux et égal !

J’ai une pensée toute particulière et très forte pour mes Parents Denise et Marcel HELLEQUIN  qui vivent toujours chez eux à Traou-lan

Monsieur le Maire, un grand merci pour cette distinction très honorifique, que vous me remettez devant cette salle comble, elle m’est remise pour mon engagement auprès des Marins du Monde avec l’Association MOR GLAZ. Je remercie Danielle mon Epouse qui m’accompagne dans ces combats, pas toujours facile de concilier la vie de Famille et celle de Militant.

Je remercie les Adhérents de l’Association MOR GLAZ qui sont très actifs tout au long de l’année, parfois avec discrétion et habilité, cette force discrète (celle de l’ombre) nous permet d’avancer et de réaliser de belles et justes victoires, nous sommes une force de proposition !

J’ai envie de dire aux Marins présents ici ce soir et ils sont nombreux, que les Marins du Monde seront un jour bien plus reconnus et mieux traités.

Les Adhérents de MOR GLAZ, celles et ceux que je nomme les clefs, les leviers indispensables agissent et obtiennent, cette distinction je la partage avec eux, tous différents, mais présents quand il le faut.

Cette distinction, trouvera dans mon cœur une place égale à celle du Grand Prix de l’Institut Français de la Mer qui m’avait été remise par Francis VALLAT en 2003.

Il y a 50 ans, Danielle et moi prenions un nouveau cap, mettions les voiles, et quittions Plouézec, mais sans cesse nous y revenons, notre mouillage est bien ici à Plouézec

 

Jean-Paul HELLEQUIN          Président de l’Association MOR GLAZ

 

voeux 2020

Les Membres de l’Association MOR GLAZ vous souhaitent une bonne et heureuse année 2020

Les Membres du bureau de l’Association MOR GLAZ  ont une pensée toute particulière pour les Marins qui sont éloignés de leurs Familles, de leurs Pays pour certains, et qui se trouvent en Mer où quelque part le long d’un quai éloigné de toute agglomération. Nous remercions les « SEAMEN’S CLUB » de les accueillir et de donner du réconfort aux Marins, un sourire, un geste qu’ils  méritent tant !

L’Association MOR GLAZ  a une pensée pour les disparus en Mer, ceux du  « BOURBON RHODE » et tous les autres Marins de la SNSM, Pêcheurs, du Commerce et Plaisanciers,   une pensée pour toutes ces Familles endeuillées qui sont un peu les nôtres.

Une admiration méritée, du respect et du courage aux Marins qui traversent les Océans souvent dans des conditions difficiles et qui permettent les échanges mondiaux. Ainsi plus de 10 milliards de tonnes seront échangés en 2019, ces Marins y contribuent largement,  en 2016 l’Armateur Philippe Louis Dreyfus écrivait –« Aucune activité maritime ne serait possible sans les navigants, prêts à défier la Mer avec passion et respect. Merci donc à Mor Glaz, vigie attentive de leurs conditions de vie et de travail. Bon vent et bonne Mer à Mor Glaz ».

L’Association MOR GLAZ, félicite les Armateurs qui unissent leurs efforts indispensables et nécessaires pour protéger les Océans, l’Atmosphère et qui respectent les Marins.

Dans le domaine de la sécurité maritime, il y a encore des efforts à réaliser, des obligations à mettre en place, telle la Sécurité Passive Embarquée, des disciplines que chacun devrait s’imposer, plus de contrôles dans les ports, plus de cohésion contre les « pseudo-armateurs » qui ne respectent ni les Marins ni l’espace de Liberté que sont les Océans !

MOR GLAZ quant à elle continuera de dénoncer les dérives des activités maritimes en y apportant des solutions simples et durables, elle continuera avec ses moyens une chasse sans relâche aux « pseudo-armateurs », aux pavillons de complaisance non respectueux de l’Homme, de l’Environnement, des règles de sécurité et de bien-être des Gens de Mer !

MOR GLAZ souhaiterait, que la protection du littoral soit effectuée en France par des remorqueurs plus adaptés face au gigantisme des navires. Les deux remorqueurs de haute mer âgés de plus de 40 ans doivent enfin être renouvelés.

La protection du littoral sous l’autorité des Préfets Maritimes doit-être une priorité.

Belle Mer, bon cap et tenez bon la barre pour 2020.

 

 

Il y a 20 ans ( le 12 décembre 2019)  au large de la Bretagne, les Autorités Maritimes Civiles et Militaires, l’Action de l’État en Mer, les Marins de « Abeille FLANDRE » après une nuit agitée venaient de comprendre après avoir joué chacun leur rôle avec professionnalisme et compétence, que le vieux trop vieux pétrolier « ERIKA » allait vomir sur les côtes Bretonnes des milliers de tonnes d’un déchet pétrolier.

 

Ce déchet pétrolier allait souiller plus de 400 kilomètres de notre littoral, tuer plus de 150.000 oiseaux, et vraisemblablement transformer pour plusieurs décennies la Flore et la Faune et mettre en difficulté des Entreprises etc. Lorsque cela est écrit, rien n’est fait, juste un triste constat !

Ce navire « ERIKA » n’aurait jamais dû quitter le port de Dunkerque, mais comme trop souvent, il vaut mieux tourner la tête  et ainsi ne pas voir les vieux navires en escale ici ou là, ne pas avoir de décision à prendre, afin de stopper un navire dangereux pour l’Homme et l’Environnement.

Cette catastrophe n’a pas renforcé les contrôles, elle a multiplié les mille-feuilles administratifs.  Tant que  les ports en France, en Europe et dans le Monde seront concurrentiels, il excitera, règnera un certain laxisme sur les contrôles des navires et les conditions sociales des Gens de Mer.

Oui ce genre d’accident reste possible mais en pis encore, aujourd’hui plusieurs navires transportent dans leurs soutes (réservoirs) bien plus que le volume transporté par « ERIKA ». Les moyens de secours existent-ils pour faire face à ces grands navires en cas de difficultés l’Association MOR GLAZ en doute !

Certains porte-conteneurs gigantesques transportent 23.000 conteneurs, que contiennent-ils ? souvent des  produits bien plus dangereux que le déchet transporté par « ERIKA ».

La Sécurité Passive Embarquée doit donc être rendue obligatoire par l’Organisation Maritime Internationale,  elle doit être impulsée par les Assureurs, Affréteurs et autres acteurs du transport maritime.

Après cette catastrophe écologique, que savons-nous de la santé des bénévoles qui se sont rués sur les plages en décembre 1999 ?

Que sont devenus les pétroliers double-coques? Cette bonne mauvaise idée prônée dans l’urgence et le déferlement médiatique 

Et ces 1.850 000 Marins recensés, sont-ils mieux traités ?, sont-ils mieux considérés ?, après que soit  refusé par l’Union Européenne le paquet « ERIKA 3 » qui devait protéger les Marins, traiter du droit social de ces derniers qui contribuent largement aux échanges entre les continents, et au business de la première activité mondiale qu’est le transport maritime.

Pour l’Association MOR GLAZ     Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

mais que se cache-t-il en réalité derrière les hublots de ces milliers de navires sous pavillon de complaisance appartenant trop souvent encore à des « pseudo-armateurs » sans scrupule, sans respect envers les Marins, l’environnement, ni l’image des activités maritimes.

RAMINE

A l’occasion de la journée internationale des Marins « des Gens de mer », l’association MOR GLAZ a voulu rappeler les conditions de vie parfois extrêmement difficiles des Gens de mer. Lors de toutes ces journées que ce soit celle-ci, ou d’autres, les Secrétaires Généraux de l’Organisation Maritime Internationale (OMI) ou du Bureau  International du Travail (BIT)  ont toujours de très belles envolées lyriques aux tribunes,

L’association MOR GLAZ rappelle le rôle indispensable « essentiel »  des 1.8 million Marins recensés dans le Monde qui acheminent 90% du commerce mondial, « 12 milliards de tonnes de marchandise en 2018, 16 milliards en 2025 »  Il faut une vraie reconnaissance du rôle vital de ces Marins, ils ne sont pas traités par tous comme ils le méritent. Les Organisations Internationales et les Armateurs doivent répondre ensemble aux aspirations de ces Marins du Monde, en leur offrant un hébergement confortable, en respectant leurs droits, en faisant  progresser ces derniers et notamment en s’imposant des obligations  humaines et sociales.

Au  21ème siècle certaines dérives sont à bannir à l’encontre des Marins.

Le 8 juin 2019 à Brest l’inspectrice CGT/ITF Laure TALLONNEAU, vient d’être confrontée une fois de plus à une forme de dérive à l’encontre d’un Marin Ukrainien agressé à bord du navire hôtel « GNV AZZURRA ». Ce navire était armé avec des Marins de 5 nationalités sous pavillon Italien « économique » !  Dans sa négociation pour aider ce Marin, Madame TALLONNEAU était bien seule face au géant  Mediterranean Shipping Compagny (MSC), toutes les Autorités et Administrations si zélées ont été très peu réactives, mais pis encore, le Centre de Sécurité des Navires (CSN) de Brest était ces jours-là en sous-effectif. Sans l’aide de Madame TALLONNEAU et du P&I Club, que serait devenu ce Marin dont c’est la journée en ce 25 juin, qu’a-t-il bien pu faire pour démériter ?

L’association MOR GLAZ rappelle,  que « 4 marins sur 5 sont originaires de pays pauvres souvent exploités par des « pseudo-armateurs » qui profitent de la pauvreté et de la naïveté des habitants des pays d’Afrique, d’Asie ou de pays dans lesquels la pauvreté n’est pas qu’un « slogan ».

L’enquête menée en 2002 par la journaliste Kattalin LANDABURU, dénonce un nouvel esclavagisme. -« Si le commerce du bois d’ébène fait partie d’un passé révolu, les navires continuent de transporter, avec eux, un monde d’inégalité et de précarité sociale. Ces économies ont été réalisées en exploitant des vieux navires âgés parfois de plus de 30 ans, mal ou pas entretenus, ils acheminent en grande quantité des marchandises coûteuses ». Nous rencontrons de plus en plus de marins malheureux avec des salaires et des conditions de travail et de vie déplorables.

Que font les États du pavillon qui ne contrôlent ni l’état des navires ni les conditions sociales des marins. Que font les Autorités et Administrations portuaires pour signaler les dérives constatées sur les quais partout dans le monde, il est plus facile de ne pas voire, mais derrière ces hublots il y a aussi des Marins qui souffrent loin de chez eux et cela, il est juste de le dénoncer !

Pour l’association MOR GLAZ….Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

Des membres de l’équipage du vraquier « SAINT ELIAS » ancré au large de la Crète depuis quatre semaines, et géré par une société Grecque basée au Pirée, ont déclaré qu’ils manquaient de nourriture et d’eau

Des membres de l’équipage du vraquier « SAINT ELIAS »  ont déclaré qu’ils manquaient de nourriture et d’eau……

Le « SAINT-ELIAS » est détenu depuis le 23 septembre 2018 par les autorités en Grèce ! 

Laure TALLONNEAU (Inspectrice ITF/CGT) et l’association MOR GLAZ avaient pointé du doigt lors de  son l’arrivée le 2 juillet 2018  dans le port de Lorient en Bretagne ( archives 2018)

Malheureusement,  les Marins de ce cargo poubelle  avaient une destinée toute tracée, l’abandon et donc aucun salaire depuis leur embarquement à Lorient.

Que fait l’Union Européenne pour ses Marins, et quelles sont les volontés nationales contre ces « pseudo-armateurs » voyous et menteurs ? 

Le membre d’équipage Stanislav MUKHIN  a déclaré que le navire était abandonné par ses propriétaires et ses gérants, que les 20 membres d’équipage, tous Ukrainiens, n’avaient pas été payés depuis trois mois. «Nous sommes en colère et frustrés par l’indifférence de la société de gestion», a déclaré MUKHIN. Les marins perdent du poids à cause du manque de nourriture, déclare le Marin Ukrainien.

FRUITS SAINT ELIAS

Il a ajouté une autre préoccupation majeure,  le manque de carburant pour le générateur, cela durera peut-être encore deux jours et sans électricité, le navire sera incontrôlable a affirmé Monsieur MUKHIN.

Un journaliste Grec a contacté le siège de la société ayant en charge la gestion du navire  « SEALIGHT MARITIME LTD » au Pirée, elle aurait déclaré qu’il était conscient des problèmes et cherchait d’urgence à les résoudre en coopération avec les autorités portuaires et les garde-côtes. Il devrait aussi faire une déclaration officielle sur la situation concernant le fret du « SAINT ELIAS » et qu’elle serait publiée prochainement.

Pour l’association MOR GLAZ, ce cargo ne peut plus, ne doit plus trouver d’affréteurs, le premier souci de ce « pseudo-armateur » devrait être de payer ces « ses » Marins et de quitter toutes les activités maritimes  qu’il ternit !

Ceux qui en France permettent à ce cargo de reprendre la Mer le 27 juillet, et le 14 août 2018 doivent se sentir  un peu « parfois » coresponsables de la situation ubuesque et triste  de ces Marins Ukrainiens, situation que l’association MOR GLAZ avait anticipé. 

Combien sont les  « SAINT ELIAS » qui escalent en France et en Europe et qui reprennent la mer avec les recommandations des autorités qui ne sont jamais respectées. Botter sans arrêt en touche devrait empêcher à certains de trouver la paix et le sommeil, il suffit de  s’imaginer les conditions de vie à bord de ces navires.

PLAFOND SAINT ELIAS

L’association MOR GLAZ était pourtant convaincue, que tous les Marins devaient avoir des conditions de vie minimales « ceci étant écrit dans les mille feuilles de textes sensés les couvrir : Maritime Labour Convention 2006 MLC 2006 et autres !!   

 

Pour l’association MOR GLAZ        Le Président Jean-Paul HELLEQUIN  

 

Pour l’association MOR GLAZ  » aucun Marin en activité ne doit  » ne peut  » rester ou se retrouver sans protection sociale

Depuis le 1er juillet 2017 dans le cadre de la Maritime Labour Convention 2006 (signée par la France) et entrée en vigueur en février 2014 cela ne devrait plus être possible : Les Marins français sous pavillon étranger devront désormais être rattachés à l’Établissement National des Invalides de la Marine (ENIM), la Sécurité Sociale des Marins Français.

Alors que la France ne fait que de se mettre en conformité avec la Maritime Labour Convention 2006 (MLC), quelques opposants et quelques vagues dans le milieu du yachting, et de la grande plaisance. La MLC 2006 définit une nouvelle approche de la protection sociale des Marins, en privilégiant la résidence habituelle du Marin plutôt que l’État du pavillon du navire. La MLC 2006 devrait aussi lorsqu’elle sera bien appliquée, rendre meilleures les conditions de vie de tous les Marins;

Pour l’association MOR GLAZ, plus aucun Marin Français certes mais aussi étranger ne doit être démunis de couverture sociale.

Les propriétaires de ces yachts sont déjà suffisamment servis par les niches fiscales, les pavillons de complaisance, paradis fiscaux et autres petites faveurs et gros avantages !

L’association MOR GLAZ demande aux services de l’Etat et aux Administrations de ne pas se laisser impressionner par des chantages odieux, infondés et injustifiés. L’ENIM a peut-être une opportunité de montrer ses capacités d’adaptation et sa volonté à pouvoir se développer à l’international.

Une sécurité sociale pour tous les Marins, y compris dans la grande plaisance et dans le yachting était devenue nécessaire (il suffit de lire certains témoignages de Marins).

La difficulté rencontrée par les Marins résidents en France, navigants sous pavillon étranger avait été révélée lors du conflit des Marins et personnels navigants à bord d’un navire de la société  » CONDOR FERRIES « . Ce conflit et la combativité exemplaire de quelques Marins (avaient été soutenus par l’association MOR GLAZ, le Syndicat CGT des Marins du Grand Ouest et par l’Inspectrice ITF International Transport Workers’ Fédération Laure TALLONNEAU) plusieurs Elus locaux, Nationaux et Européens s’étaient eux aussi engagés.

Les Marins navigants sur les navires chargés de la mise en place, de l’entretien et de la surveillance des champs éoliens seront certainement concernés par le sujet de leur protection sociale, sauf si les navires chargés de ces missions seront sous pavillon Français !

L’association MOR GLAZ aura un regard attentif sur ce qui sera envisagé et mis en place pour la protection sociale des Marins dans ce secteur appelé à se développer sur le littoral.

Pour l’Association MOR GLAZ         Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

C/c : aux ministères et administrations concernés.

LE BON CHOIX DU COMMANDANT DU REMORQUEUR « CROISIC » de ne pas remorquer le « COLBERT » sans une bonne couverture météorologique….

 Pourquoi le Colbert reste-il scotché dans le port de Brest ?

L’association MOR GLAZ constate que l’ex-COLBERT a du mal à quitter le port de Brest, port dans lequel il a été construit.

Après avoir pollué durant 8 ans les eaux de la zone NATURA 2000 à Landévennec, et depuis le mois de février 2016 le port de Brest, le COLBERT ne peut quitter le port de Brest pour des raisons de conditions météorologiques dans le Golfe de Gascogne et pour certaines clauses du contrat de remorquage passé entre la société de remorquage BOLUDA et son client.

Pour l’association MOR GLAZ ce navire n’aurait jamais dû quitter le port de Brest, il aurait dû être déconstruit sur place.

L’association MOR GLAZ ne conteste pas le choix de BORDEAUX BASSENS, le COLBERT sera déconstruit en FRANCE, mais au plus près c’eût été mieux, les compétences sont sur place, les espaces aussi.

L’Association MOR GLAZ, s’interroge sur le choix du remorqueur portuaire  » CROISIC  » ses 50 tonnes de traction suffiront-elles à ramener cette coque à BORDEAUX BASSENS en cas de conditions météorologiques imprévues ?

L’association MOR GLAZ ne souhaite qu’aucun risque ne soit pris par le Commandant et l’équipage du  » CROISIC « .

Le COLBERT est bien plus dangereux à remorquer que certains pourraient le penser, il y a le Golfe de Gascogne à traverser et cela n’est pas une mince affaire même pour des marins confirmés comme ceux qui sont à bord du  » CROISIC « .

Le président de l’association MOR GLAZ Jean-Paul HELLEQUIN