le « AL FARABI » ne pourra quitter Brest qu’après avoir versé une caution de 250 000€

Le chimiquier « AL FARABI »

a été suspecté le 30 septembre 2006

de pollution volontaire par hydrocarbures

au large de la Bretagne

LES ARMATEURS ET LES ACTEURS

DU TRANSPORT MARITIME

ONT DU MAL A CHANGER

LEURS US ET COUTUMES…

le 1er octobre 2006

Les armateurs et les acteurs du transport maritime ont du mal à changer leurs us et coutumes…..

Le capitaine du  » Al FARABI  » serait-il inconscient au point de déverser les déchets d’hydrocarbures de son navire au large des côtes françaises.Il suffit de visualiser les photos du  » Al FARABI  » sur www.morglaz.org pour se rendre compte de l’état de ce navire.

Visiblement le premier souci de l’armateur n’est pas l’entretien du navire. Le  » Al FARABI  » n’est pas un navire commun, il s’agit d’un chimiquier, donc d’un navire particulier à haut risque……

La caution demandée par le procureur de la République de Brest (250 000€) est dérisoire, puisque les pollutions continuent et elles sont bien plus fréquentes que l’on pourrait nous le faire croire……

.les moyens sont-ils suffisants…….des moyens supplémentaires et complémentaires existent, qu’ils soient rapidement activés afin de lutter encore plus efficacement contre les pollueurs……..

Ce navire,le « AL FARABI »est un navire visiblement mal entretenu, donc les risques de polluer sont réels, y compris de manière involontaire. Plus un navire est obsolète, plus les risques sont grands pour les marins et l’environnement, les responsabilités sont partagées…..

Pour l’association MOR GLAZ les responsables sont : l’armateur, la société de classification , l’assureur, l’Etat du port qui a jugé bon « que ce navire pouvait continuer son voyage ». Mais aussi à l’Etat du pavillon et l’affréteur qui ne se sont pas assurés du bon état du navire.

Pour l’association MOR GLAZ le président,Jean-Paul Hellequin

dans la nuit du 23 octobre 2006,le cargo  » ROKIA-DELMAS » battant pavillon panaméen, appartenant à un armateur français, s’est échoué au sud de l’île de Ré. BOURBON et ses équipes ont aussitôt mis tout en oeuvre pour éviter une nouvelle catastrophe écologique, il restait à débarquer 347 conteneurs qui se trouvaient à bord et à déséchouer le cargo. à ce jour, 19 novembre 2006, 187 conteneurs ont été débarqués. Cette opération est suivie de près par l’association MOR GLAZ, à ce jour nous pouvons nous satisfaire car toute pollution a été évitée.

photos association MOR GLAZ reproduction interdite

Tous les opposants au chantier de déconstruction des vieux navires à Brest peuvent se satisfaire, la partie pourrait se jouer ailleurs… les emplois pourraient aussi se créer ailleurs……

Depuis l’annonce du retour du  » CLEMENCEAU  » bon nombre d’élus de droite comme de gauche se sont exprimés sans trop de conviction, réglant de-ci, de-là leurs querelles à travers les médias …..

*Ceux de droite étant dans l’impossibilité d’obtenir des garanties de la part des élus et des ministres du gouvernement qui sont pourtant leurs amis politiques. Un tel chantier devrait pourtant susciter des envies, de vrais projets, de vraies réflexions.

*Ceux de gauche préfèrent les pôles de compétitivités, les grandes fêtes maritimes, les marinas, les salles de spectacles etc.…..aux emplois industriels. Comme les autres, ils gesticulent, aucune idée concrète sur le sujet (hormis une minorité).

Nous apprenons avec amertume, que ces derniers font arracher (pour employer leur terme) les banderoles de l’association MOR GLAZ qui défend un chantier de déconstruction de navires à Brest, belle mentalité pour des élus qui ont pour certains des prétentions, des ambitions nationales. La destruction des banderoles de l’association MOR GLAZ montre le peu de respect pour les militants et les adhérents de l’association qui sont tous des citoyens pacifistes. L’association commencerait-elle à gêner……

L’association MOR GLAZ constate que, d’autres maires, responsables de CCI, industriels et autres à Dunkerque, au Havre, à Bordeaux, à Marseille et à St Nazaire sont prêts à activer des chantiers de déconstruction de vieux navires, sont-ils plus performants, plus convaincants et réalistes que les élus et les industriels Brestois et de sa région. Ces industriels et ces élus ont compris qu’une nouvelle activité est en train de naître et que la déconstruction des navires militaires doit être à la charge de son armateur c’est-à-dire à la charge des pays qui en sont les propriétaires (les Etats).

La France a environ 100 navires militaires à déconstruire,
prés de 700 dans l’Union Européenne

· Allons-nous donner à d’autres ce travail qui créera plusieurs centaines d’emplois….

· Allons nous pour satisfaire quelques-uns garder une mono activité sur les quais de Brest. Un chantier de déconstruction qu’il soit à l’arsenal ou au port de commerce créera des emplois…..et sera un complément d’activité.

Pourquoi les élus Brestois et Régionaux

sont-ils incapables d’unir toutes leurs forces sur un tel dossier.

L’association MOR GLAZ organisera une nouvelle table ronde sur la déconstruction des vieux navires avant la fin du mois d’octobre. Espérons qu’elle rencontrera le même succès que celle du 4 avril 2006.

Pour l’association MOR GLAZ, le président… Jean-Paul Hellequin

HEUREUX DENOUEMENT POUR LES 7 MARINS UKRAINIENS du remorqueur le  » SEA FALCON » arrêté par les affaires maritimes à Brest pour déficiences graves depuis le 12 mai 2006.

remorqueur  » SEA FALCON »

en arrêt à Concarneau pour déficiences graves

Félicitations à toutes celles et ceux qui ont contribué à faire en sorte que ces marins soient payés avant de repartir en Ukraine.

L’association MOR GLAZ s’interroge sur la rigueur et l’harmonie des régles de sécurité maritime dans les ports de l’Union Européenne:

la société de classification  » la Lloyd’s  » n’a t-elle pas fait preuve de négligence en laissant partir le  » SEA FALCON » et sa barge pour effectuer les 8050 milles marins qui séparent Göteborg et Bombay…..

Le volet social ayant été négocié au mieux pour les marins, que faire de cette vieille coque qui ne doit plus nuire à aucun marin ni à l’environnement, deux solutions s’imposent: la remise en état du navire ou la déconstruction de celui-ci dans un chantier de la façade Atlantique qui accepterait de la recevoir.

débarquement des marins Ukrainiens


l’armateur Ukrainienen compagnie des personnes

qui ont permis le bon dénouement de cette mésaventure.

Pourquoi ce silence de la part de tous ceux qui se sont mobilisés pour le retour du CLEMENCEAU et pour une autre façon de déconstruire tous les vieux navires, civils et militaires…..Les produits toxiques à bord du NORWAY seraient-ils moins dangereux que ceux qui sont à bord du CLEMENCEAU…….

L’association MOR GLAZ continuera à militer pour que tous les vieux navires soient déconstruits en Europe, en France et pourquoi pas à Brest.

Les mésaventures du CLEMENCEAU doivent servir à faire changer les us et coutumes, elles doivent nous faire prendre conscience que nous devons désormais détruire et recycler nous-mêmes tous nos déchets.

L’Union Européenne en laissant partir le NORWAY (ex FRANCE) de Bremerhaven sous remorque fin mai 2005 a tourné une fois de plus le dos à ses responsabilités……ne pas voir ne pas savoir pour ne pas avoir à agir….La même Union Européenne condamnait à juste titre la France dans  » l’affaire du CLEMENCEAU »

La déconstruction des vieux navires militaires est sous la responsabilité des Etats et les navires civils sous la responsabilité des armateurs.

Ne nous laissons pas berner….. envoyer nos déchets ailleurs dans le but d’une coopération Nord-Sud n’est que balivernes…… les dérives sociales et autres (les délocalisations des entreprises etc.…) sont fondées sur ces belles idées…

Les Etats, les armateurs et les industriels doivent prendre de nouvelles habitudes. Espérons que l’Union Européenne et l’Organisation Maritime Internationale aient la même volonté que l’association MOR GLAZ qui continuera à militer pour défendre cette idée sur la déconstruction des vieux navires en respectant les règles sociales et environnementales prônées par l’Union Européenne.

Dès 2010, 1200 à 1400 navires devront être déconstruits chaque année, faisons le chez nous pour nos navires et obligeons tous les Etats et les armateurs mondiaux à budgétiser la déconstruction d’un navire dès sa construction. Exigeons les mêmes règles pour tous au niveau mondial.

Pour l’association MOR GLAZ, le président Jean-Paul Hellequin

ELORN 2006 opération soutenue par Messieurs Patrick Poivre d’Arvor et Alain Bougrin Dubourg.

Christian BUCHER,

vice-président de l’association MOR GLAZ,

organisateur de  » ELORN 2006 « 

Le samedi 27 mai 2006, au  » Passage du Relecq-Kerhuon  » (la frontière entre les activités maritimes et agricoles, la frontière entre l’eau salée et l’eau douce, la frontière entre les marins et les agriculteurs ) côté Plougastel sur l’initiative de la flottille de la rade de Brest, s’est tenu sur l’eau et à terre un rassemblement festif et culturel.

L’association MOR GLAZ s’est associée aux manifestations symboliques et aux débats pour la défense d’une eau pure à la source.

· l’eau ce bien commun, indispensable à la vie de tous les êtres vivants,

· l’eau ressource naturelle trop souvent rendu impropre par les activés des hommes,

· l’eau ressource naturelle trop souvent gaspillée,

· l’eau souvent mal distribuée et payée trop chère par les usagés,

· le manque d’eau cause de précarité pour certains peuples,

· allons-nous connaître les mêmes conflits pour l’eau que pour le pétrole et certains minerais….l’eau est un problème économique et pas uniquement environnemental.

· l’eau tue 10 fois plus que les guerres, près de 2 milliards de personnes souffrent de la mauvaise qualité de l’eau……

alors qu’en moyenne par jour : un Américain consomme 650litres d’eau…… Un Français consomme 150litres d’eau….. Un Ethiopien consomme 5litres d’eau voire moins….Ceux qui en consomment le moins…….. consomment-ils pour autant de l’eau potable ?…..

des solutions existent pour économiser l’eau

et la rendre potable à la source

· réfléchissons-y et mettons en communs nos connaissances nos réflexions,

· mobilisons-nous pour défendre ce bien commun indispensable à la vie de tous,

· sachons changer nos habitudes,

· les distributeurs ne sont-ils pas un peu responsables des consommations excessives,

· l’eau que nous consommons est-elle : suffisamment pure, bien distribuée, trop chère etc…. réfléchissons ensemble……

le 27 mai 2006,des spécialistes ont tenté de répondre à vos questions, à vos incertitudes voire à vos inquiétudes. Comment rendre l’eau pure… comment l’économiser…comment mieux la gérer….L’assainissement est-il toujours aux normes etc…

Durant toute cette journée nous avons proposé aux familles, des jeux pour les enfants, diverses animations, une restauration bio , une buvette et des débats publics animés par des spécialistes de l’environnement, de l’écologie, des universitaires , des industriels etc…… Cette opération sur l’eau était soutenue par plusieurs personnalités dont Allain Bougrin Dubourg Patrick Poivre d’Arvor…….

Pour l’association MOR GLAZ, le président Jean-Paul Hellequin

L’association MOR GLAZ était présente en rade de Brest le 17 mai 2006 pour accueillir le CLEMENCEAU et pour réclamer un chantier de déconstruction de vieux navires à Brest

*

En 2000 il y eu un après ERIKA. En 2003 il y a eu un après PRESTIGE

Ces deux naufrages ont remis en cause des us et coutumes dans le secteur du transport maritime.

En 2006, il y aura un après CLEMENCEAU  qui imposera de nouvelles normes….. de nouvelles obligations pour déconstruire les vieux navires qu’ils soient civils ou militaires.

Conférence de presse le 15 mai 2006 au « CAPE » à Paris Centre d’Accueil de la Presse Etrangère

En dépit des lois qui interdisent l’océanisation des navires, le 17 mai 2006 un porte-avions américain sera océanisé au large de la Floride…. il me paraissait important de le rappeler, et de commencer ainsi mon intervention.

L’association MOR GLAZ souhaite que la déconstruction des vieux navires qu’ils soient civils ou militaires devienne par la loi internationale une activité qui devra se conformer aux règles sociales et environnementales de nos pays européens.

Les péripéties du  » NORWAY  » et du  » CLEMENCEAU  » auront permis à tous ceux qui l’ignoraient,  » ou qui avait fait ce choix « , de savoir que les navires en fin de vie ne peuvent plus être déconstruits de façon artisanale par des hommes qui travaillent dans des conditions d’un autre temps, chacun doit le dénoncer avec force. Cette activité effectuée dans des pays pauvres ou en voie de développement ne peut plus nous satisfaire, c’est pourquoi :

· Brest doit saisir avec d’autres ports européens cette opportunité industrielle.

· Brest doit se doter d’un chantier de déconstruction de navires, celui-ci devra être labellisé par l’Union Européenne.

· Brest doit se doter d’un chantier attractif pour les armateurs internationaux comme elle sait le faire pour la réparation navale.

Brest ne peut pas garder une mono activité, la déconstruction des navires doit être une activité supplémentaire.

· Brest doit saisir cette opportunité, cette chance pour l’emploi dans ce bassin où notamment le secteur de la métallurgie a beaucoup souffert durant ces dernières années, déconstruire des navires n’est pas une activité dégradante, une sous activité.

Un pays comme la Hollande a su provisionner 64M€ pour activer prochainement un chantier de déconstruction de navires. La France va-t-elle encore cette fois tourner le dos à une activité maritime, ou bien ce sujet serait-il devenu tabou.

· nous devons ensemble convaincre l’Union Européenne sur l’implantation d’un chantier de déconstruction de navires à Brest.

· nous devons gagner ensemble sur ce dossier pour le respect des hommes et de l’environnement.£

· nous devons gagner pour Brest. Notre port doit être le port où sera implanté le chantier de référence pour cette nouvelle activité aux normes sociales et environnementales que nous prônons.

Pour réussir, nous devons faire prendre conscience à tous les acteurs du secteur maritime qu’il faudra désormais prévoir le coût de la déconstruction d’un navire dès sa construction, cela doit désormais être la nouvelle norme internationale.

Nous devons y intéresser l’Organisation Maritime Internationale ( seule organisme capable par le n° IMO d’avoir la traçabilité d’un navire) nous devons imposer par la loi à tous les armateurs cette nouvelle obligation, car la déconstruction des navires ne concerne pas que les navires de l’UE mais tous les navires de tous les pays, de toutes les immatriculations.

L’UE avec sa deuxième flotte marchande mondiale doit montrer la bonne direction, montrer le bon exemple. Elle doit imposer des règles pour déconstruire les navires. Le monde maritime serait-il encore cette fois à côté de ce qui est imposé dans d’autres secteurs industriels.

Le transport maritime, première activité internationale doit être capable de faire appliquer les mêmes règles pour tous. Envoyer ses déchets ailleurs ne sera désormais plus possible car il faut l’interdire, l’interdire par la loi.

Respectons les traités que nous signons et faisons les respecter par tous……et partout.

Lorsque nous sanctionnons les pollueurs des mers sur notre littoral nous avons une bonne démarche pour défendre l’environnement, menons cette démarche hors de nos frontières en traitant nous mêmes nos déchets. Ne tournons pas le dos à nos responsabilités, cela serait incompris et immoral envers ceux qui les reçoivent.

L’objectif de créer un chantier de déconstruction à Brest est ambitieux mais réalisable. Lors de la table ronde organisée à Brest le 8 avril 2006 par l’association MOR GLAZ les responsables politiques, industriels et autres… sont venus nombreux, beaucoup se sont excusés de ne pouvoir être présents, cela est un bon signe, un signe fort, notre débat ne doit pas être comme trop souvent un débat de plus sans résultat ni sans suite.

Nous devons montrer, afficher notre volonté si nous voulons que ce projet se réalise chez nous à Brest. Si nous voulons lancer un tel chantier de déconstruction de vieux navires à Brest pour être en conformité avec les discours de la commission européenne et correspondre aux normes, ce chantier aura, dans les prochaines années, une importante charge de travail car il est prévu la suppression de 55 navires militaires français qui ne correspondent plus aux normes mais également 44 navires britanniques sans parler de ceux des autres pays européens, mais aussi les 2000 pétroliers à simple coque devenus obsolètes ou qui le deviendront suite aux bonnes décisions européennes d’imposer les pétroliers et autres navires à double coque.

Un tel chantier bien dirigé, bien géré ne peut qu’être positif pour Brest, sa région et notre pays. Participons activement à la déconstruction des 700/750 puis des 1200 navires qui seront à démanteler chaque année à partir de 2010. Si les navires étaient plus sérieusement contrôlés et de la même manière dans tous les ports il faudrait en détruire le double chaque année, surtout parmi les navires de 90 à 180 mètres.

Certains sont persuadés et chercheraient même à nous convaincre qu’emmener la sale besogne à faire réaliser par d’autres serait l’un des moyens de les aider à se développer….que cela serait pour ces peuples une bonne aubaine. Ne nous laissons pas berner derrière cette délocalisation qui cache un vrai business et une forme de colonisation économique honteuse….. Nous faire croire que les chantiers en Asie sont aux normes c’est bien nous prendre pour des demeurés, et c’est bien pour cela que ce travail doit être effectué chez nous dans les conditions optimales pour les hommes et l’environnement et nul part ailleurs.

Prétendre que ces chantiers sont aux normes est grotesque, le ministre du travail à reconnu qu’en France, 2 chantiers de désamiantage sur 3 ne respectent pas entièrement la réglementation et l’on sait par de multiples témoignages, y compris devant les commissions d’enquête parlementaire, la situation absolument catastrophique de ce type de chantier en Inde….. Enfin au lieu de s’obstiner, le gouvernement devrait reconnaître qu’il s’agit d’un problème économique.

Au prix de la ferraille, le  » clemenceau  » ne  » vaut  » pas le coût d’un désamiantage effectué dans les règles en France. Est-ce la raison pour laquelle nous devons faire réaliser cette sale besogne par d’autres…..NON.

Les armateurs privés et les Etats devront désormais prévoir la déconstruction des navires civils et militaires en prévoyant une ligne budgétaire dès la construction. Il faut que nous traitions les vieux navires comme nous savons le faire pour d’autres déchets. Où trouver l’argent ? Ce type de chantier est-il économiquement viable ? Oui, il suffit pour cela d’imposer aux armateurs, aux assureurs, aux affréteurs, à l’Etat du pavillon du navire ainsi qu’à tous les acteurs du transport maritime de nouvelles obligations internationales rigoureuses. La première activité mondiale ne peut pas encore cette fois rester à côté des lois, des financements peuvent être prélevés sur les marchandises transportées ( en 2005 7 milliards de tonnes de marchandise ont été transportées par la mer et ce chiffre est en constante progression), mais aussi sur les frais d’escale des navires, une partie des aides à la construction doit être provisionner par un organisme international pour déconstruire les vieux navires en respectant toutes les normes. Non, l’idée de déconstruire autrement et chez nous les vieux navires n’est pas une utopie, par contre confier cette tache à d’autres sous prétexte de les aider est une forme de colonialisme économique honteux et peu louable. Je vous remercie de votre attention.

Paris le 15 mai 2006 Pour l’association MOR GLAZ, le président Jean-Paul Hellequin

L’association MOR GLAZ souhaite réagir à plusieurs articles de presse laissant supposer que  » l’Abeille Bourbon  » pourrait quitter sa zone de surveillance pour ramener le CLEMENCEAU vers Brest. Cela serait une erreur de plus dans ce feuilleton qui a déjà suffisamment ridiculisé la France.

Pour l’association MOR GLAZ, la bonne solution serait de faire remorquer jusqu’à Brest le CLEMENCEAU par  » l’Abeille Languedoc  » dès que le convoi sera au large des côtes européennes . Si cette solution était retenue et nous croyons savoir qu’elle est à l’ordre du jour, l’association MOR GLAZ ne pourrait que l’approuver et la soutenir. Cela permettrait d’éviter que l’Abeille Bourbon ne quitte sa zone de surveillance.

Même si ce dossier n’est plus celui de la Préfecture Maritime, ni de la Marine Nationale mais celui du ministère de l’économie et des finances resté très silencieux sur ce dossier, l’association MOR GLAZ souhaite que la Préfecture Maritime de Brest soit le maître d’œuvre pour la fin du voyage du CLEMENCEAU.

Ne laissons pas les mêmes personnes qui se sont trompées sur ce pitoyable dossier continuer les mêmes erreurs et d’alourdir la facture sur le dos du contribuable.

L’association MOR GLAZ revendique plus que jamais un chantier de déconstruction de navires à Brest tant pour les navires civils que militaires.

Soyons plus respectueux des hommes et de l’environnement que les Etats Unis qui continuent en bafouant les lois et traités existants à océaniser les vieux navires de leur flotte militaire ( le prochain océanisé sera un porte-avions de l’US Navy, le 17mai 2006 dans la Golfe du Mexique).

Pour l’association MOR GLAZ, le président… Jean-Paul Hellequin

Lors de la table ronde organisée par l’association MOR GLAZ le samedi 8 avril 2006 à Brest, la solution du dock flottant pour déconstruire les vieux navires à Brest était parmi les solutions préconisées par l’association MOR GLAZ.

Ce dock flottant peut recevoir des navires importants puisqu’il mesure 310mètres de long et 50mètres de large.

Pour l’association MOR GLAZ cette solution ne gêne en rien la réparation navale brestoise qui pensait que la déconstruction des navires pourrait immobiliser les cales sèches……

L’association MOR GLAZ souhaite que cette solution soit retenue et que ce dock flottant qui pourrait être cédé par le port autonome du Havre pour 20M€ soit positionné à Brest pour de longues années.

L’association MOR GLAZ souhaite un engagement de l’Union européenne, de l’Etat français, de la région et du département.