AMELIORATION DE LA SÉCURITÉ MARITIME DANS LE CANAL DE CORSE ET EN MEDITERRANEE.

CULLETTIVITÀ DI CORSICA

 ASSEMBLEA DI CORSICA 

2DA SESSIONE URDINARIA DI U 2018

REUNIONE DI I 25 È 26 D’UTTOBRE DI U 2018

 N° 2018/O2/078

MOTION

AVEC DEMANDE D’EXAMEN PRIORITAIRE

DEPOSEE PAR :   Mmes Fabienne GIOVANNINI et Anne-Laure SANTUCCI AU NOM DU GROUPE « FEMU A CORSICA »

 

OBJET :                 AMELIORATION DE LA SECURITE MARITIME DANS LE CANAL DE CORSE ET EN MEDITERRANEE.

 

CONSIDÉRANT la collision entre deux navires au Nord-Est du Cap Corse, le cargo-roulier « Ulysse » sous pavillon tunisien, et le porte-conteneurs chypriote « Virginia »,

CONSIDÉRANT le non-respect des règles de sécurité par les deux armateurs concernés,

CONSIDÉRANT l’importante pollution et le déploiement de moyens conséquents nécessaires à enrayer cette pollution,

CONSIDÉRANT le préjudice moral et écologique subi par la Corse, son peuple, et ses institutions,

CONSIDÉRANT le fondement à agir de la Collectivité de Corse (Loi n° 2016-1087 du 8 août 2016 pour la reconquête de la Biodiversité),

CONSIDÉRANT les milliers de navires qui croisent dans le Canal de Corse et l’insuffisance des moyens de prévention, dans ce canal, et plus largement en Méditerranée,

CONSIDÉRANT les systèmes de « sécurité passive embarquée » permettant aux navires qui en sont équipés de faire face aux situations de crise en mer et de vider leurs cuves avec un moindre risque de pollution en cas de problèmes en mer [plus de 80 navires dans le monde en sont équipés, les techniques sont portées par l’Association de Sécurité Passive Embarquée regroupant des experts français et européens du sauvetage en mer],

CONSIDÉRANT le besoin de généraliser ce type d’équipement, particulièrement pour les navires croisant en Méditerranée, mer fermée, à la biodiversité extrêmement fragile,

CONSIDÉRANT que le peuple Corse se refuse à être un simple spectateur du désastre qui pourrait être un jour causé à son environnement remarquable, avec de considérables et durables conséquences écologiques et économiques,

CONSIDÉRANT la rareté et la fragilité de l’écosystème méditerranéen, la nécessité de renforcer sa protection et donc de renforcer les mesures de préventions des risques maritimes,

CONSIDÉRANT le Plan pour la Méditerranée et toutes les conventions internationales pour la protection des milieux marins,

CONSIDÉRANT l’importance de notre littoral marin, les 1000 kilomètres de côtes de la Corse à préserver, le Schéma de Mise en Valeur de la Mer et le Plan d’Aménagement et de Développement Durable de la Corse,

 

L’ASSEMBLÉE DE CORSE

CHARGE le Président du Conseil Exécutif de Corse de porter plainte pour préjudice moral et écologique contre les armateurs des navires du cargo-roulier tunisien « Ulysse » et du porte-conteneurs chypriote « Virginia ».

DEMANDE à l’Etat de faire respecter l’intégrité du territoire de l’île de Corse son environnement remarquable, son capital écologique et économique.

CHARGE le Président du Conseil Exécutif de Corse d’interpeller l’Etat et l’Organisation Maritime Internationale afin de renforcer les moyens de surveillance du Canal de Corse par :

  • Le renforcement des surveillances aériennes ou satellites, pouvant déclencher une intervention immédiate, dès qu’un navire est à l’arrêt en mer, afin de mieux prévenir les risques de collision.

 

  • Le renforcement des moyens de prévention sur place en Corse pour un déploiement immédiat de barrages anti-pollution et de moyens de lutte en cas d’accident ou de naufrage.

 

  • La mise en place de systèmes de « Sécurité passive embarquée » à bord des navires croisant en Méditerranée, pour faciliter et accélérer les opérations de sauvetage.

 

  • L’exigence de formation des marins à bord sous un label spécifique à la Méditerranée, et un renforcement des contrôles de leurs connaissances pour les marins de tout navire croisant en Méditerranée, afin de prévenir les défaillances humaines.

 

  • L’exigence d’information de la Collectivité de Corse dès qu’un navire est au mouillage de façon anormale et/ou présente, par sa vitesse ou ses comportements, une menace pour la sécurité maritime.

600 m3 d’hydrocarbure lourd à la mer : 500 personnes mobilisées, 96000 heures de travail cumulées, 34 navires (Français et Italiens), 11 aéronefs (Français et Italiens) et enfin l’intervention sur place des plus grands experts mondiaux, et tout ça pour en arriver à la pelle et au seau comme il y a 40 ans lors du naufrage de « AMOCO CADIZ ».

Dans un communiqué bien structuré, la Préfecture Maritime de la Mer Méditerranée fait le bilan de la collision du 7 octobre 2018  entre le porte-conteneurs « CLS VIRGINIA » et le roulier « ULYSSE ». Une collision impardonnable pour diverses raisons que l’association MOR GLAZ avait décryptée dans un communiqué du 8 octobre 2018 !

600 m3 d’hydrocarbure lourd à la mer : 500 personnes mobilisées, 96000 heures de travail cumulées, 34 navires (Français et Italiens), 11 aéronefs (Français et Italiens) et enfin l’intervention sur place des plus grands experts mondiaux, et tout ça pour en arriver à la pelle et au seau comme il y a 40 ans lors du naufrage de « AMOCO CADIZ ».

 

37 communes ferment leurs plages dans le Var, d’après nos adhérents, cet hydrocarbure est du lourd, 600 m3 et c’est la panique. L’association MOR GLAZ, précise que les soutes de certains navires qui croisent en Mer Méditerranée et partout dans le monde contiennent 350 fois plus que ces 600 m3 qui se seraient échappées.

C’est pourquoi l’association  MOR GLAZ défend depuis des années la Sécurité Passive Embarquée, et le System JLMD y figure, si le « CLS VIRGINIA » avait été équipé, les conséquences auraient été différentes.

Plus de 80 navires dans le monde y sont équipés, quelques armements Français  préventifs dans le domaine de la Sécurité Passive Embarquée  y équipent leurs navires (Louis Dreyfus ARMATEURS, CMA CGM).

Une telle collision, devrait remettre sur la table cette question  à l’Organisation Maritime Internationale, les assureurs devraient aussi s’y intéresser ainsi que les responsables des Préfectures Maritimes et Terrestres, Administrations Maritimes et autres services !

Le Ministre François de RUGY était bien affirmatif dans ses déclarations quelques jours après la collision, certes, il n’y aura pas de marée noire, mais il y a de la pollution qui va bousculer « déranger »  l’écosystème dans ces zones.

Monsieur le Ministre, pour éviter ces pollutions et accidents, imposez la Sécurité Passive Embarquée sur tous les navires et augmentez le nombre de remorqueurs de haute mer en Mer Méditerranée et dans le Golfe de Gascogne, mais tout d’abord, donnez les moyens nécessaires aux opérationnels qui doivent faire face à ces situations. Une pollution ne se gère pas à coup de communiqué de presse, cette pollution visible est dangereuse pour l’Homme et l’environnement.

40 ans après le naufrage de « AMOCO CADIZ » les moyens pour nettoyer les plages n’ont pas changé :Le seau… La pelle et des bénévoles…

Pour l’association MOR GLAZ       Le Président Jean-Paul HELLEQUIN

 

du souffle pour l’espoir

un  adhérent  ( ancien marin)  de l’association  MOR GLAZ  

de gauche à droite : le Professeur  FEREC et  Marcelin HELLEQUIN

va gravir  » HIMLUNG HIMAL »

pour la Recherche contre la Mucoviscidose…

Les dons peuvent être faits directement sur le site de

l’association Gaétan Saleün.

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Un grand jour pour l’adhérent de l’association MOR GLAZ Marcelin HELLEQUIN, mais aussi pour l’association qui va passer du niveau de la mer à 7126 mètres !!!

En effet ce 20 octobre 2018 Marcelin HELLEQUIN part dans le Népal, il part  pour la bonne cause. Ce Capitaine confirmé au remorquage, devenu Alpiniste vise le Népal et plus précisément le sommet de « L’HIMLUNG  HIMAL » situé à 7126 mètres !

Cette expédition solidaire « DU SOUFFLE POUR L’ESPOIR » est financée en totalité par Marcelin. Le but, attirer l’attention et obtenir quelques fonds pour le laboratoire de recherche génétique Brestois.

Il part pour soutenir le Laboratoire de recherche Brestois dirigé par la Docteur Claude FEREC généticien dont la recherche est axée sur « la MUCOVISCIDOSE ». Les dons peuvent être faits directement sur le site de l’association Gaétan Saleün.

Marcelin est un ancien Capitaine de remorqueur, sa nouvelle façon de « SOUTENIR, D’AIDER ET DE SAVOIR TENDRE LA MAIN » est de grimper, escalader les plus hauts sommets pour faire prendre conscience que ceux qui ont du souffle peuvent parfois le mettre au service de celles et ceux qui en ont un peu moins. Mais aussi de soutenir les chercheurs, celles et ceux qui  rendent tôt ou tard la vie plus facile, plus simple, proche de la nôtre à celles et ceux qui manquent de souffle !

L’aventure de Marcelin sera suivie par le Collège du Château de Morlaix, une façon d’intéresser des élèves de 5ème  et 6ème  et de 3ème à une aventure, mais aussi de soutenir une démarche volontaire et solidaire.

La terre et la mer sont si liées, respectons ces deux espaces par des faits, des gestes si nous voulons subsister !

Les Membres du bureau de l’association MOR GLAZ  lui souhaitent de réussir cette belle aventure pour cette merveilleuse cause !

A très bientôt

Jean-Paul HELLEQUIN     Président de l’association MOR GLAZ

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Ce 20 octobre 2018 , Marcelin part dans le Népal, il part  pour la bonne cause ….. Un grand jour pour l’adhérent de l’association MOR GLAZ qui va passer du niveau de la mer à 7126 mètres !!

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notre adhérent est bien arrivé à Katmandou…

voici la carte après briefing

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Bénédiction des pavillons par les moines pour protéger l’expédition….Lecture des livres sacrés.

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le 21 octobre 2018

Le grimpeur prend ses marques avant d’attaquer et de prendre le bon cap, celui des sommets

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le 23 octobre 2018:  Journée d’acclimatation, ce matin relaxation dans une source chaude à 35 degrés, température extérieure 5 degrés sous un soleil radieux.

La montagne derrière      MANASLU  8136m                                                               Altitude actuelle 2630m demain nous passerons à 3500m et après demain nous passerons les 4000

suite

Le 4/11 à 10h07 ……..l’équipe de l’expédition « du souffle pour l’espoir«  a atteint avec succès le sommet de l’Hilung Himal. Conditions météo très rudes tous les trois en bonne santé. Nous sommes a PHU réseau internet limite plus d’infos dans trois jours a KOTO. Nous vous embrassons tous très fort.
Marcelin Chigring Lhakpa et Dawa le porteur se joint à nous

 

Tous les Membres de l’association MOR GLAZ et du Remorquage vous félicitent, merci pour celles et ceux qui manquent de souffle….... Jean Paul Hellequin JPH…..

Le chemin du retour…. KATMANDOU le 14 novembre 2018

 

 

Des membres de l’équipage du vraquier « SAINT ELIAS » ancré au large de la Crète depuis quatre semaines, et géré par une société Grecque basée au Pirée, ont déclaré qu’ils manquaient de nourriture et d’eau

Des membres de l’équipage du vraquier « SAINT ELIAS »  ont déclaré qu’ils manquaient de nourriture et d’eau……

Le « SAINT-ELIAS » est détenu depuis le 23 septembre 2018 par les autorités en Grèce ! 

Laure TALLONNEAU (Inspectrice ITF/CGT) et l’association MOR GLAZ avaient pointé du doigt lors de  son l’arrivée le 2 juillet 2018  dans le port de Lorient en Bretagne ( archives 2018)

Malheureusement,  les Marins de ce cargo poubelle  avaient une destinée toute tracée, l’abandon et donc aucun salaire depuis leur embarquement à Lorient.

Que fait l’Union Européenne pour ses Marins, et quelles sont les volontés nationales contre ces « pseudo-armateurs » voyous et menteurs ? 

Le membre d’équipage Stanislav MUKHIN  a déclaré que le navire était abandonné par ses propriétaires et ses gérants, que les 20 membres d’équipage, tous Ukrainiens, n’avaient pas été payés depuis trois mois. «Nous sommes en colère et frustrés par l’indifférence de la société de gestion», a déclaré MUKHIN. Les marins perdent du poids à cause du manque de nourriture, déclare le Marin Ukrainien.

FRUITS SAINT ELIAS

Il a ajouté une autre préoccupation majeure,  le manque de carburant pour le générateur, cela durera peut-être encore deux jours et sans électricité, le navire sera incontrôlable a affirmé Monsieur MUKHIN.

Un journaliste Grec a contacté le siège de la société ayant en charge la gestion du navire  « SEALIGHT MARITIME LTD » au Pirée, elle aurait déclaré qu’il était conscient des problèmes et cherchait d’urgence à les résoudre en coopération avec les autorités portuaires et les garde-côtes. Il devrait aussi faire une déclaration officielle sur la situation concernant le fret du « SAINT ELIAS » et qu’elle serait publiée prochainement.

Pour l’association MOR GLAZ, ce cargo ne peut plus, ne doit plus trouver d’affréteurs, le premier souci de ce « pseudo-armateur » devrait être de payer ces « ses » Marins et de quitter toutes les activités maritimes  qu’il ternit !

Ceux qui en France permettent à ce cargo de reprendre la Mer le 27 juillet, et le 14 août 2018 doivent se sentir  un peu « parfois » coresponsables de la situation ubuesque et triste  de ces Marins Ukrainiens, situation que l’association MOR GLAZ avait anticipé. 

Combien sont les  « SAINT ELIAS » qui escalent en France et en Europe et qui reprennent la mer avec les recommandations des autorités qui ne sont jamais respectées. Botter sans arrêt en touche devrait empêcher à certains de trouver la paix et le sommeil, il suffit de  s’imaginer les conditions de vie à bord de ces navires.

PLAFOND SAINT ELIAS

L’association MOR GLAZ était pourtant convaincue, que tous les Marins devaient avoir des conditions de vie minimales « ceci étant écrit dans les mille feuilles de textes sensés les couvrir : Maritime Labour Convention 2006 MLC 2006 et autres !!   

 

Pour l’association MOR GLAZ        Le Président Jean-Paul HELLEQUIN  

 

l’un de nos adhérents ( ancien marin) va gravir  » HIMLUNG HIMAL » pour la Recherche contre la Mucoviscidose…

L’un soulève des montagnes, l’autre les grimpe pour la bonne cause : interview croisée du Pr Claude Férec, médecin généticien brestois, spécialiste de la mucoviscidose, et du Plouézecain Marcellin Hellequin, marin devenu alpiniste solidaire. Avant le départ de ce dernier pour l’Himalaya, avec l’expédition solidaire « Du souffle pour l’espoir », du 20 octobre au 17 novembre.

Marcellin Hellequin, chacun de vos exploits est-il lié à une cause ?

Oui, pour une cause et, surtout, pour faire partager, à ceux qui n’en ont pas la possibilité, ma passion récente de la montagne. La première fois, c’était avec des mal voyants (*), cette fois-ci, je vise le sommet de l’Himlung Himal (ndlr : sommet de 7 230 m, situé à la frontière du Népal et du Tibet, au Nord de l’Annapurna), le but étant de collecter 5 000 € pour la recherche sur les maladies génétiques (**) et pour aider des laboratoires, comme celui du professeur Claude Férec.

Quand avez-vous découvert la montagne ?

En 2010. J’étais alors un homme de la mer, un voileux. Un jour, j’ai découvert le Mont-Blanc. Je me suis dit : « Tiens, j’irai bien faire un tour là-haut ». Ce fut un déclic : l’adrénaline en montant, l’adrénaline en étant là-haut. Et puis l’envie de recommencer, de redécouvrir ces sensations extraordinaires. Quand on change de pays, quand on part au Népal, c’est aussi une autre découverte, celle de ces populations, avec une philosophie de la vie différente de la nôtre.

Professeur Férec, peut-on aussi dire de vous que vous êtes un peu un aventurier de la génétique ?

Disons qu’on est un peu curieux, oui, forcément. On doit explorer des mondes nouveaux en biologie, c’est cela qui nous motive, afin de comprendre le monde du vivant. En particulier, la génétique, qui, depuis ces trente dernières années, est un nouveau monde à explorer. On a pu aller chercher les gènes responsables des maladies, les identifier, analyser les mutations, comprendre pourquoi ça ne marchait pas. Aujourd’hui, on voit arriver le dépistage de la maladie dans les premiers jours de vie, les organisations des soins qui sont bien structurées.

On vous doit aussi le dépistage néonatal systématique…

Cela fait partie des choses qu’on a mises en place dans les années 90. Aujourd’hui, plus personne n’imagine revenir en arrière. C’est important de détecter les nouveau-nés très tôt, même si on ne peut pas totalement les guérir. Mais, au moins, ils sont bien pris en charge. Plus on peut traiter ces enfants tôt, meilleures seront les chances de maintenir une capacité respiratoire le plus longtemps possible. On espère que les trente prochaines années seront aussi fructueuses que celles que l’on vient de vivre. On est encore au milieu du gué. Il reste à franchir des étapes pour trouver des thérapeutiques efficaces pour, un jour, être en mesure de guérir de la mucoviscidose.

Marcellin Hellequin, pouvez-nous détailler votre expédition ?

Je ne serai pas seul, deux sherpas m’accompagnent, dont Lagpa, un jeune guide qui a déjà deux Everest à son actif, un cuisinier et un aide cuisinier, mais pas de porteur. Jusqu’à 3 500 m, on montera avec un muletier, ensuite ce seront des yacks. Seul, on ne fait rien, il y a toujours un collectif autour. Je n’ai jamais été une tête brûlée même si j’avoue que j’ai besoin de l’aventure, mais avec des risques calculés : je fais entièrement confiance à l’organisation népalaise et au matériel.

 

À 65 ans, comment se prépare-t-on physiquement à un tel défi ?

Je fais du vélo, je cours, je fais de l’aviron, du kayak de mer : il faut toucher un peu à tout pour se préparer à la haute montagne où, là, le principe sera d’économiser son énergie. L’acclimatation doit être très progressive, on sait qu’on aura le mal des montagnes. Les huit premiers jours, ce sera l’ascension jusqu’au camp de base (4 900 m). On y restera quinze jours pour s’acclimater en montant aux camps de base n° 1 et 2.

Professeur Férec, au milieu des années 1980, la mucoviscidose était une maladie méconnue. Était-ce aussi un défi pour vous de monter votre propre laboratoire ?

On savait diagnostiquer la maladie mais on ne connaissait pas le gène responsable, la protéine anormale. On ne comprenait pas pourquoi ces enfants avaient une fonction pulmonaire qui se dégradait très vite, un pancréas qui ne fonctionnait pas. Il a fallu identifier le gène d’abord, les mutations, puis imaginer les stratégies de corrections dans lesquelles la recherche est toujours engagée. Alors, quand Marcellin Hellequin m’a proposé d’associer cette prouesse sportive à notre laboratoire, j’ai trouvé ça formidable.

Vous êtes aussi un sportif. On sait que vous ne ratez aucune Pierre Le Bigaut sur votre vélo ?

J’aime le sport mais je suis un sportif très modeste. J’ai aimé faire des marathons mais je n’en fais pratiquement plus. Chaque fois que je peux, à travers la PLB, je fais du vélo. Mais, souvent, malheureusement, ma seule sortie de l’année, c’est la PLB, alors vous voyez le niveau de l’entraînement (rires).

La PLB est un gros moteur du financement de la recherche contre la mucoviscidose. Le défi de Marcellin Hellequin est-il une autre façon de médiatiser la maladie ?

Comme cet exploit sportif est associé à des équipes de chercheurs qui travaillent sur la mucoviscidose, cela permet à la fois d’en parler, d’informer. C’est extrêmement important pour les malades, qui se savent ainsi soutenus, et aussi pour nos équipes.

Marcellin Hellequin, qu’avez-vous envie de dire à Claude Férec avant votre départ ?

Que j’essaierai de porter le plus haut possible ses couleurs et sa banderole. Il n’y a pas que mon exploit (si exploit il y a…), c’est aussi l’exploit de ceux qui m’entourent, qui m’aident, de cette équipe népalaise. Et aussi celui de la recherche, afin de guérir les enfants. Ça me motive énormément pour aller le plus haut possible. Par ailleurs, je ne connaissais pas la PLB : je fais la promesse que j’y serai l’année prochaine !

Et vous, Professeur Férec, que souhaitez-vous à Marcellin Hellequin avant son départ ?

Qu’il prenne soin de lui et qu’il nous revienne en bonne santé : c’est l’avis du docteur. Et surtout, bravo pour ce que je considère vraiment comme un exploit et merci de nous avoir associés à cette aventure. On va suivre ça de très près dans les prochaines semaines.

* En octobre 2017, avec l’expédition solidaire, Un œil au sommet, qui a accompagné deux malvoyants sur le Mera Peak (6 476 m) et le Barunstse (7 129 m) pour l’institut Curie.

Les dons peuvent être faits directement sur le site de l’association Gaétan Saleün.

© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/bretagne/mucoviscidose-sur-les-sommets-pour-la-bonne-cause-16-10-2018-12107120.php#6H3OZ68B1bXk6Syr.99

 

Le port de Lorient en Bretagne a accepté hier que le « SEA LUCK » reprenne la mer, le «pseudo-armateur» et l’Etat du pavillon du Panama viennent de l’emporter comme d’habitude…

COMMUNIQUE MOR GLAZ

Le Centre de Sécurité des Navires et l’Administration Maritime en laissant partir ce navire  avec   8 déficiences (dont des problèmes de températures des frigos, hygiène de la cuisine, douches) viennent de confirmer que, tous les Marins n’ont  pas le droit aux mêmes conditions de vie, leurs  garantissant une nourriture saine et stockée dans de bonnes conditions ainsi  qu’un minimum d’hygiène sanitaire. Ces Marins qui sont ici  des Indiens et des Syriens participent activement au développement économique et aux échanges mondiaux, ne méritent-ils pas un minimum de respect…    

Le navire « SEA LUCK »    bat pavillon du Panama (encore lui)  numéro OMI  9194464 en escale à Lorient était venu livrer « débarquer »   11400 tonnes de tourteaux soja !

Ce navire d’après les textes en vigueur, ne pouvait pas quitter le port de Lorient et puis d’autres en ont décidé autrement, pourtant les textes sont clairs et devraient « devaient » »doivent »protéger les Marins du Monde.

L’état de ce navire ressemble étrangement à celui du « SAINT ELIAS » dont les autorités Françaises s’étaient débarrassées en juillet de Lorient, puis en août de La Rochelle,  sous de futiles prétextes comme d’habitude ! Depuis ce navire vogue de port en port au sud de la Mer Méditerranée, l’association MOR GLAZ a une pensée pour les Marins qui se trouvent à bord !  

A bord  du « SEA LUCK » 16 Syriens et 2 indiens, avec des contrats de travail en dessous de toutes les normes, et des restrictions graves, portant  atteintes au droit des Marins, au droit de l’Homme.

D’après nos sources, le « SEA LUCK » construit en 1999 est un navire mal entretenu, sur lequel tout est réduit, tout est permis 2 douches pour 11 Marins (certains ayant une douche individuelle). Les cuisines dans un état pitoyable, tout se ressemble forcement sur ce type de navire !

L’association MOR GLAZ aurait souhaité qu’après cette escale forcée que les conditions de vie de ces  Marins soient rendues plus « confortables ». Mais comme trop souvent les us et coutumes et l’omerta est la règle sur les quais en Bretagne comme ailleurs !

 

Pour l’association MOR GLAZ    Le Président Jean-Paul HELLEQUIN