Dans le cadre du déplacement du Président de la République à Brest le 19 janvier 2006, l’association MOR GLAZ a été reçue par le sous-Préfet de Brest monsieur Philippe Paolantoni.

 

Nous avons évoqué ces sujets :

1. Le départ du Clemenceau et la vente du Norway, l’application de la convention de Bâle aux centaines de navires déconstruits chaque année dans des chantiers en Asie. Nous lui avons demandé que le Clemenceau retourne dans un chantier français pour être désamianté.

2. Les autoroutes de la mer et la relance du cabotage.

3. Les Agences Régionales de Sécurité Maritime dont une antenne régionale à Brest.

4. La sécurité dans les ports secondaires.

5. Le positionnement d’un remorqueur de haute mer, type Abeille Bourbon et Abeille Liberté dans le Pas-de-Calais du côté Français sous la responsabilité du Préfet Maritime de la Manche et de la Mer du Nord .

Plusieurs de ces dossiers sont depuis quelques semaines au cabinet Présidentiel.

Pour l’association MOR GLAZ,

d’avoir été reçue par monsieur le sous-Préfet

dans le cadre du déplacement en province du Président de la République,

nous a permis de réactiver ces dossiers dont certains sont nos priorités.

Le paquebot NORWAY (ex paquebot France) , le CLEMENCEAU mais aussi les centaines de navires plus anonymes (moins prestigieux) détruits chaque année en Inde au Bengladesh et ailleurs sont devenus la honte des armateurs et des Etats.

La honte aussi des commissaires et autres élus des pays de l’Union Européenne qui prétendent à qui veut bien l’entendre «  que leurs priorités sont le respect des hommes et de l’environnement et que certaines dérives ne seraient plus envisageables sous couvert de directives européennes et des conventions internationales « ….l’association MOR GLAZ en doute…. exemple…

1) LE NORWAY (ex France) a quitté le port de Bremerhaven fin mai 2005, remorqué par un remorqueur chinois le DE DA ( consulter le site www.morglaz.org dans les archives 2005) Qui est assez naïf pour croire que le NORWAY (ex France) quittait sous remorque l’Allemagne pour aller rejoindre un chantier pour transformations, ceux qui ont bien voulu le croire, l’ont cru pour ne pas avoir à agir et pour ne pas avoir à faire appliquer la convention de Bâle du 22 mars 1989 sur des mouvements transfrontières des déchets dangereux et de leur élimination. Tourner le dos pour ne pas voir fait preuve d’une certaine lâcheté.

2) le 31/12/2005 le second départ du CLEMENCEAU de Toulon pour un chantier en Inde. En septembre 2003, le CLEMENCEAU quitte Toulon sous remorque pour une direction bien précise, un chantier en Grèce ( sans être débarrassé de ses déchets toxiques… nos gouvernants oublient la convention de Bâle, par négligence ou par soucis d’économie….chacun fera sa propre analyse….). Pas de chance, en pleine mer le convoi change de direction , l’association MOR GLAZ informée attire aussitôt l’attention des médias ( Ouest-France du 7/11/03 Brest forum et autres…). La France, 4ème puissance mondiale vient de se faire prendre par un ferrailleur, vient aussi de se faire ridiculiser devant les autres pays, l’imbroglio-commercialo-politique ne fait que commencer.

Le haut fonctionnaire qui a eu à traiter ce dossier a cru que le monde maritime était régi par des lois, il c’est bien trompé……dans ce milieu c’est le plus malin, le plus astucieux et le moins honnête qui à souvent gain de cause . La mer milieu de liberté oui… de non droit certainement ……

La 4ème puissance mondiale aurait-elle fait preuve de négligence (volontaire) en essayant de faire déconstruire un navire non dépollué dans un pays pauvre en contaminant des hommes et des enfants (nouveaux esclaves des temps modernes).

Que penser de certains de nos dirigeants et des discours qui sont tenus sur la santé, sur le respect des hommes et sur l’environnement. Le soutien de nos gouvernants aux pays en voie de développement, serait-il de leur envoyer nos poubelles flottantes et autres à recycler….l’association MOR GLAZ ne conçoit pas l’aide à ces pays en voie de développement de cette manière.

Un navire serait-il de sa construction jusqu’à sa déconstruction qu’un mauvais feuilleton pour l’homme et l’environnement . Ne serait-il qu’un mauvais roman noir où seul l’argent et les paradis fiscaux règnent en négligeant certaines règles élémentaires.

Le 31 décembre 2005 le CLEMENCEAU quitte pour une seconde fois, sous bonne escorte le port militaire de Toulon. Le 2 janvier 2OO6, il est pris en remorque par un remorqueur affrété 45OOO€ jour, (le paquet est-il devenu si encombrant pour qu’on y mette de tels moyens….. consulter le site www.morglaz.org archives 2006) dans ces deux cas le droit et les conventions internationales seraient elles ajustables……..

L’Inde vient de refuser le CLEMENCEAU : Les dirigeants Français ont peut-être trop vite pensé ou cru qu’il suffit d’être la 4ème puissance pour pouvoir imposer à d’autres (parce qu’ils sont pauvres) ses déchets……

Les us et coutumes changent tout n’est plus accepté, espérons que les dirigeants des pays en voie de développement soient enfin plus proches de leurs citoyens et n’acceptent plus d’être les poubelles des pays donneurs de leçons.

Le CEMENCEAU doit être dépollué en France avant d’être remorqué vers tout chantier de déconstruction. L’association MOR GLAZ demande depuis plusieurs années des chantiers de déconstruction de navires en Europe.

3) L’abordage du palangrier Cherbourgeois le KLEINE FAMILIE survenu au large de Cherbourg le 5 janvier 2006, faisant 5 disparus (plusieurs veuves et orphelins)…..honte sur l’officier de quart du navire abordeur quel qu’il soit….

L’Abordage du KLEINE FAMILIE est le cas ou les conventions de l’Organisation Maritime Internationales ( OMI ) deviendraient incontournables nous dit-on, puisque le capitaine du navire abordeur devra être jugé dans l’Etat du pavillon du navire(Malte) d’après les dires du procureur de Cherbourg, Michel Garrandaux.

L’association MOR GLAZ insiste pour que les responsables de ce drame maritime soient jugés devant un tribunal français.

Pour l’association MOR GLAZ, le capitaine et l’officier de quart du navire abordeur devront être entendus, puis arrêtés par les autorités françaises si ceux-ci sont reconnus coupables. Pour qu’il y ait eu abordage il faut qu’aucun des deux navires n’ai vu l’autre….rappelons que sur tous les navires qu’ils soient de pêche, marchand ou militaire, la veille en passerelle est une obligation et une nécessité absolue pour éviter ces drames. En mer un fuyard, n’est pas un fuyard  » ordinaire  » il ne vous abandonne pas en bordure du chemin, il vous abandonne en mer dans un environnement hostile, en vous abandonnant il vous ôte la vie.

Pour l’association MOR GLAZ toute la lumière doit être faite sur ce triste drame maritime. ….et demande aux responsables politiques de notre pays et à la justice de n’accepter aucune circonstance atténuante à l’encontre de l’officier du cargo abordeur qui a fui et qui a omis à toutes ses responsabilités d’officier. L’association MOR GLAZ s’associe à la peine des familles des disparus, demande une sanction exemplaire à l’encontre de ceux qui ont enlevé la vie à ces marins qui exerçaient tout simplement leur métier et souhaite bon courage au matelot rescapé.

Un dispositif anticollision existe…. adaptable sur tous les navires y compris sur les navires de pêche…. Pourquoi ce dispositif n’est-il pas rendu obligatoire sur tous les navires.

L’association MOR GLAZ souhaite réagir aux propos de monsieur Jean-Yves Besselat (député du Havre et rapporteur du budget de la mer à l’Assemblée nationale) lors de la réunion publique qu’il a organisée à Paris le 16 décembre 2005.

Monsieur Besselat a déclaré que le Registre International Français (RIF) créerait 70 immatriculations de navires sous pavillon français en trois ans et que cela créerait dans le même temps 1400 emplois de navigants français.

Pour L’association MOR GLAZ, le RIF ramènera les navires sous pavillon français que si les aides sont jugées suffisantes par les armateurs français ( seuls maîtres de la situation).

L’association MOR GLAZ qui avait été invitée aux débats sur le RIF à l’Assemblée nationale en 2003 (alors que tous les syndicats avaient boycotté cette rencontre) continue de croire que le RIF ne créera pas des emplois français, pour une raison très simple.

* dès le mois de janvier 2006, le RIF devrait se substituer à l’immatriculation aux îles Kerguélen (TAAF) . Ce registre TAAF assure en ce moment l’emploi de plus de 900 marins français car l’armateur a une obligation d’embarquer 1/3 des équipages de nationalité française, les autres membres de l’équipage sont issus du tiers monde….

* l’obligations du RIF est tout autre, seul le capitaine du navire et son suppléent sont de nationalité française. Dès que le RIF sera applicable ….le calcul est simple sur les 900 navigants français embarqués au TAAF, les armateurs pourront se séparer des 4/5 de ces marins…où sont les emplois français créés par les armateurs et monsieur Besselat…

*Nous reconnaissons que le volume de la flotte sous pavillon français pourrait augmenter, mais pas le nombre de marins français ( essayons au moins de maintenir les emplois existants).

L’association MOR GLAZ reconnaît que les lois sociales pour les marins du tiers-monde pourraient évoluer, et nous ne pouvons que nous féliciter de cette avancée sociale significative pour ces marins. Il faudra pour cela un contrôle des sociétés de manning et de certains armateurs.

Attendons les trois ans pour juger, pour voir si la solution était le RIF et si les 70 navires et les 1400 emplois annoncés par monsieur Besselat seront au rendez-vous…. L’association MOR GLAZ émet un sérieux doute.

Le remorquage portuaire dans le port autonome du Havre.

Le député UMP monsieur Besselat se trompe il n’y a pas de place pour deux opérateurs pour effectuer du remorquage portuaire dans le port autonome du Havre. Un audit effectué en avril 2003 le stipule clairement.

Port 2000 (2006/2007) apportera un volume de marchandise supplémentaire mais pas de prise de remorque supplémentaire (pas suffisamment pour 14 remorqueurs car le remorquage dans tous les ports en Europe est un métier mature…. pour des raisons évidentes).

Concernant  » La loi Perben 2 à l’encontre des pollueurs « 

oui il faut la maintenir et l’appliquer lorsque la pollution est prouvée. Les armateurs français n’ont rien à craindre puisque l’association  » Armateurs de France  » a créé la Chartre Bleue ( améliorer sans cesse la sécurité et la qualité des navires, protéger l’environnement marin et le littoral, garantir de bonnes conditions de vie aux équipages, diriger les entreprises avec transparence et déontologie, affirmer leur solidarité avec la communauté maritime). Plusieurs armateurs français clament très fort à qui veut bien l’entendre, que la sécurité et le respect de l’environnement sont leurs priorités…..

L’association MOR GLAZ:

*Oui, les préfets maritimes doivent continuer à faire la chasse aux pollueurs des mers.

*Oui, la justice doit sanctionner lourdement les pollueurs lorsque les rejets à la mer de déchets de toutes sortes sont prouvés.

*Oui, il faut imposer une traçabilité de tous les déchets des bords et contrôler systématiquement les registres des navires dans la stricte application des conventions MARPOL et autres….

*Oui, les us et coutumes doivent changer, il est interdit de polluer partout y compris en Afrique, en Asie….. Tous ceux qui se font prendre doivent payer. Tous les armateurs doivent donner des consignes précises à leurs capitaines de navires…..

* Le port autonome du Havre est-il seulement suffisamment bien équipé pour recevoir tous les déchets des 7400 navires qui y escaleront en 2005……

Pour l’association MOR GLAZ, le président Jean-Paul Hellequin

Le cargo danois « PETER SIF » qui a sombré dans la baie de Lampaul ( Ouessant) le 15 novembre 1979

 

Le  » PETER SIF  »

est la toute 1ère intervention ( sans prise de remorque) qui fut effectuée  par le remorqueur ABEILLE FLANDRE le 15 novembre 1979.

Pour être l’un des témoins, nous avions sauvé de justesse tous les marins qui se trouvaient à bord de ce cargo danois ( ceux-ci ne voulaient pas quitter le navire) après de moult discussions, ils avaient enfin accepté de sauter à l’eau pour être récupéré par le zodiac de l’Abeille Flandre.

Le  » PETER SIF «  sombra rapidement (grand moment d’émotion pour tous ) avec ses soutes et tout ce qui se trouvait à bord (à l’époque les autorités civiles et militaires étaient moins regardantes à l’égard de l’environnement, depuis les choses ont changé et c’est très bien ainsi).

Pour l’association MOR GLAZ, les Préfets maritimes n’ont toujours pas assez de pouvoirs juridiques face aux armateurs et aux acteurs du transport maritime. Si les Préfets Maritimes avaient de réels pouvoirs sur les capitaines de navires qui croisent au large de notre littoral, ces situations n’existeraient pas….pourquoi si peu de volonté politique…..

La chasse aux pollueurs est devenue une réalité, une nécessité pour préserver l’environnement marin. Dans ce cas précis contre qui l’Etat français va-t-il se retourner… ( contre lui même pour ne pas avoir su prendre les bonnes décisions dès l’été 1980)…. contre l’armateur…l’assureur… l’affréteur….. ou est-ce encore une fois le contribuable français qui va payer parce que la politique de l’autruche a encore une fois été celle qui a été appliquée.

L’association MOR GLAZ demande qu’une solution rapide et durable soit enfin trouvée. L’Etat doit montrer l’exemple et mettre fin à ce mauvais feuilleton qui dure depuis 26 ans. Situation qui commence sérieusement à agacer les Ouessantins et l’association MOR GLAZ.

A un moment où les endroits refuges sont timidement évoqués qu’en serait-il réellement si le Préfet maritime rencontrait à nouveau une situation semblable…. surtout quels seraient les moyens mis en place pour éviter toute pollution… car nous avons là un bel exemple avec un capitaine qui avait mis du temps à admettre que son navire était en réelle difficulté et qu’il était sage de suivre les conseils du Préfet maritime.

Qu’est ce qui a changé depuis….. les pollueurs qui se font prendre de temps en temps sont sanctionnés par la justice.

L’association MOR GLAZ demande aux autorités civiles et militaires de trouver rapidement la solution qui mettra fin à cette situation tout en respectant au mieux l’environnement . Dans le cas du  » PETER SIF  » n’est-ce pas l’Etat qui se fait prendre par son manque de décision face à une situation de pollution  » involontaire  » .

 

Pour l’association MOR GLAZ, le président

Lettre ouverte adressée ce jour par fax à : Monsieur le Président de la République Française, Monsieur le Premier ministre, Monsieur le Président de la commission Européenne, Madame la Ministre de l’environnement

Madame, Messieurs,

Le 18 août 2005, l’association MOR GLAZ vous adressait le courrier ci-joint. Nous reconnaissons que les réponses ne se sont pas faites attendre, sauf de la part de madame la Ministre chargée de l’écologie et du développement durable……. Que c’est il réellement passé depuis le 18 août……

Pour l’association MOR GLAZ, le problème reste entier et c’est pourquoi nous nous permettons de vous faire-part à nouveau de nos inquiétudes car nous savons que le  » NORWAY  » ex France attend le cours le plus élevé de l’acier pour entrer dans un chantier de démolition de navires en négligeant toutes les normes de santé, d’hygiène, de sécurité et de respect de l’environnement.

Dans son courrier monsieur le Président Barroso nous rappelle que des travaux sont en cours au sein de la convention de Bâle afin de rendre les règles plus contraignantes. L’association MOR GLAZ souhaiterait que vous rappeliez à l’ordre dans les plus brefs délais tous ceux qui ont manqué à leur devoir en laissant partir ce navire d’un port de l’Union Européenne pour être démantelé dans les conditions que nous connaissons ( mais qu’il ne faut pas seulement déplorer) dans un chantier en Inde.

Nous ne pouvons pas  » plus  » être de simples spectateurs face à ces situations scandaleuses. Nous voulons que les règles soient les mêmes partout car il est intolérable de savoir que des populations souffrent parce que certaines conventions Internationales ne sont pas respectées ( les femmes et les hommes doivent être mieux protégés partout dans le monde, le développement des pays ne doit plus  » pas  » se faire au détriment des populations). Vous devez par ailleurs obliger les pays qui ont signé les conventions Internationales et celle de Bâle dans ce cas précis à honorer leur signature sous peine de sanctions.

L’association MOR GLAZ s’interroge également sur le sérieux de l’opération de désamiantage du porte-avions  » CLEMENCEAU « . Nous souhaiterions que ce navire n’échappe à aucune règle, l’Etat et plus précisément la Marine Nationale doit montrer l’exemple (nous savons que des ferrailleurs et autres… attentent avec impatience l’arrivée du  » CLEMENCEAU « .

Madame, messieurs, nous attendons de vous des actions et gestes politiques forts sur ces dossiers.En l’attente, nous vous prions de recevoir nos respectueuses et sincères salutations.

Pour l’association MOR GLAZ, le président  Jean-Paul Hellequin

*

Pour mémoire le courrier du 18 août 2005

Le paquebot le  » NORWAY  » ex France, qui bat pavillon de BAHAMAS devrait d’après nos informations être revendu par la société la  » STAR CRUISE  » ( l’actuel armateur du  » NORWAY  » ex France) à un chantier de démolition en Inde.

Madame, messieurs vous ne pouvez ni devez laisser des hommes voire des enfants démolir ce navire bourré d’amiante, produit classé rouge par sa dangerosité pour les hommes et l’environnement.

Le  » NORWAY  » ex France, qui est actuellement au mouillage devant le port de KLANG en Malaisie a été visité il y a quelques jours par 14 personnes de nationalité indienne. Toujours d’après notre informateur le  » NORWAY  » ex France devrait être remorqué jusqu’à  » GOA  » en Inde pour y être démoli……..Nous connaissons toutes et tous les conditions de  » travail  » des ouvriers dans ces chantiers de démolition, ne soyez pas complices de l’exploitation de ces ouvriers….

Rappelons que le  » NORWAY  » ex France avait quitté le port de BREMERHAVEN fin mai 2005 remorqué par le remorqueur Chinois  » DE DA  » le convoi a escalé au Cap le 1er juillet 2005. Le commandant aurait débarqué, ou aurait été remercié…..par la société la  » STAR CRUISE  » avant le départ de BREMERHAVEN. Ce même commandant déclarait sur M6 lors d’un reportage, qu’il ne conduirait pas le navire dans un chantier de démolition, qu’il préférerait débarquer.

Madame, messieurs, le but de cette lettre ouverte est d’attirer votre attention et celle du plus grand nombre de citoyens de la réalité des pratiques dans le milieu maritime malgré les conventions et autres textes qui devraient  » devaient  » protéger les hommes et l’environnement. Ayons tous en mémoire le feuilleton du porte-avions  » CLEMENCEAU  » qui a bien failli sans l’intervention des associations et d’un syndicat maritime Brestois finir à la démolition sans être désamianté, et débarrassé de divers produits dangereux .

Le  » NORWAY  » n’aurait pas dû pouvoir quitter l’Allemagne, l’Europe sans que le désamiantage ne soit effectué, même si ce coût est estimé par l’armateur à 8 millions d’Euros…..Un armateur quel qu’il soit devrait prévoir le coût de démolition du navire lors de sa construction, cela devrait faire l’objet d’une loi internationale…. que fait l’Organisation Maritime Internationale (OMI)….

La convention de Bâle qui réglemente le trafic des déchets toxiques considère que les navires anciens, sont susceptibles de recevoir la qualification de  » déchets  » et donc de se voir appliquer les règles de ladite convention.

La convention de Bâle du 22 mars 1989, sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination, signée par la France et l’Inde prévoit que ces mouvements sont interdits si l’Etat exportateur dispose de moyens permettant l’élimination de ces déchets, (art 4-9-a) Nous sommes bien dans cette configuration.

Madame, messieurs, l’association MOR GLAZ vous demande de réagir et d’agir, auprès de la société  » STAR CRUISE  » pour que toutes les normes de sécurité, d’hygiène et de conditions de travail soient appliquées lors de la démolition de ce navire. Il faut aussi responsabiliser l’Etat du pavillon du navire.

Le  » NORWAY «  ex France doit être dépollué de la même manière et avec le même sérieux que s’il était démoli dans un chantier de l’Union Européenne.

L’association MOR GLAZ demande depuis plusieurs années un chantier de déconstruction de navire en Europe, nous réitérons cette demande.

Madame, messieurs pensons aux hommes voire aux enfants qui vont devoir démolir ce navire (ancien fleuron de la flotte mondiale).

L’association MOR GLAZ espère bien que vous mettrez tout en œuvre pour éviter que des hommes et l’environnement ne soient encore une fois agressés, parce qu’un armateur à choisi l’économie et va la faire subir, payer à des gens qui n’ont pas le choix et qui ne peuvent qu’accepter et subir les conditions de travail les pires qui soient.

Madame, messieurs ne soyez pas de simples observateurs, faites respecter les textes que vous avez signés. Montrez-vous très fermes si vous voulez regagner la confiance des électeurs.

L’économie que veut réaliser l’armateur pour ce désamiantage (de 8 millions €), ne peut pas se faire en négligeant la santé des hommes parce qu’ils sont dans des pays pauvres, ni de sacrifier l’environnement parce que cela se passe ailleurs, loin de chez nous……La mondialisation c’est aussi savoir faire appliquer des règles sociales, sanitaires et environnementales ailleurs…….Les discours c’est bien, agir c’est mieux.

Madame, messieurs, nous vous remercions de votre attention et nous comptons sur vous pour faire appliquer les conventions qui  » protègent  » les hommes et l’environnement.

Recevez madame, messieurs nos très respectueuses et sincères salutations.

Pour l’association MOR GLAZ , le président

Jean-Paul Hellequin

Il y a 5 ans aujourd’hui que le  » Ivoli-Sun  » chimiquier battant pavillon Italien bis sombrait au large de Cherbourg en bordure de la fosse des Casquets devenue tristement célèbre par les déversements passés de déchets de toutes sortes y compris nucléaires……

Quelles ont été les véritables conséquences pour les hommes et l’environnement……. La cargaison du chimiquier  » Ivoli-Sun  » était composée de trois produits dont 4000t de Styrène (produit hautement toxique et dangereux au contact de l’eau) et de deux autres produits moins dangereux paraît-il….

Ces produits étaient transportés pour trois affréteurs différents, pourquoi avoir plutôt affrété ce navire qu’un autre……

Le  » Ivoli-Sun  » battait pavillon Italien économique (le même que celui mis en place depuis par la France le Registre International Français RIF)

Ce navire âgé de douze ans, ayant une double coque, pavillon d’un Etat membre, remplissait apparemment toutes les conditions imposées par l’Union Européenne sauf que son facteur de risques était de 35 (celui de l’Erika était officiellement de 12 ). Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné pour que ce navire se casse en deux ….le sérieux de la société de classification, les contrôles dans les ports où ce navire a fait escale, ou bien le laisser-faire dans un secteur où tout est permis….Ce type de pavillon échapperait-il à certaines règles élémentaires de sécurité….

Pour l’association MOR GLAZ ce genre d’accident est un acte  » volontaire  » de pollution causée par négligence grave pouvant nuire à autrui dans la mesure où personne n’a osé immobiliser ce navire avec un facteur de risque de niveau 35 et transportant des produits dangereux.

Le transport par la mer de produits chimiques et très toxiques ne cesse de progresser.

*Dans quelles conditions ces produits sont-ils réellement transportés….

*sur quels types de navires,

* lorsque ces produits sont transportés par conteneurs ceux-ci sont-ils bien identifiés…… Lorsque certains de ces conteneurs tombent à la mer, leur perte est-elle immédiatement signalée…..Quels sont les moyens pour les récupérer…Les armateurs, affréteurs, assureurs et autres ont-ils vraiment envie de les récupérer…..

*Comment et où sont lavées les citernes des chimiquiers….avec quelles conséquences sur l’environnement donc à très court terme sur les hommes.

Pourquoi le Ivoli-Sun a-t-il sombré précisément à cet endroit…..dans quelles conditions…..le port du Havre était-il prêt à accueillir ce navire…..Quels ont été les dommages sur la faune et la flore marines et sur la santé des personnes…..

Qu’est-ce qui a changé depuis tous ces naufrages médiatisés même si des essais semblent été marqués.

*l’Union Européenne a mis sur liste noire plusieurs navires dont des chimiquiers. Ces navires ne peuvent plus théoriquement escaler dans les ports de l’Union Européenne, mais ils peuvent toutefois continuer à escaler ailleurs dans des pays où les contrôles sont inexistants ou presque. Un navire pas ou peu fiable chez nous devrait l’être partout dans le monde et devrait être détruit pour ne pas nuire.

L’association MOR GLAZ demande des chantiers de destruction de navires dans l’Union Européenne afin que toutes les normes d’hygiène, de sécurité et environnementales soient respectées. Aujourd’hui, trop de navires sont détruits par des enfants, des femmes et des hommes dans des pays où aucune règle n’est respectée.

Les contrôles des navires sont trop souvent des contrôles papiers : Les Etats des pavillons sont toujours aussi peu responsabilisés, ainsi que l’Etat du port qui immatricule et contrôle les navires, les sociétés de classification ont toujours les mêmes prérogatives. Ce milieu du transport maritime est toujours aussi impénétrable et obscur……

L’Agence Européenne de Sécurité Maritime (AESM) » est installée  » mais qu’a-t-elle comme pouvoir…… et quelles sont ses réelles ambitions…. face aux armateurs, aux sociétés de classification, aux affréteurs, aux Etats des pavillons etc….

L’association MOR GLAZ revendique

toujours une antenne Régionale de Sécurité Maritime à Brest .

Notre rencontre avec monsieur Williem de Ruiter directeur de (AESM) nous a plutôt encouragé à continuer de défendre l’implantation d’une agence régionale à Brest.

Les responsables politiques ont-ils cette volonté……l’association MOR GLAZ en doute…..

Pour l’association MOR GLAZ, le président  Jean-Paul Hellequin

« TOUS MENACÉS DONC TOUS CONCERNÉS » LE COMBAT CONTRE LE MARÉE NOIR, EXEMPLE FINLANDAIS VIGIPOL, 25eme anniversaire,

Texte rédigé en français

par Per-Hakan Slotte, maire de Porvoo en Finlande

24.09.2005

Monsieur le président, Mesdames, Messieurs, Chers Collègues, Chers Amis,

Je vous remercie de m’avoir invité à participer aux célébrations du anniversaire de Vigipol et présenter le combat contre le marée noir en Finlande. J’ai fait connaissance avec la Bretagne 1974 et lors d´une visite en France au printemps 1978 je me rappelle le choc, le désespoir et la colère du peuple de Bretagne lors de la tragédie de l’Amoco Cadiz. Et plus tard le désespoir et la colère ont été transformées en énergie et à Vigipol. Depuis, il a toujours été très naturel pour moi de me soucier des marées noires qui menacent la ligne côtière de cette région.

Jusqu’à présent, le Golfe de Finlande et la Mer Baltique ont été épargnés par les grandes catastrophes pétrolières. La région avec un immense archipel et la ville bilangue de Porvoo, en suedois Borgå, où je suis maire est situe à l’est de la capitale finlandaise Helsinki. Nous avons été confrontés à une poignée d’accidents mineurs depuis les années 1960. En février 1987, le vaisseau Antonio Gramsci s’est échoué, provoquant une marée noire d’environ 650 tonnes au milieu d’un archipel très fragile.

Le transport de pétrole le long du Golfe de Finlande a connu un développement spectaculaire ces dernières années. On estime que en 2010 les volumes sont près de 200 millions de tonnes. En sus de ce développement, le va?et?vient constant entre Helsinki et Tallin travers le Golfe de Finlande, connaît également un développement incessant. Dans la partie orientale du Golfe, les passages sont étroits et difficilement navigables, et le archipel tout au long de la côte de Finlande subirait de plein fouet une éventuelle marée noire d’importance, le cas échéant.

L’Agence Finlandaise pour l’Environnement, placée sous la tutelle du gouvernement et chargée des questions environnementales, est responsable des questions liées aux marées noires en mer. Elle dispose des vaisseaux et autres équipements utilisés pour combattre ces phénomènes. Le long de la côte et sur les terres, les communes et les services de sauvetage des régions sont chargés de combattre les marées noires. Ces opérations sont menées par les unités régionales des services de sauvetage, qui sont relativement bien équipées de véhicules, de vaisseaux et d’autres équipements. En cas de catastrophe, les agences environnementales de l´état et les unités régionales des services de sauvetage rassembleraient tout naturellement leurs ressources. En outre, nous disposons d’une foule de casernes de pompiers volontaires le long de la ligne côtière. L’unité régionale des services de sauvetage, placé sur la tutelle de Borgå, dispose d’environ 600 personnes pour traiter une éventuelle catastrophe.

Le gouvernement finlandais supporte l’essentiel du fardeau économique lié au combat contre les marées noires. Le coût des opérations qui constituent ce combat est remboursé par le Fonds de Protection contre les marées noires. Ce fonds est constitué, d’une part, de fonds issus du budget national et, d’autre part, de contributions prélevées sur l´importation de chaque ton de pétrole en Finlande. Le fonds rembourse le coût de tous les équipements utilisés pour combattre les marées noires. Il se charge également d’intenter les éventuelles procédures judiciaires à l’encontre de la ou des parties responsables de la marée noire. Ainsi, chaque commune, le service de sauvetage ou les entreprises privées qui fournissent les équipements et le personel n’ont pas besoin d’intenter par elles?mêmes de quelconque action ou attendre des années pou eventuellement etre remboursées.

Les risques de grande marée noire ayant augmenté de manière significative ces dernières années, le gouvernement finlandais a décidé, en 2002, de renforcer ses capacités de combat contre les catastrophes. Au printemps 2005, un groupe de travail nommé par le Ministère de l’Environnement, proposa de fonder un centre pour le combat contre les dégâts provoqués par les marées noires au sud de la Finlande

La ville de Borgå, en collaboration avec deux autres villes (Kotka et Anjalankoski), proposa que les trois villes se partagent le centre pour le combat contre les dégâts provoqués par les marées noires. Le dépôt et la formation du personnel nécessaire à l’utilisation du matériel seront situées à Borgå ou se trouve aussi le raffinerie du petrole en Finlande, la formation et education general du personel pour ces types d´actions seront situés à Kotka, un des plus grands ports de la Finlande, tandis que le traitement des matières polluées se fera à Anjalankoski.

La ville de Borgå a mis un terrain à la disposition du dépôt et se dit prête à prendre en charge une partie des coûts de construction du centre. En collaboration avec une entreprise chargée de participer au combat contre les marées noires, nous avons engagé des négociations avec l’état pour définir comment devra fonctionner le centre, comment il sera administré et comment il sera géré. Une possibilité serait de constituer une société anonyme, dont l’état et l’industrie fourniraient le capital social. L’objectif serait de mettre en place une activité commerciale viable à Borgå. D’après nos estimations, le centre pourrait fonctionner d’ici 2 ans.

Le centre pour le combat contre les dégâts provoqués par les marées noires que nous prévoyons de construire, exercera différentes activités. L’état et l’industrie devraient conjointement supporter la responsabilité de l’achat de l’ensemble des équipements et du matériel. Le matériel et les compétences du centre sont commercialisés et proposés soit à des fins préventives, soit en cas de catastrophe subite. Pour l’état, l’intérêt de participer serait basé sur l’idée qu’en cas d’accident, du matériel et de l’équipement seraient immédiatement accessibles. Pour l’industrie, l’intérêt serait la disponibilité d’un dépôt de matériel accessible, qui pourrait servir de lieu d’exposition et de commercialisation des opérations de contrôle des marées noires proposées à travers toute l’Europe. C’est ce qui incite l’industrie à renouveler sans cesse son équipement. Ce concept permettrait un combat efficace contre les marées noires et serait créateur d’emplois locaux. Nous ne croyons pas tellement aux dépôts où l’équipement peut rester des années durant sans être jamais utilisé voire, au pire, court le risque de devenir obsolète et inutilisable.

Les entreprises du secteur de la lutte contre les marées noires et les financiers aptes à se constituer en réseau, sont convaincues de l’efficacité de ce concept commercial. A l’heure qu’il est, des négociations sont en cours un peu partout dans le monde pour savoir comment il peut renforcer l’efficacité du combat contre les dégâts provoqués par les marées noires.

Parallèlement à cela, nous lançons des projets inter?régionaux en coopération avec St Petersbourg, la region de Leningrad et les universités et autres institutions de la région. Un projet de ce type devrait également voir le jour en Estonie. L’objectif de tout cela est de créer une base de connaissances et une formation communes qui permettraient de diriger et d’organiser les contributions en matière de lutte contre les marées noires dans le Golfe de Finlande et la Mer Baltique. Je viens juste de rentrer de St Petersbourg où, en ma qualité de président d’une équipe chargée d’un projet d’éco?logistique, j’ai participé à un séminaire avec des participants représentant les partenaires finlandais et russes.

Mesdames, Messieurs, cheres collegues et chers Amis, le combat contre les dégâts provoqués par les marées noires doit être développé en collaboration avec tous les acteurs. Nous n’avons pas la même longue expérience que vous autres en Bretagne, mais par exemple Lamor Corporation à Borgå ont pour marché le monde entier et possèdent de grandes compétences. En outre, nous sommes convaincus qu’une coopération enthousiaste avec le secteur privé ne pourra qu’être bénéfique à ce combat et le rendra plus efficace. Un réseau qui, en cas de grande catastrophe, peut rapidement rassembler de l’équipement et du personnel, est une idée qui mérite une attention particulière. Rien, sauf les obstacles commerciaux et, j´espers qu´ils n´existent pas, ne saurait empêcher, par exemple, le centre pour le combat contre les marées noires de Borgå, d’apporter du matériel et de l’équipement en moins de 48 heures sur la côte bretonne si et lorsque cette dernière est menacée de pollution.

Sur ces bonnes paroles, je souhaite à Vigipol et à ses dirigeants et avec toutes les partenaires, le plus grand succès dans leurs travaux pour protéger la ligne côtière bretonne contre la pollution. Je vous remercie pour l´attention .

L’association MOR GLAZ était invitée par VIGIPOL lors de son 25ème anniversaire à Pleumeur-Bodou dans les Côtes d’Armor.

L’association MOR GLAZ et VIGIPOL ( www.vigipol.com) ont les mêmes objectifs * lutter contre les pollueurs et faire changer les us et coutumes ( y compris sociales) dans le transport maritime international.

Le représentant de l’agence européenne de sécurité maritime, monsieur Emilio Martin Bauza ‘a répondu de manière claire que les antennes régionales de sécurité maritime n’étaient pas abandonnées, que seul des raisons budgétaires interdisaient pour le moment ces antennes régionales.

L’association MOR GLAZ va relancer le débat et attirer à nouveau l’attention des responsables politiques sur la nécessité d’une agence régionale à Brest.

L’association MOR GLAZ lors de cette journée a rencontré plusieurs représentants des régions du littoral français, européen et de l’Alaska. Un rendez-vous est en cours avec le représentant de la Côte d’Opale afin d’attirer l’attention des élus sur la nécessité de réels de sauvetage dans cette région du Pas de Calais où croisent plus de 500 navires par jour (soit un trafic maritime 3 fois supérieur à celui du rail de Ouessant)

 à Monsieur Dominique de Villepin

Monsieur le Premier ministre,

L’association MOR GLAZ a rencontré le 24 septembre 2005 dans le cadre du 25ème anniversaire de VIGIPOL ( syndicat mixte de protection du littoral Breton mis en place après l’accident de l’AMOCO CADIZ) l’un des représentants monsieur Emilio Martin Gauza de la toute jeune Agence Européenne de Sécurité Maritime (AESM) implantée à Lisbonne. Nous avons appris par ce représentant lors d’ un échange public que les Agences Régionales de Sécurité Maritime (ARSM) n’étaient pas abandonnées et que leurs implantations régionales étaient uniquement liées à des raisons budgétaires.

L’association MOR GLAZ a défendu depuis 2003 ces Agences Régionales de Sécurité Maritime. Pour l’association MOR GLAZ , ces agences régionales doivent être une priorité pour permettre de réguler la première activité internationale qui devrait augmenter en volume durant les prochaines années ( rappelons que 90% des échanges mondiaux s’effectuent par la mer)

Monsieur le Premier ministre, l’association MOR GLAZ compte sur le dynamisme de votre gouvernement pour réactiver le dossier sur les Agences Régionales de Sécurité Maritime sur l’ensemble du littoral européen. Pour la France cette Agence Régionale de Sécurité Maritime doit être implantée à Brest pour des raisons évidentes ( depuis l’accident de l’AMOCO CADIZ, la pointe de Bretagne a montré un véritable dynamisme dans le domaine de la sécurité maritime avec la Préfecture Maritime, le CROSS , le CEDRE, IFREMER, l’UBO, VIGIPOL, plusieurs associations et syndicat actifs dans le domaine de la sécurité maritime et de la prévention des accidents en mer).

L’association MOR GLAZ va ce jour envoyer copie de cette lettre ouverte à toutes les régions et tous les départements du littoral français ainsi qu à la communauté urbaine de Brest qui doit défendre avec conviction ce dossier.

En l’attente, Veuillez recevoir, Monsieur le Premier ministre, nos sincères et respectueuses salutations.

Pour l’association MOR GLAZ,le président

Jean-Paul Hellequin

ABEILLE LIBERTE (sister-ship de l’Abeille Bourbon) lors de ses essais en Norvège le 12 octobre 2005

photo Harald Valderhaugt©

L’ABEILLE LIBERTE a été livré ce jour, 14 octobre 2005

à la société  » les Abeilles Internatioal  » filiale de Bourbon

aux essais » l’ABEILLE LIBERTE » a atteint la vitesse de 19,90 noeuds et une traction au point fixe de 209 Tonnes

 

Construction: en Norvège

Pavillon: Français 1er registre

équipage: 12 personnes de nationalité française

longueur hors tout: 80 mètres

largeur : 16,50 mètres

tirant d’eau maxi: 6 mètres

tonnage: 3200tonnes

puissance propulsive totale: 16 000 KW/ 21 740HP

capacité lutte anti-incendie: FiFi 2

pompe: 2 x 4200m3/heure

canons à eau: 3 x 2400m3/heure

canons à mousse: 1 x 600m3/heure