Couler le cargo  » MODERN EXPRESS  » comme cela a été envisagé n’aurait pas été la bonne solution, les endroits refuges tant prônés par la France et l’Union Européenne se trouveraient-ils au fond des océans ?

L’association MOR GLAZ souhaite réagir à l’option qui a été envisagée par les autorités Françaises de couler le cargo  » MODERN EXPRESS  » afin de mettre fin à son périple dans le Golfe de Gascogne fin janvier début février 2016.

L’association MOR GLAZ est choquée que cette option ait pu être seulement envisagé. Couler ce navire avec sa cargaison, mais aussi avec son fioul de propulsion, ses huiles et autres produits certainement toxiques pour la faune et la flore, donc pour l’Homme… ceux qui ont abandonné ou qui se sont opposés à cette option ubuesque voire absurde doivent être salués.

Alors qu’il nous est sans cesse vanté  » répété  » que la France possède des moyens pour faire face à toutes les situations, que les endroits refuges seraient tous recensés pour accueillir les navires en difficultés, que des équipes d’interventions seraient prêtes, que les remorqueurs portuaires seraient prêts à agir, etc.…. la réalité nous semble être tout autre.

L’association MOR GLAZ reconnaît qu’une telle situation n’est pas facile à gérer, mais l’option de couler le navire était une mauvaise option, elle est l’option de l’impuissance face aux accidents maritimes. Entre couler le navire et le laisser s’échouer sur les plages Vendéennes, l’association MOR GLAZ préfère la deuxième solution qui est la moins pire…….

L’association MOR GLAZ ne peut pas rester sans réagir à une telle option qui a été évoquée, la France organisatrice de la COP 21! le discours et la façon d’agir sont diamétralement opposés.

Face à un pétrolier, à un porte-conteneurs abandonné par l’equipage, l’option des coups de canon et des missiles sera-t-elle aussi celle qui pourrait être préconisée puis retenue…. ou alors celle du sauvetage avec des moyens suffisants en hommes et en moyens.

Parmi les priorités, les obligations : Le Smit Bracket sur tous les navires, pouvant supporter une traction adéquate à chaque navire, ainsi qu’une remorque de secours. L’Organisation Maritime Internationale (OMI) et l’Agence Européenne de Sécurité Maritime (AESM) doivent l’imposer, ainsi que le JMLD Ecologic System.

 

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